Libellés

mercredi 31 août 2022

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 31 AOÛT 2022 SAINT ARISTIDE ET SAINT RAYMOND - ETXAHUN

 

PROVERBE DU 31 AOÛT 2022 (SAINT ARISTIDE) (SAINT RAYMOND DE NONNAT) (ETXAHUN).


ARISTIDE : Aristide d'Athènes ou Saint Aristide est un apologiste chrétien du 2ème siècle.



religion catholique saint sainte aristide
31 AOÛT SAINT ARISTIDE

Philosophe athénien s'étant converti au christianisme, Aristide profite du passage à Athènes de l'empereur romain Hadrien pour lui remettre une Apologie où il plaide la cause de ses coreligionnaires.

Mais Aristide n'a guère de succès malgré la qualité de son écrit et il est lui-même martyrisé sous le règne de l'empereur suivant, et Aristide meurt vers 134.

Aristide est fêté le 31 août.




RAYMOND : Raymond Nonnat, religieux de l'Ordre de la Merci, dit Ordre des Mercédaires, a été le deuxième maître de l'Ordre à la suite de saint Pierre Nolasque.




religion catholique saint sainte raymond
31 AOÛT SAINT RAYMOND NONNAT


Il naît en 1204 en Catalogne.

Raymond est ordonné prêtre en 1222, à l'âge de 18 ans.

Conformément à la règle de son Ordre, il se livre aux musulmans pour obtenir la libération de plusieurs esclaves chrétiens captifs.

Après sa libération, il rentre en Espagne et le pape Grégoire IX l'appelle pour encourager Saint Louis à partir en croisade. 

Epuisé, Raymond meurt en 1240, à 36 ans, près de Barcelone.

Il est canonisé en 1657 par le pape Alexandre VII.

Raymond est le saint patron des femmes enceintes et des sages-femmes.




ETXAHUN : Zuberoko koblakaria. (Hiruri).




pays basque autrefois bertsolari soule
ETXAHUN IRURI
PAYS BASQUE D'ANTAN


Un décès du 31 août : Georges Braque.




peintre fauvisme cubisme france sculpteur graveur
GEORGES BRAQUE EN 1908
PHOTO DE GELETT BURGESS


Né le 13 mai 1882 à Argenteuil (Val-d'Oise) - Mort le 31 août 1963 à Paris.

C'est un peintre, sculpteur et graveur français.

Braque est d'abord engagé dans le sillage des "fauves", influencé par Matisse, Derain et Friesz.

A l'été 1906, il se rapproche des "cubistes" avec son tableau Maisons à l'Estaque.

A partir de 1906, il étudie les oeuvres de Cézanne.

De 1911 à 1914, Braque a sa période "cubiste", utilisant des formes géométriques, introduisant les lettres au pochoir dans ses tableaux et inventant des papiers collés.

Il élabore des lois de la perspective et de la couleur et invente des sculptures en papier en 1912.

Pendant la Première Guerre mondiale, il est grièvement blessé et abandonne les formes géométriques pour des natures mortes.

Ensuite, jusqu'en 1930, Braque produit des paysages et des figures humaines.

La Seconde Guerre mondiale lui inspire ses oeuvres les plus graves : Le Chaudron et La Table de cuisine.



france peintre fauvisme cubisme sculpteur graveur
LA TABLE DE CUISINE
PAR GEORGES BRAQUE


Après la guerre, il accomplit ses oeuvres les plus approfondies, tels les Ateliers.

Ses tableaux les plus connus sont aussi les plus poétiques : la série des Oiseaux.

A partir de 1953, il crée des sculptures, des vitraux et des dessins de bijoux.

Braque est atteint d'un cancer en 1959 et il doit ralentir son travail, peignant son dernier tableau en 1961.

En 1961, il est le premier peintre à être exposé au musée du Louvre, de son vivant.

Homme discret, il est un intellectuel féru de musique et de poésie, ami d'Erik Satie, de René Char et d'Alberto Giacometti, il meurt le 31 août 1963, à 81 ans.

Des obsèques nationales sont organisées en son honneur et André Malraux y prononce un discours.


peintre cubiste fauviste france
GEORGES BRAQUE EN 1949



Voici le proverbe du mercredi 31 août 2022 :


SAN-RAMON, UME BAT NAI DOT ETA EGIN NIRI JARAMON !

Saint-Raymond, je veux un enfant, fait cas de moi !



femme enceinte mariage sager
M LE CURE : TOUT EST BIEN QUI FINIT BIEN
ILLUST XAVIER SAGER



(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)



Merci ami(e) lecteur (lectrice) de m'avoir suivi dans cet article.

Plus de 5 200 autres articles vous attendent dans mon blog :

https://paysbasqueavant.blogspot.com/


N'hésitez pas à vous abonner à mon blog, à la page Facebook et à la chaîne YouTube, c'est gratuit !!!

L'ARRESTATION DE LA COMTESSE MARGA D'ANDURAIN "LA MATA-HARI" BASQUE EN 1946 (deuxième partie)

 

L'ARRESTATION DE MARGA D'ANDURAIN EN 1946.


Marga d'Andurain, née Jeanne Amélie Marguerite Clérisse le 29 mai 1893 à Bayonne (Basses-Pyrénées) et morte le 5 novembre 1948 dans la baie de Tanger (Maroc), est une aventurière française.


pays basque autrefois femmes aventurière soule andurain
MARGA D'ANDURAIN
PAYS BASQUE D'ANTAN

Source de nombreux fantasmes, elle fut tour accusée d'espionnage, de meurtres, de trafic de drogue, de perles ou de diamants, mais elle a surtout marqué son temps pour avoir tenté d'être la première européenne à pénétrer dans la cité sainte de la Mecque. Elle fut assassinée à bord de son yacht, le Djéïlan, à 55 ans.



