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lundi 29 avril 2024

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 29 AVRIL 2024 SAINTE CATHERINE ET SAINT ROBERT - GASTEIZA

 

PROVERBE DU 29 AVRIL 2024 (SAINTE CATHERINE DE SIENNE) (SAINT ROBERT) (GASTEIZA).


CATHERINE DE SIENNE : Catherine naît le 25 mars 1347 à Sienne, en Toscane.



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29 AVRIL SAINTE CATHERINE DE SIENNE

Catherine est le 23ème enfant (sur 25 au total) d'un teinturier de Sienne (Italie).

Catherine Benincasa, en religion Catherine de Sienne demande dès 12 ans à entrer au couvent.

Chez les Dominicains, Catherine se signale par son mysticisme, ses jeûnes, ses visions et ses extases.

Sa réputation s'étend et les princes font appel à elle pour régler leurs conflits.

Envoyée en mission auprès du Pape Grégoire XI, Catherine le persuade de quitter Avignon pour Rome, en 1376.

Elle meurt peu après, à Rome, le 29 avril 1380, à l'âge de 33 ans.



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29 AVRIL SAINTE CATHERINE DE SIENNE


Elle est canonisée par le pape Pie II le 29 juin 1461.

Pie XI le 13 avril 1866 la déclare co-patronne de Rome.

Elle est déclarée Docteur de l'Eglise le 3 octobre 1970, par le pape Paul VI.

Le 1er octobre 1999, le pape Jean-Paul II la déclare sainte patronne de l'Europe, avec Edith Stein et Brigitte de Suède.

Catherine est déclarée patronne des moyens de communication.




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29 AVRIL SAINTE CATHERINE DE SIENNE


ROBERT : Saint Robert de Bruges (ou Robert Gruuthuuse) naît à Bruges vers 1097.

C'est un moine cistercien, fondateur de l'ordre des Citeaux.

Robert est clerc et étudiant à Laon (Aisne) en 1115, quand l'abbaye de Clairvaux est fondée par saint Bernard et ses compagnons.

Robert y devient moine et est proche compagnon de saint Bernard.

En 1138, lorsque l'abbaye des Dunes demande son affiliation à l'ordre cistercien, c'est à lui que saint Bernard confie la tâche d'y introduire les coutumes de Citeaux.

En 1153, à la mort de Saint Bernard, il en est élu l'abbé.

Robert de Bruges meurt à Clairvaux en 1157.

Considéré comme saint dans l'Eglise catholique, il est fêté le 29 avril.


Voici ce que rapporta à son sujet la Gazette de France, le 25 avril 1897 :

"Saint Robert.

Saint Robert est le fondateur de l’ordre illustre des Citeaux. De noble famille, il se fit religieux dès l’âge de quinze ans, au monastère de Moutier la Celle, près de Troyes, dont il fut peu après élu prieur. 

Abbé de Saint Michel de Tonnerre, prieur de Saint Ayoul de Provins, il travailla partout à réveiller la ferveur un peu endormie, par réaction aux terreurs de l’an mil.

Le pape Alexandre II, lui ordonna d’aller gouverner les ermites de Colon, entre Tonnerre et Châblis. Comme cette solitude était malsaine, Robert les conduisit dans le désert de Molesmes, au diocèse de Langres, où il jeta en 1075 les fondements d’un monastère en l’honneur de la Vierge. 

Mais le relâchement s’étant introduit dans celte maison avec l’abondance, l’infatigable abbé quitta Molesme avec vingt compagnons, et s'établit. 

Dans un lieu appelé Citaux (cistercium, parce qu’il était rempli de citernes), près de Dijon. Ce territoire appartenait à Roland, vicomte de Beaune, qui accorda l’espace nécessaire pour bâtir un monastère. 

Robert, élu abbé, reçut le bâton pastoral des mains de Gauthier, évêque de Châlons, le 21 mars 1098. Tels furent les commencements de la maison et de l’ordre de Citaux, sur lequel Saint Bernard devait jeter tant d'éclat. 

On attribue à Saint Robert des sermons, des lettres et une chronique de Citeaux ; mais leur authenticité est pour le moins douteuse.



GASTEIZA : Erdi dokumentatua Gasteizko eliza nagusiaren festaburua.


