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dimanche 31 octobre 2021

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 31 OCTOBRE 2021 SAINT QUENTIN ET SAINT WOLFGANG - ETXEPARE


PROVERBE DU 31 OCTOBRE 2021 (SAINT QUENTIN) (SAINT WOLFGANG) (ETXEPARE).


QUENTIN : Missionnaire romain venu évangéliser la Picardie au 3ème siècle, Caius Quinctius tombe entre les mains d'un persécuteur légendaire, Rictiovar.


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31 OCTOBRE SAINT QUENTIN

On surnomme Quentin, "le boiteux" à cause d'une blessure qu'il aurait subi lors d'une partie de chasse contre un loup garou des Ardennes.

Quentin est décapité à Augusta Veromandum.

Cette ville s'appellera plus tard Saint-Quentin, dans l'Aisne.



WOLFGANG : Wolfgang de Ratisbonne ou saint Wolfgang, naît en 934.


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31 OCTOBRE SAINT WOLFGANG DE RATISBONNE


Il a été évêque de Ratisbonne, en Bavière de 972 jusqu'à sa mort le 31 octobre 994, à 60 ans.

Il est regardé comme l'un des 3 grands saints allemands du 10ème siècle, avec Ulrich d'Augsbourg et Conrad de Constance.

Descendant des comtes de Pfullingen, très jeune, il rejoint l'école du monastère de Reichenau (Bade-Wurtemberg).

C'est là qu'il se lie d'amitié avec Henri de Babenberg, futur archevêque de Trèves, en 956, qui l'appelle pour être professeur mais aussi réformer le diocèse.

Après la mort de l'archevêque Henri, en 964, Wolfgang entre dans l'ordre bénédictin à l'abbaye d'Einsiedeln en Suisse et il est ordonné prêtre par Saint Ulrich en 968. 

A la mort de l'évêque Michel de Ratisbonne, en septembre 972, Wolfgang est nommé à sa place, à Noël 972 et son oeuvre est considérable.

Wolfgang devient le tuteur de l'empereur saint Henri II.

Il travaille à réformer plusieurs abbayes et couvents, luttant contre les abus du clergé et les nominations de complaisance des abbés.

Il accorde aussi un soin tout particulier à la liturgie et est un grand bienfaiteur des pauvres.

Vers la fin de sa vie, Wolfgang se retire dans un endroit isolé, en Autriche, dans le Salzkammergut.

Il meurt le 31 octobre 994.

Wolfgang est canonisé le 7 octobre 1052 par le pape Léon IX.

Très rapidement après sa mort, de nombreuses églises le choisirent comme saint patron, ainsi que plusieurs villes.



ETXEPARE : Jean Etxepare, euskal idazlea, Jatsun hil zen. 1937 urtean. Bernat Etxepare (Linguae Vasconum Primitae - 1545).




pais vasco antes libro antiguo euskara
LIVRE LINGUAE VASCONUM PRIMITIAE
DE BERNARD D'ETCHEPARE


Une naissance du 31 octobre : Laura Maria Catarina Bassi.




mathematicienne physicienne italie
PORTRAIT DE LAURA BASSI
PAR CARLO VANDI


Née le 31 octobre 1711 à Bologne (Emilie-Romagne, Italie) - Morte le 20 février 1778 à Bologne.

C'est une mathématicienne et physicienne italienne.

Elle naît dans une famille de juristes.

Laura reçoit, jeune, l'attention et le soutien du cardinal Prospero Lambertini, futur pape Benoit XIV.

Elle soutient l'épreuve de disputatio devant 5 professeurs de philosophie le 27 avril 1732.

Elle reçoit une pension pour continuer ses études.

Laura enseigne alors les mathématiques et la physique à l'université de Bologne et ses cours renommés attirent des élèves de l'Europe entière.

En 1738, elle épouse un autre membre de l'université, Giuseppe Veratti, avec lequel elle aura 6 enfants.

Elle contribue à introduire les idées newtoniennes en Italie.

Son domaine de prédilection est l'électricité appliquée à la médecine.

En 1745, le pape Benoit XIV la fait admettre, comme 25ème membre, dans l'académie des Benedettini., chargée chaque année de présenter une communication scientifique.

Laura meurt le 20 février 1778, à 66 ans.




mathematicienne physicienne italie
LAURA BASSI

Voici le proverbe du dimanche 31 octobre 2021 :


GORA URDAIA TA GAZTAIA, GORA GIPUZKOA TA BIZKAIA !

