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samedi 30 avril 2022

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 30 AVRIL 2022 SAINT ROBERT ET SAINT PIE V - ENERITZ

 


PROVERBE DU 30 AVRIL 2022 (SAINT ROBERT DE MOLESME) (SAINT PIE V) (ENERITZ).


ROBERT DE MOLESME : Né à Troyes, vers 1029, Robert est un moine réformateur français, fondateur de l'ordre cistercien.




religion catholique saint sainte robert
30 AVRIL SAINT ROBERT DE MOLESME


Robert devient bénédictin vers 1068 puis devient ermite dans la forêt de Molesme, dans l'Yonne, avec quelques compagnons.

Robert y fonde un monastère vers 1075.

A la recherche d'un idéal de pauvreté absolue, Robert de Molesme crée un nouvel établissement, à Cîteaux, en pleine forêt, le 21 mai 1908, avant de revenir mourir à Molesme, le 17 avril 1111.

Le pape Honorius III le canonise en 1220.





religion catholique saint sainte robert
30 AVRIL SAINT ROBERT DE MOLESME



ENERITZ : Nafarroako izena. (Oso zabaldua Euskal Herrian gau egun). Eneritzeko baseliza herritik ordu erdira (Eunateko Andra Mariaren ondoan) Erromeria maiatza 1ean.

(...) Eneritz - Itzarbeibarko (N) herria eta Andre Mariaren adbokazioa. Lehenaren aurreneko aipamenak XII. mendekoak dira. Ama Birjinaren irudia Santo Domingo izeneko baselizan dago. Jaieguna irailaren 8an da. - -  (...)




Un décès du 30 avril Edouard Manet.




peintre france dejeuner herbe
PORTRAIT D'EDOUARD MANET
PAR NADAR


Né le 23 janvier 1832 à Paris - Mort le 30 avril 1883 à Paris.

C'est un peintre et graveur français majeur de la fin du 19ème siècle.

Précurseur de la peinture moderne qu'il affranchit de l'académisme, Manet est à tort considéré comme l'un des pères de l'impressionnisme car il s'en distingue, n'utilisant pas (ou peu) les nouvelles techniques de la couleur et le traitement particulier de la lumière.

Il refuse de suivre des études de droit et il échoue à la carrière d'officier de marine militaire.

Manet entre, en 1850, à l'atelier du peintre Thomas Couture et il y reste jusqu'en 1856.

En 1860, il présente ses première toiles, comme le Portrait de M. et Mme Auguste Manet.

Ses tableaux suivants, dont Le Déjeuner sur l'herbe, font scandale.


peintre france manet graveur
TABLEAU DEJEUNER SUR L'HERBE
D'EDOUARD MANET


Manet est alors rejeté des expositions officielles et il devient un "bohème élégant", fréquentant des artistes (peintres ou écrivains) comme Henri Fantin-LatourDegasBaudelaire ou Zolaqui prend sa défense contre les critiques.

Après la guerre de 1780, à laquelle il participe, il soutient ses amis impressionnistes, comme MonetRenoir ou Berthe Morisot qui devient sa belle-soeur, en 1863, après avoir épousé Suzanne Leenhoff.

Manet parvient à donner des lettres de noblesse aux natures mortes, en particulier vers la fin de sa vie, vers 1880.

Il multiplie aussi les portraits de femmes ou d'hommes, faisant partie de son entourage.

A partir des années 1880, il est de plus en plus reconnu, recevant en janvier 1882, la Légion d'honneur.

Cependant, victime de syphilis et de rhumatismes, il souffre, depuis 1876, de sa jambe gauche, qu'il faudra finalement amputer.

Manet meurt le 30 avril 1883, à 51 ans, des suites d'une ataxie locomotrice.

Durant sa vie, il aura peint plus de 400 toiles, des pastels, des esquisses et des aquarelles.




peintre france dejeuner herbe
PEINTRE EDOUARD MANET


LE QUARTIER SAINT-ESPRIT DE BAYONNE EN LABOURD AU PAYS BASQUE DE 1789 À 1823 (deuxième et dernière partie)

 

LE QUARTIER SAINT-ESPRIT DE BAYONNE.


