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mardi 31 août 2021

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 31 AOÛT 2021 SAINT ARISTIDE ET SAINT RAYMOND - ETXAUN

 

PROVERBE DU 31 AOÛT 2021 (SAINT ARISTIDE) (SAINT RAYMOND DE NONNAT) (ETXAUN).


ARISTIDE : Aristide d'Athènes ou Saint Aristide est un apologiste chrétien du 2ème siècle.



religion catholique saint sainte aristide
31 AOÛT SAINT ARISTIDE

Philosophe athénien s'étant converti au christianisme, Aristide profite du passage à Athènes de l'empereur romain Hadrien pour lui remettre une Apologie où il plaide la cause de ses coreligionnaires.

Mais Aristide n'a guère de succès malgré la qualité de son écrit et il est lui-même martyrisé sous le règne de l'empereur suivant, et Aristide meurt vers 134.

Aristide est fêté le 31 août.




RAYMOND : Raymond Nonnat, religieux de l'Ordre de la Merci, dit Ordre des Mercédaires, a été le deuxième maître de l'Ordre à la suite de saint Pierre Nolasque.




religion catholique saint sainte raymond
31 AOÛT SAINT RAYMOND NONNAT


Il naît en 1204 en Catalogne.

Raymond est ordonné prêtre en 1222, à l'âge de 18 ans.

Conformément à la règle de son Ordre, il se livre aux musulmans pour obtenir la libération de plusieurs esclaves chrétiens captifs.

Après sa libération, il rentre en Espagne et le pape Grégoire IX l'appelle pour encourager Saint Louis à partir en croisade. 

Epuisé, Raymond meurt en 1240, à 36 ans, près de Barcelone.

Il est canonisé en 1657 par le pape Alexandre VII.

Raymond est le saint patron des femmes enceintes et des sages-femmes.




ETXAHUN : Zuberoko koblakaria. (Hiruri).




pays basque autrefois bertsolari soule
ETXAHUN IRURI
PAYS BASQUE D'ANTAN



Un décès du 31 août : Charles Pierre Baudelaire.




poete france fleurs du mal
CHARLES BAUDELAIRE
PAR ETIENNE CARJAT VERS 1862

Né le 9 avril 1821 à Paris - Mort le 31 août 1867 à Paris.

C'est un poète français qui occupe une place considérable parmi les poètes français pour son recueil Les Fleurs du mal.

Son père meurt quand il a 5 ans.

En 1931, Baudelaire est inscrit à la pension Delorme à Lyon.

Sa famille revient à Paris en 1836 et il est inscrit comme pensionnaire au Collège Louis-le-Grand, obtenant en seconde le deuxième prix de vers latins au concours général.

Il est renvoyé du lycée Louis-le-Grand en avril 1839 pour un épisode "d'amitié particulière" mais il est reçu au baccalauréat fin 1839.

Son beau-père l'envoie à Calcutta (Inde) en juin 1840.

A son retour à Paris, Baudelaire s'éprend de Jeanne Duval, une "jeune mulâtresse".

Dandy endetté, à partir de 1842, il mène une vie dissolue, découvrant les "paradis artificiels" et commençant à composer plusieurs poèmes des Fleurs du mal.



poete maudit france fleurs mal
CHARLES BAUDELAIRE

Ayant des goûts de luxe, il dilapide la moitié de son héritage en 18 mois et il est mis sous tutelle d'un conseil judiciaire.

Baudelaire participe aux barricades en 1848.

En 1857, deux mois après la parution des Fleurs du mal, il est condamné à une amende pour "offense à la morale religieuse" et "outrage à la morale publique et aux bonnes moeurs".

Il se présente à l'élection de l'Académie Française en 1862, mais il ne recueille aucune voix.

En avril 1864, très endetté, il part pour la Belgique.

Baudelaire souffre d'hémiplégie à partir de mars 1866.

Il revient à Paris en juillet 1866 dans une maison de santé, où il meurt, rongé par la syphilis, le 31 août 1867, à 46 ans.



poete france fleurs mal
CHARLES BAUDELAIRE

LES GROTTES DE SARE EN LABOURD AU PAYS BASQUE EN 1927

LES GROTTES DE SARE EN 1927.

Les grottes de Sare sont un site spéléologique qui a été occupé durant la Préhistoire.



GROTTES DE SARE LABOURD
PAYS BASQUE D'ANTAN


Voici ce rapporta à ce sujet La Côte basque : revue illustrée de l'Euzkalerria, le 11 décembre 1927, 

sous la plume de Roger Tournefeuille :



"Incartades Touristiques.



Les Grottes de Sare.



"Biarritz, saison toute l’année !" disent les guides, sans qu’ils aient paru se douter du contre-sens que renferment ces quatre mots... et cependant, malgré le contre-sens, ce sont les guides qui ont raison.



