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mardi 31 janvier 2023

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 31 JANVIER 2023 SAINTE MARCELLE ET SAINT CYR - MARKELE

 

PROVERBE DU 31 JANVIER 2023 (SAINTE MARCELLE) (SAINT CYR) (MARKELE).


MARCELLE : Marcelle est une veuve romaine qui se voue à la charité sous la direction de saint Jérôme, au 4ème siècle.



religion saint sainte catholique marcelle
31 JANVIER SAINTE MARCELLE

Née en 325, Marcelle joue un rôle majeur dans l'instauration du monarchisme féminin à Rome.

Marcelle se retrouve veuve, vers 350.

Dès lors, Marcelle et d'autres femmes, vierges ou veuves, partagent leur temps et leur argent, entre la prière et la charité.

Marcelle meurt en 410, à l'âge de 85 ans, durant le sac de Rome par l'armée d'Alaric.

Marcelle est fêtée le 31 janvier par l'Eglise catholique, et figure aussi au synaxaire des Eglises d'orient.



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31 JANVIER SAINTE MARCELLE


CYR : Saint Cyr d'Alexandrie est un médecin chrétien d'Alexandrie (Egypte), au 4ème siècle.


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31 JANVIER SAINT CYR D'ALEXANDRIE

Cyr soigne gratuitement tout en évangélisant.

Il subit le martyre durant la Grande Persécution (vers 311), en compagnie de son ami, Jean d'alexandrie, et d'Athanasie avec ses 3 filles Théodotè, Théoctistè et Eudoxie.


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31 JANVIER SAINT CYR ET SAINT JEAN



MARKELE : "Marcela" "Marcelle". Markel (M.)

(...) Sabino Aranak eta Koldo Elizaldek argitaratuko Santu Izendegia-ko Markele izena gaztelaniako Marcela-ren eta Marcial-en femenioaren aldaeratzat ematen da. Baliokideak : Marcela (gaz.) eta Marcelle (fr.) - - Marcela (...)

(...) Martzela - Latineko Marcellus-etik (Marcus izenaren txikigarria eta Klaudia leinukoen gentilizioa) dator. Santa hau Erroman jaio zen III. mendean eta bertan martirizatu zuten IV. aren hasieran. Jaieguna urtarrilaren 31n da. (...)


Une naissance du 31 janvier : Joseph Kessel, dit parfois "Jef".



écrivain journaliste france lion
ECRIVAIN JOSEPH KESSEL


Né le 31 janvier 1898 à Villa Clara (Entre Rios, Argentine) - Mort le 23 juillet 1979 à Avesnes (Val-d'Oise).

C'est un romancier français.

Après sa naissance, en Argentine, où son père, médecin juif, a obtenu un poste, sa famille revient en Europe, en Russie, de 1905 à 1908, puis en France, d'abord à Nice, et enfin en région parisienne.

Joseph fait ses études secondaires, à Nice, puis au lycée Louis-le-Grand, à Paris.

Infirmier brancardier durant quelques mois en 1914, à 16 ans, il obtient, en 1917, sa licence de lettres et se trouve engagé au Journal des débats, dans le service de politique étrangère.

Il est tenté un temps par le théâtre et reçu, en 1916, au Conservatoire.

Fin 1916, Joseph s'engage d'abord dans l'artillerie, puis dans l'aviation.

Dès 1920, il est envoyé à Londres par le Journal des débats pour son premier grand reportage.

Il épouse, en 1921, Nadia-Alexandra Polizu-Michsunesti, qui décèdera, en 1928, de tuberculose.

Joseph obtient, en mars 1922, la nationalité française.

En 1922, il publie son premier roman La Steppe rouge.

Dès 1923, il obtient son premier succès littéraire avec L'Equipage.

Avec Georges Suarez et Horace de Carbuccia, il fonde, en 1928, Gringoire, un hebdomadaire politique et littéraire de droite.

Joseph signe également des grands reportages à succès pour Paris-Soir que dirige alors Pierre Lazareff.

Il publie notamment, en 1928, Belle de jour, qui fait scandale et reste entouré d'une réputation sulfureuse jusqu'à son adaptation cinématographique en 1967 par Luis Bunuel, et Fortune carrée, roman publié en 1932 et inspiré d'un périple en Mer Rouge lors duquel il fait la rencontre d'Henry de Monfreid.

En 1939, il épouse Catherine Gangardt dont il divorcera ensuite.