Pendant la Révolution française, Saint-Esprit devient une commune libre et reçoit, en 1793, le nom de Jean-Jacques Rousseau.



pays basque autrefois saint-esprit landes labourd
PLACE SAINT-ESPRIT BAYONNE
PAYS BASQUE D'ANTAN


Voici ce que rapporta à ce sujet La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, le 6 

janvier 1933, sous la plume de René Bayland :



"Quelques bribes de l'Histoire de Bayonne Saint-Esprit de 1789 à 1823.



II — Avec 1793, nous entrons dans l’ère de la Terreur et de la guerre espagnole. Le 21 juillet 1793, une Assemblée primaire unique a réuni 472 votants des communes d’Ondres, Tarnos, Saint-Etienne et Saint-Esprit, qui ont plébiscité la Constitution de l’an I aux cris de : "Vive la République une et indivisible !" Le 1er octobre 1793, les surveillants de la police, entendus par les agents, sont "décorés du chaperon tricolore". 



Le 25 juillet 1793, les officiers espagnols prisonniers à la Citadelle reçoivent la permission d'écrire, à condition de ne pas cacheter leurs lettres. Ils y sont rejoints par de nombreux suspects dont les biens sont mis sous séquestre. Le directeur des douanes Dormillière est accusé d’incivisme. Saint-Ursule regorge aussi de détenus : en brumaire an II, on songe un moment à transformer par un appentis la terrasse du couvent pour y faire un magasin militaire à fourrages, mais ce projet est abandonné. Un Molina se trouve parmi les suspects. Un moment arrêté lors des premières arrestations. Etienne réclame la restitution des objets à lui séquestrés à Montaigud. Dès le 13 août 1793, une lettre du conventionnel Garrau flétrit les accapareurs. 



Et lorsque arrivent les terribles représentants en mission Pinet aîné et Monestier, c’est à Saint-Esprit qu’ils se renseignent avant de passer le pont et de venir jacobiniser Bayonne : "Nous partons à l’instant, écrivent-ils à la Société Populaire de Saint-Esprit (alors dans le département des Landes), pour nous rendre à la maison commune de Bayonne et y terminer le grand œuvre de régénération." 



Durant l’hiver de 1793-94, un arrêté de Pinet confisque avoine et fèves trouvées chez le citoyen Dutoy (14 pluviôse an II) ; une proclamation de Monestier "aux bons habitants des campagnes et aux ministres des divers cultes qui sont encore parmi eux" tend aux déprêtrisations (17 pluviôse). Le 23 ventôse an II, "considérant que l’Etre Suprême est la vraie lumière qui conduit les hommes dans le véritable sentier de la vertu et que par conséquent les lampes qui brûlent tous les vendredis au soir deviennent inutiles", le Comité de surveillance de Saint-Esprit, s’adressant aux Juifs fidèles, "arrête que tous les citoyens qui auront des lampes sabbatiques les porteront en dépôt". Il est défendu de jouer au billard ou à la chandelle, ou de vendre dragées et sucre d’orge, car "la gourmandise offense l’œil du républicain". La vente des biens d’émigrés se donne libre cours. 



Quelques mois plus tard cependant, le chef de bataillon Harispe doit effectivement demander une autorisation spéciale aux citoyens de la municipalité de la section ci-devant Saint-Etienne pour que le voiturier Errécalde puisse avoir huile et savon pour sa troupe (21 floréal an II). Il faut de même le 21 prairial un arrêté spécial du conventionnel en mission Cavaignac, pour que Vignes, chef d’état-major de l’armée des Pyrénées-Occidentales, puisse acheter "la moitié d’un cochon" à Catherine Boulangère. Il est vrai que le 3 prairial, un arrêté de Pinet aîné accorde "permission" et exemption au citoyen Nunes au sujet de ses ustensiles de cuisine (sans doute à l'occasion de quelque collecte des objets de métal). Ce qui n’empêche pas le Comité d’ordonner le 11 prairial de "faire un bûcher des effets qui à raison de leur inutilité ou de l'image du fanatisme doivent être brûlés décadi prochain, jour consacré à l’Etre Suprême". Pendant ce temps, les suspects meurent de faim, détenus à la citadelle, les généraux Deprez et Willon réclament au moins de la méture (17 prairial an II). 