Le pays offre effectivement aux intrépides touristes, que n’ont point rebutés les maussaderies de l’hiver (il ne s'agit plus de rigueurs) et à ces heureuses gens de loisir auxquels leur banquier a ouvert des ressources illimitées, les ressources d’innombrables petites excursions, pas méchantes, dont le charme demeure sensible en tout temps et par tous les temps. — Nous citerons en première ligne — une ligne frontière — les grottes de Lésia, plus connues sous le nom de grottes de Sare, et un peu moins sous le diminutif de "Trou d’Iruoa".



C’est un petit trou pas cher, et d'autant plus aimablement accessible, à 6 kilomètres au sud de Sare, où Loti sentit battre le cœur du pays basque ; le séjour préféré de la reine Nathalie de Serbie. Le moyen de transport et d’accès le plus recommandé est actuellement l’automobile : mais il n’est pas indispensable d’en avoir une : les "cars", les montagnards sont là. Nous ne parlons pas pour les gens qui connaissent et pratiquent toutes les façons de rater le B. A. B.  L’exactitude est de rigueur. On embarque a deux heures ; on peut être de retour à six.



La route est ravissante : nous nous abstiendrons de recopier les Joanne et autres "Bædeker", encore qu’ils en dissertent éloquemment. — A travers les branches plus ou moins vieilles des chênes et des platanes, vous pouvez admirer le film d’un paysage de France : "d’azur à forêts de sinople sur une terrasse de même", rehaussant le château d’Arcangues, enlacé de lierres.



Et cependant, voici les fermes basques, purement basques —la vraie ferme : celle qui ne ressemble pas à une pièce de pâtisserie, montée dans un décor d’Exposition Universelle : la ferme de "Chantecler". Et, perdu dans un peu de brume qui est déjà celle des monts, un clocher qui est celui — quel luxe ! — d’une école.



Voici déjà des mimosas, et des ajoncs ; qui donc prétend qu’il n’y a plus d’or chez nous ? Voilà des moutons poilus comme on ne l’est plus ; des moutons qu’on aurait fait devenir chèvres ! sur les coteaux, ils s’échelonnent par touffes, et l'on croit voir de loin -— tel Macbeth — bondir un buisson, et, tel le psalmiste, sauter un fragment de montagne. "Montes exultaverunt sicut arieles, et colles sicut agni ovium." Et puis gardées par leurs troupeaux, quelques bergères à cet âge heureux où, sans trop d’exagération, l’on peut encore être "Mascotte".



A partir de St-Pée-sur-Nivelle, nous nous sommes tout à coup demandé si nous étions en Ecosse. Les Anglais sont encore plus "un peu là" que les montagnards. — On débarque devant les grottes. C’est du moins une sensation que l'on a en se trouvant soudainement au niveau de l’eau. La voûte sous laquelle on pénètre abrite en effet un lac aux eaux calmes, à franchir en barque avant de s’enfoncer, torche au poing, dans l’horreur des ténèbres... le Styx ! — Deux étages d’excavations superposées et curieusement travaillées par des infiltrations mystérieuses. Nous avons parlé de "torches" parce que cela fait romantique et que l’Espagne n'est pas loin — les grottes constituant elles-mêmes une frontière souterraine ; en fait, la torche est une chandelle.



Mais comme sa lueur vacillante a dès l’entrée mis en lumière une panneau commémoratif de visites impériales, nous sommes enclins à voir grand.


GROTTES DE SARE LABOURD
PAYS BSQUE D'ANTAN



C’est ainsi que tout à l’heure le directeur des grottes pourra nous parler sérieusement de "stalactites" et de "stalagmites", de paysages lacustres, etc. Tartarin lui-même y ferait crédit à Bompard ! les cristallisations de Padirac ne sont plus dans notre mémoire que de la bouse desséchée, et les yankees évoquent avec moins de ferveur les cavernes de "Kentuckey".



Justement, le cicerone a jovialement pris à partie les Anglo-Saxons ; il est question de les convaincre qu’un bizarre caprice de la nature a ciselé certaines saillies rocailleuses à l’image et à la ressemblance de Llyod George : c’est lui-même ! affirme le guide, auto-suggestif ; et comme une perfide humidité dégouline le long de la paroi, il ajoute en contemplant cette fantaisie sculpturale dont la vraie place serait au salon des Indépendants : "Il s’en ira au fil de l’eau !", — ce qui nous paraît être du domaine de la philo.



Le retour est fort agréable, dans la vivifiante fraîcheur, par le col de St-Ignace, Ascain et la Rhune où l’on cueille charitablement quelque soldat permissionnaire — et en route pour St-Jean-de-Luz. Il faut arriver là au moment où se détache sur une apothéose découchant la maison qui abrita pendant près de quarante nuits, en 1660, le jeune sommeil de Louis XIV. Le Roi-Soleil a mêlé son rayonnement à celui de ce paysage, comme à tout ce qu’alors en France, il y a eu de beau et de grand. Et soyons également fiers d’avoir ce paysage dans nos frontières et dans notre histoire, ce roi."