Quand éclate la Seconde Guerre mondiale, il est correspondant de presse, puis rejoint la Résistance et rallie le général de Gaulle à Londres.

Joseph y compose et co-écrit avec son neveu Maurice Druon les paroles du Chant des partisans (1943), qui devient l'hymne de la Résistance, et écrit L'Armée des ombres (1943) en hommage à ces combattants, puis finit la guerre comme capitaine dans l'aviation.

Après la Libération, il retourne aux voyages - dont il tire de grands reportages et la matière de romans, dont celui qui est considéré comme son chef d'oeuvre romanesque, Les Cavaliers (1967), ou encore Le Lion (1958), qui rencontre un immense succès.


écrivain france journaliste lion
LIVRE LE LION DE JOSEPH KESSEL


En 1962, il est élu à l'Académie française.

Joseph meurt le 23 juillet 1979, à 81 ans, d'une rupture d'anévrisme.



écrivain france journaliste lion
LIVRE AMI ENTENDS-TU 
DE JOSEPH KESSEL



Voici le proverbe du mardi 31 janvier 2023 :


IRULEGIKO ARNOAK ETXERAT HELTZEN, NAFARRAKOAK BIDEAN LOKARTURIK UZTEN.

Le vin d'Irouléguy ramène à la maison, celui de Navarre vous laisse endormi sur le chemin.



pays basque autrefois vin irouleguy
ETIQUETTE VIN IROULEGUY
PROP ETCHEVERRY-AÏNCHART



(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)


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L'ENFANT AU PAYS BASQUE EN 1897 (deuxième partie)

 

L'ENFANT AU PAYS BASQUE EN 1897.


A partir de 1895, Mme Virginie d'Abbadie d'Arrast (femme d'Antoine) écrit plusieurs articles sur le Pays Basque dans le journal bimensuel La Femme.




pays basque autrefois enfants labourd
SOCOA 
PAYS BASQUE D'ANTAN







Voici ce que rapporta à ce sujet le journal bimensuel La Femme, le 15 mars 1897, sous la plume 

de Mme d'Abbadie d'Arrast :



"L'enfant dans le Pays Basque.



... Une autre superstition attribue les indispositions des enfants à l'imprudence de la mère, qui n'a pas craint de les exposer aux regards du public en les menant promener par les rues et sur les routes. Plus les babies sont frais, roses, souriants, plus le danger qui les menace est grand. Une mère qui a vraiment au coeur le souci de ses enfants s'abstient de les promener ; elle évite, s'ils sortent avec elle, de les revêtir de jolis vêtements. Rien n'attire sur les innocents le mauvais oeil, l'Esprit malin, comme une robe de couleur claire, un bonnet orné de rubans, un manteau garni de broderies et de dentelles. Pour conjurer le sort, la mère met le pouce entre les doigts quand elle se trouve, son enfant sur les bras, dans une compagnie qu'elle ne connaît pas. De loin en loin, elle renouvelle le signe. Ce signe, universellement en usage chez tous les peuples superstitieux, s'accompagne chez les Basques des mots cabalistiques : Puyes eta Makhila, que l'on peut traduire par : Décampe, ou gare au bâton. L'expression est l'équivalent de : Vade rétro, Satanas. Puyes est un terme qui exprime le dégoût, et makhila, c'est le bâton des Basques.


pays basque autrefois bâton makila
HOMME AU MAKILA
PAYS BASQUE D'ANTAN


Voir un chat noir sauter, par la fenêtre dans la chambre et s'enfuir en bondissant est de mauvais augure. Le chat est un émissaire du sorcier qui jette au passage sur le nourrisson le mal inexplicable dont il dépérit. Le pays basque croit encore aux sorciers que l'on appelle "Aztiac". Les Aztiacs se réunissent, tout comme au moyen âge, pour aller au sabbat, "Akhe larria". Tel individu de tel village est réputé pour être aztiac de grand pouvoir et de grande renommée. C'est un fin matois qui s'entend à exploiter la crédulité et se fait payer de façon à vivre grassement aux dépens de ses dupes.



