GUIDE DE VOYAGE EN 1877.
Vers la fin du 19ème siècle, apparaissent des guides de voyage pour les voyageurs désirant se rendre en Hego-Alde, dans les provinces Basques du Sud.
Voici ce que rapporta à ce sujet, M. L. Capistou, en 1877 :
"Province du Guipuzcoa.
Description. — Statistique. — Industrie. — Langue. — Coutumes. — Administration. — Services publics. — Etablissements thermaux. — Renseignements.
Cette province, dont le nom signifie en vieux basque puits de montagnes, est la plus petite des quarante-neuf provinces espagnoles. Son étendue territoriale ne dépasse pas 188 000 hectares et sa population est d'environ 162 000 habitants.
Elle est bornée : au Nord, par le golfe de Gascogne ; à l'Est, par la Bidassoa, frontière française ; au Sud-Est et au Sud, par la chaîne des Pyrénées qui sépare les versants de la Méditerranée et de l'Atlantique ; à l'Ouest, par la Biscaye.
Les principaux cours d'eau qui arrosent la province sont : la Bidassoa, qui prend son origine en Navarre et débouche à Fontarabie dans l'Océan ; l'Urumea, qui descend des hautes montagnes de Leiza et Goizueta, passe à Hernani et se jette dans la mer à Saint-Sébastien ; l'Oyarsun, qui naît dans les contreforts du Haya et débouche dans le port de Passages ; l'Oria, dont les trois sources principales ont leur origine à Cégama, à Idiazabal et à Zumarraga, et qui a son embouchure près du village de Orio ; la Deva, qui naît à Salinas et court du Sud au Nord, en passant par Vergara, Plasencia, Elgoibar et Deva ; enfin l'Urola, qui prend son origine à Legazpia et se jette dans l'Océan, près de Zumaya, après avoir traversé les territoires de Zumarraga, Villaréal, Azcoitia, Azpeitia et Cestona. Ces cours d'eau suivent le fond de délicieuses vallées et distribuent partout sur leur parcours une puissante force motrice, dont les industrieux habitants de ce pays ont su tirer grand profit.
BAIE DE ST SEBASTIEN GUIPUSCOA 1867 |
Ce n'est pas sans raison que l'on a qualifié les provinces basques du titre de petite Suisse ; en effet, en trouve dans ces provinces des sites pittoresques, des endroits enchantés où la nature a donné libre cours à ses caprices, et des contrastes sans nombre, qui sont bien faits pour mériter l'attention et la curiosité des voyageurs.
CARTE DE GUIPUZCOA 1877 PAR L CAPISTOU |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire