(...) Garikoitz - M. Garikoitz santua Ibarra (NB) herriko Garakotxea baserrian sortu zen 1797an. Bètharramgo (F) apaizgaitegian egon zen irakasle, eta gero Jesusen Bihotz Sakratuaren apaizak izeneko erakundea sortu zuen bertan. 1863ko maiatzaren (...) (...) 14an hil zen. - - (...)
SAINT MICHEL GARICOÏTS
Un décès du 14 mai : Charles Louis de Saulces de Freycinet.
PORTRAIT DE CHARLES DE FREYCINET PAR NADAR
Né le 14 novembre 1828 à Foix (Ariège) - Mort le 14 mai 1923 à Paris.
C'est un homme d'Etat, écrivain et ingénieur français.
Elève du Collège royal à Toulouse, Charles étudie à l'Ecole polytechnique à partir de 1846, puis à l'Ecole des mines de Paris en octobre 1848, est diplômé en avril 1852 et devient ingénieur ordinaire de 3ème classe.
De 1852 à 1862, il travaille dans l'administration des Travaux publics, successivement à Mont-de-Marsan, Chartres et Bordeaux.
En 1858, il y épouse Jeanne Alexandrine Bosc, avec laquelle il aura une fille.
En 1862, il retourne au service du génie, où il obtient, en 1886, le grade d'inspecteur général.
Lors de la guerre franco-prussienne de 1870, il s'associe à Léon Gambetta, est nommé préfet du département du Tarn-et-Garonne et devient, en octobre 1870, chef du cabinet militaire.
Charles entre au Sénat, en 1876, et, en décembre 1877, devient ministre des Travaux publics, démissionnant en septembre 1880.
A partir de 1877, il occupe de nombreux postes ministériels (Travaux publics, Affaires étrangères et Guerre), mais surtout Président du Conseil (Premier ministre), de décembre 1879 à septembre 1880, de janvier 1882 à août 1882, de janvier 1886 à décembre 1886 et enfin, de mars 1890 à février 1892.
En 1885, il est candidat à l'élection présidentielle, sans succès, battu par Jules Grévy.
En 1887, il est battu par Sadi Carnot à l'élection présidentielle française.
En décembre 1890, Charles est élu membre de l'Académie française.
Il va être sénateur pendant plus de 43 ans, de janvier 1876 à janvier 1920.
Pendant la Première Guerre mondiale, il est ministre d'Etat, d'octobre 1915 à décembre 1916, dans le Gouvernement Aristide Briand.
A partir de janvier 1920, il se retire de la vie politique.
Charles continue à participer aux travaux de l'Académie française.
Il meurt le 14 mai 1923, à 94 ans.
En 1928, sa veuve fait un legs de 250 000 francs à l'Académie française pour l'attribution chaque année à des personnes pauvres des prix destinés à récompenser des actes de piété filiale, de courage et de dévouement.
Elle lègue également 250 000 francs pour venir en aide à des savants, dont les ressources seraient insuffisantes pour leur permettre de poursuivre leurs études scientifiques ou encourager des recherches et des travaux profitables à la santé ou au progrès.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, de nombreuses personnes du Nord de la France ont été déplacées de leur région d'origine vers le Sud de la France, et en particulier au Pays Basque.
EVACUES D'ALSACE 1939 COMITE NATIONAL DE L'ENFANCE
Voici ce que rapporta à ce sujet le quotidien la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque,
le 16 octobre 1939, sous la plume de Georges Baume :
"Le Haut-Rhin dans le Sud-Ouest.
70 000 Alsaciens évacués sont attendus sur la Côte Basque.
Dans notre Sud-Ouest, dans Mirande notamment, Mirande la joli, aux rues courtes et droites, à l'aristocratique place d'Astarac, où s'ouvrent sur deux côtés les fameux "couverts" que l'on fréquente volontiers à Montauban, à Agen, à Toulouse, c'est un peu la tour de Babel. Car voici l'Espagnol au verbe bruyant, l'Italien à la caressante voix, l'Alsacien à l'accent guttural, le Gascon au calme langage.
J'ai assisté, vers 7 heures du soir, à l'arrivée des "évacués" de l'Alsace, un millier environ, par un train lent qui avait mis trois jours à traverser tant de nos province. Pauvres gens, meurtris de fatigue ! La foule, tous les valides de Mirande qui les attendait dans la cour de la petite gare, se précipita sur les quais et, dans un élan de solidarité française, aida les femmes et les enfants à descendre de leurs voitures, leur offrit toute sorte de vivres et de vêtements chauds.
Ils n'allaient pas vite, étonnés peut-être par la bonne grâce très empressée du charmant peuple de la Gascogne, et chargés de paquets, de matelas, de couvertures. Quelques enfants geignaient timidement ; des vieux, appuyés sur leurs bâtons, semblaient interroger le ciel, tâter avec prudence la vieille terre, partout secourable. Chacun, pour dire merci, adressait de furtifs sourires ici et là, dans la foule.