Pour augmenter son prestige, il s'attache une femme dont le dévouement est à toute épreuve. Un individu vient le consulter pour une maladie des bêtes... ou des gens de la ferme, pour un animal qui s'est égaré, pour un objet auquel on tenait qui est perdu. Avant d'introduire le solliciteur auprès de son maître, la femme l'interroge, se fait raconter adroitement d'où il vient, à quelle maison il appartient, ce qu'il désire... elle instruit en secret le sorcier des circonstances qu'elle vient d'apprendre. On s'imagine ensuite l'ébahissement du paysan qui s'entend raconter son histoire. Comment mettrait-il en doute que le sorcier ne soit doué de seconde vue ? Notre malin personnage profite du moment psychologique pour rendre son oracle qu'il revêt d'une forme ambiguë à rendre jalouses les anciennes pythonisses de Delphes. "Ne craignez rien, dira-t-il d'un ton sentencieux, les porcs que vous avez perdus se retrouveront. Ils sont dans un endroit où je les vois ; oui, je les vois distinctement. Soyez donc tranquille et allez porter tout de suite cette bonne nouvelle à votre femme." Ces belles assurances suffisent pour satisfaire le crédule bonhomme, tant est aveugle la sottise humaine. 



On accuse les vieilles femmes d'être sorcières lorsqu'elles sont bossues. Les yeux bordés de rouge sont un indice auquel personne ne peut se méprendre. On ne soupçonnera jamais une femme jolie et agréable d'avoir des relations avec les puissances des ténèbres ; la spécialité n'est attribuée qu'aux plus laides et aux plus pauvres, que Cette réputation vient accabler d'un surcroît de misères. Personne ne veut louer de logement aux femmes suspectes de sorcellerie : on les empêche de dormir, on démolit le mur de leur jardin, on jette des pierres contre leur maison ; il leur faut chercher un autre gîte que tous leur refusent.



La femme T... était une de ces vieilles femmes très pauvres et laides dont tout le monde dans son village avait peur. L'épicier B..., qui était pourtant un homme instruit, qui savait lire et écrire en français comme en basque, la redoutait à l'extrême ; un jour qu'elle entrait dans l'épicerie, il se sentit pris subitement d'un vertige : "Sers-la vite, crie-t-il à sa fille, et fais-la sortir." Son malaise passa, mais la peur ne fit que croître. Il ne doutait pas que la femme T... ne fût le diable en personne. Quelque temps après, elle se présenta à la porte de la boutique, ayant quelques denrées à acheter. A sa vue, l'épicier, bouleversé, s'évanouit tout net. Après cette aventure, comment ne pas croire au mauvais oeil ?



Autrefois, on eût bel et bien brûlé cette malheureuse comme une certaine Jeanne d'Abbadie, de Ciboure, sorcière avérée, qui fut livrée aux flammes du bûcher, au XVIIe siècle, après la confession qu'elle en fit de s'être souvent transportée à Terre-Neuve. Là, perchée sur le haut du mât du navire (elle n'osait entrer dedans, car il était béni), Jeanne d'Abbadie et ses compagnes, les autres "sorguinas" dont était Marie de Larralde, qui fréquentait les sabbats depuis l'âge de douze ans, jetaient des poudres et empoisonnaient tout ce que les pauvres marins avaient mis à sécher au bord de la mer ; elles excitaient des orages et des tempêtes pour perdre les embarcations, puis, elles revenaient, aussitôt au point de départ. Ces "sorguinas" étaient plus de deux mille de toutes les paroisses du Labourd (Le Conseiller de l'Ancre, cité par Francisque Michel. Le Pays basque), qui fréquentaient le sabbat, Des enfants de sept ans, de dix ans, avouaient de même y avoir assisté quoiqu'ils ne fussent pas sorciers, car on ne commençait à l'être qu'à vingt ans ; mais fils ou filles de sorciers, ou dérobés à leurs parents, ils avaient été initiés à leur insu aux pratiques infernales.


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SABBAT
PAYS BASQUE D'ANTAN


Parmi les usages superstitieux dont les Basques entouraient la naissance de leurs enfants, devons-nous mentionner l'antique et primitive coutume de la Couvade, que leur historien, Augustin Chaho, n'hésite pas à leur attribuer ? Sa célèbre légende cantabre en fait foi. Le barde Lara retrace les origines des Euskariens et chante les vertus d'Aïtor, père de la race Indo-Atlantide.



carte atlantide homère diodore pays basque origines
CARTE DE L'ATLANTIDE 
PAR HOMERE ET DIODORE