Vive le lard et le fromage, vive le Guipuscoa et la Biscaye !


pays basque autrefois carnaval
JEUNE QUÊTEUR DE LARD ET D'OEUFS AU CARNAVAL
PAYS BASQUE D'ANTAN



pais vasco antes queso navarra
FROMAGE IDIAZABAL
PAYS BASQUE D'ANTAN




(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)





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LE CHÂTEAU DE MARRAC À BAYONNE EN LABOURD AU PAYS BASQUE EN 1845 (première partie)

LE CHÂTEAU DE MARRAC À BAYONNE.


Ce château a été construit, au début du 18ème siècle, par Anne de Neubourg, reine d'Espagne en exil.

Napoléon l'a acheté en mai 1808 aux frères Aaron et Abraham Marqfoy.





pays basque autrefois château napoléon
CHÂTEAU DE MARRAC BAYONNE
PAYS BASQUE D'ANTAN


Voici ce que rapporta à ce sujet le journal Le Siècle, dans son édition du 7 octobre 1845 :



"Souvenirs intimes du temps de l'Empire.


Histoire anecdotique et pittoresque des habitations Napoléoniennes hors de Paris. 



Le petit château de Marrac, près de Bayonne. 



Afin qu'on ne pût élever de doute sur l'intention qu'il avait d'arranger les affaires survenues en Espagne à la suite des événements politiques d'Aranjuez, Napoléon, accompagné de Joséphine, partit de Saint-Cloud le 2 avril 1808 pour aller, lui, jusqu'à Burgos, au devant du prince des Asturies, c'est-à-dire de Ferdinand VII. L'impératrice devait s'arrêter à Bayonne. 



Des voitures chargées de meubles de la couronne, des équipages et des employés de la maison impériale étaient déjà entrés en Espagne ; les relais étaient préparés et les logements indiqués sur la route. Cette démonstration de l'empereur vainquit la résistance de Ferdinand VII, qui quitta Madrid le 10 du même mois, accompagné de ses conseillers ordinaires, les ducs de l'Infantado et de San-Carlos, Cevalios et le chanoine Escorquitz, son ancien précepteur.


 

pays basque autrefois napoleon
TOUR DE MARRAC BAYONNE 1900
PAYS BASQUE D'ANTAN


De Bordeaux à Bayonne des populations entières abandonnèrent leurs travaux pour voir au moins une fois l'homme dont le nom retentissait depuis dix ans jusqu'au fond des plus obscurs villages. Napoléon arriva à Bayonne le 14 avril, à neuf heures du soir. Une foule immense s'était précipitée dès le matin sur le chemin. La longue rue Maubec, à Saint-Esprit, la place, les deux ponts, les quais étaient jonchés de verdure et resplendissaient d'illuminations ; ses clochers, malgré l'interdiction du Jeudi-Saint, tintaient à toutes volées ; le canon tonnait sur les remparts, à la citadelle, et mêlait sa voix aux bruyantes acclamations de la foule. 



Les gendarmes d'élite et les lanciers polonais escortaient les voitures impériales, autour desquelles se pressaient un nombreux état-major et des compagnies de garde d'honneur basques. 



Napoléon descendit à l'hôtel du gouvernement que la ville avait fait décorer et meubler avec élégance ; mais il ne tarda pas à choisir le château de Marrac, bâti par la veuve de Charles II ; il l'acheta, ainsi que le domaine de Saint-Michel, d'un négociant de la ville, M. Trastour, moyennant 800 000 francs, et il y fixa sa résidence. Une position riante, des ombrages magnifiques et un vaste emplacement derrière le château, firent donc la fortune et la célébrité de Marrac. Une sorte de ville provisoire y fut créée : des barraques en bois servirent de logement aux bataillons et aux escadrons de la garde qui devaient faire le service du château. Une belle route, construite comme par enchantement, s'ouvrit jusqu'à Bayonne, et cette succursale de la capitale de l'empire, alors brillante et animée, se remplit d'officiers, de fonctionnaires, d'équipages et de curieux. Les travaux étaient suspendus, et la ville tout entière, joyeuse, en habits de fête, se portait chaque jour à Marrac.



pays basque autrefois napoleon
RUINES MARRAC BAYONNE 1902
PAYS BASQUE D'ANTAN


Le château par lui-même ne pouvait être comparé à aucune des résidences impériales, à cause de son peu d'importance relative ; mais sa structure, sa physionomie, les formes un peu lourdes de son ensemble, lui donnaient un caractère de grandeur et de féodalité. Le parc était considérable, les jardins étaient dessinés avec goût, et, du haut de ses monticules chargés de citronniers et d'orangers venus en pleine terre, on voyait couler les flots bleus de la Nive, petite rivière qui charrie dans ses sinueux méandres les stalactites détachés de sa source pyrénéenne. Marrac était donc devenu pour l'homme d'état, pour le philosophe et pour l'historien, un lieu remarquable. C'est, en effet, dans cette résidence que se déroulèrent les premiers actes d'un des plus grands drames des temps modernes, la déchéance des Bourbons d'Espagne.



Le parc fut bientôt transformé en un champ de manoeuvres, et c'est là que Napoléon passait en revue les troupes qui entraient successivement en Espagne. On a prétendu que les corps qui s'y rendaient étaient mécontents : c'est une erreur. Berthier, Savary, Duroc, de Champagny, Murat, Talleyrand, et de Pradt, aumônier de l'empereur, quittaient peu le château. Tous furent plus ou moins initiés aux projets du maître sur le sort des princes espagnols, et tous ont attesté dans leurs écrits que jamais l'armée ne montra plus d'enthousiasme et de dévouement à son chef. 



Dès le 10 avril, c'est-à-dire le lendemain de l'arrivée de Napoléon à Marrac, les habitants de Bayonne vinrent, danser la pamperruque (La pamperruque est une danse particulière au pays basque et qu'on n'exécute que dans les circonstances solennelles et devant des personnages illustres. Cette danse est exécutée par treize acteurs, sept hommes et six femmes, au son du tambour de basque et du galoubet. Les costumes des danseurs et des danseuses sont très brillants. La pamperruque est de la famille des danses espagnoles, et notamment du fandango et de la cachucha) devant les fenêtres du château. Les danseurs el les danseuses, costumés magnifiquement, étaient des jeunes gens et de jeunes femmes appartenant aux premières familles bourgeoises de Bayonne. L'empereur s'amusa beaucoup de cette danse, qu'il fit bisser, et donna un témoignage de satisfaction aux danseurs et aux danseuses, en leur faisant remettra par un chambellan sept épingles en diamants et six bracelets d'un travail exquis. 



napoleon pays basque
RUINES MARRAC BAYONNE
PAYS BASQUE D'ANTAN


La députation portugaise envoyée de Lisbonne pour complimenter l'empereur, l'attendait à Bayonne. Elle lui avait été présentée à l'hôtel du gouvernement quelques heures après son arrivée. Napoléon ne donna pas le temps au comte de Lima, qui eu était le chef, de commencer sa harangue ; il prit lui-même la parole et lui dit d'un ton un peu brusque : 

— Je ne sais pas encore ce que je compte faire de vous : cela dépend de ce qui se passera ici. Etes-vous d'ailleurs dans le cas de faire un peuple ? Vous êtes abandonnés par votre prince, qui s'est fait conduire au Brésil par les Anglais. Il a fait là une grande sottise, votre prince, il s'en repentira, je vous en réponds. 



Puis se retournant vers M. de Pradt, il ajouta d'un ton presque gai :

— Il en est des princes comme des évêques : il faut qu'ils résident.



Puis, s'adressant de nouveau au comte de Lima, il lui demanda quelle était la population du Portugal ; et comme s'il répondait à sa propre question, il ajouta en hochant la tête :

— Deux millions, tout au plus. 

— Sire, plus de trois, répondit le comte. 

— Je ne l'aurais pas cru, répliqua l'empereur. Et à Lisbonne, combien d'habitants ? cent cinquante mille âmes ?... 

— Plus du double, sire, reprit encore le comte. 

— En vérité ! s'écria Napoléon, en faisant un geste d'étonnement ; enfin que vous faut-il à vous autres Portugais ? Voulez-vous être Espagnols ?



A ces mots, le comte de Lima relevant la tête avec fierté, raffermissant dans son attitude et portant la main sur la garde de son épée, répondit d'une voix forte : 

— Non, sire, jamais ! 

— Bravo ! comte de Lima ! s'écria Napoléon, les anciens héros portugais n'eussent pas mieux dit.



Alors l'empereur adressa quelques paroles aux membres les plus influents de la députation, entre autres à l'évêque de Coimbre et à Pereyra de Mello, grand inquisiteur du royaume. La députation se retira et se hâta d'envoyer aux Portugais une adresse pleine de confiance dans les bonnes dispositions de l'empereur. Il est positif que le non si énergiquement prononcé par le comte de Lima avait plu beaucoup à Napoléon.  



Bientôt les visites officielles se succédèrent à Marrac. Les autorités civiles et militaires, les fonctionnaires publics furent présentés à l'empereur, tandis que les dames faisaient leur cour de l'impératrice. Napoléon s'informa auprès de M. d'Etchegarey, maire de Bayonne, des besoins de la cité, et il n'a pas tenu à lui plus lard que les embellissements et les améliorations qu'il avait projetés ne fussent réalisés. On l'a accusé de froisser quelquefois les gens par ha brusquerie ; mais Napoléon n'avait pas l'habitude des lieux communs ; le développement d'une idée était du luxe dont il ne faisait usage que dans l'intimité. Dans la discussion publique, sa parole était toujours brève, mais son esprit supérieur jetait incessamment des éclats de lumière qui éclairaient tout à coup les questions les plus obscures."



A suivre...



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samedi 30 octobre 2021

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 30 OCTOBRE 2021 SAINTE BIENVENUE - DEIO


PROVERBE DU 30 OCTOBRE 2021 (SAINTE BIENVENUE) (MAEVA) (DEIO).


BIENVENUE : Disciple de Saint Dominique, Benvenuta Bojani naît vers 1255 à Savogna di Cividale, dans le Frioul, en Italie.



religion catholique saint sainte
30 OCTOBRE SAINTE BIENVENUE BOJANI

Bienvenue manifeste sa piété par des pratiques pénitentielles extrêmes, voulant imiter les souffrances du Christ, portant un cilice, une corde à même la peau, s'injectant du vinaigre dans les yeux.

Tombée gravement malade, Bienvenue fait un pèlerinage sur la tombe de saint Dominique et en revient guérie.

Bienvenue meurt à Cividale del Friul en 1292.

Le pape Clément XII la béatifie en 1763.




DEIO : Nafarroako Deikaztelu, antzinako Gaztelu baten izena da Deio.



pays basque autrefois navarre vierge neige
VIERGE DE LA NEIGE DISCASTILLO NAVARRE
PAYS BASQUE D'ANTAN





Un décès du 30 octobre : Henry Dunant.




prix nobel paix suisse croix rouge
HENRY DUNANT

Né le 8 mai 1928 à Genève (Suisse) - Mort le 30 octobre 1910 à Heiden (Suisse).


C'est un homme d'affaires humaniste suisse, considéré comme le fondateur de la Croix-Rouge internationale.

Chrétien protestant, il est naturalisé français en avril 1859.

A l'occasion d'un voyage d'affaires, il visite le champ de bataille de Solférino, en Italie, en juin 1859.

Ce banquier genevois de 31 ans s'indigne alors du sort fait aux blessés et organise les premiers secours.

De retour à Genève, il lance un appel à l'opinion européenne dans un livre intitulé : Un souvenir de Solférino, qu'il publie en 1852. 



prix nobel paix suisse croix rouge
HENRY DUNANT

Avec 4 amis genevois, il crée le 17 juillet 1863 une organisation internationale et neutre destinée à secourir les victimes, le Comité International de la Croix-Rouge. Son nom lui vient de son symbole, le drapeau de la Suisse inversé, soit une croix rouge sur fond blanc.


Le comité réunit le 26 octobre 1863 une conférence internationale qui aboutit le 22 août 1864 à la signature de la première convention de Genève "pour l'amélioration du sort des militaires blessés dans les armées en campagne."


Ruiné en 1867 par de mauvaises affaires en Algérie, Henry Dunant est chassé de la Croix-Rouge et renié par ses anciens amis.




prix nobel paix suisse croix rouge
HENRY DUNANT



Il obtient avec Frédéric Passy le premier prix Nobel de la Paix en 1901.

Meurtri, il ne daigne pas aller le chercher.


Il meurt le 30 octobre 1910, à 82 ans, dans la solitude et une relative pauvreté.


prix nobel paix suisse croix rouge
HENRY DUNANT


Voici le proverbe du samedi 30 octobre 2021 :



ARETX ASKO DAN URTEA, BESTEAK BAIÑO EZ OBEA.

Année abondante en glands n'est pas meilleure que les autres.



landes autrefois moutons
MOUTONS MANGEANT DES GLANDS 
LANDES D'ANTAN




(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)



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UN ORAGE TERRIBLE À ESQUIULE COMMUNE BASQUE EN BÉARN EN JUIN 1852

UN ORAGE TERRIBLE À ESQUIULE EN 1852.


La commune d'Esquiule est géographiquement située en Béarn, malgré son attachement à la Soule tant au niveau historique, culturel que linguistique.

En juin 1852, des phénomènes climatiques frappent cette commune.