Mais le 9 thermidor an II-27 juillet 1794 voit la chute de Robespierre. Gare à la réaction thermidorienne ! En nivôse an III, avec le rude hiver, ont lieu de nombreuses mises en liberté de reclus. Le secrétaire de la commune, Caumont fils, est appelé à fournir diverses explications. Cinq citoyens, désarmés pour avoir participé "aux horreurs qui précédèrent le 9 thermidor" et été "au service de la tyrannie", adressent une pétition le 29 floréal an III. Peyrecave de Saubrigues, un mois auparavant, réclame "l’original de l’estat de son cheval" (11 germinal) ; voici qu’on dégrade la statue de Jean-Jacques Rousseau placée au milieu de la place et que le représentant Bô doit écrire une lettre aux habitants (11 floréal an III). Le nom révolutionnaire de la commune disparait-il déjà ? Voici que le 23 messidor an III le député girondin de Bayonne, Meillan, sorti de sa cachette, autorise la municipalité de Saint-Esprit à fournir au directeur de l'hôpital militaire Bidaubigue de petits assignats en échange de deux assignats de 10 000 livres.



Mais le catholicisme est toujours honni. Et c’est l’an III que le peintre Rainier reçoit cent louis (il n’est pas question d’assignats !) pour le tableau de l’Etre Suprême placé dans le Temple du même nom, sans doute l'église Saint-Esprit ?



Arrivons au Consulat et à l’Empire. 

Le 25 fructidor an VIII (en septembre 1800) des réjouissances publiques ont lieu "pour l’anniversaire de la fondation de la République" : courses à pied, à cheval, sur échasses, de taureaux, bal public et globe aérostatique. A l’automne de cette même année, le 9 brumaire an IX, l’église Saint-Etienne est rendue au culte. Un an plus tard, quelques prêtres réfractaires déportés, c’est-à-dire exilés, rentrent. 



Le 2 décembre 1804, Napoléon est sacré Empereur à Notre-Dame. Gens de Bayonne et de Saint-Esprit donnent en commun de grandes fêtes à ce sujet, avec discours du maire Joseph Laborde-Noguez (7 pluviôse an XIII). En 1806, le commandant Crouzet, commandant d’armes, de la Citadelle, fait un grand discours à sa garnison, c’est-à-dire deux compagnies de vétérans... et un dépôt de conscrits réfractaires ! 



En 1810, le géomètre Brun lève le plan de Saint-Esprit. Mais voici que l’invasion menace : dès juillet 1813, un emprunt de 100 000 francs — c’était alors beaucoup — est fait pour l’armée et la défense. A la fin de 1813, on se bat sous Bayonne. Le blocus commence ; le 27 avril 1814, le général Thouvenot "accompagne l'ordre du jour de la place (toujours assiégée) de l’annonce de la déchéance de l’empereur Napoléon et de la proclamation de Louis XVIII". Les hostilités vont cesser ! 




napoleon general
GENERAL PIERRE THOUVENOT
Par Antoine-Claude Fleury — Christie's, LotFinder : entrée 5504492, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=17575869



Le 16 juillet 1814, il fait donner deux cents fusils à la garde nationale de Saint-Esprit pour accueillir le duc d’Angoulême. 



Voici qu’éclate la période troublée des Cent Jours. Le 10 avril 1815, des Juifs "sont bâtonnés pour avoir hué les volontaires royalistes à leur retour de Bazas". La vieille hostilité renaissante multiplie les coups de cailloux. Dix-huit israélites pétitionnent en faveur de leurs compatriotes. 



