PROVERBE DU 15 JANVIER 2023 (SAINT RÉMI) (SAINT MAUR) (AMAURY) (MAORE).
RÉMI : Rémi naît vers 437, dans l'Aisne.
15 JANVIER SAINT REMI DE REIMS |
Rémi est le 15ème évêque de Reims à partir de 459-462 et pendant plus de 70 ans, jusqu'à sa mort le 13 janvier 533.
Rémi est célèbre pour avoir baptisé le roi Clovis 1er, un 25 décembre, entre 496 et 506.
Tandis que Clovis n'est encore que le Roi des Francs de Tournai, Rémi commence de l'instruire dans la religion et il le baptise le 25 décembre 495 (date réelle comprise entre 495 et 506).
Saint Rémi est l'un des patrons catholiques de l'archidiocèse de Reims.
Rémi, célébré par l'Eglise le 15 janvier a une grande réputation de charité.
15 JANVIER SAINT REMI DE REIMS |
MAUR : Saint Maur ou Amaury, Amalric, Maura, Morane, Mauro, naît à Rome vers 512.
Premier des disciples de saint Benoît de Nursie, il est le saint patron des charbonniers, des chaudronniers et des fossoyeurs.
Il meurt vers 584 et il est fêté le 15 janvier.
MAORE : Joanategiren Santoraletik.
(...) helduren. Dv LEd 238. Xutituren naiz, eta emanen naiz zure bideari. lb.18. San Maore berriz ere eman zen bideari. Jnn SBi 108. Eta Kain eman zen bideari, bidearen gainean bizia galdu arte. (...)
Une naissance du 15 janvier : Jacques Pierre Brissot, ou Brissot de Warville.
Né le 15 janvier 1754 à Chartres (Eure-et-Loir) - Mort le 31 octobre 1793 à Paris.
C'est un homme politique français, présenté comme le chef de file des Girondins pendant la Révolution française.
Jacques Pierre est le treizième d'une fratrie de seize enfants.
Il est d'abord mis en nourrice dans une famille à la campagne, où il est médiocrement soigné et où sa santé se dégrade.
A l'âge de 7 ans, il est placé chez un maître de pension à Chartres, où il apprend, copie et récite déclinaisons et conjugaisons.
Il entre au collège de prêtres séculiers, à 8 ans, et c'est un élève brillant qui lit nuit et jour.
Jacques Pierre collectionne les prix pendant les 7 ans de ses études.
Peu à peu, il perd la foi de son enfance et il devient un adepte de Voltaire, de Diderot et surtout de Rousseau.
Vers l'âge de 18 ans, il entre chez un procureur de Chartres où, grâce à sa bibliothèque, il étudie la physique, l'italien et l'anglais, attiré également par l'histoire constitutionnelle de l'Angleterre.
En 1774, Jacques-Pierre décide d'allonger et "d'angliciser" son nom et il devient Brissot de Warville.
Après 4 ans passés dans l'étude du procureur de Chartres, il saisit l'occasion d'aller à Paris, en mai 1774, pour continuer sa carrière juridique en y devenant le premier clerc du procureur au Parlement Nolleau.
En février 1778, grâce à Madame du Barry, il rencontre Voltaire.
Il abandonne assez vite le droit pour l'écriture et l'étude des sciences physiques.
En même temps qu'il s'occupe de chimie avec Fourcroy et Marat, Jacques-Pierre se fait recevoir avocat à Reims, remporte deux prix à l'Académie de Châlons, prépare son Traité de la vérité et publie sa Théorie et sa Bibliothèque des lois criminelles.
Il part pour l'Angleterre, avec l'idée de fonder une espèce de lycée pour réunir tous les savants de l'Europe, mais le projet capote et, à cause de dettes, il est emprisonné à Londres.
A son retour en France, en 1784, il est emprisonné à la Bastille, accusé, à tort, d'avoir écrit un pamphlet contre la reine Marie-Antoinette. Il en sort au bout de 4 mois.
Devenu secrétaire de Louis-Philippe d'Orléans, Jacques-Pierre se charge, en 1788, d'aller, au nom de de la Société des amis des Noirs, étudier aux Etats-Unis les moyens d'émanciper les populations que l'on veut rendre libres et dignes de la liberté.
Il y passe 4 mois avant de se rendre ensuite aux Pays-Bas autrichiens où il assiste à la Révolution brabançonne.
A son retour en France, il publie beaucoup d'écrits lors de la réunion des Etats généraux de 1789, et en particulier il crée un journal républicain, le Patriote français, qui connaît un grand succès.
Jacques-Pierre est membre de la première municipalité de Paris.
Il est élu à l'Assemblée législative le 18 septembre 1791, après 11 ballotages.
Il se montre comme l'un des plus acharnés à défendre la déclaration de guerre aux puissances de l'Europe et il s'oppose à Maximilien de Robespierre et à plusieurs montagnards ou sans-culottes tels que Danton, Marat, Billaud-Varenne, Camille Desmoulins, Anthoine, Hébert, Doppet et Santerre.
Il est réélu à la Convention, en 1792, par le département d'Eure-et-Loir, et il est regardé comme le puissant chef de file des girondins, qui combattent les excès des montagnards.
Mis en arrestation avec les girondins le 2 juin 1793, Jacques-Pierre s'enfuit mais il est arrêté.
Il est condamné à mort, le 30 octobre 1793, avec 21 de ses collègues et guillotiné le lendemain, le 31 octobre, à 39 ans.
JACQUES-PIERRE BRISSOT |
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