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EGLISE ST VINCENT VITORIA-GASTEIZ ALAVA
PAYS BASQUE D'ANTAN


Aldunate eta Tobar. Erromeria Santo Kristo de Nardues.



Un décès du 29 avril : Moïse Kisling.



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PEINTRE MOÎSE KISLING



Né le 22 janvier 1891 à Cracovie (Pologne) - Mort le 29 avril 1953 à Sanary-sur-Mer (Var).

C'est un peintre français d'origine polonaise, rattaché à l'Ecole de Paris.

Né dans une modeste famille juive, Moïse étudie à l'Ecole des beaux-arts de Cracovie et son professeur Jozef Pankiewicz l'encourage à se rendre à Paris.

En 1910, il s'installe dans le quartier de Montmartre, puis dans celui de Montparnasse.

Dès 1912, son atelier à côté du jardin du Luxembourg, devient un lieu de rencontre très animé pour de nombreux artistes et intellectuels tels que Max Jacob, Jean Cocteau, Raymond Radiguet, Francis Carco, Pierre Reverdy, Carl Einstein ainsi que pour des artistes expatriés auxquels il offre fréquemment son aide.

Il devient membre de l'avant-garde parisienne, connue sous le nom d'Ecole de Paris et il développe des relations professionnelles étroites avec les peintres Amedeo Modigliani et Jules Pascin, entre autres.

Pendant la Première Guerre mondiale, Moïse s'engage dans la Légion étrangère, où il va rencontrer Blaise Cendrars.

En 1915, il est sérieusement blessé lors de la bataille de l'Artois, ce qui lui vaudra la citoyenneté française, en 1924.

Il épouse, en 1917, Joséphine Gros, dite Renée, avec laquelle il aura deux enfants, et dont Modigliani fera son portrait.

En 1919, à la suite de son exposition à la galerie Druet, il devient célèbre et se libère de ses préoccupations financières.

En 1940, Moïse, malgré ses 49 ans, rejoint l'armée pour la Seconde Guerre mondiale, mais déménage aux Etats-Unis à la suite de la capitulation de l'armée française et de la menace imminente pour les Juifs dans la France occupée.

Aux Etats-Unis, il expose ses oeuvres à New York et à Washington et s'installe dans le sud de la Californie.

A la fin de la Seconde Guerre mondiale, il rentre en France, dans le Var où il a fait construire une maison.

Ses nus féminins et ses portraits lui valent une grande renommée.

Moïse est promu, en 1950, au grade d'Officier de la Légion d'Honneur.

Il meurt le 29 avril 1953, à 62 ans.



peintre pologne france nus portraits var
PEINTRE MOÏSE KISLING VERS 1916




Voici le proverbe du lundi 29 avril 2024 :


GARI GAINEKO TXORIAK, GOSERIK EZ.

Les oiseaux dans les blés ne connaissent pas la faim.


animaux oiseau blé
CAILLE DES BLES



(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/ et Pour l’amour de l’art : Moïse Kisling (1891-1953) (poramoralarte-exposito.blogspot.com))




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BIARRITZ EN LABOURD ET LES BASQUES EN 1858

BIARRITZ ET LES BASQUES EN 1858.


La ville de Biarritz, en 1858, compte un peu plus de 2 000 habitants et est administrée par un Maire Bonapartiste, Jean-Henri Adéma.




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BIARRITZ 1852
PAYS BASQUE D'ANTAN


Voici ce que rapporta à ce sujet l'hebdomadaire Journal de Montélimar, dans son édition du 7 

octobre 1858, sous la plume de Boutillon, abonné du Journal de Montélimar :



"Biarritz et les Basques. 



Au moment où la famille impériale s’apprête à quitter sa résidence de Biarritz, les lecteurs du Journal de Montélimar accueilleront avec intérêt quelques détails sur les Basques ou Bas-Navarrais, qui donnèrent Henri IV à la France et Bernadette à la Suède. 