En 1816, les sinistrés du blocus de 1814 évaluent leurs pertes : à la mairie de Saint-Esprit, il est réclamé la somme alors considérable de 571 175 fr. 25 pour indemnités diverses. En 1816-1818, la Société d’agriculture des Landes s’occupe de Saint-Esprit. En 1817-18, nous trouvons une "pétition contre le remplacement à quatre francs (une somme alors ! ) pour le service de la garde nationale". En 1823, un conflit éclate entre la commune et le sieur Desclaux, de la maison Dugué. au sujet de l’œil de la houn (de la fontaine). 



Et voilà les quelques broutilles qu’un malin hasard nous a permis de recueillir sur le Saint-Esprit du temps de nos arrière-grands-pères."













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vendredi 29 avril 2022

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 29 AVRIL 2022 SAINTE CATHERINE ET SAINT ROBERT - GASTEIZA

 


PROVERBE DU 29 AVRIL 2022 (SAINTE CATHERINE DE SIENNE) (SAINT ROBERT)  (GASTEIZA).


CATHERINE DE SIENNE : Catherine naît le 25 mars 1347 à Sienne, en Toscane.



religion catholique saint sainte catherine sienne
29 AVRIL SAINTE CATHERINE DE SIENNE

Catherine est le 23ème enfant (sur 25 au total) d'un teinturier de Sienne (Italie).

Catherine Benincasa, en religion Catherine de Sienne demande dès 12 ans à entrer au couvent.

Chez les Dominicains, Catherine se signale par son mysticisme, ses jeûnes, ses visions et ses extases.

Sa réputation s'étend et les princes font appel à elle pour régler leurs conflits.

Envoyée en mission auprès du Pape Grégoire XI, Catherine le persuade de quitter Avignon pour Rome, en 1376.

Elle meurt peu après, à Rome, le 29 avril 1380, à l'âge de 33 ans.



religion catholique saint sainte catherine sienne
29 AVRIL SAINTE CATHERINE DE SIENNE


Elle est canonisée par le pape Pie II le 29 juin 1461.

Pie XI le 13 avril 1866 la déclare co-patronne de Rome.

Elle est déclarée Docteur de l'Eglise le 3 octobre 1970, par le pape Paul VI.

Le 1er octobre 1999, le pape Jean-Paul II la déclare sainte patronne de l'Europe, avec Edith Stein et Brigitte de Suède.

Catherine est déclarée patronne des moyens de communication.




religion catholique saint sainte catherine sienne
29 AVRIL SAINTE CATHERINE DE SIENNE


ROBERT : Saint Robert de Bruges (ou Robert Gruuthuuse) naît à Bruges vers 1097.

C'est un moine cistercien, fondateur de l'ordre des Citeaux.

Robert est clerc et étudiant à Laon (Aisne) en 1115, quand l'abbaye de Clairvaux est fondée par saint Bernard et ses compagnons.

Robert y devient moine et est proche compagnon de saint Bernard.

En 1138, lorsque l'abbaye des Dunes demande son affiliation à l'ordre cistercien, c'est à lui que saint Bernard confie la tâche d'y introduire les coutumes de Citeaux.

En 1153, à la mort de Saint Bernard, il en est élu l'abbé.

Robert de Bruges meurt à Clairvaux en 1157.

Considéré comme saint dans l'Eglise catholique, il est fêté le 29 avril.


Voici ce que rapporta à son sujet la Gazette de France, le 25 avril 1897 :

"Saint Robert.

Saint Robert est le fondateur de l’ordre illustre des Citeaux. De noble famille, il se fit religieux dès l’âge de quinze ans, au monastère de Moutier la Celle, près de Troyes, dont il fut peu après élu prieur. 

Abbé de Saint Michel de Tonnerre, prieur de Saint Ayoul de Provins, il travailla partout à réveiller la ferveur un peu endormie, par réaction aux terreurs de l’an mil.

Le pape Alexandre II, lui ordonna d’aller gouverner les ermites de Colon, entre Tonnerre et Châblis. Comme cette solitude était malsaine, Robert les conduisit dans le désert de Molesmes, au diocèse de Langres, où il jeta en 1075 les fondements d’un monastère en l’honneur de la Vierge. 

Mais le relâchement s’étant introduit dans celte maison avec l’abondance, l’infatigable abbé quitta Molesme avec vingt compagnons, et s'établit. 