(Source : Wikipédia)




 



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lundi 30 août 2021

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 30 AOÛT 2021 SAINT FIACRE ET SAINT FANTIN ET SAINTE JEANNE JUGAN - ARROSA

 

PROVERBE DU 30 AOÛT 2021 (SAINT FIACRE) (SAINT FANTIN LE JEUNE) (SAINTE JEANNE JUGAN) (ARROSA).


FIACRE : Fiacre est un moine irlandais de l'époque mérovingienne qui a évangélisé la Brie, autour de Meaux.



religion catholique saint sainte fiacre
30 AOÛT SAINT FIACRE

Fiacre fonde, au 7ème siècle, un monastère proche de Meaux (Seine-et-Marne) qui plus tard a pris son nom et est devenu le centre d'un pèlerinage réputé.

Fiacre a acquis un regain de notoriété vers 1650, lorsqu'à Paris, un certain Nicolas Sauvage a imaginé de remplacer les chaises à porteurs par des voitures attelées avec cocher.

Fiacre a installé sa remise de voitures près d'un hôtel particulier orné de l'effigie de Saint Fiacre. D'où le nom de... fiacre qu'ont donné les Parisiens à ces voitures, les ancêtres des taxis.

Fiacre est le saint patron des jardiniers.

Il est fêté le 30 août.



FANTIN : Fantin (le jeune) est un moine basilien, thaumaturge et abbé du monastère grec de Saint-Mercure dont le rayonnement était si grand qu'il ne put jamais vivre la solitude dont il rêvait pour prier Dieu.

Fantin était l'ami de saint Nil de Rossano.

Il meurt vers 1000 à Thessalonique.



JEANNE JUGAN : Sainte Jeanne Jugan, en religion soeur Marie de la Croix, naît le 25 octobre 1792 à Cancale (Ille-et-Vilaine) et meurt le 29 août 1879 à Saint-Pern (Ille-et-Vilaine).



religion catholique saint sainte jeanne jugan
30 AOÛT SAINTE JEANNE JUGAN


C'est une religieuse française, fondatrice de la congrégation des Petites Soeurs des pauvres.

Humble fille du peuple, simple servante, émue de pitié à la vue des vieillards qui mouraient dans l'abandon, elle fonde à Saint-Servan (Ille-et-Vilaine) un institut qui, depuis, n'a cessé de prospérer.

Elle est béatifiée en octobre 1982 par le pape Jean-Paul II, et canonisée en octobre 2009 par le pape Benoît XVI, avec 4 autres bienheureux.

Sa fête est le 29 ou le 30 août (informations différentes suivant les sources).







ARROSA : Rosa (es), Rose (fr), Rose (en)

Ameriketako Lima hirian loratu lore berria (1617) Andre Maria Bermeon.

Bermeoko (Bizkaia) ermita. Andre Mariarena, eta lore izena. XVI. mendean Larrosa deitzen zuten ermita Mundakako bidean zegoen, baina gau egun Arrosatxu izena baino ez da gzeratzen ; irudia santa Eufemiako ermitan dago. Andre Mariaren adbokazioa eta santa baten izena ere bada. Limako santa Arrosa, jaiotzez Isabel. Ameriketako patrioa da. Santuaren egunak urtarrilaren 30ean eta abuztuaren 23an (Limakoa) dira. Euskal kantuetan ohikoa da arrosa erabiltzea, maite den andrea irudikatzeko. Aldaera : Errose (Deun-ixendegi euzkotarra).

ERROSE : Rosa (es).

Deun-ixendegi euzkotarra lanean gaztelaniazko Rosaren baliokidetzat ematen den arrakasta handiko izena. Ikus : Arrosa eta Larrosa.




Une naissance du 30 août : Mary Shelley, née Mary Wollstonecraft Godwin.




femme anglaise auteure frankenstein
MARY SHELLEY


Née le 30 août 1797 à Somers Town (Londres, Angleterre) - Morte le 1er février 1851 à Belgravia (Londres, Angleterre).

C'est une femme de lettre anglaise, romancière, dramaturge, essayiste, biographe et auteure de récits de voyage.

Elle est surtout connue pour son roman Frankenstein ou le Prométhée moderne.

Fille de la philosophe féministe Mary Wollstonecraft et de l'écrivain politique William Godwin, elle perd sa mère alors qu'elle-même n'est âgée de 10 jours.

Son père se remarie 4 ans plus tard, en décembre 1801.

Il offre à sa fille une éducation riche et l'encourage à adhérer ses théories politiques libérales.

En 1814, Mary entame une liaison avec un homme marié, partisan de son père, Percy Bysshe Shelley, et le couple voyage à travers l'Europe.

Au cours des des 2 années qui suivent, Mary et Percy affrontent un endettement permanent et la mort de leur fille, en février 1815.

En Suisse, à l'été 1816, elle écrit son premier roman, Frankenstein, qui sera publié en 1818.

Ils se marient en décembre 1816, peu de temps après le suicide de la première épouse de Percy.