Descendants des anciens Cantabres et des Vascons, héritiers des sentiments et de la liberté de leurs aïeux, les Basques surent se dérober constamment au joug des peuples qui dominèrent en Espagne ; et c’est à cette liberté vierge, à cette indépendance toujours respectée, qu’ils doivent la conservation, à travers la suite des siècles, de leurs mœurs, leur caractère et leur langue. Tels les auteurs grecs et latins nous ont dépeint le génie et la manière de vivre des Cantabres, tels sont encore le caractère et les mœurs des Basques de nos jours : même fierté dans les sentiments, même activité dans les entreprises, même intrépidité dans les combats, même simplicité d’extérieur, et même constance dans l’amitié comme dans la haine. On a vu successivement les langues les plus célèbres passer et disparaître avec les peuples de l’antiquité : le grec et le latin ne vivent plus que dans les œuvres sublimes qu’ils enfantèrent ; de leur mélange, de leur combinaison avec les idiomes barbares se sont formés par degrés l’italien, le français, l’espagnol, l’anglais, etc. Seule la langue basque, conservée dans les montagnes par l’amour de la liberté, n’a éprouvé aucun changement. Riche de son propre fonds, elle n’a rien emprunté aux autres ; elle se soutient dans les mêmes contrées, depuis plus de trois mille ans, avec la même énergie, la même force et la même abondance, et sert de vivant témoignage à l’antique indépendance des peuples qui la parlent. Rien n’est plus propre à l’expression des pensées mélancoliques que la langue des Basques : c’est ainsi qu’ils appellent Dieu Jaungoica, seigneur d’en haut ; la nuit, gaba, absence de lumière ; la mort, eriotza, maladie froide, etc. ; aussi le chant des Basques est-il monotone et langoureux, et il semble que le séjour de ces hommes au milieu des montagnes dispose leur âme aux sentiments les plus tendres. 



Exempts de ce polythéisme grossier dans lequel furent plongés, jusqu’à l’avènement du Messie, les peuples les plus éclairés du monde, les Basques surent également se préserver de l’athéisme que l’histoire reproche à quelques nations de l’antiquité. D’après Strabon, ils adoraient un seul Dieu, Gingoa, celui qui viendra. 



Quant aux mœurs guerrières, les Basques eurent le privilège de marcher à l’avant-garde des armées de Carthage, et souvent de se mesurer les premiers avec l’ennemi ; Annibal rendit hommage à la valeur et à l’intrépidité de leurs soldats. 



Des peuples d’un caractère aussi fier et aussi indépendant, devaient mépriser le joug des lois féodales ; les Basques n’acceptaient aucun impôt avant qu’il ne fut admis et librement consenti par le corps de la nation ; et ce mode de gouvernement libre devait exister ainsi chez un peuple où tout le monde est noble, depuis le soldat obscur qui voue son épée au service de la patrie, jusqu’au général qui commande les armées ; depuis le ricombre, jusqu’à l’homme du peuple. Un étranger s’étonnait de cet orgueil d’origine, et demandait quel rôle pouvait jouer un homme de qualité dans un pays où toutes les classes sont nobles : "Chez nous, répondit un vieux Basque, le rôle des premiers est celui que jouent les planètes au milieu des étoiles fixes." 



Leur ardeur pour la chasse aux palombes, égale presque leur amour pour la danse et et le noble jeu de la longue-paulme.


 

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JEU DE LONGUE PAUME
PUBLICITE DE LA BELLE JARDINIERE



Nous prions le lecteur d’accueillir avec indulgence les vers suivants, inspirés à un étranger par l’aspect de cet exercice original et si peu familier aux coutumes de nos contrées. 



On excusera la faiblesse de l’inspiration poétique, en faveur de la fidélité scrupuleuse des détails. 


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JEU DE LONGUE PAUME
CHÂTEAU DE LIACOURT OISE VERS 1650


Cinq athlètes choisis que l’honneur seul amène, 

Les armes à la main descendent dans l’arène, 

Où cinq rivaux altiers dont ils sont attendus, 

Pour le noble défi déjà se sont rendus : 

Les moments sont comptés, on se place, on s’accorde, 

Deux tierceurs sont au fond, trois occupent la corde

On sert : la balle part, vole, perce les airs, 

Sur sa route à l’instant tous les yeux sont ouverts ; 

Elle arrive, retourne et reviendrait encore, 

Si le joueur surpris, qui des yeux la dévore, 

D’un faux-bond imprévu n’était déconcerté ; 

Un second coup succède avec rapidité : 

Plus prompte et s’échappant d’une main moins novice, 

La balle, cette fois, s’élève, tombe, glisse, 

Et d’un éclair si vif étonne le regard, 

Qu’à peine le tierceur, par un effort de l’art, 

Parvient à la remettre à son fier adversaire, 

Qui l'empaulme avec grâce et franchit la barrière... 