'Les enfants de ma race, ainsi s'exprime le barde, pénétrés de respect pour les vicissitudes, qui ont marqué la carrière de leur aïeul, ont conservé des usages commémoratifs que les peuples de race étrangère trouvent singuliers, parce qu'ils n'en connaissent pas l'origine. Ainsi, quand une jeune mère quitte son lit de douleur et d'enfantement, l'époux prend un instant sa place auprès du nouveau-né, comme si l'aspiration d'une haleine virile et du souffle paternel devait communiquer la force à cet être frêle et chétif, doué d'une impressionnabilité magnétique." (Hist. des Basques, p. 174, par Aug. Chaho, Bayonne, 1847.) Il est possible que dans les temps anciens la pratique de la couvade ait existé chez les Basques. Il est difficile de se former sur ce point une opinion. D'après M. le révérend Wentworth Webster, dont les études si savantes sur les origines et les moeurs des Basques font autorité, l'argument le plus sérieux en faveur de l'existence de cet usage dans l'antiquité est dans le mot couvade même. Il est constaté que le mot, s'applique à l'habitude de la couvade chez les Américains au XVIIIe siècle. Ce mot, dans le même sens, doit avoir existé préalablement parmi les peuples pyrénéens, mais cette preuve n'est pas tout à fait concluante par elle-même. Il reste démontré que le fait de la couvade n'existe pas chez les Basques actuels. On a souvent fait demander à des médecins et à des sages-femmes du pays basque, s'ils avaient connu aucune semblable habitude. Personne n'a pu constater un seul cas et les quelques exemples qu'on a pensé pouvoir invoquer sont ou des récits de seconde main ou des témoignages controuvés. Chez les peuples sauvages qui pratiquent la couvade, l'hypothèse la plus raisonnable attribue cette façon d'agir du père comme un témoignage évident qu'il reconnaît être sien l'enfant qui vient de naître et qu'il veut lui constituer une manière d'état-civil.



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LA COUVADE AUTREFOIS


Revenons-en à notre petit Basque. Dès qu'il peut s'échapper de son berceau, on le laisse vaguer à quatre pattes comme il lui plaît et où il lui plaît ; il tombe, il se cogne, il roule le long des escaliers, peu importe, tout lui réussit. Le pays basque est le paradis des enfants. Le petit frère ou la petite soeur est chargé de veiller sur lui ; cette façon de bonne suffit pour assurer sa sécurité, et on déplore rarement un accident ; l'instinct préserve les petits. On n'a jamais entendu dire que l'enfant du meunier se fût noyé ; pourtant il court au bord de la rivière, il s'ébat sur la digue, mais il est bien reconnu que l'eau ne veut pas des petits meuniers."



A suivre...



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lundi 30 janvier 2023

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 30 JANVIER 2023 SAINTE MARTINE ET SAINTE JACINTHE - EZKIO

 

PROVERBE DU 30 JANVIER 2023 (SAINTE MARTINE) (SAINTE JACINTHE) (EZKIO).


MARTINE : Martine est la fille de nobles romains, au 3ème siècle.


religion catholique saint sainte martine
30 JANVIER SAINTE MARTINE DE ROME


A la mort de son père, consul, Martine vend tous ses biens et consacre sa fortune à des oeuvres de charité.

Arrêtée à l'époque de l'empereur Sévère Alexandre, Martine est torturée pour n'avoir pas renié sa foi chrétienne. 

Martine est considérée comme sainte dans l'Eglise catholique et orthodoxe et patronne de Rome.

Le culte de Martine fut initié par le Pape Urbain VIII en 1635.



religion catholique saint sainte martine
30 JANVIER SAINTE MARTINE DE ROME


JACINTHE : Jacinthe (Hyacinthe) Marescotti naît en 1585 à Vignatello (Latium, Italie).



religion catholique saint sainte jacinthe
30 JANVIER SAINTE JACINTHE


Jacinthe est une religieuse, fondatrice d'oeuvres caritatives.

Baptisée avec le prénom Clarisse, elle est pieuse et très jeune, ses parents l'envoient étudier au couvent San Bernardino de Viterbe.

A 20 ans, ne pouvant épouser le marquis Cassizucchi, son père l'envoie de nouveau au couvent San Bernadino mais il vit pendant 10 ans fort peu religieusement.

A la suite de plusieurs deuils familiaux et d'une longue maladie, elle se convertit, vit pauvrement et fonde plusieurs institutions charitables.

Jacinthe meurt le 30 janvier 1640, à 55 ans.

Elle est canonisée en 1807 par le pape Pie VII.