En 1818, les Shelley quittent le Royaume-Uni pour l'Italie, où meurent leur deuxième enfant (Clara en septembre 1818) et leur troisième enfant (William en juin 1819), avant que Mary ne donne naissance à son fils Percy Florence, en novembre 1819, qui seul survivra.

En juillet 1822, son mari se noie dans le golfe de la Spezia, en Ligurie, au cours d'une tempête.

Mary retourne en Angleterre, en juillet 1823 et se consacre alors entièrement à l'éducation de son fils et à sa carrière d'auteure.

Durant les années 1820 et 1830, Mary écrit fréquemment des nouvelles pour des almanachs.

Les dix dernières années de sa vie sont marquées par la maladie.

Son dernier livre, écrit sous forme de lettres, est publié en 1844.

Elle meurt le 1er février 1851, d'une tumeur du cerveau, à 53 ans.



femme anglaise auteure frankenstein
PORTRAIT DE MARY SHELLEY
PAR REGINALD EASTON EN 1857



LES JEUX RUSTIQUES AU PAYS BASQUE EN 1948 (troisième et dernière partie)


LES JEUX RUSTIQUES AU PAYS BASQUE EN 1948.


Il a existé et il existe au Pays Basque de nombreux sports traditionnels, autres que la pelote.




pays basque autrefois force basque arrue
LEVEUR DE PIERRE
PAR RAMIRO ARRUE






Voici ce que rapporta à ce sujet Jacques Saint-Pastou dans Pyrénées : organe officiel du Musée 

pyrénéen du Château-fort de Lourdes, le 1er janvier 1951 :



"Les Hommes, les Bêtes et les Pierres.



Les paysans basques, fiers de leur force et de leur adresse, ne bornent pas leurs activités athlétiques au maniement de la hache et de la barre de fer.



Au florilège de leurs jeux étranges figure la levée des charges les plus lourdes et les plus imprévues.



Placer sans aucune aide sur ses épaules une balle de farine de 100 kilos n'est pas la moindre épreuve, librement consentie, inscrite au programme de bien des fêtes patronales, du pays de Cize au pays de Mixe.



Ici, comme dans l'haltérophilie moderne, la force pure ne prime ni la détente ni la vitesse d'exécution indispensables au parfait "Pulsolari".




pais vasco antes levante piedras
PULSOLARI
PAYS BASQUE D'ANTAN



Nous n'en finirions pas de citer les exploits de ces Samson de village. Nous retiendrons néanmoins quelques exemples pris tant en deçà qu'au delà de la Bidassoa.



En 1933, Francisco Irigoyen, de Villareal de Urrechu en Guipuzcoa, soulève 72 fois en 30 minutes une pierre carrée pesant 125 kilos.



En 1935, Joachin de Unamuno dit Zakoueta, épaule une meule de 200 kilos.



En 1948, à Oñate, province de Guipuzcoa, Errecartetxo lève d'abord une pierre de 187 kilos 500 suivie d'une autre de 191 kilos. Cette dernière porte un nom : "Bedayo", selon l'usage pour les pierres les plus grosses.



Dans le village de Mazketa, José Ibar, natif de Arrona en Guipuzcoa, arrache et épaule par 4 fois en 8 minutes 4 secondes la célèbre pierre ronde surnommée : "Albizuriandi".



Ces "levantadores de piedras", de même race que nos "harri-yasotzaleak", se muent volontairement en Sisyphe, donnant aux foules une sensationnelle leçon d'endurance et d'opiniâtreté.



Le 21 mai 1950, trois jeunes urrugnards : Piarres Arbenoitz (22 ans), Fernand Irazoqui (24 ans) et Bittorin Azarete (26 ans) relèvent le défi du champion d'Espagne : Soarte. En 3 reprises d'une minute, Soarte, qui se croyait imbattable, lève au total 4 692 kilos avec un poids de 102 kilos. Nos compatriotes Bittorin Azarete et Fernand Irazoqui totalisent dans le même temps 5 278 kilos avec un poids de 91 kilos et Piarres Arbenoitz parfait la victoire en soulevant 2 369 kilos avec un poids de 103 kilos.



Après les hommes, les bêtes. Sur ce canevas, l'imagination des euskariens s'exalte, d'autant que la perspective de multiples paris l'attise.




pays basque autrefois force basque arrue
TRAINEE DE PIERRE PAR BOEUFS
PAR RAMIRO ARRUE



Voici la trouvaille des guipuzcoans et des biscayens : ils attellent une paire de bœufs à un monolithe muni de crochets "ad hoc". Les bœufs traînent cette énorme pierre de 1 000 kilos. 



L'attelage qui réussit le meilleur temps, sur un trajet donné, gagne la partie. En quelque sorte une "lutte contre la montre".



Il y a deux ans, à Sussaute, près de Saint-Palais, durant les fêtes de Saint-Jacques, dix hommes tirant sur des chaînes opposent leur force à celle des bœufs et les empêchent d'avancer.