Dans un lieu appelé Citaux (cistercium, parce qu’il était rempli de citernes), près de Dijon. Ce territoire appartenait à Roland, vicomte de Beaune, qui accorda l’espace nécessaire pour bâtir un monastère. 

Robert, élu abbé, reçut le bâton pastoral des mains de Gauthier, évêque de Châlons, le 21 mars 1098. Tels furent les commencements de la maison et de l’ordre de Citaux, sur lequel Saint Bernard devait jeter tant d'éclat. 

On attribue à Saint Robert des sermons, des lettres et une chronique de Citeaux ; mais leur authenticité est pour le moins douteuse.



GASTEIZA : Erdi dokumentatua Gasteizko eliza nagusiaren festaburua.


pais vasco antes iglesia alava religion
EGLISE ST VINCENT VITORIA-GASTEIZ ALAVA
PAYS BASQUE D'ANTAN


Aldunate eta Tobar. Erromeria Santo Kristo de Nardues.


Une naissance du 29 avril : Alexandre II, dit "le Libérateur".




histoire russie empereur
ALEXANDRE II EMPEREUR DE RUSSIE

Né le 29 avril 1818 à Moscou (Russie) - Mort le 13 mars 1881 à Saint-Pétersbourg (Russie).

Il est empereur de Russie du 3 mars 1855 au 13 mars 1881.

Son nom d'état civil est Alexandre Nikolaïevitch Romanov.

Dès l'âge de 6 ans, son éducation est confié au capitaine Karl Karlovitch Mörder, puis du poète libéral Vassili Joukovski.

Il reçoit une solide culture générale et la maîtrise de plusieurs langues : russe, polonais, français, anglais et allemand.




empereur russie
ALEXANDRE II EMPEREUR DE RUSSIE

En 1837 et 1838, il fait deux voyages, le premier en Russie d'Europe et le second en Europe occidentale.

Le 16 avril 1841 à Saint-Pétersbourg, il épouse Marie de Hesse-Darmstadt, convertie à l'orthodoxie.

A la mort de son père le 2 mars 1855, il monte sur le trône sous le nom d'Alexandre II.



empereur russe
ALEXANDRE II EMPEREUR DE RUSSIE

Il fait alors de grandes réformes : en 1861 il abolit le servage, en 1864 il crée des assemblées élues au suffrage indirect, il réforme l'enseignement, la justice et l'armée.

En 1865, il réforme la censure.

Le 13 mars 1881, il est assassiné, lors d'un attentat organisé par le groupe terroriste russe Narodnaïa Volia. 

Il meurt à 62 ans.




roi reine empereur russe
ALEXANDRE II EMPEREUR DE RUSSIE


Voici le proverbe du vendredi 29 avril 2022 :


AITAREN MINTZAIRA UTZIZ, HAREN ARIMA DA UKATZEN.

En délaissant la langue du père, on renie son âme.



euskara langue basque
ANTHROPOLOGIE L'EUSKARA LANGUE BASQUE



(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)




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NOMS DE FAMILLE ET LIEUX-DITS DU PAYS BASQUE (première partie)

NOMS DE FAMILLE ET LIEUX-DITS.


De nombreuses études ont été faites, au cours de l'Histoire, pour comprendre la signification de noms de familles et lieux-dits du Pays Basque.




pays basque autrefois basse-navarre
LIEU-DIT A BIDACHE
PAYS BASQUE D'ANTAN



Voici ce que rapporta Jules Vinson, à ce sujet dans la revue Gure Herria, en août 1921 :



"Le basque est incontestablement la plus vieille langue de l'Europe ; si l'on voulait chiffrer son âge, il faudrait compter par centaines ou par milliers de siècles. Mais elle n'a été écrite qu'à la fin du XVe siècle ou au commencement du XVIe siècle ; deux ouvrages, fort importants, sont les premiers livres basques imprimés connus. Le premier, un recueil de poésies par Bernard Dechepare a été publié à Bordeaux en 1545 ; il n'en existe plus qu'un seul exemplaire conservé à la Bibliothèque Nationale à Paris, mais il a été trois fois réimprimé en 1847, 1874, 1890. Le second est la traduction du Nouveau Testament par Jean de Liçarrague, de Briscous, imprimé à la Rochelle, en 1571 ; une seconde édition, tout à fait exacte, a été publiée en 1900 à Strasbourg par les soins de MM. Schuchardt et Th. Linschmann. Ces ouvrages nous font voir que le basque du XVIe siècle différait sensiblement de celui d'aujourd'hui : il est donc probable que si nous avions des textes plus anciens nous trouverions des différences encore plus grandes et nous serions mieux renseignés sur l'histoire et l'évolution de la langue. Nous avons seulement une liste d'une vingtaine de mots dans un manuscrit, liber de miraculis S. Jacobi, à Saint-Jacques de Compostelle ; l'auteur, un certain Aimery Picaud de Poitiers les avait recueillis pendant son voyage en passant par la Navarre. On attribue à ce manuscrit la date de 1179, il est certainement plus moderne d'environ deux siècles, mais nous avons des spécimens plus anciens dans les noms de personnes, de villages, de maisons ; dans les noms topographiques qui nous ont été transmis par la tradition orale qui existent plus ou moins altérés ou qui sont cités dans différents écrits du moyen-âge.



Ces mots, ces lieux-dits, comme on les appelle, peuvent se classer en quatre catégories, à savoir :

1° Ceux qui dérivent de noms de personnes, p. ex. Dornaletche, la maison Dornal, Samsinena (la maison) des Samson, Lafitenia et Dagienbaita qui sont des locatifs dont le n final est tombé et qu'on doit traduire par conséquent chez les Lafitte, chez Dagien.


2° Ceux qui indiquent une certaine culture, une végétation, la composition géologique, l'état matériel ; ils sont formés par les terminaisons quantitatives, eta et keta (pluralité), aga (abondance), egi (excès), titoi (espace limité), u, su, chu, zu, tchu, tsu, tzu avec ou sans n (terrain, région), harrieta les pierres, espeleta ou espelete : les buis, greciette les cerisiers, urqueta les eaux, amezketa les chênes tauzins, liçaraga abondance de frênes.

On peut regarder keta comme contracté de koeta ; le suffixe ko, génitif de position s'emploie souvent avec un sens restrictif et diminutif, mutiko pour mutilko "petit garçon" ; il peut être aussi employé comme déterminatif, alors urketa, amezketa signifieraient quelque chose comme "région des eaux" et "endroit couvert de chênes tauzins". Le nom de la mère d'Axular, Aspilcouette pourrait donc signifier "les terrains au pied des monts" ou "le lieu de jonction des montagnes" en prenant aspil comme synonyme de mendibil.


3° Ceux qui indiquent une position relative, terminés par les mots garay, goyen gain, goiti "au-dessus" ; behere, ber, be "au-dessous" ; alde, "à côté" ; arte, art, "au milieu" ; ondo, "à la suite" ; aspi (aspil) "au pied" ; buru "extrémité" ; barren, barne, "extrémité inférieure" ; bazter "contigu" ; bide "chemin " ; etchegaray "maison au-dessus" ; berrogain "fourré au-dessus" ; etchegoyen " maison au-dessus" ; Dihursubehere, "au-dessous de l'endroit où il y a de l'eau courante et des joncs" ; iruber "ville au-dessous" ; inchauspe "sous un noyer" ; fagalde "à côté des hêtres" ; ibarrondo " à la suite de la vallée" ; duhart, uhart, ugarte "au milieu de l'eau" ; legaspi "au pied du gravier" ; mendiboure "extrémité de la montagne" ; ithurbide "chemin de fontaine" ; azcoitia et azpeitia, "le haut et le bas de la montagne" ; izpazler "contigu à l'étang". Il y aurait aussi sarri qui paraît signifier prolongement : irisarri, "faubourg de la ville" ; iharassarri, "annexe du moulin".

