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mercredi 30 novembre 2022

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 30 NOVEMBRE 2022 SAINT ANDRÉ ET SAINT TUGDUAL - ANDER

PROVERBE DU 30 NOVEMBRE 2022 (SAINT ANDRÉ) (SAINT TUGDUAL) (ANDER).


ANDRÉ : Jeune pêcheur à Capharnaüm, sur les bords du lac de Tibériade, André est un jour convié par Jésus à le suivre.


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30 NOVEMBRE SAINT ANDRE

Premier des appelés par le Seigneur ("Protoclet"), André convainc son frère Simon (qui sera plus tard appelé Pierre) de rejoindre également le Christ.

Après la prédication du Christ et son ascension au ciel, l'Esprit Saint descend à la Pentecôte sur les apôtres et leur demande d'enseigner l'Evangile à toutes les nations.

C'est ainsi qu'André va évangéliser la Grèce.

Selon une tradition tardive, l'apôtre est crucifié à Patras sur une croix en X sous le règne de l'empereur Néron.

André va devenir le saint patron de la Russie comme de l'Ecosse.

Les reliques de l'apôtre André et notamment sa tête ont quitté Patras après la conquête turque du Péloponnèse et ont été offertes au pape.

En 1980, le pape Jean-Paul II a restitué ces reliques à la cathédrale de Patras, où elles sont aujourd'hui conservées.



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30 NOVEMBRE SAINT ANDRE



TUGDUAL : Tugdual est un religieux du 6ème siècle, originaire du Pays de Galles, venu avec 72 religieux évangéliser l'Armorique.



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30 NOVEMBRE SAINT TUGDUAL DE TREGUIER


Il est aussi connu sous les noms de saint Pabu, saint Paban et saint Tudy.

Il serait mort à Tréguier, le 30 novembre 564.

Tugdual est fêté le 30 novembre.







ANDER : "Andres". Apostolua, Jondoni Petriren anaia. Grekotik Andreas, "aner"-en genitiboa "andros" "Gizontasuna" (Gizon).

Andres izenaren euskal aldaera. Deun-ixendegi euzkotarra lanean jasoa. Sukarrietan (Bizkaia). S. Aranaren udako etxearen aurrean, badago uharte txiki bat, gaur egun San Andres deitzen bada ere XX. mendearen hasieran Doniandere (Done Andere) zena. Hedadura handiko izena da ; maiz Jon-ekin batera erabiltzen da. Ikus Andres.

ANDRES : Andrés (es), André (fr), Andrew (en).

Andreas izen grekotik, eta hau anér, andros "gizona"-tik. Done Andres, done Petriren anaia eta azken hau bezala arrantzalea. Jesu Kristoren lehendabiziko jarratzailea izan zen. Hiltzeko erabili zuten X itxurako gurutzeari -ikurrinean agertzen den gurutze zuriari- eman zion izena. Haren erikiak Amalfin (Italia) daude. Historian zehar, besteak beste, Andreo (Erriberri, 1286 ; Estenotz, 1521, etab.). Andreu (Badostain, Imarkoain eta Iruñean (Nafarroa) XIII. mendean) eta Andresa formak erabili izan dira, hondarrekoa emakume-izentzat. Santuaren eguna azaroaren 30ean da. Aldaerak : Ander (Deun-ixendegi euzkotarra) eta Andore.




Un décès du 30 novembre : Madeleine Brès, née Magdeleine Alexandrine Gebelin.



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MADELEINE BRES


Née le 25 novembre 1842 à Bouillargues (Gard) - Morte le 30 novembre 1921 à Montrouge (Hauts-de-Seine).

Madeleine est la première femme de nationalité française à accéder aux études de médecine en 1868, mais sans avoir le droit d'accéder aux concours.

Dès 8 ans, elle est intéressée par les soins prodigués à l'hôpital de Nîmes.

En 1854, sa famille va s'installer à Paris.

En avril 1858, à 15 ans, elle épouse, à Lyon, Adrien-Stéphane Brès, conducteur d'omnibus.

En 1868, Madeleine, avec 3 autres femmes, réussit à s'inscrire à la faculté de médecine.

Elle obtient son doctorat en médecine en 1875.

Sa thèse traite de la composition du lait maternel, et obtient la mention "extrêmement bien".

Madeleine exerce en puéricultrice, prodiguant des conseils à une clientèle privée et aux crèches municipales.

En 1885, elle finance la création d'une crèche gratuite, où sont soignés et gardés gratuitement les enfants jusqu'à l'âge de trois ans.

En 1891, Madeleine part en mission pour le ministre de l'Intérieur, en Suisse, pour étudier l'organisation et le fonctionnement des crèches et des asiles.

Elle meurt le 30 novembre 1921, à 79 ans, presque aveugle et dans la pauvreté.




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MADELEINE BRES-GEBELIN


L'ARRESTATION DE LA COMTESSE MARGA D'ANDURAIN "LA MATA-HARI" BASQUE EN 1946 (quatrième partie)

 

L'ARRESTATION DE MARGA D'ANDURAIN EN 1946.


Marga d'Andurain, née Jeanne Amélie Marguerite Clérisse le 29 mai 1893 à Bayonne (Basses-Pyrénées) et morte le 5 novembre 1948 dans la baie de Tanger (Maroc), est une aventurière française.


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MARGA D'ANDURAIN
PAYS BASQUE D'ANTAN


Source de nombreux fantasmes, elle fut tour accusée d'espionnage, de meurtres, de trafic de drogue, de perles ou de diamants, mais elle a surtout marqué son temps pour avoir tenté d'être la première européenne à pénétrer dans la cité sainte de la Mecque. Elle fut assassinée à bord de son yacht, le Djéïlan, à 55 ans.



Voici ce que rapporta au sujet de son arrestation la presse nationale, et en particulier le 

quotidien France Soir, le 4 janvier 1947 :


"Voici comment, à Palmyre, un soir de tempête, le vicomte d'Andurain est mort, lardé de coups de poignard... Je connais les instigateurs du crime. Je dirai leurs noms, par Marga d'Andurain.



Marga d’Andurain a raconté dans France-soir comment, après avoir été renvoyée de tous les couvents de la région de Bayonne et s’être mariée à quinze ans avec le vicomte Pierre d’Andurain, elle courut la grande aventure en Amérique du Sud, puis en Syrie. C'est là qu’elle devint Zeinab, chef de tribu arabe. Pour pouvoir se rendre dans la citadelle sacrée du Nedjd interdit aux Européens, elle devient musulmane en épousant un ami de son cuisinier, Soleiman, acheté 30 000 francs. Elle vit au harem mais, un soir elle s’enfuit, est accusée d’adultère, échappe de peu au supplice grâce à l’intervention du fils du consul de France. Elle regagne Palmyre. Un jour elle est accusée du meurtre d’un berger de sa tribu, Mohamed. Après trois autopsies, elle est déclarée innocente, mais des inconnus la poursuivent et cherchent à la tuer avec son mari.


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MARGA D'ANDURAIN
PAYS BASQUE D'ANTAN


Le 5 novembre 1936, chose étrange, j'épousais mon mari d’avec qui j’avais divorcé quelques années plus tôt. Je réécoutais mon mari pour satisfaire au grand désir qu’il en avait lui-même et parce que sa famille jugeait notre situation scandaleuse. Après notre mariage, mon mari rentra à Palmyre. Moi, je restai à Beyrouth. Quelques jours avant la Noël, mon mari m’écrivit, et ce fut la dernière lettre que je devais recevoir de lui : "J’ai de fortes raisons de croire que X. n’en a plus pour longtemps, ce qui fera l’affaire de certains." 



X. était l’homme que les gendarmes de Palmyre et nous-mêmes considérions comme l’assassin du berger Mohamed. Bien d’autres également le savaient. Entre quelles mains cette lettre était-elle tombée avant de venir dans les miennes ? La moitié de notre courrier disparaissait.



Cette lettre fut peut-être un témoignage qui précipita la fin de mon pauvre mari.



L'assassinat.



Le 24 décembre, Je quittai Damas pour Palmyre. J’allai vendre mes troupeaux puisqu’il nous était devenu impossible de les surveiller nous-mêmes.



Toute la nuit, nous devions entendre des pas et des chuchotements sous nos fenêtres. Mon mari voulait ouvrir. Je le suppliai de n’en rien faire, craignant le pire. 



Le 26 décembre, nous vendîmes, le troupeau du Cheik Ahmed, un Ismaïlich, qui, par amabilité, surveillait nos propres troupeaux et que nous logions chez nous. Le soir, comme il allait tranquillement à l’écurie pour prendre sa jument, il revint en courant. Il nous dit qu’un homme grand et large était couché en face de la chambre de mon mari et qu’il s’était enfui à son approche après lui avoir donné de grands coupe de "haesa" (canne arabe).



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MARGA D'ANDURAIN
PAYS BASQUE D'ANTAN



Mon mari et les domestiques ressortirent avec lui. Mais l’homme avait dû s’enfuir. Ils ne trouvèrent plus rien.



Pour bien comprendre les événements tels qu’ils vont se passer, il faut reconstituer dans ses grandes lignes le plan de la maison : l’écurie, la centrale électrique, qui alimente l’hôtel que nous gérions et les appartements de mon mari situés dans l’annexe forment un groupe distant de la maison même d’une centaine de mètres.



Le 26 et le 27 décembre se passèrent paisiblement. Le 28, nous attendions dix-sept professeurs de l’Université américaine de Beyrouth et nous manquions d’électricité.



Soudain, un vent violent s’éleva. Notre éolienne se mit à tourner avec violence et les accus enregistrèrent une forte charge. Nous pensions à nos hôtes, qui allaient venir, et nous étions bien satisfaits.



Dans l’office, les domestiques se chauffaient autour de la chaudière.



A 7 heures, mon mari retourne à l’éolienne. La tempête fait rage.