Pâle performance, en vérité, si on la compare à l'un des huit travaux d'Hercule que le guipuzcoan Echaniz présenta sur la Côte Basque et au Fronton de Paris : soulever une pierre sphérique de 112 kilos et la faire tourner autour de son cou comme il ferait d'une écharpe.



Le "soka tira", c'est-à-dire en tirant sur une corde hâler l'équipe adverse, ne présente aucun caractère basque pas plus que le "pertoli" observé par le R. P. Chabagno aux Aldudes, vers 1880. Une cheville de bois placée en porte-à-faux sur le pré est frappée par un bâton qui l'envoie en l'air. Il s'agit de reprendre ce morceau de bois à la volée d'un coup de ce même bâton et le projeter dans la direction du camp opposé, lequel relance de la même manière sans que le bois ait touché terre.



"Arrabilaka", dérivé du jeu de mail, "apoka" ou encore "kalika" sont des amusements d'enfants que ne dédaignaient pas de pratiquer, jadis, les bergers basques dans la solitude des pâturages. Quelques auteurs y voient une lointaine ressemblance avec le hockey et le golf.



Mais ces coutumes et ces jeux rustiques que nous avons tenté d'évoquer se meurent dans nos provinces basques-françaises.



Les plaisirs et les sports changent de nom. Ainsi va la vie... Seule la pelote, que nos athlètes-paysans ont conscience d'avoir porté à un haut degré de perfection, maintient ses positions.



Que nous réserve l'avenir ?... Encore un demi-siècle de désaffection consécutive à de nouvelles influences étrangères dont l'emprise s'exerce chaque jour davantage dans l'antique Euskadi et les anciens jeux auront sombré dans l'oubli sans que, pour autant, l'âme basque s'en trouve affectée.



"Lehen Hala ; Orai Hola. Gero Ez Jakin Nola..."

"Jadis comme ceci ; maintenant comme cela. Après on ne sait comme..."



Toute une philosophie..."



Hors-textes et dessins de Ramiro Arrué.



Tableau comparatif des principaux records, dans les concours de lancers du javelot, du disque, du poids et du marteau, homologués par la Fédération Internationale d'Athlétisme et ceux obtenus par des "Palankaris ".



Javelot : (Longueur : 2 m. 60 , poids : 800 grammes). Record du Monde : Y. Nikkanen (Fini.), 78 m. 70.

Disque : (Diamètre : 0 m. 219 ; poids : 2 kg minimum). Record du Monde : Gordien (U. S. A.) : 56 m. 97.

Poids : (sphère de 7 kg 257). Record du Monde : Fuchs (U- S. A.) : 17 m. 95.

Marteau : (poids de 7 kg 257 fixé à fil d'acier). Record du Monde : Nemeth (Hongrie) : 59 m. 88.


Liste actuellement à jour des "recordmen" de France, avec la date de leur record :

Javelot : Tissot (Raymond) : 64 m. 33, en 1947 ;

Disque : Winter (Paul) : 50 m. 71, en 1932 ;

Poids : Duhour (Edouard) : 15 m. 59, en 1934 ;

Marteau : Osterberger (André) : 51 m. 66, en 1950.

Tous ces records étaient valables en mai 1951.



Palanka ou barraka (poids : 4 kg. à 11 kg. 500 selon les modèles utilisés ; longueur de la barre variable selon les modèles, en général 1 m. 20 à 1 m. 50).

Plus long jet connu : 61 m. 38 avec barre de 4 kg. 500 par Lizarza, Montevidéo, 1913 ; style : "txanka-gibel" ; 



pais vasco antes palankari guipuzcoa
PALANKARI GABINO LIZARZA LIZARZA
PAYS BASQUE D'ANTAN


39 m. 60 avec une barre de 6 kg. 900 par J.-B. Elola, Montevidéo, 1869 ; Style : "ungurutik".

18 m. avec une barre de 8 kg. par le souletin Ezpilondo ; style : "txankh'arte".

12 m. environ avec une barre de 11 kg. 500 par le haut-souletin Landarrabilco ; style "txankh'arte".



force basque autrefois palankari soule
PALANKARI LARRANDABILCO TARDETS
PAYS BASQUE D'ANTAN


Ces performances sont données à titre documentaire et dans la mesure où une certaine analogie peut être établie entre des techniques et un matériel bien différents."



(Source : https://webmuseo.com/ws/musee_basque/app/collection/image/936?iImg=0=)




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dimanche 29 août 2021

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 29 AOÛT 2021 SAINTE SABINE ET SAINT MÉDÉRIC ET DÉCOLLATION DE SAINT JEAN BAPTISTE - UGUTZ


PROVERBE DU 29 AOÛT 2021 (SAINTE SABINE) (SAINT MÉDÉRIC) (DÉCOLLATION DE SAINT JEAN BAPTISTE) (UGUTZ).


SABINE : Sabine ou Savine de Rome est une martyre légendaire des premiers siècles.



religion catholique saint sainte sabine
29 AOÛT SAINTE SABINE DE ROME

Sabine est une sainte catholique et orthodoxe, morte à Vindena, en Ombrie (Italie) le 29 août 126, sous le règne de l'empereur Hadrien.