Voici ce que rapporta au sujet de son arrestation le journal France-Soir, dans plusieurs éditions :


  • le 27 décembre 1946 :



"Le dossier de Marga d'Andurain contient un chapitre "espionnage".



Mais la mort suspecte de Raymond d’Alincourt, son filleul, qui appartenait à la D.G.E.R. reste le fond des préoccupations policières.



Grande aventurière, meurtrière présumée, la comtesse d’Andurain doit quitter Nice cet après-midi pour être transférée à Paris. Elle sera mise directement à la disposition de M. Goletty, juge d’instruction, à qui le commissaire Courtan a remis le dossier de son enquête.



Au cours de l’interrogatoire qu’elle a subi à Nice, Marga d’Andurain persista à dire qu’elle n’était pour rien dans la mort de son filleul, Raymond Clérisse d’Alincourt, empoisonné le 23 novembre 1945 avec un sel de mercure. Continuera-t-elle à nier devant les renseignements recueillis à Nice par le commissaire Courtan ?



Crime d'espionnage ou drame d'amour.



Les charges retenues contre l’aventurière, à propos de cette mort, sont graves, puisqu’elles sont à l’origine de son arrestation.



Raymond d’Alincourt appartenait au Deuxième Bureau. Au moment de sa mort, il devait partir pour l’Indochine comme agent de la D.G.E.R. De plus, après sa mort, on trouva dans ses papiers l’adresse, à Paris, d’une personne connue, comme agent de l’Intelligence Service.



Au moment du drame, la famille Clérisse, pensa que le jeune homme pouvait avoir été tué par sa marraine sur ordre d’un service de renseignements étranger, ou bien parce qu'il menaçait de dénoncer à la D.G.E.R. Marga, avec qui il était en procès pour la propriété de son appartement.



Pourtant une autre hypothèse doit être envisagée. Selon certains témoins, Marga aurait cherché à être en très bons termes avec son filleul, en trop bons termes même. Celui-ci répondit-il à ces avances ?



En ce cas, la mort du jeune homme aurait pu suivre une rupture de celui-ci avec Marga.



pays basque autrefois andurain espionnage crime
RAYMOND D'ALINCOURT



La famille d'Alincourt se porte partie civile.



La famille Clérisse d’Alincourt a décidé de se porter partie civile dans l’affaire. Le conseiller de la famille, Me Larrivoire, a été reçu cet après-midi par le juge d’instruction.



Il est probable que, lorsqu’elle sera inculpée, Marga d’Andurain choisira pour défenseur Me Marie-Louise Cachin, qui avait déjà été son conseiller dans une affaire civile.



pays basque autrefois soule femmes aventuriere andurain
MARGA D'ANDURAIN
PAYS BASQUE D'ANTAN


S.R. et Intelligence Service.



En dehors de la partie "droit commun", le dossier de l’aventurière contient plusieurs chapitres consacrés à son activité politique.



Il est à peu près certain que la comtesse joua un rôle important d’agent de renseignements. Comme tout grand aventurier, obligatoirement, un jour, elle dut faire appel à l'aide d’un service de contre-espionnage. Comme Weidmann travailla plus ou moins pour les services d’espionnage allemands, comme Petiot fut lié avec la D.G.E.R., comme Bernardi de Sigoyer appartint également à la Gestapo, Marga d’Andurain travailla plus ou moins pour les S.R. français et pour l'Intelligence Service.



Amie du Colonel Lawrence.



Palmyre fut de tout temps un centre important d'espionnage. Pendant le séjour qu’elle y fit, la comtesse entra en rapports avec le colonel Lawrence et le major Sinclair. Elle fut très liée aussi avec un diplomate du consulat de France à Djeddah.



pays basque avant espionne anaduarain soule femmes
MARGA D'ANDURAIN A PALMYRE
PAYS BASQUE D'ANTAN


Elle essaya de flirter avec un officier d’état-major du général Catroux. Mais celui-ci interdit à son collaborateur de fréquenter Marga, La comtesse, alors, se rapprocha d'un autre officier. Le général Catroux la fit arrêter. La comtesse fut incarcérée à la prison d’Alger, puis relâchée. On la soupçonna alors d’avoir participé à un complot contre le général Catroux, mais il fut impossible de le prouver.

pays basque autrefois femmes soule andurain aventuriere
MARGA D'ANDURAIN ET SOLEIMAN
PAYS BASQUE D'ANTAN


  • le 28 décembre 1946 :

"Le fils de Marga d'Andurain : "Ma mère est victime de ses ennemis de Syrie".


La Comtesse est écrouée à Nice.



Nice, 27 décembre. (De notre corresp. part., par téléphone). 

— Bien que la police niçoise observe toujours la même discrétion sur l’affaire Marga d’Andurain et sur les raisons qui l’ont fait appréhender, on a pu savoir, hier, qu’un mandat d’amener avait été envoyé télégraphiquement par le juge d’instruction parisien, M. Golléty.



Marga d’Andurain partira donc incessamment de Nice pour Paris. En attendant elle a subi dans les locaux de la Sûreté nationale, à Nice, l’interrogatoire d’identité, les inspecteurs n’étant pas habilités à procéder à un interrogatoire sur le fond.



Le fils accuse.