Le maire, cousin de l'ambassadeur Noulens, qui défendit énergiquement en Russie, chez les cruels et fourbes bolchevistes, les intérêts et la dignité de la France, le maire de Mirande avait mis ses meilleurs soins à organiser l'hospitalisation difficile d'une telle multitude d'involontaires émigrés dans une cité aux dimensions et aux ressources réduites.
Multitude aussi sagement résignée que disciplinée. On la répartit par équipes dans les divers quartiers, sans accroc, sans protestation. Et chacun bientôt chercha le sommeil. Partout l'adaptation s'accomplit très vite. On couche sur un simple matelas, même sur la paille. Personne ne se plaint. Sous la halle, ainsi que dans une école, on sert depuis le matin à des heures fixes, de copieux repas qui satisfont les plus exigeants.
Chez une modiste, deux jeunes filles, de 16 et 17 ans, qui parlent le français à merveille, balaient, lavent l'escalier et la cour.
— Jamais, me dit la modiste, ma cour n'a été aussi propre.
Chez mon cousin, le docteur X..., sont établis une dame de 70 ans, son mari de 75. Ils sont si discrets que, pour ne pas salir l'escalier, ils ne le gravissent que pieds nus. Il a fallu leur reprocher amicalement un pareil scrupule.
En face de chez moi dans une antique maison assez bien restaurée, les jeunes garçons et filles de plusieurs familles qui y sont installées dansent en ce moment une ronde, en chantant.
Hier matin, j'étais assis sur le bord de la route, qui s'en va passer sous Castelmore, maison natale de d'Artagnan et je lisais un journal, lorsque dans la grande paix des champs une voix cordiale m'interpella soudain :
32 LUPIAC CHÂTEAU DE CASTELMORE CHÂTEAU DE NAISSANCE DE D'ARTAGNAN
— Guerre finie ? monsieur.
Je levai la tête et je vis à deux pas de moi un bonhomme trapu, l'air d'un contremaître, qui sous sa moustache grise me faisait un sourire :
— Moi, du Haut-Rhin, ajouta-t-il.
— Ah !... Mulhouse ? Thann ? Wesserling ?
A chacun de ces noms il haussait les épaules. Finalement, il me déclara :
EVACUES D'ALSACE 1939 COMITE NATIONAL DE L'ENFANCE
Les Alsaciens en Pays Basque.
M. le sous-préfet nous faisait part hier matin de la prochaine arrivée dans les Basses-Pyrénées de 70 000 Alsaciens mis dans l'obligation d'abandonner leurs domiciles et leurs biens en raison des méfaits escomptés des opérations de guerre. Ces malheureux exilés par force, seront répartis dans plusieurs communes du département.
L'organisation de leur accueil et de leur installation a fait l'objet hier après-midi à la sous-préfecture de Bayonne, des préoccupations de M. Pierre Daguerre, ainsi que de son personnel dévoué. Aux entretiens qui eurent lieu à ce sujet assistaient un adjoint au maire de Mulhouse et un délégué à la préfecture du Haut-Rhin, arrivés dans la journée à Bayonne.
Nous ne doutons pas de l'accueil cordial qui sera réservé à nos frères d'Alsace, chassés de leurs foyers dans les douloureuses circonstances que l'on sait. C'est plus qu'un devoir patriotique pour nos populations d'adoucir dans la mesure du possible les heures cruelles de l'exil qu'ils vivront ici. Elles n'y failliront pas. Ainsi elles feront la plus haute et la plus noble démonstration de solidarité humaine.
La population bourgeoise de Mulhouse sera dirigée sur Biarritz.
PROVERBE DU 13 MAI 2025 (SAINTE ROLANDE) (SAINT SERVAIS) (SAINT ANDRÉ-HUBERT FOURNET) (IZADI).
ROLANDE (ou ROLENDE) : Rolande naît au 8ème siècle.
13 MAI SAINTE ROLANDE
Fille de Didier, Roi des Lombards, Rolande est donnée en mariage par son père au Roi d'Ecosse.
Alors qu'on la conduit vers son royal prétendant, Rolande fausse compagnie aux seigneurs écossais qui l'accompagnent.
Rolande veut se réfugier à Cologne, au monastère de Sainte-Ursule mais tombe malade à Villers-Poterie (Belgique), vers 774.
Quelques années plus tard, l'évêque de Liège lui dédiera une église.
Son culte et sa légende se développèrent dans l'Entre-Sambre-et-Meuse, particulièrement à Gerpinnes où une "marche" est organisée le lundi de Pentecôte en l'honneur de la sainte.
SERVAIS : Saint Servais ou Servatius naît en 300 à Penestria (Arménie).
13 MAI SAINT SERVAIS DE TONGRES
C'est l'évêque du diocèse de Tongres (Flandres, Belgique).
Il est le premier évêque attesté de la Civitas Tungrorim, district romain qui allait de la Toxandrie jusqu'à l'Ardenne et qui deviendra plus tard le diocèse de Liège. A la cité romaine de Tongres, il préfère la ville mosane de Maastricht.