CHÂTEAU DE LAGARDE ESQUIULE
PAYS BASQUE D'ANTAN



Voici ce que rapporta à ce sujet le journal Le Mémorial Bordelais, dans son édition du 18 juin 

1852 :




"La série d’orages et de mauvais jours qui depuis plus d’un mois remplace une saison ordinairement si belle dans nos contrées, a été funeste en particulier à plusieurs communes de notre département.



Ainsi, depuis le 28 mai jusqu'au 3 juin, six communes ont été ravagées par la grêle, à tel point que plusieurs d’entre elles réclament des secours.


CHÂTEAU DE LAGARDE ESQUIULE
PAYS BASQUE D'ANTAN


Nous recevons de nouveaux détails plus circonstanciés sur le désastre survenu, dimanche 6 juin, dans le village d’Esquiule. On nous écrit : 


"Un grand nombre de filles se trouvaient réunis dans l’église pour assister à vêpres, lorsqu’un violent orage a éclaté dans la localité. La foudre est tombée sur une longue tige de fer placée sur la croix du clocher, et à laquelle on avait attaché un drapeau. De là elle s’est dirigée vers l’horloge, dont le marteau, destiné à sonner les heures, se trouve assez rapproché de la tige métallique.



Des effets destructeurs ont malheureusement signalé le passage du fluide électrique. Deux hommes ont été tués du même coup. Le premier, qui était assis dans la tribune, à côté de l'horloge, a été foudroyé sur place. Une partie de sa chemise à été brûlée. Un léger sillon était tracé sur la peau, à partir de l’estomac jusqu’à l’extrémité du pied ; un des souliers a été déchiré, les autres vêtements sont restés intacts. Le second a reçu une commotion plus forte : il a été violemment lancé du haut de l’escalier qui conduit à la tribune ; on a relevé son cadavre meurtri par cette terrible chute. Un moment on a cru qu’un troisième avait été asphyxié. Le malheureux n’a pourtant pas tardé à donner des signes de vie, et on espère aujourd’hui conserver ses jours.



Plusieurs autres assistants ont éprouvé une violente secousse accompagnée de douleurs aiguës semblables à celles que produit l'amputation d’un membre. La foudre a frappé ensuite le mur où elle a laissé des traces de son passage ; puis, par une de ces bizarreries qu'il n'est pas toujours facile à la science d'expliquer, elle est revenue sur elle-même, a effleuré la tête des femmes qui priaient dans la nef et qui, par un bonheur inespéré, n'ont eu d’autre mal que la peur. Le mur opposé a été percé, les vitres d’une croisée ont volé en éclats ; enfin, au sortir de l’église, le fluide destructeur s’est enfoncé dans le sol.



Il serait impossible de dépeindre l’effroi des pauvres habitants à la vue d’un si affreux accident. La première victime était un honorable paysan, venu le matin même d’un village voisin pour voir son frère qui est le desservant de l’endroit. Aussi la journée du 6 juin a-t-elle été, à double titre, un sujet de deuil déchirait pour la paroisse d'Esquiule ; car l’affection unanime des habitants était acquise à leur pasteur, dont le zèle, le dévouement et les solides vertus étaient depuis longtemps connues et appréciées." (Mémorial des Pyrénées.)"



(Source : Wikipédia)



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vendredi 29 octobre 2021

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 29 OCTOBRE 2021 SAINT NARCISSE ET SAINT GERMAIN DE TALLOIRES - OINATZ

 

PROVERBE DU 29 OCTOBRE 2021 (SAINT NARCISSE) (SAINT GERMAIN DE TALLOIRES) (OINATZ).


NARCISSE : Narcisse est élu trentième évêque de Jérusalem, à l'âge d'environ 80 ans, vers la fin du 2ème siècle et début du 3ème siècle.


religion cathoilque saint sainte
29 OCTOBRE SAINT NARCISSE DE JERUSALEM

Narcisse de Jérusalem succède à l'évêque Dolichien vers 185.

Narcisse meurt en 213 ou 231.



GERMAIN DE TALLOIRES : Bienheureux Germain de Talloires ou Germain de Montfort est un saint et ermite savoyard, premier prieur de l'abbaye de Talloires du 11ème siècle.

Moine à l'abbaye de Savigny (Rhône), Germain est envoyé, avec 3 autres moines, pour fonder l'abbaye de Talloires (Haute-Savoie) vers 1018-1020.

Son travail achevé, Germain serait parti en terre sainte et à son retour, il s'installe dans une grotte située dans une falaise, en dessous de l'actuel ermitage, au-dessus de Talloires et du lac d'Annecy, vers 1033.