Jacques d’Andurain, fils de la comtesse, qui, après un interrogatoire du commissaire Courtant, à Nice, ne fut pas autrement inquiété, est à Paris où il plaide avec chaleur la cause de sa mère, et il accuse.



— Ma mère, dit-il en substance, est victime de gens qu’elle connut en Syrie et dont elle se fit des ennemis. Les plus acharnés à lui nuire seraient un capitaine et un médecin major, celui-là même que le commissaire Courtant entendit à Alger.



Et Jacques d’Andurain ajoute : "Ma mère n’aura pas de mal à confondre ses accusateurs."



Marga d’Andurain a pris comme avocat Me Marie-Louise Jacquier, fille de M. Marcel Cachin.



pays basque autrefois soule femmes aventuriere andurain
MARGA D'ANDURAIN
PAYS BASQUE D'ANTAN


  • le 31 décembre 1946 :

"Princesse de l'aventure. Marga d'Andurain m'a dit : "Je suis prête à la bagarre."


"J’ai l’habitude aussi de ce genre de réception : à Djeddah, j’ai failli être lynchée par la foule", nous dit hier, à son arrivée à la gare de Lyon, Marga d’Andurain, la Brinvilliers du Désert, qui ajouta : "Je saurai me défendre ! J’ai l’habitude de l’aventure et suis prête à la bagarre." Ce matin, M. Goletty, juge d’instruction, s’est rendu au Dépôt pour lui signifier la seule inculpation retenue jusqu’ici contre elle : l’empoisonnement de son neveu, Raymond Clérisse d’Alincourt. L’aventurière a été ensuite écrouée à la Roquette."





A suivre...





Merci ami(e) lecteur (lectrice) de m'avoir suivi dans cet article.

Plus de 5 600 autres articles vous attendent dans mon blog :

https://paysbasqueavant.blogspot.com/


N'hésitez pas à vous abonner à mon blog, à la page Facebook et à la chaîne YouTube, c'est gratuit !!!

mardi 30 août 2022

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 30 AOÛT 2022 SAINT FIACRE ET SAINT FANTIN ET SAINTE JEANNE JUGAN - ARROSA

 

PROVERBE DU 30 AOÛT 2022 (SAINT FIACRE) (SAINT FANTIN LE JEUNE) (SAINTE JEANNE JUGAN) (ARROSA).


FIACRE : Fiacre est un moine irlandais de l'époque mérovingienne qui a évangélisé la Brie, autour de Meaux.



religion catholique saint sainte fiacre
30 AOÛT SAINT FIACRE

Fiacre fonde, au 7ème siècle, un monastère proche de Meaux (Seine-et-Marne) qui plus tard a pris son nom et est devenu le centre d'un pèlerinage réputé.

Fiacre a acquis un regain de notoriété vers 1650, lorsqu'à Paris, un certain Nicolas Sauvage a imaginé de remplacer les chaises à porteurs par des voitures attelées avec cocher.

Fiacre a installé sa remise de voitures près d'un hôtel particulier orné de l'effigie de Saint Fiacre. D'où le nom de... fiacre qu'ont donné les Parisiens à ces voitures, les ancêtres des taxis.

Fiacre est le saint patron des jardiniers.

Il est fêté le 30 août.



FANTIN : Fantin (le jeune) est un moine basilien, thaumaturge et abbé du monastère grec de Saint-Mercure dont le rayonnement était si grand qu'il ne put jamais vivre la solitude dont il rêvait pour prier Dieu.

Fantin était l'ami de saint Nil de Rossano.

Il meurt vers 1000 à Thessalonique.



JEANNE JUGAN : Sainte Jeanne Jugan, en religion soeur Marie de la Croix, naît le 25 octobre 1792 à Cancale (Ille-et-Vilaine) et meurt le 29 août 1879 à Saint-Pern (Ille-et-Vilaine).



religion catholique saint sainte jeanne jugan
30 AOÛT SAINTE JEANNE JUGAN


C'est une religieuse française, fondatrice de la congrégation des Petites Soeurs des pauvres.

Humble fille du peuple, simple servante, émue de pitié à la vue des vieillards qui mouraient dans l'abandon, elle fonde à Saint-Servan (Ille-et-Vilaine) un institut qui, depuis, n'a cessé de prospérer.

Elle est béatifiée en octobre 1982 par le pape Jean-Paul II, et canonisée en octobre 2009 par le pape Benoît XVI, avec 4 autres bienheureux.

Sa fête est le 29 ou le 30 août (informations différentes suivant les sources).







ARROSA : Rosa (es), Rose (fr), Rose (en)

Ameriketako Lima hirian loratu lore berria (1617) Andre Maria Bermeon.

Bermeoko (Bizkaia) ermita. Andre Mariarena, eta lore izena. XVI. mendean Larrosa deitzen zuten ermita Mundakako bidean zegoen, baina gau egun Arrosatxu izena baino ez da gzeratzen ; irudia santa Eufemiako ermitan dago. Andre Mariaren adbokazioa eta santa baten izena ere bada. Limako santa Arrosa, jaiotzez Isabel. Ameriketako patrioa da. Santuaren egunak urtarrilaren 30ean eta abuztuaren 23an (Limakoa) dira. Euskal kantuetan ohikoa da arrosa erabiltzea, maite den andrea irudikatzeko. Aldaera : Errose (Deun-ixendegi euzkotarra).

ERROSE : Rosa (es).

Deun-ixendegi euzkotarra lanean gaztelaniazko Rosaren baliokidetzat ematen den arrakasta handiko izena. Ikus : Arrosa eta Larrosa.