Malgré la pleine lune, qui, en général, éclaire les ruines comme en plein jour, la nuit est opaque. Il n’y a pas cinq minutes que mon mari était parti, que les domestiques entrent en courant dans le petit salon où j’attends, seule. Et ils se mettent à crier dans l’affolement :

— Madame, il y a un légionnaire qui veut entrer dans la cuisine !...

— Eh bien ! dis-je, renvoyez-le, fermez les portes et appelez Monsieur.



Mais la crainte me vient. Je retiens un domestique par le bras. Nous écoutions derrière la porte.



J’hésite quelques secondes à reconnaître la voix de mon pauvre mari, une voix étouffée par le sang. De ses deux poings, il frappe à la porte contre laquelle s’arcboute le domestique effrayé.


— Marga !... Ali !... 

C’est Pierre. Et voilà que deux hommes amènent en le soutenant jusqu’à moi un être humain si terrifiant que personne ne peut en soutenir la vue. A peine la porte du petit salon a-telle été ouverte que l’Arabe, qui était resté avec moi, la repoussa brutalement. Je crie en arabe :


— Khawago !... (Monsieur !)


Il est là, tout droit, tout raide. Son masque abominable exprime la souffrance, la lutte, l’angoisse, le désespoir et d’une manière si profonde qu’il me semble impossible de le traduire. La paupière gauche, coupée, tient encore aux deux extrémités, et le sang coule à flots de cet œil crevé. Et de la bouche et du nez ce n’est que ruissellement. 



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MARGA D'ANDURAIN
PAYS BASQUE D'ANTAN


"Je vais mourir..."



Il regarde encore de son œil droit qui tourne effroyablement, et il reconnaît tout le monde. Il me fait signe de ne pas le quitter. Alors, je m’agenouille auprès de lui et je lui prends la main. Horreur ! Ma main enfonce dans la chair vive. Le pouce est sectionné de l’index : sur une profondeur de huit centimètres, dira-t-on plus tard, blessure défensive.



Il survivra encore pendant deux heures.



L’homme qui l’a attaqué est un Bédouin. Il était grand et fort. Il avait un revolver. Ce fut ce revolver dont mon mari parla le plus. Il est probable qu’il empêcha le Bédouin de s’en servir en lui tenant la main.



Je lui demande : 

— Crois-tu que ce soit un voleur ?


Il réplique par saccades : 

— Un voleur... aurait pu... s’échapper. Mais... il s’est acharné... Il... m’a... assassiné...



Le docteur réclame à ce moment l’ambulance pour emmener mon mari au poste de la Légion étrangère. Le dos est lardé de coups de poignard. Le docteur Cadi (qui fut parfait en cette circonstance), fait les pansements nécessaires, couvre les blessures d'agrafes pour arrêter les hémorragies.



Enfin, on installe mon mari gémissant sur un brancard, dans l’automobile sanitaire qui doit le transporter au terrain d’aviation. Le trajet est atroce. Il étouffe, rend du sang, et enfin, dans un dernier soubresaut :

— C’est trop ! s'écrie-t-il. Je vais mourir.



L’ambulance s’arrête. Dans le grand silence du désert, on entend ronfler le moteur de l’avion. Le docteur saute à terre, puis l’infirmier, puis moi. Un goujat, venu d’on ne sait d’où, s’approche de moi et me dit :


— Vous ne monterez pas dans l’avion.

— Impossible, dis-je. Mon mari exige ma présence auprès de lui. Il n’a confiance qu’et moi. Si je ne pars pas, il ne partira pas.



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MARGA D'ANDURAIN
PAYS BASQUE D'ANTAN


Mais, craignant que Pierre ne meure à cette minute même, je remonte dans l’ambulance pour lui demander s’il préfère rester à Palmyre avec moi ou partir seul pour Damas.



Pas de réponse. Je crie au docteur Cadi :


 — Il ne répond plus. 

— Il dort, me dit le docteur. 



Les soldats descendent le brancard. Quelques mètres séparent l’ambulance de l’avion. Penchée sur sa face devenue soudain immobile, j’appelle :

— Pierre !... Pierre !... 



Pas Un muscle de son visage ne bouge. On hisse le blessé dans l’avion. Le moteur est assourdissant. La nuit est complète et le vent souffle. Les aviateurs, les mécano, les quelques officiers qui nous accompagnent, Chus debout, silencieux, tête nue, attendent le départ de l’avion.



Mais voici que le moteur stoppe. Le docteur saute de l’avion.


— Que se passe-t-il ? 

Il lève les bras d’un geste impuissant. Un sanglot me serre la gorge. J’appuie la tête contre l’avion. Mes larmes jaillissent.



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MARGA D'ANDURAIN
PAYS BASQUE D'ANTAN



Une fosse dans le désert.



Jamais je n’oublierai ce retour de veillée funèbre, et toutes les horreurs de cette mort, et la solitude infinie de ce bled perdu.



Le silence s’installe autour de moi. Il s’éternise. Le lendemain se passe dans une attente vide. Aucune réponse à tous les télégrammes que j'ai lancés à Beyrouth et à Damas. Pas même l'annonce de l’arrivée de mon fils, auquel j’ai télégraphié deux fois. Mon isolement est complet.



J’ai télégraphié à un prêtre pour lui demander de venir enterrer mon mari. Mais le prêtre ne peut pas trouver le moyen de venir jusqu’à nous.



Pierre était mort le lundi soir. Tous les officiers de Palmyre étaient à l’enterrement. De nombreux sous-officiers, des soldats. Tous volontaires.



Mon fils et moi nous partons sans avoir tendu la main à personne : nous ne voulons pas serrer la main du criminel ou des instigateurs du crime.



Qui a tué ?



Qu’ajouterai-je maintenant ?



Beaucoup de suppositions existent :

Mon mari a-t-il été tué pour être volé ?

A-t-il été tué par un fanatique pour s’être remarié avec moi, devenue musulmane ?

Est-ce une vengeance — le prix du sang — de la tribu des Turqui qui me crurent coupable de la mort de Mohamed ?



Je rejette toutes ces hypothèses. 


Et je demande : 

Qui, bien des années auparavant, m’a fait une réputation d’espionne ?

Qui a répandu le bruit de ma culpabilité pour la mort de Mohamed ?

Qui m’a ruinée moralement et financièrement, alors que je venais tout simplement travailler en Syrie, étant encore passionnément patriote ?

Qui a poussé, conseillé ou payé les auteurs de l’attentat commis dans ma chambre à l’hôtel de Palmyre en 1932 ?

Qui m’a desservie auprès des deux colonels état-major actuellement en Syrie ?

Qui s’est vanté d’avoir ma peau, d’avoir sa vengeance ?

Qui sont mes deux seuls grands ennemis en Syrie ? Leur nom est sur toutes les lèvres, spécialement sur celles de mes deux fils et de moi-même."



A suivre...





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mardi 29 novembre 2022

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 29 NOVEMBRE 2022 SAINT SATURNIN - ZERNIN

 

PROVERBE DU 29 NOVEMBRE 2022 (SAINT SATURNIN) (ZERNIN).


SATURNIN : Premier évêque de Toulouse, Saturnin (ou Sernin) aurait été martyrisé vers 250, au temps des empereurs illyriens.



religion catholique saint sainte saturnin
29 NOVEMBRE SAINT SATURNIN DE TOULOUSE

Saturnin a été selon la légende attaché à un taureau sur le forum de Toulouse, l'actuelle place Esquirol, et traîné dans les rues jusqu'à l'endroit où s'élève aujourd'hui l'église Notre-Dame du Taur (ou du Taureau). 

Son corps a été enseveli par deux soeurs dénommées Puelles.

Les restes de saint Saturnin reposent aujourd'hui dans la basilique Saint-Sernin.

Saturnin est un saint de l'Eglise, célébré le 29 novembre.




ZERNIN : Tolosako lehen apezpikua (+250), aspalditik ezagutzen da Euskal Herrian "Jondoni Satordi" izenez. St. Saturnin, S. Saturnini.

Saturnino (es), Saturnin (fr), Saturninus (en).

Saturninus "Saturnus-ena" hitzetik dator. Saturnus erromatar jainkoa eta Latioko lehenengo erregea izan zen. Done Saturdi, berriz, Okzitaniako Tolosako apezpikua izan zen III. mendean. Iruñeko san Zernin (ez nahasi san Ferminekin) santu hau bera da. Santuaren eguna azaroaren 29an da. Aldaerak : Satordi eta Zernin.



Un décès du 29 novembre Giacomo Antonio Domenico Michele Secundo Maria Puccini.



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GIACOMO PUCCINI

Né le 22 décembre 1858 à Lucques (Toscane, Italie) - Mort le 29 novembre 1924 à Bruxelles (Belgique).

C'est un compositeur italien, considéré comme l'un des plus grands compositeurs de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème siècle.

Giacomo Puccini est issu d'une famille de longue tradition musicale dans laquelle 5 générations de musiciens se sont succédé.

Il est le premier garçon d'une famille de sept enfants.

Dès son plus jeune âge, il fait des études musicales.


compositeur opera italie tosca boheme
GIACOMO PUCCINI


A 10 ans, il entre dans le choeur de la cathédrale de Lucques et il commence à jouer de l'orgue.

Dès 1882, il écrit son premier opéra et il connaît un grand succès avec son troisième opéra, en 1893, Manon Lescaut.

Durant sa carrière musicale, il compose 38 oeuvres musicales, opéras, oeuvres pour orchestre, musique de chambre, oeuvres pour piano, messes, cantates et musique sacrée, chorale et orgue.

Ses oeuvres les plus connues sont : Tosca, La Bohème, Madame Butterfly, etc...

Son dernier opéra Turandot, écrit en 1924, reste inachevé.

Puccini meurt le 29 novembre 1924, à Bruxelles, à 65 ans, des suites cardiaques dues à son cancer de la gorge.



compositeur italien tosca boheme
GIACOMO PUCCINI


Voici le proverbe du mardi 29 novembre 2022 :


URDAIA TA ARNOA URTEKOA, ADISKIDE URTETAKOA.

La lard et le vin pour l'année, l'ami pour des années.