Ceux qui sont composés le plus souvent d'un adjectif ou d'un substantif ou de deux substantifs, où l'un fait fonction d'adjectif : Belzunce lierre noir, zumarraga ormaie, zumalakarregui excès de bourdaines ; zagardi verger de pommiers ; amesti bois de chênes tauzins ; ilhardoy champ de légumineuses ; itsasu terrain en bruyère ; larrun région de landes en friche ; loitzun endroit boueux ; oyartzun pays boisé.



pais vasco antes guipuzcoa
VUE GENERALE D'OYARZUN
PAYS BASQUE D'ANTAN


On peut ajouter à ces dérivatives les mots lar lande, friche ; itz eau stagnante ; ur eau courante ; urdi cours d'eau ; ar rocher, pierre ; echalar lande avec maison ; zugarramurdi cours d'eau passant par des ormes ; gorostarzu endroit pierreux où il y a des houx ; Beskoitze pour Berazkoitz Briscous que j'interprète avec eau stagnante au-dessous par allusion aux salins que par parenthèse on appelle galzaga ; agorreka ravin desséché ; zabalburu extrémité large ; mendizabal large montagne ; orkhasberro fourré de chevreuils ; oihanzelhay plateau boisé ; apheztegui habitation de l'abbé (maire) ; behola cabane de jument ou de vache (behor, jument et behi vache viennent du même radical) ; zaldibar vallée de chevaux ; ordiarp, exactement urdiñarbe, grotte par où passe un cours d'eau ; bustingorri argile rouge ; mendibil réunion de montagnes ; larzabal, transcrit en Français larceveau lande large ; saroihandi, grand champ inculte où se réunissent les bergers ; urikoechea, la maison de la ville.



Les différents noms qui forment ces quatre catégories peuvent être classés d'une autre façon, historiquement c'est-à-dire dans l'ordre où ils ont été produits ; il y a donc les anciens, les modernes et ceux d'une époque intermédiaire.



Les anciens sont souvent composés de deux substantifs ; ils n'ont pas d'article, l'adjectif y précède le substantif et ils sont parfois très altérés par suite du temps : ainsi Belzunce, hegoburu qui voudra dire extrémité méridionale, ibarnégarayi est pour iri, au-dessous de l'extrémité inférieure de la ville. Ciboure pour zubiburu, tête du pont.



Les noms modernes ont quelques fois l'article, l'adjectif y suit le substantif et on y trouve beaucoup de noms d'emprunts : betrienea, chez les Pierre ; elizalde, à côté de l'église ; lekumberri, nouveau lieu ; lekueder, belloc, beau lieu. On remarquera dans leku, nom latin locum, le remplacement de l'o par e : il y a là beaucoup d'autres exemples notamment serora religieuse pour sororem et dena pour dona , dona latin dominam dans la formule andre dena Maria, Madame Sainte Vierge Marie, dont le correspondant masculin est Yaun : Yaun Doni Ibane qui veut dire Monseigneur Saint Jean. J'ai cru pouvoir conclure de ce fait que le mot mendi, montagne, était une adaptation du latin montem car le mot pour montagne en basque est az, atz, ats, has ; aiz, haiz, jaiz, ach, ax ; Ascain signifie montagne au-dessus ; Hasparren qui veut dire extrémité inférieure du pays montagneux ; Axular, lande montagneuse ; Aizpitarte, intervalle entre deux montagnes ; Jaizquibel, dos ou arête de montagne.





pays basque autrefois jaizquibel
HENDAYE : VUE SUR FONTARRABIE ET LE JAIZQUIBEL
PAYS BASQUE D'ANTAN