On lui a consacré une basilique, Sainte Sabine de Rome, qui fut construite sur les terres d'un riche Romaine, en 425.

Elle est fêtée le 29 août sous le nom de sainte Sabine.

Sainte Sabine, ayant beaucoup voyagé selon sa légende, est représentée avec les attributs du pèlerin : bourdon, pèlerine avec capuchon ou grand chapeau, besace, livre et parfois la palme du martyre.




MÉDÉRIC : Médéric ou Merry est un moine ermite né dans le Morvan près d'Autun (Saône-et-Loire) et décédé à Paris le 29 août 700.



religion catholique saint sainte mederic merry
29 AOÛT SAINT MERRI


Né dans une famille illustre de l'Autunois, il est offert à l'âge de 13 ans comme oblat à l'abbaye de Saint-Martin d'Autun.

Il y reçoit une éducation de prières, d'obéissance et de chasteté.

Médéric étonne ses condisciples par l'observance d'une discipline rigoureuse, ne mangeant que du pain d'orge trempé dans l'eau, seulement 2 fois par semaine.

Il vit ainsi pendant des années, se cachant des autres moines, acquérant une réputation de sainteté.

A la mort de l'abbé de Saint-Martin, vers 680, Médéric est élu abbé de l'abbaye.

Mais il décide de se retirer dans la solitude morvandelle, près d'Autun, pour être seul avec Dieu.

Menacé d'excommunication par l'évêque, il est obligé de revenir au monastère.

Avec un jeune moine Frodulphe, dit aussi saint Fou, il fait un pèlerinage au tombeau de Saint Denis et de saint Germain à Paris.

Sur le chemin, les deux moines multiplient les miracles.

Médéric meurt le 29 août 700 et son tombeau fait l'objet d'une véritable vénération, en raison des miracles accomplis.

Médéric est le saint patron des prisonniers et des malades.



DÉCOLLATION DE JEAN BAPTISTE : La décollation de Jean Baptiste est la mort de Jean le Baptiste par décapitation.

Selon les évangiles de Marc et Matthieu, il est exécuté sur ordre d'Hérode Antipas, à la demande d'Hérodiade et de sa fille Salomé.

Cet épisode du Nouveau Testament est l'objet d'une abondante iconographie chrétienne.

La fête liturgique est célébrée le 29 août dans le catholicisme.


religion catholique saint sainte decollation jean baptiste
TABLEAU LA DECOLLATION DE SAINT JEAN BAPTISTE
PAR LE CARAVAGE VERS 1608
Par Le Caravage — Numérisation personnelle, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=15216338



UGUTZ : Bautista (es), Baptiste (fr).

"Joanes Batista"rentzat garbizale batzuek asmatu izena. Joanesi lepoa moztu ziola Herodesek gogoratzen egunak.

Deun-ixendegi euzkotarra lanean Bautista izenarentzat proposatzen diren bi baliokideetako bat dugu Ugutz, bestea Batista da. Bitasun hau ulertzeko gogoan izan behar da Aranak bi esanahi bereizi zituela : "bataiatzea", hots Kristoren  Elizan sartzea, eta san Bautistaren izena, euskaraz Batista ematen duena. Ugutz hitza bataio arrunta ordezkatzeko sortutako neolo-gismoa da. Ikus Batista.

BATISTA : Bautista (es), Baptiste (fr).

Deun-ixendegi euzkotarra lanean gaztelaniazko Bautistaren baliokidetzat ematen diren bi izenetako bat dugu Batista ; bestea Ugutz da (ikus sarrera hau). Jatorria latineko Baptista "bataiatzailea" da. San Joanes bataiatzailearen alderako debozioa zaharrenetakoa da krustauen artean, Jesus bera ere bataiatu baitzuen. Constantinoren garaian Erromako Letrango eliza sagaratu zitzaion. Haren oroitza-penetan egindako ereserkitik sortu ziren musika eskalako notak. Ut beranduago do bihurtu zen eta si santuaren izenaren lehendabiziko letrak dira : Ut queant laxis / re sonare fibris / mira gestorum / famuli tuorum / solve polluti / la bil / reatum Sancte Ioanes.



Un décès du 29 août : Charles Brace Darrow.



inventeur amerique monopoly
CHARLIE DARROW

Né le 10 août 1889 à Philadelphie (Pennsylvanie, Etats-Unis) - Mort le 29 août 1967 à Bucks County (Pennsylvanie, Etats-Unis).

C'est le créateur du jeu de société Monopoly.

Ingénieur, il se retrouve au chômage après la crise 1929.

Il adapte alors le jeu Landlord's game (jeu du propriétaire) créé par Elizabeth Magie pour en faire le Monopoly.

Malgré de nombreuses difficultés pour imposer son idée, il réussit finalement à faire éditer son jeu, breveté en 1935, par la société Parker Brothers également en 1935.