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(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)



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LES FÊTES EUSKARIENNES D'AZPEITIA EN GUIPUSCOA AU PAYS BASQUE EN SEPTEMBRE 1893 (cinquième partie)

 

LES FÊTES EUSKARIENNES EN 1893.


A partir de 1851, Antoine d'Abbadie organise, chaque année, dans les 7 provinces, des concours annuels de pelote et de bertsu (versification en Basque).




pais vasco antes fiestas abbadie
FÊTES EUSKARIENNES AZPEITIA 1893
PAYS BASQUE D'ANTAN


Voici ce que rapporta à ce sujet Charles Bernadou, dans le livre Azpeitia, les fêtes Euskariennes 

de septembre 1893 :



"Azpeitia et la vallée d'Yraurgui. Les jeux.



... La foule se disperse, les gens graves et aussi jeunes gens et jeunes filles font les cent pas sous les arcades, les cidrerias retentissent de chants joyeux et, au balcon de la posada, les bersolaris, toujours infatigables et toujours féconds, improvisent copias y versos.



Dans la soirée, un concert vocal et instrumental est donné dans une vaste salle d’école, au deuxième étage de la Casa Consistorial. La plus aimable société d’Azpeitia est accourue, avide d’entendre encore d’excellente musique et d’acclamer M. d’Abbadie.



Et pendant que violons, piano et bassons s’accordent, nous jetons un coup d’œil sur les murs de l’école qui nous rappellent trop, hélas ! que nous sommes loin des écoles officielles de notre France actuelle. Ici le Crucifix brille à la place d’honneur, au mur sont appendus des extraits de l’Écriture sainte ; nous sommes bien dans la catholique Espagne et au pays de saint Ignace !



L’ouverture de Si j’étais Roi ! est supérieurement exécutée par piano et harmonium, après quoi l’orchestre, très bien conduit, exécute à ravir une excellente symphonie, Preludio del Anillo de hierro, de Marqués.



Et enfin basses, barytons, ténors et soprani attaquent et exécutent avec âme et ensemble un chant triomphal en l’honneur de M. Antoine d’Abbadie, Bizi-bitez Euskara ta Euskaldunak ! (Vive l’Escuara ! Vivent les Escualdunaks !).



Nous nous faisons un doux devoir de donner ci-après ce beau chant, dont les vers sont du P. José Ignacio de Arana, un des meilleurs poètes basques, et la musique de D. Torribio Eleizgaray, le maestro émérite et l’organiste distingué dont nous avions goûté la veille et le matin les mélodies.



Tous les assistants, est-il besoin de le dire ? acclament, à la suite des chanteurs, M. Antoine d’Abbadie.



Les premières heures du mardi, troisième et dernier jour de ces fêtes, sont pluvieuses et sombres ; un orage a éclaté dans la nuit, et un moment la grêle a menacé les beaux maïs et les riches vergers de la vallée.



Et toutefois le marché ordinaire du mardi a attiré aux abords de la grande place une foule de paysannes coiffées de blancs mouchoirs, élalant des fruits et des légumes plantureux. Parmi ces paysannes de tout âge, que de gracieux visages et quels regards à la fois vifs et modestes ! Quels vaillants jeunes gens au regard calme et fier, aux allures décidées ! On nous avait bien dit que la vallée de Loyola est justement renommée par la beauté grave et digne de ses femmes et l’élégante vigueur de ses paisanos !



Et quelle politesse de race ! Ici pas de cris, pas de disputes malsonnantes, comme en certaines balles de nos grandes villes. On se presse un peu, on se bouscule à peine, les flâneurs et aussi les acheteurs ont quelque peine à se frayer passage ; mais tout se passe avec calme et courtoisie.



Dans les rues les boutiques sont ouvertes aux premières heures : ici une cidreria toute proprette, plus loin un métier de tisserand, près de l’église un atelier de sculpteur sur bois où l’on travaille à un très bel autel à colonnes corinthiennes. C’est une famille qui offre cet autel à une église du voisinage. Tout sculpté, mis en place et doré, il coûtera 20 à 22 000 réaux, 4 à 5 000 fr. Le ferait-on en France pour 10 000 livres ?



Dans la rue, un vieil aveugle de Castille chante ou plutôt nasille, en s’accompagnant de la guitare, une seguidilla de circonstance :

Vamos al fronton,

Vamos sin tardar,

Que los pelotaris

En la cancha estan.

— Porque es mi ilusion 

Ver a un jugador,

Volver la pelota

Con fuerza otra vez.



Ce jour-là, troisième après la fête de la Nativité, il y a encore grand’messe à l’église paroissiale, avec chœur et orchestre. C’est une œuvre de Secanilla, maître de chapelle très goûté dans la province, que donne la maîtrise, et à la suite elle chante la fameuse Marcha de San Ignacio, si populaire en Guipuzcoa et dans tout le Pays Basque espagnol. Cette marche aux notes vives, entraînantes, chantée avec âme, accompagnée par un excellent orchestre et les grandes orgues, est d’un effet splendide sous les voûtes de cette belle église d’Azpeitia. C’est bien le cri de foi de ces vrais fils de saint Ignace.



Vers dix heures, une éclaircie se produit ; la commission en profite pour, donner, sur la grande place de l’Ayuntamiento, la course des cruches. Une dizaine de jeunes filles s’étaient exercées depuis huit jours, mais trois seulement se présentent sur la place déjà pleine de spectateurs formant de deux côtés une longue haie. Ce n’est pas, comme en Labourd, une cruche de grès que portent sur la tête ces jeunes filles, mais le sullo ou rada du pays, seau de bois cerclé de fer, en forme de cône tronqué. Au signal donné, elles partent ensemble d’un pas vif et leste ; elles parcourent trois fois la place, de la Casa Consistorial à l’Urola, prenant à chaque tour une branche d’arbre qu’elles doivent rapporter au point de départ ; mais la plus jeune, Maria Arocena, a bientôt distancé de beaucoup ses compagnes et gagne le premier prix. Elle a 14 ans et demi, et il faut voir l’enthousiasme de ces jeunes filles et leurs grands yeux quand, toutes rouges d’émotion, les trois viennent recevoir, à la Casa Consistorial, les louis d’or : 50 fr. à la première, 30 à la seconde, Inès Olarte, 10 à la troisième, Francisca Orbegozo.



Le soleil boude toujours, mais il ne pleut pas ; tout le monde court à la place du jeu de paume au blaid pour voir enfin la partie si impatiemment attendue. C’est une grande et belle esplanade tout nouvellement construite, car l’ancienne place à la longue (al largo), à côté de l’église, a été délaissée et transformée en jardin public. Les goûts changent en Guipuzcoa comme ailleurs, paraît-il, et le blaid fait actuellement fureur.



Très bien installée, d’ailleurs, la nouvelle place : sur deux des côtés, deux murs perpendiculaires de 6 à 8 mètres de haut, l’un des murs sert de but, l’autre de contre-but ; des deux autres côtés sont élevés des gradins. M. d’Abbadie, les membres de l'Ayuntamiento et de la commission des fêtes se placent au premier rang.



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ANTOINE D'ABBADIE D'ARRAST



Au-devant du banc d’honneur les trois juges sont assis à cinq ou six mètres l’un de l’autre ; un petit bonhomme, à la mine éveillée, se tient au pied du but, prêt à marquer les points sur un double cadran, rouge pour Azpeitia, noir pour Saint-Sébastien.



Quatre jeunes pilotaris sont déjà sur la place, prêts à la lutte : Luis et Vicente Eceiza Marduras, deux frères d’Azpeitia, contre Juan Arru, el Frances, et Ricardo Viquendi, el Zurdo, de Saint-Sébastien.



Mais avant la partie M. d’Abbadie fait lire, suivant l’usage, la pièce de vers qui a remporté le premier prix, le makhila d’honneur : Ama baten otsa seaskaren ondoan (chant d’une mère auprès du berceau). M. Guillermo Iguaran, d’Irun, lit d’une voix émue et sympathique ces vers harmonieux et délicats, et tout le monde applaudit le nom de l’aimable poète : D. Francisco Lopez Alen, de Saint-Sébastien.



On acclame aussi le deuxième lauréat, M. Felipe Casal Otegui, qui a obtenu le deuxième prix, une once d’or (80 francs), pour son charmant Ama Euskara eta bere umiak (la langue basque et ses fils). M. Otegui est aussi de l’heureuse ville de Saint-Sébastien, fertile en poètes et en artistes.



La partie de blaid commence, et 6 à 8 points se succèdent, chaudement disputés ; lancée par ces longs gants d’osier, la balle blanche bondit avec une merveilleuse élasticité ; mais plus merveilleuse encore est l'adresse de ces beaux jeunes gens, élégants et souples ; la balle est changée presque à chaque point, et ce sont les perdants qui acceptent la nouvelle. Mais vers midi la pluie, une pluie a cantaros, comme on dit là-bas, vient brusquement interrompre les joueurs, et tout le monde déguerpit.



Dans l’après-midi la partie est reprise à 40 points. Les pilotaris de Saint-Sébastien l’emportent enfin ; mais la victoire leur a été chaudement disputée, car les champions d’Azpeitia les ont suivis de près et ont fait 35 points.



Viquendi y el Frances reçoivent les 400 francs ; en outre ce dernier, el Frances, reçoit le prix de 100 francs réservé au meilleur des quatre joueurs.