La lutte alors s’échauffe entre les concurrents,  

On suit mieux la partie, on garde mieux les rangs, 

Le dépit, la vengeance animent la querelle, 

On redouble d’efforts, on s’agite, on se mêle, 

Et la balle à tout coup perçant de fond en fond,

Est prise à la volée, au bond, à l'entre-bond

L’un raidissant le bras et serrant sa raquette, 

Va frapper avec force : on y compte, il s’arrête ; 

Au milieu de la corde, en ce même moment, 

Un joueur mal placé se tient négligemment,

Il le sert, et remporte une victoire aisée. 

L'autre, au plus maladroit de la troupe opposée, 

Dans un angle du jeu qu’on sait mal défendu, 

Feint de vouloir porter un coup inattendu ; 

L’adversaire aux aguets croit voir le stratagème, 

Avance, se tient prêt, mais l’autre, à l’instant même, 

D’un bras souple et nerveux rassemblant la vigueur, 

Renverse son rival, et rit de son erreur. 

Tel un chef de soldats, sur le champ du carnage, 

Prépare des assauts qu’il ne veut pas livrer, 

Evite des combats qu’il semblait désirer, 

Et marchant au midi quand le nord seul l’occupe, 

Trompe ses ennemis, et n’en est jamais dupe. 


Cependant le combat jusqu’au soir prolongé 

Voit sur le gazon vert, dans la foule rangé 

Un tribunal nombreux de spectateurs sévères, 

Tandis que de plus loin des juges moins austères 

Observent sans danger les coups bons ou mauvais, 

Et souvent d’un regard décident le succès.


 

pays basque autrefois empereur labourd napoléon III pelote
PLACE DE LONGUE PAUME 64 GARRIS
PAYS BASQUE D'ANTAN



C’est ainsi qu’aux beaux jours de cette ancienne Grèce 

Dont nous aimons encore à vanter la sagesse,

Dans les jeux solennels consacrés à la fois 

Par la religion, la morale et les lois, 

Les sages, les héros, les chefs de républiques 

Venaient se disputer les palmes olympiques, 

Et qu’immortalisant l’adresse et la vigueur, 

Pindare en vers pompeux célébrait le vainqueur. 



pays basque autrefois empereur labourd napoléon III pelote
CHÂTEAU 89 ANCY-LE-FRANC
VU DU CÔTE DU JEU DE LONGUE PAUME



Tel est le peuple au milieu duquel l’Empereur vient se reposer du lourd fardeau des affaires, telle est la contrée où l’Impératrice aime à respirer l’air natal qui souffle à travers les Pyrénées. Ajoutons, pour clore cette légère esquisse, que LL. MM., dans leurs longues promenades, où le plus sévère incognito est souvent trahi par l’admiration et la reconnaissance populaires, se plaisent à donner un moment d’attention au noble exercice de la longue-paulme, quand le hasard fait rencontrer sur leurs pas cet amusement favori des Basques."






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dimanche 28 avril 2024

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 28 AVRIL 2024 SAINTE VALÉRIE ET SAINT LOUIS-MARIE - PRUDENT

 

PROVERBE DU 28 AVRIL 2024 (SAINTE VALÉRIE) (SAINT LOUIS-MARIE) (PRUDENT).


VALÉRIE Valérie est l'épouse de Vital, un magistrat romain persécuté pour sa foi au 2ème siècle.



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28 AVRIL SAINTE VALERIE DE MILAN

Jeté dans un puits, Vital meurt après 7 jours d'agonie, en 171.

Une basilique lui sera dédiée à Ravenne par l'empereur Justinien, au 6ème siècle.

Valérie de Milan est martyrisée peu de temps après son mari.

Valérie est fêtée le 28 avril, en même temps que son mari Saint Vital.



LOUIS-MARIE : Louis-Marie naît le 31 janvier 1673 à Monfort-la-Cane, en Bretagne, près de Saint-Malo et est ordonné prêtre en 1700, puis va réévangéliser le Bas-Poitou (Vendée actuelle).



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28 AVRIL SAINT LOUIS-MARIE GRIGNION DE MONTFORT

Louis-Marie est le fondateur de deux congrégations religieuses : la Compagnie de Marie (les Pères montfortains) d'où seront issus les Frères de Saint Gabriel et une congrégation féminine : les Filles de la sagesse.