Germain décède vers 1066 ou 1080.

Saint Germain est fêté d'abord le 28 octobre, puis le 29 octobre.



OINATZ : 1937an 59 gudari hilak ziren Santoñako Dueson. Gaztelaniaz "huella de pie". Hiztegi mitologiko (J.M. Barandiaran) J.M. Satrustegiren izendegia.

Azpeitiko dorretxea. Hemendik hartu zuen izena Erdi Aroko Ahaide Nagusietan leihu garrantzisuenetakoa izan zenak, oinaztarrenak.


Un décès du 29 octobre : Joseph Pulitzer, né Jozsef Politzer.



journaliste amerique hongrie
JOSEPH PULITZER

Né le 10 avril 1847 à Mako (Hongrie) - Mort le 29 octobre 1911 à Charleston (Caroline du Sud, Etats-Unis).

C'est un journaliste américain d'origine hongroise.

Sa famille est d'origine juive et son père est un homme d'affaires prospère.

En 1858, son père meurt, son entreprise fait faillite et la famille devient pauvre.

Joseph cherche à s'enrôler dans diverses armées européennes, avant d'émigrer aux Etats-Unis, à Boston, en 1864.

Il s'engage, pendant la guerre civile américaine, dans la cavalerie de Lincoln, et il combat pendant 8 mois.

Après la guerre, Joseph va d'abord à New York, puis à Saint-Louis (Missouri), où il exerce divers métiers.

Il étudie l'anglais à la bibliothèque et lit beaucoup.

Il publie son premier reportage dans le journal Westliche Post, avant d'y devenir journaliste en 1868.

Le 6 mars 1867, il est naturalisé américain.

Joseph rejoint le Parti Républicain et il rejoint la législature d'Etat du Missouri début 1870.

En  1878, il épouse Katherine "Kate" Davis.

Dès 1879, il devient actionnaire du journal Saint-Louis Post-Dispatch.



journaliste hongrois americain
JOSEPH PULITZER CONTRE WILLIAM RANDOLPH HEARST


Joseph fonde, en 1880, la Pulitzer Publishing Association, avec qui il rejoint l'Associated Press en 1893.

Il rachète entre temps le New York World, fortement déficitaire, journal qui collectera des fonds pour construire la base de la statue de la Liberté.

En 1904, il crée le prix Pulitzer, un très prestigieux prix littéraire, récompensant annuellement depuis 1917 des oeuvres dans le domaine du journalisme, de la littérature  et de la musique classique, parmi des personnalités uniquement américaines.

Il décède le 29 octobre 1911, à 64 ans.



journaliste americain
JOSEPH PULITZER



Voici le proverbe du vendredi 29 octobre 2021 :


NESKATXA EDER ETA POBRE, SENARRIK EZ ETA AMORANTE SOBRE.

Fille belle et pauvre, nombreux amoureux mais de mari nenni.


pays basque autrefois basquaise guitare
VIEILLE FEMME AVEC GUITARE
PAYS BASQUE D'ANTAN




(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)





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UN GUIDE POUR LE VOYAGEUR EN GUIPUSCOA AU PAYS BASQUE EN 1877 (septième partie)


UN GUIDE DE VOYAGE EN 1877.


Vers la fin du 19ème siècle, apparaissent des guides de voyage pour les voyageurs désirant se rendre en Hego-Alde, dans les  provinces Basques du Sud.




SAINT SEBASTIEN VERS 1730
PAYS BASQUE D'ANTAN




Voici ce que rapporta à ce sujet, M. L. Capistou, en 1877 :



"Province du Guipuzcoa.



Saint- Sébastien.



Son nom. — Sa fondation. — Ses ouvrages de défense. — Son histoire. — Sa position. — Climat. — Industrie. — Monuments. — Statistique, etc., etc.



La capitale du Guipuzcoa était anciennement connue sous le nom de Hizurum ou Irurum, qui en basque signifie trois entrées, allusion probable aux deux entrées de la baie et à celle de l'Urumea. Elle se nommait aussi Easo, et c'est sous ce nom qu'elle est désignée dans les auteurs romains. (Easopolis, Ptolémée).



Jusqu'au Xe siècle elle conserva son nom de Hizurum, ainsi qu'il semble résulter des manuscrits de cette époque, entr'autres d'un acte signé par D. Sancho-el-Mayor, roi de Navarre, en 1014, dans lequel on cite les monastères de San Sebastian (el antiguo) et la ville de Hizurum, avec ses paroisses de Santa Maria et de San Vicente, qui existent encore aujourd'hui.



Le qualificatif de Donostiya, qui lui a été appliqué, et sous lequel on la désigne en langue basque, ne remonte pas à une époque plus reculée que le XIe siècle. On a cherché inutilement une étymologie plausible à ce qualificatif.



Comme ville, Saint-Sébastien n'est connue, dans l'histoire, que depuis Sancho-le-Sage, lequel lui donna des lois et des usaticos, qui furent confirmés comme fueros par Alphonse VIII roi de Castille. Au XIIe siècle, la juridiction de Saint-Sébastien s'étendait de Fontarabie à l'Oria, et de Passages à Arano (Navarre).



Sa forteresse date de l'an 1208, époque à laquelle des troupes castillanes en prirent possession, au nom du roi Alphonse VIII, avec le consentement préalable de la province.



Deux siècles et demi plus tard, en 1475, sous les rois catholiques, Saint-Sébastien prit une part active dans la guerre du roi Ferdinand contre Alonso V, de Portugal. Les hommes d'armes et les marins que cette ville mit au service du roi de Castille contribuèrent à la prise de Vibero, de Pontevedra et de Bayona.



Lors de l'invasion des Français, commandés par Alain d'Albret et Ivon du Fou, en 1476, la ville de St-Sébastien résista aux envahisseurs, qui venaient comme alliés du roi de Portugal.



En novembre 1512, la ville se défendit également contre un corps d'armée commandé par le prince Charles de Bourbon.



En 1521, les volontaires du Guipuzcoa, réunis dans Saint-Sébastien, allèrent par détachements au secours de Fontarabie qu'assiégeait Bonnivet.



C'est en 1522 que l'empereur Charles-Quint concéda à la ville le titre de Noble et Loyale en récompense de sa conduite dans la guerre des comuneros de Castille.



De 1526 à 1558, Saint-Sébastien prit une part directe dans tous les conflits qui eurent lieu sur la frontière française et dans les ports du golfe de Gascogne, ce qui lui mérita les éloges royaux et de nouveaux titres nobiliaires.



La peste la ravagea en 1597, et elle se fût trouvée isolée entièrement du reste de la nation sans les secours efficaces de l'évêque de Pampelune et des républiques alavaises.



Le roi Philippe III et sa fille, Anne d'Autriche, séjournèrent à St-Sébastien, dans les premiers jours de novembre 1615, à l'occasion du mariage de cette princesse avec le roi Louis XIII de France. La ville fit des dépenses considérables en l'honneur de ses hôtes. C'est encore à Saint-Sébastien que s'arrêtèrent Philippe IV et l'infante Marie-Thérèse, lorsque en 1660 se célébra, sur la Bidassoa, le mariage de Louis XIV. Vers cette époque, la capitale du Guipuzcoa fut élevée au rang de cité, et quelques années plus tard ses fortifications furent complétées.





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GUIDE DU VOYAGEUR EN GUIPUZCOA 1877


Le duc de Berwick assiégea Saint-Sébastien en 1719, avec un corps d'armée de 16 000 hommes. La place n'était pas en état de faire une grande résistance à l'artillerie française, réputée comme la première de l'époque, mais le général espagnol Don Alejandro de La Mota refusa de capituler sans combattre, et après avoir vu démanteler les murailles extérieures de la ville, il se réfugia dans la citadelle, laissant les autorités civiles traiter de la reddition avec le duc de Berwick. Le 2 juillet commença le siège du Castillo, où les Espagnols firent une héroïque défense ; mais le 17 du même mois, une bombe s'étant introduite dans les magasins des assiégés et les ayant détruits, il ne resta plus à ceux-ci aucun moyen de résistance, et ils se rendirent après avoir obtenu les honneurs de la guerre.



Jusqu'en août 1727, la province du Guipuzcoa toute entière fut au pouvoir des armées françaises.



Rentrée sous la domination du roi de Castille, la ville de Saint-Sébastien s'occupa spécialement de l'organisation de son commerce et de la création d'un bon régime économique. C'est grâce à cette organisation qu'elle put supporter, sans trop en souffrir, la grande disette de 1766, qui suscita tant de perturbations politiques en Espagne.



En juin 1777, cette ville fut visitée par l'empereur Joseph II, qui séjourna quelque temps dans ses murs, allant en Allemagne.


EMPEREUR JOSEPH II
Par Joseph Hickel — artnet.com, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=10253708


Quelques années plus tard, en janvier 1780, l'amiral anglais Rodnay détruisit presque toute sa marine de commerce.