Une naissance du 30 août : Ernesto Cavallini.



CLARINETTISTE ERNESTO CAVALLINI


Né le 30 août 1807 à Milan (Lombardie, Italie) - Mort le 7 janvier 1874 à Milan (Lombardie, Italie).

C'est un clarinettiste italien.

A l'âge de 10 ans, Ernesto commence ses études au conservatoire de Milan, sous la tutelle de Benedetto Carulli.

Après avoir voyagé partout à travers l'Italie, il retourne à Milan afin de jouer dans le célèbre orchestre La Scala, et enseigner aussi au conservatoire.

En 1842, il performe pour la Société des Concerts du Conservatoire, à Paris, et il est élu membre de l'Académie des beaux-Arts.

En 1852, il est invité à l'orchestre de l'Opéra italien de Saint-Pétersbourg.

Ernesto devient soliste du Théâtre impérial russe, en 1855, et il reste 15 ans, en plus d'être professeur de clarinette au Conservatoire de Saint-Pétersbourg, à partir de 1862.

En 1870, il retourne à Milan, où il reste professeur au conservatoire jusqu'à sa mort, le 7 janvier 1874, à 66 ans.

Durant sa vie, il a composé plusieurs morceaux de concert et il a aussi écrit des études pour la clarinette.

On lui doit la première méthode éditée en Russie, pour cet instrument.

Jouant avec une clarinette à 6 clés, avec une technique si brillante, le célèbre clarinettiste anglais Henry Lazarus surnommera Ernesto "le Paganini de la clarinette".

Verdi l'a beaucoup apprécié également et il a écrit pour lui le solo au début du 3ème acte dans La forza del destino.



CLARINETTISTE ERNESTO CAVALLINI


Voici le proverbe du mardi 30 août 2022 :


HIL ARTIO, BIZI ARARTIO EZ IZI.

En attendant de mourir, vis sans angoisse.



film usa bogart 1944
FILM LE PORT DE L'ANGOISSE 1944
DE HAVEN VAN ANGST




(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/ et Saint Fantin le jeune (cef.fr))


Merci ami(e) lecteur (lectrice) de m'avoir suivi dans cet article.

Plus de 5 000 autres articles vous attendent dans mon blog :

https://paysbasqueavant.blogspot.com/


N'hésitez pas à vous abonner à mon blog, à la page Facebook et à la chaîne YouTube, c'est gratuit !!!

LES FÊTES EUSKARIENNES D'AZPEITIA EN GUIPUSCOA AU PAYS BASQUE EN SEPTEMBRE 1893 (deuxième partie)

 

LES FÊTES EUSKARIENNES EN 1893.


A partir de 1851, Antoine d'Abbadie organise, chaque année, dans les 7 provinces, des concours annuels de pelote et de bertsu (versification en Basque).




pais vasco antes fiestas abbadie
FÊTES EUSKARIENNES AZPEITIA 1893
PAYS BASQUE D'ANTAN


Voici ce que rapporta à ce sujet Charles Bernadou, dans le livre Azpeitia, les fêtes Euskariennes 

de septembre 1893 :



"Azpeitia et la vallée d'Yraurgui. Les jeux.



Le lendemain, dimanche, premier jour de la fête, la charanga parcourt la ville dès les premières heures, jouant l'Euskaro casero, pas redoublé avec accompagnement de tambour, fort harmonieux ; nous revoyons avec un nouveau plaisir cette belle place de l'Ayuntamiento, bordée sur deux côtés de grandes maisons à arcades, anciens couvents de Dominicains et d'Augustins sécularisés en 1834 : l'un d'eux, le couvent des Augustins, faisant face à l'Urola, est aujourd'hui la Casa Consistorial, qui conserve encore à l'intérieur la vaste chapelle, un peu nue, il y a là quelques beaux retables, et M. le curé d'Azpeitia y dit la messe tous les dimanches.



Ces couvents toutefois et cette grande place, aussi bien que la place de Buztinzuri, sont en dehors de la vieille enceinte, car jadis Azpeitia était ville murée, fortifiée, avec quatre portes ; trois longues et uniques rues la composaient avec l’église et l’ancienne Casa Consistorial, transformée aujourd’hui en Alhondiga (grenier public). Dans ces vieilles rues se voient dix ou douze maisons des XVe et XVIe siècles, aux fenêtres ogivales géminées, avec cordons et losanges de briques en relief, à la mauresque, aux balcons richement sculptés, aux portes à arc d’ogive dont les battants sont ornés de gros clous finement ouvrés.



Mais le plus remarquable édifice du vieil Azpeitia, c’est l’église paroissiale, San Sébastian de Soreasu.


pais vasco antes guipuzcoa iglesia
ENTREE EGLISE PAROISSIALE AZPEITIA GUIPUSCOA
PAYS BASQUE D'ANTAN


Cette église est très belle : trois vastes et larges nefs séparées par des piliers élancés, en marbre gris, très élégants ; le maître-autel avec un retable grandiose ; des autels nombreux adossés aux piliers et des chapelles latérales entre les contreforts ; dans le fond une très belle tribune, el coro, auquel on accède par un large et bel escalier. Dans ce coro, très vaste, de belles orgues actuellement en réparation : on y va dépenser 25 000 pesetas et leur donner 52 jeux ; il en manque encore dix, et déjà les morceaux exécutés sont d’un bel effet. Il est vrai que l’organiste, D. Toribio Eleizgaray, est un artiste consommé.