Louis-Marie va réouvrir les églises Vendéennes pendant la Révolution.

A sa mort, le 28 avril 1716, il est inhumé à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée).

Il est béatifié le 22 janvier 1888 par le pape Léon XIII et canonisé le 20 juillet 1947 par le pape Pie XII.




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28 AVRIL LOUIS-MARIE GRIGNION DE MONTFORT

PRUDENT : Prudencio, Arabako patroia. Armentian jaio zen VIgarren mendean. Gazte zenean etxetik ihes egin zuen eta ermitan bizitzari ekin zion Penalban harpeetan, Soriaren ondoan. Gero Tarazonako apezpikua izan zen.



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SAN PRUDENCIO
PATRON DE L'ALAVA


Prudentzio : Prudencio (es), Prudent (fr), Prudence (en).

Latineko Prudentius-etik dator eta hau prudentia "zuhurtzia" izen arruntetik. Kristauek asko erabiltzen zuten, lau bertute kardinaletako bat baita. Euskal Herrian ohikoa izan da, batez ere Arabako patroia den Armentiako (Araba) san Prudentziorengatik. Santuaren eguna apirilaren 28an da. Aldaerak : Zuhur eta Purdentzi (Deun-ixendegi euzkotarra).


Un décès du 28 avril Gavrilo Princip.



activiste bosnie 1914
GAVRILO PRINCIP

Né le 25 juillet 1894 à Obljaj (Autriche-Hongrie, aujourd'hui Bosnie) - Mort le 28 avril 1918 à Terezin (Bohême, Autriche-Hongrie).

C'est un étudiant serbe de Bosnie, nationaliste, connu pour avoir assassiné l'archiduc François-Ferdinand, le dimanche 28 juin 1914, casus belli de la Première Guerre mondiale.

Princip est le 7ème enfant d'une fratrie de neuf.

Dès 1911, il adhère à un club de jeunesse d'union des peuples, organisation anationale et anticléricale. Puis il rejoint la société Jeune Bosnie.

Lors d'une visite officielle à Sarajevo (Bosnie-Herzégovine), le 28 juin 1914, il tue l'archiduc et sa femme la duchesse de Hohenberge, avec une arme de poing Browning M1910.


attentat bosnie1914
ARRESTATION DE GAVRILO PRINCIP 28 JUIN 1914

N'ayant pas 20 ans au moment de l'attentat, Princip ne peut être condamné à mort en Autriche-Hongrie.

Il est incarcéré dans la forteresse de Terezin (Tchéquie) où il meurt de tuberculose le 28 avril 1918, à 23 ans.



attentat premiere guerre mondiale
ATTENTAT DE SARAJEVO 28 JUIN 1914


Voici le proverbe du dimanche 28 avril 2024 :


OIANA OIANAZ EZ BEARTZEN, JENDEA JENDEAZ BAI.

La forêt n'a pas besoin de la forêt, l'homme a besoin de l'homme.


homme besoin petit
ON A SOUVENT BESOIN D'UN PLUS PETIT QUE SOI






(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)


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UNE MANIFESTATION INTERDITE POUR LES CATHOLIQUES BASQUES À SAINT-SÉBASTIEN (DONOSTIA) EN GUIPUSCOA AU PAYS BASQUE EN 1910

MANIFESTATION INTERDITE POUR LES CATHOLIQUES BASQUES À SAINT-SÉBASTIEN EN 1910.


Durant l'année 1910, ont lieu, en Espagne, et en particulier en Pays Basque Sud, de nombreuses manifestations de catholiques.




pays basque autrefois religion guipuscoa manifestation
ÎLE SANTA CLARA SAINT-SEBASTIEN DONOSTIA
PAYS BASQUE D'ANTAN



Voici ce que rapporta à ce sujet le quotidien Le Figaro, le 13 août 1910, sous la plume de Guillen :


"La Semaine étrangère du "Figaro".

Lettres d'Espagne.


La manifestation avortée. 

Madrid, 10 août. 



C'est surtout en matière de politique espagnole qu'on peut dire que les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Vendredi dernier, tout était au drame. Le gouvernement déclarait que, devant l'obstination factieuse des comités catholiques des provinces basques de la Navarre à réaliser la manifestation interdite de Saint-Sébastien, il était prêt à user, d'une extrême rigueur en concentrant, outre les renforts déjà partis, 5 000 autres hommes et au besoin même 50 000.