Saint Servais est un saint très populaire : 19 églises en Belgique et plusieurs localités portent son nom.
Il est le dernier des 3 saints de glace (après saint Mamert et saint Pancrace) ; on le fête le 13 mai.
ANDRÉ-HUBERT FOURNET : André-Hubert Fournet, né le 6 décembre 1752 à Saint-Pierre-de-Maillé (Vienne) et mort le 13 mai 1834 à La Puye (Vienne), est un prêtre français, fondateur de la congrégation des Filles de la Croix, en collaboration avec Jeanne-Elisabeth Bichier des Âges.
Revenu en France, il fonde, en 1798, la congrégation des Filles de la Croix (avec Jeanne-Elisabeth Bichier des Âges) dont il deviendra le supérieur.
En 1801, il revient définitivement dans son presbytère de Saint-Pierre-de-Maillé, où il restera curé jusqu'en 1820.
Epuisé et malade, il meurt le 13 mai 1834, à 82 ans.
Il est béatifié le 16 mai 1926 par le pape Pie XI, et canonisé le 4 juin 1933 par le même Pape.
Sa fête est fixée le 13 mai.
IZADI : Erderaz naturaleza eta natura.
(...) izadi iz. Izatasun fisikoa duten gauza guztien multzoa, osotasuntzat hartua, eta, bereziki, izai biziduntzat hartua, gizadi -ren aurrez aurre (...)
(...) Izadiaren edertasunari begira. Izadia eta gizadia. Gizakiaren askatasuna izadi horren morroia besterik ez da. Gizartea izadiaren beraren lana da. Nondik etor dakioke izadiari bizidunak srtzeko indar hori ? Izadian badagoela egokitasunera joera. Izadiak xede (...).
Hitz arrunta ("natura"), azken urteotan usu ponte izentzat erabilia. Erromatarren garaitik lotu dira izadia eta emakumea, naturaren jainkosa Flora zenez geroztik. Ikus Lili eta Lorea.
Une naissance du 13 mai : Raoul Laparra.
COMPOSITEUR RAOUL LAPARRA 1931
Né le 13 mai 1876 à Bordeaux (Gironde) - Mort le 4 avril 1943 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).
Raoul est un compositeur français.
Dès l'âge de 9 ans, il donne son premier concert.
Il entre au Conservatoire de musique et de déclamation à Paris et devient l'élève d'Albert Lavignac, d'André Gedalge et de Jules Massenet.
En 1903, il obtient le Grand Prix de Rome, avec la cantate Ulysse, devant Maurice Ravel, qui ne figure pas sur le podium cette année-là.
Raoul écrit un Quatuor d'archets, une Sonate en la mineur pour violon et piano, des mélodies sur des thèmes populaires espagnols, une suite de 72 mélodies en 6 volumes intitulée "Le Missel Chantant, Suite de mélodies sur de vieilles poésies françaises", des suites comme Dimanche basque pour orchestre (1907), En marge de Don Quichotte.
Dès 1899, il donne son opéra Peau d'âne à Bordeaux, puis La Habanera, drame lyrique en 3 actes, représenté à L'Opéra-comique en février 1908, qui lui assure la notoriété.
Il complète le premier volet de son triptyque par la Jota (avril 1911) et la Malagueña.
Pour la plupart de ces opéras, il écrit lui-même les livrets et s'implique comme peu de compositeurs le font dans tous les paramètres de la réalisation d'un opéra : la mise en scène, les décors, les costumes et les lumières.
D'autre part, Raoul sait parfaitement manier puissance dramatique et sensibilité, intensité et douces émotions.
En 1925, il crée Le Joueur de viole, opéra donné à l'Opéra-Comique, puis en 1929 à Lille Los Toreras, pièce en un acte, et, en 1931, L'illustre Frégona, qui est un immense succès à l'Opéra de Paris.
Parmi les sources d'inspiration de ces 300 compositions, on note les accents et les couleurs espagnoles et basques.
Son attachement au folklore le mènera jusqu'à composer des mélodies totalement inspirées de vieilles chansons basques.
Raoul compose de nombreuses mélodies s'inspirant bien souvent sur des poésies très anciennes du XVème siècle d'auteurs inconnus, et d'autres tirées de poésies de Charles d'Orléans ou d'Olivier Basselin, poète populaire normand du XVème siècle également.
Il compose aussi quelques pièces de musique de chambre comme une sonate pour violon et un quatuor à cordes.
Il est critique dans les journaux Le matin et Le Ménestrel et est d'autre part connu et apprécié pour ses ouvrages sur l'Espagne et sur Georges Bizet pour lequel il ressent une immense admiration.
Il est très attaché au Pays Basque en général et à Ciboure puisqu'il garde la maison familiale située sur les hauteurs de Bordagain.
C'est d'ailleurs là que Raoul écrit la plus grande partie de son opéra La Habanera.