En 1936, en un an, il se vend plus de 20 000 ensembles de ce jeu.

Charles Darrow devient le premier créateur de jeu millionnaire.

Il meurt le 29 août 1967, à 78 ans.



inventeur amerique monopoly
CHARLES DARROW ET LE MONOPOLY


UN GUIDE POUR LE VOYAGEUR EN GUIPUSCOA AU PAYS BASQUE EN 1877 (cinquième partie)


GUIDE DE VOYAGE EN 1877.


Vers la fin du 19ème siècle, apparaissent des guides de voyage pour les voyageurs désirant se rendre en Hego-Alde, dans les  provinces Basques du Sud.




pais vasco antes guipuzcoa
GUIDE DU VOYAGEUR EN GUIPUZCOA 1877


Voici ce que rapporta à ce sujet, M. L. Capistou, en 1877 :



"Province du Guipuzcoa.


Itinéraire.

La Bidassoa. — Ile des Faisans. — Béhobie. — Enderlaza. - Irun. - Fontarabie. - Renteria.— Lezo. — Oyarsun (vallée d'). — Passages (les). — Alza.



Renteria.



La locomotive a vite traversé les dix kilomètres qui séparent Irun de Renteria. La voie coupe diverses fois la route nationale entre ces deux points et perce la colline de Gainchurisqueta au moyen d'un tunnel d'environ six cents mètres de longueur.



Renteria, l'antique Orereta, est bâtie sur la rive gauche du ruisseau l'Oyarsun, à un kilomètre environ du port de Passages. Cette ville eut jadis une grande importance commerciale à cause de sa situation avantageuse. On y construisait des navires de fort tonnage et des gréements pour la marine de guerre. Les guerres franco-espagnoles du XVe et du XVIe siècles causèrent sa ruine car, placée pour ainsi dire à égale distance de deux places fortes, Fontarabie et Saint-Sébastien, elle eut à supporter les déprédations des envahisseurs et souvent aussi celles de ceux qui eussent dû la défendre.




pais vasco antes guipuzcoa
VUE GENERALE LEZO RENTERIA GUIPUSCOA
PAYS BASQUE D'ANTAN





Mais, ce qui a le plus contribué à la ruine de Renteria, c'est l'ensablement ou envasement de la rivière d'Oyarsun, dont l'embouchure sur la baie de Passages lui servait de port. Cette circonstance est attribuée, avec raison, au déboisement des montagnes qui avoisinent la petite rivière, laquelle, dans les grandes pluies, se trouve transformée en un torrent boueux.



Aujourd'hui, Renteria vit seulement du produit de l'industrie linière. Elle compte trois fabriques de toiles, l'une d'elles fort importante, dirigée par MM. Londaiz. Sa population est d'environ 2 800 âmes. Comme monuments, elle ne possède que son église paroissiale, qui date du XVIe siècle, peu remarquable comme architecture, sa Casa consistorial et un vieux bâtiment surmonté des , de l'art arabe, qui le font ressembler de loin à une forteresse du moyen-âge. Les façades des anciennes demeures sont ornées d'écussons plus ou moins surchargés d'allégories.



pais vasco antes iglesia guipuzcoa
EGLISE DE RENTERIA GUIPUSCOA
PAYS BASQUE D'ANTAN



Un chemin relie Renteria à Hernani, par un embranchement qui aboutit à la venta, entre Oyarsun et Astigarraga. Un autre, qui passe à la station du chemin de fer, conduit à Lezo, et un autre, enfin, se dirige vers Oyarsun, en remontant parallèlement le cours de la rivière qui porte ce nom.



pais vasco antes guipuzcoa puente
PONT RENTERIA GUIPUSCOA
PAYS BASQUE D'ANTAN



A peu de distance de Renteria, sur une langue de terre qui s'avance dans la baie de Passages, se trouve l'importante fonderie de plomb argentifère de Capuchinos, appartenant à la Real Compañia Asturiana, laquelle tire principalement son minerai des mines de San Narciso, situées entre Irun et Renteria, au pied des montagnes du Haya.


pais vasco antes guipuzcoa
VUE GENERALE DE RENTERIA GUIPUSCOA
PAYS BASQUE D'ANTAN


Lezo.



Cette petite localité, peuplée de 900 habitants environ, est assise au pied du mont Jaizquibel, à courte distance de la station de Renteria ; l'une de ses deux églises est depuis longtemps fermée au culte, mais l'autre est célèbre en Guipuzcoa par les pèlerinages qui s'y font, notamment celui du 14 septembre, fête de l'Exaltation de la Croix. L'intérieur de ce petit temple est relativement d'une grande richesse. La grille en fer forgé qui sépare le chœur de la nef est de dimension colossale. Aux murs pendent des ex-voto, des béquilles, des crosses, des jambières, etc., etc.



pais vasco antes religion guipuzcoa
EGLISE DE LEZO GUIPUSCOA
PAYS BASQUE D'ANTAN


La chapelle du Santo Cristo de Lezo est, sans contredit, la plus riche de la province comme revenu casuel.