PORTRAIT DE L'AMIRAL GEORGES BRYDGES RODNEY
PAR JEAN-LAURENT MOSNIER EN 1791




Lorsque survint la Révolution Française, la province du Guipuzcoa fut envahie par les troupes républicaines. La campagne de 1793 fut courte et ne permit pas aux Français d'attaquer Saint-Sébastien, mais en août 1794, après la prise d'Irun, de Fontarabie et de Oyarsun, le corps d'armée de Moncey se présenta devant cette place, qui capitula immédiatement (4 août 1794). L'année suivante, après la paix signée entre la Convention nationale et le roi d'Espagne, l'armée française évacua Saint-Sébastien (22-25 juillet 1795).



Pendant les guerres du premier Empire, c'est-à-dire après l'abdication de Charles IV, au château de Marrac, la ville et la citadelle de Saint-Sébastien tombèrent sans coup férir au pouvoir des armées impériales. Une brigade s'y établit en garnison (8 mars 1808).



En juillet de la même année, Joseph Bonaparte traversa la ville, se rendant à Madrid.



Jusqu'en 1813, la province du Guipuzcoa fut soumise à l'autorité française, et il ne s'y passa rien d'important à noter. L'armée d'occupation vivait avec les Basques en parfaite intelligence, les laissant s'administrer à leur guise, sans intervenir ni directement, ni indirectement dans leurs affaires.



Après la défaite de l'armée française dans la plaine de Vitoria, le 21 juin 1813, la garnison de Saint-Sébastien, commandée par le vaillant général Rey, se mit en état de défense et attendit une attaque imminente des anglo-portugais.



GENERAL JEAN-PIERRE REY
Par wikipedia, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2427260



Le 28 juin, les guerrillas qui servaient d'avant-garde aux alliés se montrèrent sur les hauteurs de San Bartolomé ; à leur suite arrivèrent les forces régulières du général anglais sir Thomas Graham. La ville fut investie du côté de terre, sur les deux rives de l'Urumea, et bloquée en mer par quelques navires de guerre. Dans la nuit du 17 juillet, les assiégés évacuèrent leurs positions extra-muros et s'enfermèrent dans la place, dont les ouvrages de défense avaient été bien couverts.



Le général Graham, croyant sans doute à une faiblesse de la garnison, fit à Rey une première sommation pour la reddition. Le lieutenant de Napoléon ne daigna même pas répondre à une telle insulte faite à son courage proverbial et à sa loyauté sans reproche.



GENERAL THOMAS GRAHAM
1ER BARON DE LYNEDOCH



Sir Thomas Graham était orgueilleux et il se sentit fort humilié par le dédain de son adversaire. Le 25, il ordonna un assaut général. Ce fut pour les assiégeants une fatale journée, car ils perdirent inutilement près de deux mille hommes sans diminuer en rien la force des assiégés. Un blâme de Wellington vint atteindre Graham dans l'amertume de son insuccès, et déjà l'on songeait dans le camp anglais à convertir en blocus le siège effectif, lorsque la bataille de San Marcial changea la face des choses et ôta aux assiégés tout espoir d'être secourus (31 août 1813).



Les travaux d'attaque avaient été repris avec activité ; mais la garnison française ne s'en était pas émue : elle abandonna la ville proprement dite et s'enferma dans la citadelle après un sanglant combat, bien décidée à se défendre jusqu'à la dernière extrémité.



Le 3 septembre, Graham proposa aux assiégés une capitulation honorable. Elle fut repoussée. Le siège de la citadelle fut repris le 8, mais une épidémie s'étant déclarée dans la garnison, le brave général Rey accepta alors de nouvelles offres. Les assiégés abandonnèrent la place avec les honneurs de la guerre. Déjà, à ce moment, Saint-Sébastien n'existait plus. Dans la nuit du 31 août, les anglo-portugais, maîtres de la ville, traitèrent comme ennemie sa population et lui infligèrent un traitement horrible et odieux...



Les malheureux habitants se réfugièrent dans les environs de la ville. Une junte de secours s'organisa au barrio de Zubieta, et une plainte fut adressée au général Wellington ; ce dernier refusa de recevoir la municipalité de Saint-Sébastien et laissa, sans le châtiment qu'ils méritaient, les généraux sous ses ordres qui avaient eu la culpabilité de ne pas maintenir leurs troupes dans les lois de la discipline. Ce sera là une tache indélébile sur la gloire du vainqueur de Waterloo. Les pertes matérielles de la ville furent considérables : 600 maisons brûlées, tous les monuments détruits, toutes les marchandises pillées, constituaient une perte de plus de trente millions de pesetas."



A suivre...







 




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