Les Madrilènes se pressaient sur le passage des régiments en tenue de campagne dont le départ évoquait, à un an de distance, le souvenir de celui des troupes expéditionnaires, pour la campagne du Rif, et aux acclamations qui saluaient leur défilé se mêlait un sentiment d'angoisse presque aussi intense qu'alors, car sans aller jusqu'à craindre l'explosion d'une guerre civile préméditée, on pouvait redouter que la résistance même passive d'une masse exaltée à la force publique provoquât quelque collision sanglante et fratricide. 



Mais, à peine les trains militaires en route, on apprenait que les organisateurs du mouvement, reculant au dernier moment dans la voie périlleuse où ils s'étaient engagés, donnaient contre-ordre aux manifestants. Dès lors, on se hâta de rire de ce que beaucoup avaient pris d'abord au tragique. Les "Donostiarras", nom basque assez imprévu des habitants de Saint-Sébastien, que le même dialecte dénomme d'ailleurs Easo, doublement rassurés dans leurs convictions libérales et dans le souci de la prospérité de leur plage, allèrent en quête des émotions fortes qui leur étaient heureusement épargnées dans la rue, à la "plaza de toros", et le seul événement du jour fut la réapparition du célèbre matador "Bombita" après la blessure qui, l'ayant privé du petit doigt de la main gauche, fit courir le bruit de sa retraite, aussitôt démentie par lui-même ; car, déclare-t-il, dans une savoureuse autobiographie qu'il vient de publier et qui relate, en même temps que sa carrière tauromachique, ses opinions politiques, voire littéraires, en témoignant notamment son goût très vif pour l'œuvre de Jules Verne, seules les cornes des taureaux ou les injures du temps le retireront de vive force de l'arène. 


pays basque autrefois religion guipuscoa manifestation
CORRIDA AVEC BOMBITA PEPETE ET GALLITO
PAYS BASQUE D'ANTAN




pays basque autrefois religion guipuscoa manifestation
PLAZA DE TOROS SAINT-SEBASTIEN DONOSTIA
PAYS BASQUE D'ANTAN


Les colonnes que la presse destinait au récit de tragiques événements ont donc été remplies par les comptes rendus de la "corrida" ou par les descriptions burlesques de l'effarement de braves paysans qui, partis de chez eux à pied pour Saint-Sébastien, la veille, sous la conduite de leurs curés et dans l'ignorance du contre-ordre et abandonnés à leur arrivée par leurs trop prudents mentors, erraient, troupeau sans pasteur, à travers les rues de la ville. Et les journaux anticléricaux d'en conclure que le gouvernement serait bien bon désormais de se gêner avec ces "poules mouillées" de catholiques. 



À vrai dire, ces dédains sont aussi injustifiés que les alarmes excessives que certains des mêmes journaux exprimaient quelques heures avant. On ne peut méconnaître la ferveur religieuse de la grande majorité des populations de cette contrée qu'on a qualifiée de Vendée espagnole (mais plus irréductible encore parce qu'elle offre une race et une configuration spéciales), ni l'ascendant du clergé sur elle ; on ne saurait contester davantage la bravoure dont Basques et Navarrais ont toujours fait preuve et qu'ils déploieraient encore au besoin pour la défense de ce qu'ils croient la cause de la foi. 



J'ai entendu dire à M. Canalejas lui-même que, s'il réprouve les agissements des meneurs, il excuse et il admire presque l'exaltation et l'énergie de ces campagnards tout en regrettant qu'elles soient égarées. Je sais de bonne source que le gouvernement redoutait la mobilisation de plus de 80 000 personnes des deux sexes et de tous les points du pays, et, s'il avait méprisé de tels adversaires, il n'aurait point accumulé de légitimes mesures de précaution. 



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JOSE CANALEJAS MENDEZ
PRESIDENT DU CONSEIL DES MINISTRES ESPAGNOL
DE FEVRIER 1910 A NOVEMBRE 1912



Il n'y avait guère, il est vrai, plus de deux mille hommes de troupes à Saint-Sébastien même ; mais d'autres forces étaient échelonnées aux alentours ou le long des voies ferrées y conduisant, et l'envoi d'autres renforts préparés, fut contremandé à la nouvelle de la suspension de la manifestation. 