EZKIO : Ezkioko Santa Lutzia. 1931 urteko urtarrilaren 30ean ospetsua izan zen zazpi eta hamaika urteko neska mutiko biek ama birjina ikusi  zutelako.



pais vasco iglesia guipuzcoa
SANTA LUCIA EZQUIOGA GUIPUSCOA



BLOODY SUNDAY : Blooday Sunday est une tuerie survenue, le dimanche 30 janvier 1972, dans le quartier de Bogside à Londonderry (Irlande du Nord), dans laquelle 28 personnes, parmi les manifestants pacifistes des droits civiques et les passants, ont été prises pour cible par des soldats de l'armée britannique.


MEMORIAL BLOODY SUNDAY
LONDONDERRY IRLANDE DU NORD


13 hommes dont 7 adolescents sont morts immédiatement ; un autre homme blessé ce jour-là est mort 4 mois et demi plus tard. 14 personnes furent également blessées, 12 par balles et 2 écrasées par des véhicules militaires. 5 de ces blessés ont été touchés dans le dos.

Le drame est survenu au cours de la marche de l'association nord-irlandaise pour les droits civiques ; les soldats impliqués appartenaient au 1er bataillon du régiment de parachutistes du Royaume-Uni.

John Lennon, dans son album Some Time in New York City sorti en 1972, le groupe punk de l'Ulster, Stiff Little Fingers avec son titre Bloody Sunday, puis le groupe de rock U2 dans sa chanson Sunday Bloody Sunday, rendent hommage aux victimes de cet événement.



Une naissance du 30 janvier : Félix Faure.



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PRESIDENT REPUBLIQUE FRANCAISE FELIX FAURE
DE 1895 A 1899



Né le 30 janvier 1841 à Paris - Mort le 16 février 1899 à Paris.

C'est un homme d'Etat français, président de la République du 17 janvier 1895 à sa mort.

Issu d'une famille modeste, Félix entame une carrière de tanneur, en 1861, avant de devenir un riche négociant en cuir, à partir de 1867.

Il épouse, en juillet 1865, Marie-Mathilde Berthe Belluot, de laquelle il aura deux filles.

Progressivement, il entre en politique, oeuvrant d'abord à l'échelon local, au Havre, avant d'être élu député de la Seine-Inférieure, de 1881 à 1895, siégeant parmi les Républicains modérés à la Chambre des députés.

Félix est sous-secrétaire d'Etat aux Colonies dans plusieurs cabinets successifs, puis sous-secrétaire d'Etat à la Marine et enfin Ministre de la Marine, en mai 1894.

Le 17 janvier 1895, à la suite de la démission de Jean Casimir-Perier, il est élu président de la République, grâce à l'appui des monarchistes et des modérés ligués contre la candidature d'Henri Brisson, du centre-gauche.



président république france dreyfus fachoda mort maîtresse
ELECTION DE FELIX FAURE
ARTICLE DU PETIT JOURNAL 27 JANVIER 1895


Pendant son mandat, il contribue au rapprochement franco-russe, recevant en 1896 le tsar Nicolas II dans le cadre de l'alliance franco-russe et faisant une visite officielle en Russie en 1897.



président république france tsar russe mort maîtresse
FELIX FAURE ET TSAR NICOLAS II


Félix participe à l'expansion coloniale, notamment avec la conquête de Madagascar.

Mais les relations avec le Royaume-Uni seront tendues avec la crise de Fachoda.

Son mandat est marqué par l'affaire Dreyfus. C'est à lui qu'Emile Zola adresse le 13 janvier 1898, sa célèbre lettre ouverte "J'accuse...!".

La presse grinçante le surnomme "Président Soleil" à cause de son goût du faste et de l'élégance vestimentaire.

Félix meurt le 16 février 1899, à 58 ans, dans des circonstances particulières, au palais de l'Elysée, soi-disant dans les bras de sa maîtresse Marguerite Steinheil, ce qui entraîna plaisanteries, rumeurs et quolibets.

Pendant 5 jours, une foule défile devant le cercueil du président, exposé dans la grande salle des fêtes du palais de l'Elysée.

Les obsèques nationales ont lieu le 23 février 1899, à la cathédrale Notre-Dame de Paris.



president république france maitresse mort
PRESIDENT REPUBLIQUE FRANCAISE FELIX FAURE



Voici le proverbe du lundi 30 janvier 2023 :


ESKERRIK ASKO, MARI BELASKO ; ONDARROAN DAGO ATSORIK ASKO.

Merci beaucoup, Marie Belasko ; à Ondarroa il y a beaucoup de vieilles.


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HÔTEL DE LA BAHIA ONDARROA BISKAIA
PAYS BASQUE D'ANTAN



(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)




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L'ARRESTATION DE LA COMTESSE MARGA D'ANDURAIN "LA MATA-HARI" BASQUE EN 1946 (sixième et dernière partie)


L'ARRESTATION DE MARGA D'ANDURAIN EN 1946.


Marga d'Andurain, née Jeanne Amélie Marguerite Clérisse le 29 mai 1893 à Bayonne (Basses-Pyrénées) et morte le 5 novembre 1948 dans la baie de Tanger (Maroc), est une aventurière française.


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MARGA D'ANDURAIN
PAYS BASQUE D'ANTAN



Source de nombreux fantasmes, elle fut tour à tour accusée d'espionnage, de meurtres, de trafic de drogue, de perles ou de diamants, mais elle a surtout marqué son temps pour avoir tenté d'être la première européenne à pénétrer dans la cité sainte de la Mecque. Elle fut assassinée à bord de son yacht, le Djéïlan, à 55 ans.



Voici ce que rapporta au sujet de son arrestation la presse nationale dans plusieurs éditions :




  • Qui ?, le 30 janvier 1947 :

"Qui ? Police" avait raison.


La vicomtesse Marga d’Andurain vient d’être remise en liberté provisoire par M. Goletty.


L’affaire a évolué dans le sens que nous avions été les seuls à laisser prévoir. Nous avions fait le partage entre l’inculpation qui motiva son arrestation et l’extravagance des récits qui présentaient Mme d’Andurain comme la plus extraordinaire aventurière du siècle. Cette légende, à laquelle elle n’est peut-être pas étrangère, faillit lui jouer un mauvais tour. La décision de M. Goletty dégonfle une affaire démesurément enflée et démontre la sûreté des informations de Qui ? Police"


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MARGA D'ANDURAIN
PAYS BASQUE D'ANTAN


  • La Gazette provençale, le 6 janvier 1949, sous la plume d'A.E.P. et André Gérard :

"Aux 21 morts mystérieuses qui ont marqué la destinée de Magda d'Andurain une 22ème s'ajoute : la sienne.



Magda d’Andurain, la femme aux mille aventures, à qui l'on a donné mille surnoms, la "comtesse du Désert", la "reine de Palmyre", etc... a disparu en rade de Tanger. Cette disparition qui avait toutes les apparences d’un assassinat et dont on parte maintenant seulement, remonte au 5 novembre, date anniversaire de la mort de Raymond Clérisse (5 novembre 1945) que sa tante, la vicomtesse d’Andurain, a été accusée d’avoir empoisonné en lui faisant prendre un bonbon au chocolat. Arrêtée puis remise en liberté provisoire, elle avait obtenu une ordonnance de non-lieu.


La légende et l’histoire de cette femme extraordinaire auront eu au moins le mérite d’être peu communes.



Que n'a-t-on pas reproché à Magda d'Andurain ? On l'a accusée de vingt et un meurtres. Ou a dit qu’elle était une espionne et une intoxiquée.



Ce qui est vraiment étrange c’est que, au cours de l’enquête sur la mort de Raymond Clérisse, les faits et les déclarations ont été constamment déformés. D’abord, l’instruction a considéré comme exact que c’était elle qui le 5 novembre 1945. avait mêlé des sels de mercure au bonbon de chocolat qu’elle avait offert à son jeune neveu. Et celui-ci avait, ô romantisme, écrit sur un ticket de métro : "Ma tante m’a donné un bonbon qui avait un drôle de goût". Quand elle lui avait apporté des fleurs à l'hôpital, il s’était écrié : "Enlevez-moi ça cela va me porter malheur". Et le même Clérisse, au témoignage d’une tante de l’accusée, aurait déclaré quelques instants avant d'expirer que sa tante ne pouvait être soupçonnée. Le père du jeune mort s’était porté partie civile de même que la bru de Magda d’Andurain, qui ne craignait pas de prétendre que l’aventurière avait voulu empoisonner son propre fils, mort en Allemagne ; mais le survivant Jacques, n’a cessé de défendre sa mère avec acharnement.