Les spectateurs reviennent, en faisant mille commentaires sur les pilotaris, à la grande place et au balcon de l'Ayuntamiento, pour entendre les tamborileros et chistularis, Galo Iriarte, d’Oñate, et Martin Elola, de Zumarraga : ces artistes, soutenus par l’habile tamborilero d’Azpeitia, Gregorio Larralde, ont si bien joué les airs les plus connus et les plus aimés, si bien soufflé dans leurs flûtes et exécuté de si prestigieux roulements de baguettes avec leurs tambours, que le jury a dû partager le prix de 50 francs, devant une foule enthousiasmée de paysans accourus des environs et des vallées voisines pour disputer, eux aussi, le prix au concours des vaches laitières.


pais vasco antes musica tamborilero
TAMBORILERO
PAYS BASQUE D'ANTAN


Le spectacle de cette vaste place de la Casa Consistorial, transformée en marché, était à ce moment des plus curieux à contempler : devant leurs belles vaches docilement rangées en file, les braves paysans s’agitaient, l’un faisant le moulinet avec son makhila, l’autre expliquant doctement et avec une mimique expressive, toutes les qualités d’une bonne et riche laitière ; un autre rappelait telle belle vache de son étable, primée en maint concours, et qui jamais, jamais ! n’eut sa pareille. Et chacun de tirer à soi les membres du jury pour leur faire voir, admirer et palper sa belle vache laitière ; les noms de ces braves, aussi harmonieux que ceux des guerriers de l’Iliade, sont à noter ici, avec leur saveur toute locale : on voyait là José Ignacio Olaizola, Martin Zavaleta, José Maria Ecenarro, Florentino Arzuaga, Eugenio Iturralde, José Maria Arizti, Miguel Ignacio Echeberria, Juan Ignacio Arregui, José Ignacio Albezuri, José Maria Altuna, José Francisco Echaniz, tous vecinos d’Azpeitia ; José Ignacio Garate, d’Azcoitia ; Juan Francisco Otaño et José Iturriza, de Beizama ; José Severo Urdapilleta, de Vidania.



Enfin, le silence se fait, le jury prononce : Florentino Arzuaga, du caserio d'Orendandi d’Azpeitia, reçoit la prime de 100 pesetas d’or offerte par la ville.



Le soir de ce dernier jour, et pour couronner dignement ces belles fêtes, le Cercle catholique d’Azpeitia nous conviait à entendre une deuxième fois et ses excellents musiciens et ses chanteurs et amateurs di primo cartello. Dames et demoiselles garnissaient, comme l’avant-veille, la belle salle du Cercle : violons, piano, contrebasse, violoncelle et bassons s’entendent à qui mieux mieux, et les acteurs de bonne volonté ont joué une fine comédie (Tipos Navarros). Eh ! eh ! ces braves gens d’Azpeitia savent rire doucement des autres provinciaux ! Dimanche, on raillait les Andalous ; ce soir on se moque des Navarrais. Mais à Pampelune et à Séville on a sans doute bon caractère.



Comme dimanche, la soirée s’est terminée par le chant majestueux du Guernicaco Arbola."



A suivre...








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lundi 28 novembre 2022

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 28 NOVEMBRE 2022 SAINT JACQUES - OROXA

PROVERBE DU 28 NOVEMBRE 2022 (SAINT JACQUES) (QUITTERIE) (SOSTHÈNE) (OROXA).


JACQUES : Jacques de la Marche naît le 1er septembre 1393 à Monteprandone (Ascoli Piceno, Italie).




religion catholique saint sainte jacques marche
28 NOVEMBRE SAINT JACQUES DE LA MARCHE

Jacques de la Marche est connu comme étant un grand prédicateur du 15ème siècle.

Jacques est un franciscain observant, ascète.

En 1415, il entre chez les franciscains de l'observance à Assise (Pérouse, Ombrie, Italie).

Il est ordonné prêtre, en 1422, à San Miniato, dans la province de Pise.

Ses activités de légat apostolique et d'inquisiteur l'amènent à parcourir l'Italie et l'Europe centrale.

Jacques de la Marche meurt à Naples le 28 novembre 1476.

Jacques de la Marche est béatifié en août 1624 par le pape Urbain VIII et canonisé par Benoit XIII en décembre 1726.

Reconnu saint par l'Eglise catholique, Jacques de la Marche est fêté le 28 novembre.

Saint Jacques est le patron de la cité de Montepadrone, le deuxième patron de Mantoue et l'un des patrons de Naples.



OROXA : Gaztelaniazko "Orosia"-tik.

Orosia : Deun-ixendegi euzkotarra lanean gaztelaniazko Orosia edo Eurosia izenaren baliokidetako ematen da. Santa Orosia Baionan jaio zen VII. mendean, eta mairuek Jakan martirizatu eta hil zuten 714.urtean. Santuaren eguna ekainaren 25ean da.




Un décès du 28 novembre Jean-Baptiste Gaspard Gustave Alfred Perot.



interferometre physicien france
ALFRED PEROT


Né le 3 novembre 1863 à Metz (Moselle) - Mort le 28 novembre 1925 à Paris.

C'est un physicien français, renommé pour ses travaux en optique. 

Il est notamment le co-inventeur de l'interféromètre de Fabry-Perot avec Charles Fabry.

Perot sort de l'Ecole Polytechnique en 1884.

En 1888, il soutient sa thèse de docteur ès sciences à la Faculté des sciences de Paris avec ses travaux sur la détermination précise des constantes thermodynamiques pour le calcul de l'équivalent mécanique de la chaleur.

Il est nommé, la même année, maître de conférences à la faculté des sciences de Marseille et avec un élève, Charles Fabry, ils inventent l'interféromètre à ondes multiples.