Dans l’une des chapelles latérales, à droite du maître-autel, est le tombeau avec statue d’un des plus illustres enfants d’Azpeitia, portant cette inscription :

AQUI YACE ENTERADO EL MUY ILLUSTRE Y MAGNIFICO SEÑOR DON MARTIN ZUMBERO, OBISPO EN TUY, DEL CONSEJO DE LOS CATOLICOS NUESTROS REYES DON FERNANDEZ Y DONA ISABEL, PRESIDENTE DE LA SAGRADA INQUISICION DE ESTOS REINOS DE ESPAÑA, MAESTRO DE SANTA TEOLOGIA, FALLECIO EN LA VILLA DE MADRID AÑO DE 1516.



A côté du sanctuaire est une très belle et vaste sacristie, d’un côté ; de l’autre, une chapelle fondée par un autre illustre fils d’Azpeitia, D. Nicolas Saez de Elola, l’un des conquistadores qui accompagnèrent au Mexique Fernand Cortez. Le vaillant capitaine laissa par testament une rente pour doter chaque année six jeunes orphelines de 50 ducats chacune, plus 100 ducats et le logement pour un maître d’école, preceptor de gramatica. La statue représente le conquistador couché, casqué et armé, sur sa pierre tombale.



pais vasco antes religion guipuzcoa iglesia
SACRISTIE SANCTUAIRE DE LOYOLA AZPEITIA
PAYS BASQUE D'ANTAN


Mais la perle de cette belle église, ce sont les fonts baptismaux, gardant vivant le souvenir de saint Ignace, qui fut baptisé là en 1491. Ces fonts ont été religieusement conservés, et la chapelle, située tout au bout de l’église, en face du sanctuaire, est ornée d’une grille massive très belle. Dans le haut, au pied de la statue du saint, se lit l’inscription suivante :

Emenchen Batiatuba Naiz.


La tour carrée et haute du clocher est surmontée, chose rare en Guipuzcoa, d’une flèche d’ailleurs peu élégante ; mais les cloches sont très belles et surtout très harmonieuses.




Plus récemment, dans la deuxième moitié du siècle dernier, avec les pierres de marbre déjà préparées pour le couvent de Loyola, mais que l’on ne put utiliser à cause de l’expulsion des Jésuites en 1767, on a orné la grande porte latérale d'un beau et vaste porche d’ordre toscan surmonté de la statue de saint Sébastien, patron de l’église, et portant au fronton les inscriptions suivantes :


Caroli dominatus in Hispania Anno XII Salutis Reparate M DCC LXXI

Bonaventura Rodriguez Delineavit Me

Devis Sebastiano Ignatio Dedicatum

Azpeitiensum Amore Gratitudo Munificen  Monumentum Franciscus Yberole Fecit Me



Tout à côté de l’église est un lavoir bien construit, très commode, qui nous rappelle le beau lavoir de Tolosa. Et comme nous félicitions ces Messieurs d’avoir une municipalité si intelligemment dévouée au bien public : — Mais, nous dit-on, ce lavoir a été construit aux frais d’un Indiano de céans, fils d’une pauvre blanchisseuse.— Heureux pays où, bien loin de rougir de l'humble condition de leurs pères et mères, les enrichis savent s’en souvenir en se montrant généreux pour les humbles et les petits !



En dehors de son enceinte assez étroite, Azpeitia comptait jadis et compte aujourd’hui encore de nombreux barrios et de fertiles campagnes : sa population nombreuse pouvait fournir, au XVIIe siècle, six à sept cents vecinos bien armés et toujours prêts à voler à la frontière, comme ils le firent en 1638, lors du fameux siège de Fontarabie. Dans la ville, dans les barrios et dans la campagne on comptait jusqu’à 300 casas solares (maisons nobles), quelques-unes fort, anciennes, comme celles des Oñaz et des Loyola. Le sol, très fertile, très bien cultivé, produisait quinze à seize mille fanegas de blé, maïs et autres grains : l’Urola et ses affluents faisaient travailler de nombreuses forges, et les Azpeitians exportaient, bon an mal an, dix à douze mille quintaux de fer ouvré, en Castille, en Andalousie et jusqu’aux Indes, ce qui leur procurait environ 60 000 pesos (100 à 120 000 francs).



La plupart de ces forges primitives ont disparu, mais la campagne est aussi bien cultivée et offre le plus riant aspect : champs et vergers promettent une belle récolte.



Et puis, tout en conservant, comme Tolosa sa voisine, le souvenir de ses vieilles gloires, Azpeitia est une ville de progrès : l’Urola et ses affluents ne font plus marcher des forges, mais ils permettent à la ville de s’éclairer, le soir, à la luz electrica.



Sur l’Urola, trois ponts pittoresques relient la ville à la campagne : au bout d’un de ces ponts, une très belle maison forte, aux quatre angles flanqués de petites tourelles, la Casa de Emparan, autre famille illustre d’Azpeitia dont un des fils, D. Francisco José, fut lieutenant général des armées royales et gouverneur des Iles Canaries. Ce palais servit de résidence à Don Carlos lors de la dernière guerre ; à droite est un couvent de Clarisses, dont la vaste chapelle est très belle avec ses autels aux grands retables, sa chaire dorée et ses statues expressives.



pais vasco antes casa noble guipuzcoa
CASA DE EMPARAN AZPEITIA GUIPUSCOA
PAYS BASQUE D'ANTAN


De ce pont et à cette heure matinale, la vue sur Azpeitia, l'Urola, la vallée tout entière et dans le fond la coupole de Loyola, est tout simplement merveilleuse.



pais vasco antes sanctuario guipuzcoa
SANCTUAIRE DE LOYOLA ET RIVIERE UROLA
AZPEITIA GUIPUSCOA  D'ANTAN



La petite ville endimanchée offre bientôt un air de fête et de gaieté qui réjouit les yeux : des enfants en grand nombre, des femmes, des jeunes filles coiffées de noires mantilles, saluent respectueusement le prêtre d’un Ave Maria purissima, les hommes portent la main à leur béret, les campagnards étalent fruits et légumes aux abords de la Casa Consistorial et de l'Alhondiga, ce pendant que les alguazils se promènent toujours graves et majestueux.