Les médecins experts ont conclu : "Le neveu de Mme d’Andurain est bien mort empoisonné". Après la première enquête effectuée lors de la maladie et du décès du jeune homme. Magda d’Andurain, qui avait résisté à un interrogatoire de 35 heures, avait déjà failli bénéficier d’un non-lieu. Il aurait été rendu si les antécédents de Magda n’avaient été aussi bizarres. Et sur les instances de la partie civile, un supplément d'enquête fut ordonné.


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RAYMOND CLERISSE 
QUI ? 9 JANVIER 1947


De plus, le jeune homme aurait dit à sa mère avant de mourir : "Nous y passerons tous", et il s’agissait de tous les membres d’une bande assez louche dont l’un fut trouvé criblé de balles avec cinq cent mille francs sur lui et dont d'autres périrent d’une manière mystérieuse.



Deux choses sont certaines : c’est que Magda qui aurait à présent 55 ans avait toujours depuis sa plus tendre enfance été "infernale", la seconde, c’est que, toute sa vie, Magda a été véritablement entourée d’un cortège de morts. Les cadavres ont marqué comme des bornes toutes les étapes de sa vie.



Toute jeune, elle était successivement renvoyée de toutes les pensions et sa mère n'avait trouvé qu’un remède : la faire exorciser. Mais l'exorcisme même n’y fit rien. Elle n’avait pas quinze ans que, déguisée en lieutenant de hussard, elle prenait part à des manoeuvres avec un officier qu’elle avait rencontré. Ses parents furent bien heureux lorsque le vicomte d’Andurain accepta d'épouser Jeanne-Claire Marguerite Clérisse.



Son mari part pour l'Amérique du Sud et elle va le rejoindre mais elle se perd dans la brousse et elle met six mois à faire aboutir ses recherches. Plus tard, le couple part pour l’Egypte où Magda veut vendre de fausses perles, les perles Arga.



pays basque avant soule femmes andurain

MARGA D'ANDURAIN
PAYS BASQUE D'ANTAN



Voici l’aventurière sur la route qui va de Haïfa à Naplouse. Elle est avec un officier de l'Intelligence Service, disons seulement un officiel britannique, gouverneur de Haïfa, le major Sinclair. En route Magda disparait et le major s'aperçoit que des documents importants qu’il avait avec lui ont disparu aussi. Homme d'honneur il se tue. Magda déclare simplement que le major était neurasthénique et amoureux.



Cette femme qui au Caire, a été reçue dans les cercles les plus fermés, comme le Sporting-Club, décide tout à coup d’aller se fixer à Palmyre. Pourquoi Palmyre ? Caprice, beauté du paysage souvenir de la reine Zénobie qui tint tête là aux armées romaines ? C’est l’explication qu’elle donne, mais il y en a sans doute une autre et, si celle-ci est exacte, toute la vie de Magda Andurain s’éclaire : Palmyre est sur la route des hommes, anglais et français, qui s’intéressent au pétrole. Là, Magda d’Andurain va ouvrir un hôtel.



Auparavant, elle s'est intéressée aux Arabes. Ceux-ci l’hiver précédent (l’hiver 1933) ont vu périr leurs troupeaux. La Basquaise qui, primitivement, n’était guère riche, rachète des bêtes ; elle les donne aux bergers bédouins et ainsi elle devient reine d’une tribu. Ses sujets l’appellent Zeinab. Ils lui sont dévoués, et l’insigne qu’ils lui donnent est un poignard incrusté d'or et d'émeraudes.



Les officiers français sont pleins de défiance à son égard et pourtant, ne dit-on pas qu'elle sert le deuxième Bureau, qu’elle émarge à la fois au ministère de la Guerre et au ministère des Affaires Etrangères ? Elle connaît l'extraordinaire Lawrence le grand agent anglais du Moyen-Orient. Mais sa tribu et l'"Hôtel de la reine Zénobie" ne sont pas encore pour elle un horizon assez vaste. Il lui faut pénétrer dans le Nejd, en Arabie Saoudite. Qu’y veut-elle faire ? Le commerce des pierreries, dit-elle.



Mais cette fois encore, il doit s’agir d'autre chose que d’un caprice de femme et même d’un projet de commerçante.



Magda dit à son mari son projet d’aller dans ces terres interdites à tout roumi et surtout à toute femme non musulmane.



"Pour cela, dit-elle, il n’y a qu’un seul moyen : nous allons divorcer, je me convertirai à l’Islam et j'épouserai un musulman".