De ces travaux vont découler environ 250 publications et beaucoup d'honneurs et de prix, à l'étranger comme en France.

En 1902, Perot est nommé directeur du Laboratoire national d'essais du Conservatoire national des arts et métiers.

Il succède, en 1908, à Henri Becquerel à la chaire de physique de l'Ecole Polytechnique.

Pendant la guerre 1914-1918, Perot invente, avec un de ses élèves, Bernard Lyot, des dispositifs pour l'atterrissage automatique des avions et le pilotage à distance des bateaux en escadre.

Il meurt le 28 novembre 1925, à 62 ans.




physicien francais
PHYSICIEN ALFRED PEROT


PROBLÈME D'ALIMENTATION EN EAU À BIARRITZ EN LABOURD AU PAYS BASQUE EN 1931 (deuxième partie)

EN 1931, LA COMMUNE DE BIARRITZ SE PRÉOCCUPE DE SON ALIMENTATION EN EAU.


Comme ses voisines Bayonne en 1937 et Anglet en 1932, Biarritz se préoccupe également en 1931 de son alimentation en eau.

dimanche 27 novembre 2022

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 27 NOVEMBRE 2022 SAINT GOUSTAN ET SAINT MAXIME - ODON

  

PROVERBE DU 27 NOVEMBRE 2022 (SAINT GOUSTAN) (SAINT MAXIME) (ASTRID) (ODON).


GOUSTAN : Saint Goustan ou Saint Gulstan est un saint chrétien converti par Félix de Rhuys.



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27 NOVEMBRE SAINT GOUSTAN

La conversion de Goustan aurait eu lieu à Ouessant après la retraite de Félix.

Capturé par des pirates en Bretagne, Goustan leur aurait servi de mousse. Abandonné blessé, il fut peut-être libéré sur la demande de Félix.

Goustan aurait accompagné Rioc de Rhuys en Palestine.

Il serait mort, le 27 novembre 1040, au prieuré de Beauvoir-sur-Mer (Vendée).

Souvent représenté tenant un poisson à la main, saint Goustan est le patron des marins et des pêcheurs.




MAXIME : Né à Châteauredon (Alpes-de-Haute-Provence), moine de Lérins (Alpes-Maritimes), Maxime succède à saint Honorat son fondateur quand celui-ci devient évêque de Arles.




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27 NOVEMBRE SAINT MAXIME DE RIEZ


Maxime refuse d'être l'évêque de Fréjus, mais il est obligé de devenir évêque de Riez (Basses-Alpes) en 435 et il y le restera jusqu'en 460.

Il fait triompher la vérité catholique dans plusieurs conciles provinciaux, particulièrement à Orange, en 441 ou à Arles en 451 et 453.



ODON : Eta "Odilon" Erdi Aro garaiko printze eta abade batzuen izena Gaskoin herrian.

Otho greziar izenetik dator. Oso erabilia izan zen Germaniako erregean artean. San Odon kristau munduko monasteriotik handiena zen Clunyko (Frantzia) abadea izan zen, X. mendean. Musikagileen patroia da. Santuaren eguna azaroaren 27an ospatzen da.



Un décès du 27 novembre : Ada Lovelace, de son nom Augusta Ada King, comtesse de Lovelace, née Ada Byron.




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ADA LOVELACE


Née le 10 décembre 1815 à Londres (Angleterre) - Morte le 27 novembre 1852 à Londres (Angleterre).

C'est une pionnière de la science informatique.

Elle est principalement connue pour avoir réalisé le premier véritable programme informatique, lors de son travail sur la machine analytique de Charles Babbage.

Ada Lovelace a également entrevu et décrit certaines possibilités offertes par les calculateurs universels, allant bien au-delà du calcul numérique et de ce qu'imaginaient Charles Babbage et ses contemporains.

Elle est la fille du poète George Gordon Byron (Lord Byron).

Dès son enfance, les tuteurs d'Ada lui donnent une éducation approfondie en mathématiques et en sciences.

A 17 ans, elle rencontre Charles Babbage et elle est fascinée par ses machines à calcul.

Ada se marie, en 1835, avec William King, 1er comte de Lovelace, avec qui elle aura trois enfants.

Elle reprend, après 1839, l'étude des mathématiques, avec comme tuteur, le mathématicien Auguste De Morgan.

Elle traduit, en anglais, pendant 9 mois, entre 1842 et 1843, une description de la machine analytique de Babbage, écrite en français.

A partir des travaux de Babbage, elle développe des algorithmes et le programme qui en résulte est souvent considéré comme le premier véritable programme informatique du monde.

Ada meurt, le 27 novembre 1852, à 36 ans, d'un cancer de l'utérus, dans d'horribles souffrances.



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ADA LOVELACE 1840
Par Alfred Edward Chalon — www.fathom.com, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1799594


Voici le proverbe du dimanche 27 novembre 2022 :


BERTUTE GABEKO JAKITATEA IRRISKUZ BETEA.

Science sans vertu est pleine de risques.




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(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/ et https://nominis.cef.fr/contenus/saint/135/Saint-Maxime-de-Riez.html )





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