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CHRIST DE LEZO GUIPUSCOA
PAYS BASQUE D'ANTAN


La population de ce village est dédiée aux travaux de l'agriculture et à la pêche.



Un sentier pittoresque conduit de Lezo à Passages, en contournant la baie ; ce sentier, autrefois chemin pavé, a été longtemps l'unique voie de communication entre Passages et la frontière, par Lezo, Gainchurisqueta et la venta d'Irun.



Lezo est la patrie de Martinez de Isasti, historien du Guipuzcoa (1570 à 1630).




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LOPE MARTINEZ DE ISASTI



Vallée d'Oyarsun.



Cette vallée est composée d'un groupe de villages assis dans une sorte d'immense cuvette formée par les montagnes d'Urcabe et d'Aréchulégui. Les principaux de ces villages ou barrios sont Alcibar, Carrica, Ergoyen et Iturriotz, au centre desquels se trouve Oyarsun.



Quelques auteurs ont écrit que l'actuel Oyarsun était un ex-barrio de la vallée nommé Elisalde, mais ils semblent avoir commis là une erreur, car, d'après une carte de la province dressée en 1770 par D. Tomas Lopez, ingénieur, du roi, le barrio d'Elisalde était situé à un quart de lieue plus au nord que l'église de la ville de Oyarsun proprement désignée.



La route nationale qui va d'Irun à Madrid passe à Oyarsun, après avoir laissé à sa droite l'embranchement qui, de la venta d'Irun, conduit à Renteria et Saint-Sébastien.



A l'époque de la domination romaine en Hispanie, pendant les guerres de la grande République contre les Celtibériens, les montagnes avoisinant Oyarsun — (Oyarso) (Olearso) — furent exploitées par les conquérants, qui en tirèrent du fer, du plomb, de l'argent et du cuivre.



On retrouve dans ces montagnes les traces de travaux gigantesques qui, d'après les calculs d'hommes pratiques, ont dû occuper d'innombrables ouvriers pendant de longues années. Vers Aréchulégui, sorte de hameau perché sur l'un des piédestaux du Haya, se trouvent des galeries de mines abandonnées, qui ont dû être exploitées pendant des siècles entiers. Ces galeries s'enfoncent horizontalement dans le sein de la montagne, se divisent en rameaux interminables, qu'entrecroisent d'autres galeries, ou s'arrêtent brusquement devant des précipices sans fond.



C'est près d'Aréchulégui qu'on trouve aussi les vestiges d'une grande voie romaine allant vers la Navarre, par le col de Vianditz. Dans la vallée, non loin de l'antique ermitage d'Andrearriaga, on voyait, il y a peu d'années encore, un sépulcre de création romaine, avec une inscription latine, rendue illisible par le temps, et dans lequel l'on rencontra des armes en cuivre, des poteries et quelques monnaies d'argent à l'effigie d'Octave-Auguste.



Sur les rochers d'Arcale, entre Oyarsun et les collines boisées de Gainchurisqueta, existent les ruines du château-fort de Veloaga (ou Feloaga), manoir qui dut avoir une grande importance, si l'on en juge par les amas de matériaux qui couvrent ses abords, et surtout par la position avantageuse qu'il occupait.



Durant la guerre civile qui ensanglanta la péninsule de 1833 à 1840, Oyarsun fut tour à tour occupé par les libéraux et les carlistes. En 1834, Jauregui, qui commandait les christinos défit, à Oyarsun, un corps d'armée carliste, laissant le champ de bataille couvert de cadavres.



Pendant la dernière guerre, de 1873 à 1876, les environs de cette ville ont été le théâtre de nombreux combats.



C'est contre la Casa Consistorial d'Oyarsun, occupée par cinquante miquelets, aux ordres du lieutenant Fernandez, que le curé Santa-Cruz essaya, en juin 1873, la première artillerie carliste, composée d'une unique pièce de quatre, fondue on ne sait trop comment à Vera, laquelle éclata après un maigre service ; ce qui n'empêcha pas le célèbre curé d'écrire à un de ses coreligionnaires politiques, au lendemain de l'attaque d'Oyarsun : "El cañon ha sido magnifico !



L'église paroissiale d'Oyarsun est très antique, mais elle ne se distingue par aucun genre d'architecture. Dédiée à saint Etienne, la tradition prétend qu'elle a été construite sur l'emplacement de l'ancienne demeure des Lastaun, à la famille desquels avait appartenu le saint.



Oyarsun n'a pas d'industrie ; cependant il existe dans ses environs quelques fabriques de terres cuites, des tuileries et des moulins à farine, qui empruntent au ruisseau de la vallée la force motrice dont ils ont besoin.



La population totale du voile de Oyarsun ne dépasse pas 4 500 habitants."


A suivre...



(Source : https://vascongados.blogspot.com/2016/12/lope-martinez-isasti-tubal-compendio-historial.html)



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