PROVERBE DU 20 AOÛT 2025 (SAINT BERNARD) (SAINT PHILIBERT) (BEÑAT).
BERNARD : Bernard de Fontaine, abbé de Clairvaux naît en 1090 à Fontaine-lès-Dijon.
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20 AOÛT SAINT BERNARD DE CLAIRVAUX |
Bernard est un moine bourguignon, réformateur de la vie religieuse catholique.
Directeur de conscience et important promoteur de l'ordre cistercien, Bernard recherche, par amour du Christ, la mortification la plus dure.
Bernard est aussi un conservateur qui fustige les mutations de son époque (la Renaissance).
En 1115, à Clairvaux, en Bourgogne, Bernard fonde lui-même un nouveau monastère selon la règle cistercienne et en devient l'abbé.
Bernard meurt le 20 août 1153 à l'abbaye de Clairvaux.
Bernard est canonisé dès 1174 et il est déclaré docteur de l'Eglise par le pape Pie VIII en 1830.
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20 AOÛT SAINT BERNARD DE CLAIRVAUX |
PHILIBERT : Saint Philibert (ou Filibert) de Tournus ou de Jumièges ou de Noirmoutier naît en 617 ou 618 à Elusa (Eauze, Gers).
C'est un moine et un abbé franc du 7ème siècle.
Il fonde les monastères de Jumièges et de Noirmoutier.
Il meurt le 20 août 684 à Noirmoutier (Vendée).
Ses reliques ont été apportées à Tournus (Saône-et-Loire) où il a été l'objet d'une grande vénération.
Sa fête est célébrée le 20 août.
BEÑAT : Erdi Aroko saindu handiaren izena (+1153), gure literaturako lehen idazle Etxeparekoan (1545) Euskal Herrietan ospetsu egin Santo Abarkaren garaikoa. Nuña, Fernan Gonzalezen ama.
Lapurdin eta Nafarroa Beherean ohikoa den Bernat izenaren aldaera txikigarria, lurralde horietatik landa erabat hedatu dena. Ikus Bernart.
BERNART : Bernardo (es), Bernard (fr), Bernard (en).
Bernhard (berin "hartza" edo "gerlaria" eta hard "indartsua") germaniar izenetik sortua da. Claravalgo san Bernardo Zisterren sortzailea eta Andre Mariarenganako jaiearen hedatzailea izan zen. Aldaerak : Bernat (Bernat Etxapare) Bernardo eta Beñat. Baliokideak : Bernardo (es) eta Bernard (fr).
Une naissance du 20 août : Raymond Nicolas Landry Poincaré.
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RAYMOND POINCARE Par Braun — Bibliothèque nationale de France, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=68565507 |
Né le 20 août 1860 à Bar-le-Duc (Meuse) - Mort le 15 octobre 1934 à Paris.
C'est un avocat et homme d'Etat français, président de la République française du 18 février 1913 au 18 février 1920.
Raymond naît dans une famille aisée et passe son enfance dans la maison bourgeoise de ses grands-parents.
Comme beaucoup de Français de sa génération, il est marqué par la défaite de 1870, avec la maison parentale réquisitionnée par l'occupant prussien.
Après des études à Nancy, il termine sa scolarité au lycée Louis-le-Grand à Paris avant de poursuivre des études de droit à la faculté de droit à la faculté de droit de Paris.
Licencié en droit et en lettres, il devient avocat stagiaire et finit major de la conférence du barreau.
Raymond devient secrétaire de Me Henry du Buit, célèbre avocat d'affaires.
Formé à la politique par Jules Develle, dont il est pendant 18 mois directeur de cabinet au ministère de l'Agriculture en 1886, élu ensuite conseiller général du canton de Pierrefitte (Meuse), il se forge une réputation de républicain modéré et conciliant dès son premier mandat de député pour la Meuse en 1887.
En 1892, il est rapporteur de la commission des Finances, au moment du scandale de Panama, et est réélu l'année suivante.
En 1895, il ouvre son cabinet, qui obtient rapidement un grand succès et détient une clientèle très prestigieuse pour les affaires de presse.
Raymond enseigne également à l'Ecole libre des sciences politiques.
A 36 ans, il a déjà été trois fois ministre : de l'Instruction publique (1893), sous Charles Dupuy, puis des Finances dans le second cabinet Dupuy (1894-1895), et de nouveau chargé de l'Instruction publique, dans le cabinet Ribot, en 1895.
Il est partisan de la laïcité mis éloigné de l'anticléricalisme radical.
Il prône en effet une "école neutre", dont la vocation serait de produire de vrais patriotes.
Raymond devient alors l'un des chefs de file en vue des modérés.
Durant l'affaire Dreyfus, il adopte une attitude prudente.
En 1903, il est élu sénateur dans la Meuse.
En 1904, il épouse civilement Henriette Adeline Benucci.
En 1906, Raymond refuse la proposition de Clémenceau d'entrer dans son gouvernement.
En 1909, il est élu à l'Académie française en raison de sa proximité avec le milieu littéraire.
En janvier 1912, il est nommé président du Conseil et forme un gouvernement de républicains modérés avec entre autres Briand, Delcassé, Pams, Lebrun et Léon Bourgeois.
Il s'octroie le portefeuille des Affaires étrangères, voulant le rapprochement avec l'Angleterre et la fermeté avec l'Allemagne.
En août 1912, Raymond est en visite officielle en Russie.
En 1913, il se présente comme candidat à l'élection présidentielle face à Deschanel et Dubost.
Il est élu, en janvier 1913, au deuxième tour, avec 182 contre 296 à Pams et 69 pour le socialiste Edouard Vaillant.
Il épouse, secrètement, en mai 1913, Henriette Adeline Benucci.
Son mandat de chef de l'Etat va être marqué par la Première Guerre mondiale, pendant lequel Raymond est l'artisan de l'Union sacrée politique et sociale, aux côtés de René Viviani, d'Aristide Briand puis de Georges Clemenceau.
Dès 1920, alors que son mandat n'est pas achevé, il se fait élire sénateur de la Meuse sur la demande d'André Maginot, puis accède à la présidence de la commission des Affaires étrangères du Sénat.
Il accepte de redevenir président du Conseil en janvier 1922, à la demande du président de la République, Alexandre Millerand.
En 1924, après la victoire du Cartel des gauches, il doit présenter sa démission, tout comme le président Millerand.
On rappelle Raymond à la tête du gouvernement en 1926, devant l'ampleur de la crise financière.
Il revient à une politique d'austérité financière, parvenant à présenter un budget de l'Etat en équilibre.
Malade et fatigué, il démissionne en 1929.
En juin 1931, il est élu bâtonnier de l'ordre des avocats de paris, mais démissionne dès le mois d'octobre suivant.
Devenu sénateur, de santé fragile, Raymond est bouleversé par la mort de son ami Louis Barthou, dans l'attentat du 9 octobre 1934.
Il meurt le 15 octobre 1934, à 74 ans, des suites d'une embolie pulmonaire.
Il a droit à des obsèques nationales, en présence du président Albert Lebrun, de Gaston Doumergue, des membres du gouvernement et des missions étrangères dont Nicolas de Roumanie.
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RAYMOND POINCARE |
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