Mais les cloches nous appellent à la grand’messe : tamborderos et musiciens escortent l’alcalde, les membres de l'Ayuntamiento et de la commission des fêtes, M. et Mme d’Abbadie, M. le chanoine Adéma, qui prennent place au chœur et dans les premières travées, sur des bancs ornés des armes d’Azpeitia. Un excellent orchestre et le grand orgue soutiennent la maîtrise qui, du haut du coro, exécute la misa de bajos, du maestro D. Mariano Garcia, d’un accent tout triomphal. L’alcalde est à la place d’honneur, au pied du maître-autel, tenant en main la vara flexible, signe de justice et de paix tout ensemble ; à l’offertoire, ces Messieurs vont à l’offrande, et à l’élévation tous s’agenouillent, tenant en main le cierge allumé.



A l’autel, les cérémonies se déroulent avec une dignité et une pompe vraiment religieuses ; la tenue des assistants, fort nombreux, est grave et recueillie ; les enfants eux-mêmes, si pétulants tout à l’heure en acclamant Don Antonio Abbadia, témoignent d’une édifiante piété. Nous voici bien dans le pays de saint Ignace ! Les hommes et les enfants occupent, à côté de l’alcalde et des autorités, de larges bancs de chêne dans la première travée ; dans les autres travées, dames et damoiselles ont quelques chaises, mais la plupart des femmes sont à genoux et assises sur le sol en planches de l’église.



A dix heures et demie le cortège, maire en tête, se rend à la Casa Consistorial et préside aux premiers jeux du haut du balcon.



Mais tout d’abord, et sur les indications de M. d’Abbadie, il est procédé à la nomination des trois juges du premier concours : pour ce faire, trois jetons ou haricots blancs sont jetés dans une urne, mêlés à des jetons ou haricots noirs ; chacun des assistants qui ont témoigné le désir de prendre part à l’élection et dont la liste a été préalablement dressée, tire à son tour un haricot, et les trois qui ont tiré les trois haricots blancs nomment les trois juges : en cas de partage des voix entre les électeurs, les juges sont tirés au sort.



Cette curieuse cérémonie, empruntée par M. d’Abbadie aux usages des anciennes paroisses du Pays Basque, et notamment à Biriatou, se répétera avant chaque concours, et chaque fois les juges seront différents.



Le concours des coureurs (lasterkaris) commence entre dix concurrents tous pleins de feu et d’entrain, trop de feu même, car l’un d’eux se casse malheureusement la jambe. Les coureurs ont à faire un assez long parcours, dix fois la longueur de la place, du péristyle de la Casa Consistorial au bord de l’Urola, aller et retour. Chaque coureur doit, à chaque tour, prendre une pomme dans un panier au bord de l’Urola et la porter à un autre panier sous le péristyle. Le vainqueur est Arrozpide, le plus âgé des concurrents, un aizkolari (bûcheron) de la haute montagne, vigoureux et élancé ; il reçoit tout joyeux les 60 francs en or ; le second prix (30 francs) est gagné par Manuel Aizpuru, d’Azpeitia, et le troisième (10 francs) par Francisco Echeberria, d’Elgoïbar.



La course est suivie de la première partie de pelote, le jeu entre tous aimé de nos Basques : c’est une partie de blaid à mains nues entre deux enfants d’Azpeitia, Ignacio Alberdi et José-Maria Beriztain, et deux Azcoitians, Modesto et Javier Larranaga ; les points sont chaudement disputés sous un soleil ardent que M. d’Abbadie tout le premier brave avec une intrépidité juvénile et qui rappelle le voyageur en Ethiopie. Tout le monde admire le coup d’œil, l’adresse, l’étonnante agilité de ces jeunes gens ; mais à une heure et demie ils sont ex-œquo à 33 points sur 40 et à bout de forces. D’un commun accord, le jury partage le prix de 80 francs entre ces vaillants.



A quatre heures, sur la place de l'Ayuntamiento, couverte d’une foule tumultueuse et bruyante, avide d’entendre et de voir ses poètes populaires, a lieu le concours des koplakaris ou bersolaris (improvisateurs), dont la fécondité et la verve sont traditionnelles en deçà comme au delà des Pyrénées. Six concurrents montent sur l’estrade, mais le tumulte grandissant toujours, on appelle nos bardes au balcon de la Casa Consistorial.



La lutte commence, et bientôt trois des poètes se retirent. La lutte se circonscrit entre les trois autres : Pello Errota, le meunier d’Asteasu, déjà célèbre et vainqueur en maint combat, et deux paysans, José Bernardo Otaño, de Cizurquil, et Juan José Alcain, de Usurbil.



On devine ce que, en Guipuzcoa comme en Labourd, deux paysans peuvent dire d’aimable à un meunier qui s’enrichit à leurs dépens? Le meunier se défend et attaque à son tour. Est-ce sa faute si le grain qu’on lui apporte est maigre et de rendement médiocre ? Il ne peut cependant pas rendre trois fanegas de farine pour deux de blé ! Et toute la place, qui écoute en silence maintenant, accueille de ses rires et de ses applaudissements chaque couplet de huit à dix vers doucement chantonné.