De plus en plus curieux, le mari ne fait aucune objection. Le divorce est donc prononcé et Magda jette son dévolu sur un Arabe pauvre, Soleiman qui, précisément, est du Nejd et qui connaît toutes les pistes du désert. Elle achète ce mari 30 000 francs. Elle lui promet de payer tous les frais de voyage et de lui donner en outre, au retour, une somme double de tout ce qui aura été dépensé au cours du voyage. Soleiman est tout heureux. Le simple chamelier se voit déjà riche.



La conversion à l’Islam ne peut se faire à Palmyre par un officier français (Magda est de plus en plus suspecte) qui refuse les témoignages nécessaires. Alors Magda et son fiancé s'en vont à Haïfa où elle reçoit l’instruction religieuse musulmane et où le mariage est célébré.



Les époux n'ont plus qu’à se rendre à Djeda, le port de la Mecque. Mais Magda est incorrigible. Elle oublie qu'elle est musulmane. Elle danse avec des marins anglais ; elle flirte audacieusement avec le fils du Consul de France. Et Soleiman se fâche. Une coïncidence veut que Soleiman meurt.



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MARGA D'ANDURAIN
PAYS BASQUE D'ANTAN


Magda est enfermée dans la prison de Djedda. Elle est condamnée à périr non point tellement à cause de la mort de son mari que pour adultère, ce que la loi musulmane ne pardonne pas aux femmes. Elle sera donc lapidée jusqu’à ce que mort s’ensuive. Là, un miracle la sauve. Elle avait eu l’occasion de visiter le palais d’Ibn Séoud et les mauvaises langues prétendent que le roi d'Arabie n’a pas été complètement irrésistible à son charme. Le consul de France fait des démarches. Il obtient la grâce totale de la condamnée. Mais il s’agit pour elle d'échanger à la vengeance certaine de la famille de son mari. Elle repart pour son pays basque natal.



Mais il ne se passe pas longtemps avant quelle n'ait l’envie — ou qu'elle n'ait la mission — de retourner à Palmyre. Au bout de quelque temps, en décembre 1937, elle reprend avec son ancien mari, la direction de l’Hôtel de la reine Zénobie et elle épouse à nouveau M. d'Andurain. 


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MARGA D'ANDURAIN
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Une nuit de tempête, celui-ci est frappé par un bédouin de dix-sept coups de poignard. Il a un œil crevé, la main tailladée, de nombreuses plaies dans le dos. Une fois de plus, la malveillance accusera Magda d’être l’instigatrice du meurtre.



Mais l’air de Palmyre va devenir mauvais pour la "reine du désert". Deux officiers français, qui n’ont pas voulu admettre qu’elle n’ait joué aucun rôle dans la mort de son mari, prétendent que Mme d’Andurain a essayé de les écraser avec sa voiture. Des femmes de l’entourage de Magda meurent et des hommes aussi, mais qui sont de peu d'importance. Participe-t-elle à l’exécution sommaire d’une quinzaine d’agents doubles ? On le dira encore. A Palmyre, un garçon d’hôtel meurt étranglé. Un ami de Magda. le capitaine Jurin, meurt empoisonné. 



Magda quitte le Moyen-Orient. La voici en France, avec la guerre. Elle veut passer en Espagne, elle est enfermée au cap de Urbernaga d’Ubila mais elle jouit de privilèges. Elle a, avec elle, quatre valises bourrées de vêtement et elle porte un sac qui contient, paraît-il, tout un trésor et qu’on lui volera dans le train. La voici en Algérie. On l’accuse d'avoir pris part à un complot contre le général Catroux. Mais celui-ci dément lui-même cette fantaisie. Seulement il refuse à Magda l'autorisation de se rendre en Syrie où elle voulait retourner encore. Est-ce parce qu’elle avait, de surcroît, la réputation d’être communiste ?


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MARGA D'ANDURAIN
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Et voici la mort du petit neveu. Pourquoi l’aurait-elle tué ? Pour une vague histoire d’appartement qu’il occupait ? Le motif ne semble guère suffisant.



Après son acquittement. Magda acheta un rafiot avec lequel elle fit le commerce légal et fructueux, de l’or entre le Congo et Tanger.



A toutes les morts mystérieuses qui ont marqué sa destinée, une nouvelle mort mystérieuse s’ajoute pour Magda d’Andurain : la sienne propre."




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