Après cette suspension, certains journalistes étrangers étaient mal venus à s'étonner de l'absence de groupes cléricaux et à l'attribuer à l'abstention des manifestants eux-mêmes. S'ils sont restés chez eux, c'est en vertu de la nouvelle consigne des organisateurs qu'ils auraient aussi aveuglément suivie si elle leur avait prescrit de marcher de l'avant malgré la menace des baïonnettes. 



Qui voudrait se convaincre de cette ferveur, capable de tant de sacrifices, n'a pas besoin de pousser ses investigations jusqu'aux villages perdus dans la montagne. La visite d'une ville comme Pampelune, le spectacle de ses églises sombres et trapues comme des forteresses, remplies presque à toute heure d'une foule agenouillée, non seulement de femmes comme dans d'autres régions d'Espagne où la légende du prétendu fanatisme clérical est au contraire démentie par la pénurie des fidèles dans les temples, mais d'hommes au masque grave, énergique, recueilli, suffiront à l'édifier sur la profonde religiosité de ce pays et de ce peuple encore distinct au sein de la nationalité espagnole. 



Les éléments libéraux ne se trouvent vraiment en nombre qu'à Saint-Sébastien, station balnéaire empreinte de cosmopolitisme par le double afflux des baigneurs madrilènes et des touristes étrangers, et à Bilbao, centre minier et industriel, dont la population, quintuplée en ce dernier siècle, compte beaucoup d'ouvriers de provenances diverses. 




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PLAGE SAINT-SEBASTIEN DONOSTIA 1910
PAYS BASQUE D'ANTAN



Il semble donc hors de doute que si les organisateurs avaient persisté, dans leur téméraire et séditieux projet, des milliers de croyants auraient répondu à leur appel, prêts à en affronter toutes les conséquences. Ce sont les chefs et non les soldats qui ont reculé. Cette constatation est du reste tout en faveur du gouvernement, car non seulement elle rehausse l'importance de son succès, mais en garantit la durée. 



La rébellion paraît, en effet, être ainsi décapitée, puisque les promoteurs de la manifestation, après avoir hautement annoncé qu'elle aurait lieu coûte que coûte et qu'ils se mettraient à sa tête, y ont renoncé au dernier moment en invoquant les motifs et les difficultés dont ils affirmaient auparavant qu'elles ne les arrêteraient pas. On ne peut que les féliciter de leur décision pour la paix publique ; mais eux-mêmes doivent bien se rendre compte qu'elle les discrédite auprès de leurs plus chauds partisans, dont l'enthousiasme et la discipline s'en ressentiront désormais, comme il arrive aux troupes contraintes à la retraite avant de combattre, en dépit des vibrantes proclamations de leur général. 



L'organisation dans toute l'Espagne de comités catholiques analogues à ceux des provinces basques, sous la direction d'un conseil central, et l'annonce d'une imposante manifestation en septembre, que le gouvernement ne pourrait guère empêcher cette fois, après s'être engagé à l'autoriser partout ailleurs et dans toute autre circonstance que celle de dimanche dernier, ne parviendront donc sans doute pas à effacer l'impression, démoralisatrice pour les cléricaux et stimulante pour leurs adversaires, de l'échec de cette première tentative devant l'offensive vigoureuse de M. Canalejas. 



D'autre part, on a remarqué que l'intérêt privé qui, si grand et sincère que soit le prosélytisme, fait toujours entendre sa voix, déconseille à bien des personnalités de l'extrême droite, qui ont créé dans ces régions des entreprises prospères, non existantes lors des guerres civiles d'antan, de les compromettre dans de nouvelles aventures. 



Enfin, les récents événements ont résolu, au détriment des ultra-cléricaux, l'inconnue du problème qui consistait dans l'attitude des conservateurs proprement dits et de la fraction de droite de ce parti, composée des catholiques, qui, jadis enrôlés sous la bannière carliste contre la République de 1873, s'étaient ralliés à la dynastie alphonsine, après la restauration de 1876, avec le marquis de Pidal. 



pays basque autrefois religion guipuscoa manifestation
LUIS PIDAL Y MON



On pouvait craindre qu'en l'occurrence les premiers prêtassent un appui moral aux manifestants et que les seconds allassent même jusqu'à se détacher du régime constitutionnel auquel ils avaient adhéré, grâce aux concessions de Canovas en manière religieuse.  