Mais bientôt le ton de nos bardes s’élève, ils chantent la gloire du Pays Basque et les liens d’indissoluble fraternité des sept provinces sœurs : Biscaye, Guipuzcoa, Alava, Navarre Haute et Basse, Labourd et Soule ; les chants enthousiastes se succèdent et se répondent, célébrant avec un fougueux crescendo l’union féconde de tous les Basques.



Les applaudissements et les cris de la foule redoublent : Viva Pello ! Viva Pello ! c’est bientôt le cri dominant ; et en effet, par sa facilité d’improvisation, la grâce et aussi le piquant de ses traits, le meunier d’Asteasu l’emporte. Après délibération, les membres du jury lui décernent à l’unanimité le prix de 100 francs en or, tout en regrettant que ses deux concurrents, qui lui ont si fièrement tenu tête, ne reçoivent pas au moins un accessit couvrant les frais de leur voyage.



Cette première journée s’achève au Cercle catholique de Saint-Ignace, où nous trouvons une nombreuse et brillante assistance de dames et de demoiselles : les honneurs du Cercle sont faits avec une exquise courtoisie par le président, D. Antonio Alzuru, et les membres de la commission. Un orchestre au grand complet prélude, et la toile d’un gentil petit théâtre se lève sur vingt à trente chanteurs exécutant le beau zortziko de Iparraguirre, Nere maitiarentzat (A ma bien-aimée) ; violon et piano nous donnent des variations de Lucie, l’orchestre exécute diverses symphonies de D. Toribio Eleizgaray, l’organiste-compositeur, et enfin un trio d’amateurs joue une fine comédie, El Andalu mas templao, et chante avec verve et entrain une gracieuse zarzuela (opéra comique), Musica clasica de Chapi, qui nous rappelle, à s’y méprendre, le Maître de Chapelle. Les applaudissements et les bravos éclatent ; mais à la finn tout le monde est debout, entonnant le Guernicaco Arbola.


pais vasco antes canto
CHANT GUERNIKAKO ARBOLA

Comme nous sortions du Cercle vers les onze heures, accompagnant M. et Mme d’Abbadie et M. le chanoine Adéma, nous sommes arrêtés sous le balcon d’une posada et du Casino azpeitian par le chant monotone et doux de deux bersolaris, dont l’un est le fameux lauréat de l’après-midi. Les deux poètes se provoquent et se répondent par des strophes improvisées de huit à dix vers. C’est encore, et toujours, le Pays Basque qu’ils chantent, ses jeux, ses antiques gloires, ses fueros et libertés tant aimés, avec une grâce et une verve qui charment la foule amassée au bas des fenêtres : les applaudissements, comme toujours, couronnent le trait final de chaque strophe. Mais l’un des chanteurs a aperçu notre groupe : "Tais-toi donc, chante-t-il à son partenaire, tu bavardes et tu oublies de saluer l’illustre M. d’Abbadie, qui passe. 

— C’est bien plutôt toi qui oublies la politesse, répond l’autre, car j’aperçois Madame d’Abbadie, sa digne compagne, et chez nous, comme de l’autre côté des monts, il faut toujours chanter : Honneur aux dames !". 

Bravo, bravo, Pello ! crie la foule. Et nos infatigables bersolaris ont continué jusque près de minuit, pendant que les serenos, enveloppés de longs manteaux, la lanterne sourde à la main, chantonnaient : Las once y media, y nublado !"




A suivre...


(Source : Wikimedia Commons)








Merci ami(e) lecteur (lectrice) de m'avoir suivi dans cet article.

Plus de 5 200 autres articles vous attendent dans mon blog :

https://paysbasqueavant.blogspot.com/


N'hésitez pas à vous abonner à mon blog, à la page Facebook et à la chaîne YouTube, c'est gratuit !!!

lundi 29 août 2022

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 29 AOÛT 2022 SAINTE SABINE ET SAINT MÉDÉRIC ET DÉCOLLATION DE SAINT JEAN BAPTISTE - UGUTZ


PROVERBE DU 29 AOÛT 2022 (SAINTE SABINE) (SAINT MÉDÉRIC) 
(DÉCOLLATION DE SAINT JEAN BAPTISTE) (UGUTZ).


SABINE : Sabine ou Savine de Rome est une martyre légendaire des premiers siècles.



religion catholique saint sainte sabine
29 AOÛT SAINTE SABINE DE ROME

Sabine est une sainte catholique et orthodoxe, morte à Vindena, en Ombrie (Italie) le 29 août 126, sous le règne de l'empereur Hadrien.

On lui a consacré une basilique, Sainte Sabine de Rome, qui fut construite sur les terres d'un riche Romaine, en 425.

Elle est fêtée le 29 août sous le nom de sainte Sabine.

Sainte Sabine, ayant beaucoup voyagé selon sa légende, est représentée avec les attributs du pèlerin : bourdon, pèlerine avec capuchon ou grand chapeau, besace, livre et parfois la palme du martyre.




MÉDÉRIC : Médéric ou Merry est un moine ermite né dans le Morvan près d'Autun (Saône-et-Loire) et décédé à Paris le 29 août 700.



religion catholique saint sainte mederic merry
29 AOÛT SAINT MERRI


Né dans une famille illustre de l'Autunois, il est offert à l'âge de 13 ans comme oblat à l'abbaye de Saint-Martin d'Autun.