Un mot qui doit être moderne mais qui se trouve peut-être dans les noms d'âge intermédiaire est etche, maison, qui doit dater du commencement de la vie agricole. Le vocabulaire nous apprend en effet que lorsque les Basques ont été pour la première fois en contact avec les Romains, ils sortaient à peine de la période pastorale et il est remarquable à ce propos que les noms des petits animaux domestiques caractéristiques de la maison rurale soient tous empruntés : oilo, poule (esp. olla) ; oilar, coq (mâle de la poule) ; ahate, canard (latin anatem) ; antzar, oie (latin anserem) ; lapina ou conichu (lapin ou conil) et même le chat, gatu (latin catum, esp. gato). A l'époque pastorale il ne devait y avoir que de grands abris pour les groupes de pasteurs et leurs troupeaux, tantôt réunis, tantôt séparés, d'où les noms barrendegui, habitation à l'extrémité inférieure du pays ; aroztegi, habitations des forgerons ; behotegi, abri pour jument ; artegi, bergerie ; les abris réservés au bétail s'appelaient aussi ola ; artola bergerie ; il y a même les composés olategi, etchola, olaetchea qui supposent deux constructions contigües, l'une pour les pasteurs, l'autre pour le bétail.



Les explications et les traductions ci-dessus ne sauraient être ni absolument complètes ni définitives ; je ne les propose que sous bénéfice d'inventaire  et je serais heureux qu'elles fussent rectifiées s'il y a lieu. Je n'ai d'autre but ici que d'attirer l'attention sur ces vieux mots qu'on a trop négligés ; cependant, en 1809, parut à Mexico une petite brochure intitulée Colleccion alfabetica de appellidos bascongadas con su significado par Irigoyen, qui a été réimprimé à Saint-Sébastien en 1868 et en ?... Dans son Manuel dont la première édition est de Bayonne 1864, l'abbé Dartayet donne aux pages 15 et 17 un certain nombre de noms patronymiques avec leur traduction. On trouve plusieurs listes de lieux-dits dans les papiers de M. Antoine d'Abbadie à la Bibliothèque Nationale, j'en ai dressé moi-même quelques unes dans diverses communes du Labourd. Mais pour faire un travail utile il serait nécessaire d'avoir la nomenclature complète, il faudrait à cet effet que dans toutes les paroisses, dans toutes les communes du pays, les amateurs, les abonnés de Gure Herria voulussent bien employer une partie de leurs loisirs à recueillir ces vieilles appellations, soit dans les conversations courantes, soit au dépouillement des états du cadastre, les registres paroissiaux, les documents officiels, les actes notariés, les papiers de famille. Les listes pourraient être réunies au bureau du journal, à la Société des Lettres, Sciences et Arts de Bayonne, ou à la Bibliothèque de cette ville. Là elles seraient à la disposition des travailleurs qui devraient prendre les mots un par un et rechercher toutes les variantes pour reconstituer la forme primitive et en établir la signification exacte. Ce travail doit être fait avec un soin, une attention, une prudence extrêmes ; il faudra se garder des étymologies trop faciles qui se présentent pour ainsi dire d'elles-mêmes ; ainsi on a vu dans haitz un abrégé de haritz, chêne pédonculé, mais ce mot ne perd jamais son r dans les noms topographiques où haitz signifie toujours "montagne, roc, rocher, pierre", Cf. le proverbe emaitzak hausten tu haitzak "le cadeau brise le roc". Deux quartiers de Saint-Pée s'appellent Ibarron et Helbarron ; on a cru qu'il y avait l'adjectif on, bon, mais dans les anciens documents, le village s'appelle Ivarren et à Sare on retrouve la variante Helbarren dont la signification est déterminée par le nom de la forêt d'Ustaritz qui confine à l'extrémité opposée du territoire communal. Hergaray qui veut dire "haut du pays" ; par conséquent,  Helbarren doit signifier "extrémité inférieure de la vallée (de la Nivelle)", ce qui est matériellement exact. Roncevaux s'appelle aujourd'hui Orrea qui paraît contracté de Orreaga "abondance de génévrier", mais au XVIIe siècle, le nom était Orerriaga que Sylvain Pouvreau écrit Orierriaga ce qui donne la traduction "abondance de pierres jaunes et rougeâtres" ; ces morceaux de roches ferrugineuses dont sont pavés les chemins dans les montagnes ; la forme erri pour arri, pierre, s'observe dans le livre d'or de la Cathédrale de Bayonne publié il y a quinze ans le savant archiprêtre de Saint-Martin de Pau, M. l'abbé Dubarat : Ferriague pour Harriague..."



A suivre...






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