Or, si les uns et les autres ont reproché à M. Canalejas d'interdire la manifestation comme un abus de pouvoir contrastant avec sa tolérance à l'égard des partis avancés, ils ont, en revanche, sévèrement blâmé les organisateurs de sortir de la légalité en prétendant enfreindre une mesure gouvernementale, qui ne peut et ne doit être discutée qu'au Parlement, et en compromettant leur propre cause avec la paix publique. 



Un des chefs les plus prestigieux du catholicisme dynastique, notamment en Navarre, me déclarait, il y a quelques jours, que lui et les siens n'entendaient nullement, sous couleur de défendre la religion, faire le jeu des carlistes, intégristes (ultramontains également hostiles à Alphonse XIII et à don Jaime, et à la recherche d'un souverain qui incarne vraiment le règne de Jésus-Christ) ou des séparatistes biscayens, tous promoteurs de cette coalition dans un but politique. 



En effet, le vendredi, l'organe catholique de Pampelune, le Diario de Navarra, conseillait aux Navarrais de s'abstenir, et ce fut un des principaux motifs de la suspension de la manifestation. Les ultra-cléricaux savent donc désormais qu'ils ne peuvent compter sur les catholiques sans étiquette et fidèles au régime que pour une protestation strictement légale. 



Ce qui a achevé de leur nuire, c'est l'incident survenu le samedi soir au Cercle basque de Saint-Sébastien, d'où seraient partis des cris antipatriotiques qui provoquèrent l'arrestation de leurs auteurs et ameutèrent contre eux. la foule. C'était le fait de "bizcaïtarras", ou nationalistes biscayens, venus de Bilbao ; il existe, en effet, dans cette ville un parti séparatiste revendiquant l'indépendance de l'"Euskaria" (pays basque et Navarre, dont il prétend englober même la partie française) et prêchant, en attendant, la conservation de ses langues et de ses moeurs et la haine de l'Espagnol, qu'il flétrit du nom méprisant de "makéto". 



Les "bizcaïtarras" comptant dans leurs rangs de riches personnages de Bilbao possèdent une certaine force locale, mais, hors de Biscaye, ne comptent que très peu d'adeptes dans quelques villages du Guipuzcoa et presque aucun dans l'Alava (province de Vitoria) et la Navarre, pas plus que dans la région basque française. 



Leur démonstration intempestive a, tout ensemble, fourni aux anticléricaux une arme contre la coalition cléricale, qu'ils taxent d'antipatriotisme, et semé la discorde au sein de cette coalition, dont les autres éléments ne sauraient se solidariser avec ces doctrines séparatistes, surtout les carlistes, qui, avant de s'unir aux "bizcaïtarras" sur la question religieuse, en vertu de leur ultramontanisme commun, s'étaient érigés contre eux en champions de l'unité nationale.  



Les uns et les autres en étaient même souvent venus aux mains, à Bilbao, notamment en 1908, lorsque le ministère Maura parut favoriser les aspirations autonomistes en Biscaye comme, en Catalogne, aussi l'organe carliste El Correo espanol s'est-il empressé de désavouer les "bizcaïtarras" et de déclarer que ses coréligionnaires présents à Saint-Sébastien furent les premiers à protester, contre le "Cercle basque". 



L'importance de l'incident a été réduite depuis et les détenus relâchés ; mais il n'en a pas moins contribué à créer dans l'opinion publique une atmosphère hostile autour de la coalition cléricale, de même que le chef républicain M. Salmeron perdit naguère son prestige pour avoir dirigé la ligue de "Solidarité catalane", suspecte de séparatisme, et que le bruit, inexact d'ailleurs, que la révolution de juillet 1909 à Barcelone avait un caractère séparatiste, fut le plus puissant obstacle à sa répercussion dans le reste de l'Espagne. 



Tout cela sert à renforcer la position de M. Canalejas en face de ses adversaires. Sans doute il aura encore à subir d'autres assauts ; mais la première bataille, gagnée sans coup férir, lui présage la victoire tant que les assaillants emploieront la même tactique, et il est permis d'augurer que le Saint-Siège sera le premier à dissuader ses partisans d'une nouvelle tentative de ce genre."



En octobre 1910, eut lieu une manifestation de 35 000 catholiques à Saint-Sébastien.




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