Il y reçoit une éducation de prières, d'obéissance et de chasteté.

Médéric étonne ses condisciples par l'observance d'une discipline rigoureuse, ne mangeant que du pain d'orge trempé dans l'eau, seulement 2 fois par semaine.

Il vit ainsi pendant des années, se cachant des autres moines, acquérant une réputation de sainteté.

A la mort de l'abbé de Saint-Martin, vers 680, Médéric est élu abbé de l'abbaye.

Mais il décide de se retirer dans la solitude morvandelle, près d'Autun, pour être seul avec Dieu.

Menacé d'excommunication par l'évêque, il est obligé de revenir au monastère.

Avec un jeune moine Frodulphe, dit aussi saint Fou, il fait un pèlerinage au tombeau de Saint Denis et de saint Germain à Paris.

Sur le chemin, les deux moines multiplient les miracles.

Médéric meurt le 29 août 700 et son tombeau fait l'objet d'une véritable vénération, en raison des miracles accomplis.

Médéric est le saint patron des prisonniers et des malades.



DÉCOLLATION DE JEAN BAPTISTE : La décollation de Jean Baptiste est la mort de Jean le Baptiste par décapitation.

Selon les évangiles de Marc et Matthieu, il est exécuté sur ordre d'Hérode Antipas, à la demande d'Hérodiade et de sa fille Salomé.

Cet épisode du Nouveau Testament est l'objet d'une abondante iconographie chrétienne.

La fête liturgique est célébrée le 29 août dans le catholicisme.


religion catholique saint sainte decollation jean baptiste
TABLEAU LA DECOLLATION DE SAINT JEAN BAPTISTE
PAR LE CARAVAGE VERS 1608
Par Le Caravage — Numérisation personnelle, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=15216338



UGUTZ : Bautista (es), Baptiste (fr).

"Joanes Batista"rentzat garbizale batzuek asmatu izena. Joanesi lepoa moztu ziola Herodesek gogoratzen egunak.

Deun-ixendegi euzkotarra lanean Bautista izenarentzat proposatzen diren bi baliokideetako bat dugu Ugutz, bestea Batista da. Bitasun hau ulertzeko gogoan izan behar da Aranak bi esanahi bereizi zituela : "bataiatzea", hots Kristoren  Elizan sartzea, eta san Bautistaren izena, euskaraz Batista ematen duena. Ugutz hitza bataio arrunta ordezkatzeko sortutako neolo-gismoa da. Ikus Batista.

BATISTA : Bautista (es), Baptiste (fr).

Deun-ixendegi euzkotarra lanean gaztelaniazko Bautistaren baliokidetzat ematen diren bi izenetako bat dugu Batista ; bestea Ugutz da (ikus sarrera hau). Jatorria latineko Baptista "bataiatzailea" da. San Joanes bataiatzailearen alderako debozioa zaharrenetakoa da krustauen artean, Jesus bera ere bataiatu baitzuen. Constantinoren garaian Erromako Letrango eliza sagaratu zitzaion. Haren oroitza-penetan egindako ereserkitik sortu ziren musika eskalako notak. Ut beranduago do bihurtu zen eta si santuaren izenaren lehendabiziko letrak dira : Ut queant laxis / re sonare fibris / mira gestorum / famuli tuorum / solve polluti / la bil / reatum Sancte Ioanes.




Un décès du 29 août : Joseph Wright, appelé Joseph Wright of Derby.



peintre angleterre clair-obscur paysagiste
AUTOPORTRAIT DE JOSEPH WRIGHT OF DERBY EN 1780

Né le 3 septembre 1734 à Derby (Angleterre) - Mort le 29 août 1797 à Derby.

C'est un peintre paysagiste et portraitiste britannique.

Il est reconnu comme "le premier peintre professionnel à représenter l'esprit de la révolution industrielle".



peintre angleterre clair-obscur paysagiste
AUTOPORTRAIT DE JOSEPH WRIGHT OF DERBY

Wright est célèbre pour sa technique du clair-obscur, qui accentue les contrastes entre les parties claires et sombres, et pour ses tableaux de scènes éclairées à la bougie.

Ses tableaux représentent les débuts de la science avec l'alchimie, souvent tirés des réunions de la Lunar Society, groupe de scientifiques et industriels très influents vivant dans les Midlands.

Wright est le 3ème d'une fratrie de 5 enfants.

Elève au lycée général de Derby, il apprend à dessiner en autodidacte en copiant des gravures.

Voulant devenir peintre, il s'installe à Londres en 1751 et devient élève du portraitiste Thomas Hudson.

En 1753, il revient à Derby, où il diversifie sa pratique du portrait en utilisant la technique du clair-obscur sous lumière artificielle, et en peignant des tableaux de paysages.

En 1756, Wright entre de nouveau à l'atelier de Thomas Hudson pendant 15 mois.

Entre 1768 et 1771, à Liverpool, il peint beaucoup de portraits, dont des tableaux de nombreuses personnalités de la ville et leur famille.

Il épouse en juillet 1773 Ann Swift, avec laquelle il aura 6 enfants, dont 3 mourront en bas âge.

Wright est un contributeur régulier de la Society of Artists de 1765 à 1776, puis moins régulièrement, de 1778 à 1794 à la Royal Academy, dont il est élu associé en 1781, puis membre à part entière  en 1784.

Joseph Wright meurt le 29 août 1797, à 62 ans.




peintre angleterre clair-obscur paysagiste
PEINTRE JOSEPH WRIGHT OF DERBY