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mardi 21 mai 2024

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 21 MAI 2024 SAINT CONSTANTIN - NAROA

PROVERBE DU 21 MAI 2024 (SAINT CONSTANTIN) (NAROA).


CONSTANTIN Constantin est le 34ème empereur romain.

Il naît à Naissus Mésie (en Serbie aujourd'hui) le 27 février 272.



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21 MAI SAINT CONSTANTIN

Il est proclamé Constantin 1er par les légions de Bretagne.

Son règne va durer 31 ans.

Constantin mène une politique militaire religieuse et économique profondément réformatrice.

Constantin établit la liberté de culte individuel et met fin aux persécutions des chrétiens, en 313 et aux dissensions des Eglises d'Orient, en convoquant, en 325, le concile de Nicée.

Constantin instaure une monnaie stable, développe l'administration centrale, défend les frontières de l'Empire.

Constantin fonde en 330 une nouvelle capitale à son nom, Constantinople.

Ses réformes favorisent l'essor du christianisme, vers lequel il se tourne progressivement et dont il devient l'un des saints, pour l'Eglise orthodoxe.

Constantin meurt le 22 mai 337.



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21 MAI SAINT CONSTANTIN



NAROA : Edo "naharoa" nasai eta lasaitasuna adierazteko.

(...) Naroa - Euskal adjektiboa ("ugaria, oporia"), Gipuzkoako kostaldean lasai hitzaren sinonimoa. Azken aldion maiz haurrak izendatzeko erabili izan da. - - (...)




Une naissance du 21 mai Gaspard-Gustave de Coriolis, dit Gustave Coriolis.



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GASPARD-GUSTAVE DE CORIOLIS



Né le 21 mai 1792 à Paris - Mort le 19 septembre 1843 à Paris.

C'est un mathématicien et ingénieur français.

Il a donné son nom à l'accélération de Coriolis, de laquelle découle la force de Coriolis, laquelle affecte le mouvement des corps dans un référentiel en rotation.

Gustave est l'aîné d'une fratrie de 6 enfants.

A la fin de 1792, sa famille va s'établir à Nancy, où son père, ancien officier, fonde une fabrique de tabacs, puis s'associe dans une fabrique de papiers peints.

Gustave va alors entrer dans un internat de Nancy, où, témoignant de remarquables capacités scientifiques, en 1806, à 14 ans, il étudie en classe de mathématiques spéciales.

En 1808, il se présente au concours d'admission à l'Ecole Polytechnique, et il y entre au 8ème rang sur 157 élèves amis.

Il y reste jusqu'en 1810 et il en sort avec le 11ème rang.

Il choisit alors d'entrer, en novembre 1810, dans le Corps des ponts et chaussées.

Gustave est affecté en 1811 en Lot-et-Garonne et dans le Tarn et il donne grande satisfaction.

Il est rappelé à Paris, en mai 1812, pour assister Gaspard Riche de Prony, le directeur de l'Ecole des ponts, dans le projet d'assainissement des Marais pontins, au sud de Rome.

En octobre 1812, il est affecté dans le département de Jemmapes, mais malade, il part en convalescence dans sa famille en Lorraine et il va y rester un an.

A partir de 1813, il va avoir de nouvelles affectations dans le Nord, puis dans les Vosges.

En octobre 1816, Gustave est candidat à un poste de répétiteur du cours d'analyse et de mécanique à l'Ecole Polytechnique, et il y est nommé en janvier 1817.

En 1829, il est nommé professeur d'analyse géométrique et de mécanique générale à l'Ecole centrale des arts et manufactures.

Il publie, en 1829, son livre Du calcul de l'effet des machines, où il nomme "travail" la quantité usuellement appelée à cette époque, puissance mécanique.

A partir de 1831, il enseigne la mécanique appliquée à l'Ecole des ponts.

Gustave est élu, en janvier 1836, à l'Académie des sciences.

En 1838, il décide d'arrêter l'enseignement pour devenir directeur des études à l'Ecole polytechnique.

Il meurt, le 19 septembre 1843, à 51 ans.

Durant sa vie, il aura publié de nombreux articles scientifiques et des livres.


france mathématicien ingénieur polytechnique ponts 19ème siècle
GASPARD-GUSTAVE DE CORIOLIS



Voici le proverbe du mardi 21 mai 2024 :


SARRAZKIA NUN, SAIAK HAN.

Là où il y a massacre s'assemblent les vautours.



pays basque autrefois vautours labourd chasse
GUIDE ITHURRIA RETOUR CHASSE VAUTOURS ASCAIN
PAYS BASQUE D'ANTAN








(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)




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LE FILM "LA REINE DE BIARRITZ" EN 1934

LE FILM "LA REINE DE BIARRITZ" EN 1934.


Le film "La Reine de Biarritz" est un film français, réalisé par Jean Toulout, d'après la pièce de Romain Coolus et Maurice Hennequin, et sorti en salles le 30 décembre 1934.




pays basque film biarritz 1934
AFFICHE FILM LA REINE DE BIARRITZ
REALISE PAR JEAN TOULOUT 1934



Voici ce que rapporta au sujet de ce film la presse nationale, dans plusieurs éditions :


  • L'Oeuvre, le 7 décembre 1934 :

"La reine de Biarritz" au Paramount.



Du mouvement, de la gaîté dans une atmosphère mondaine, légèrement conventionnelle ; tel est le cadre de La reine de Biarritz.



En pleine saison, à Biarritz. Tout le monde n'a d'yeux que pour la ravissante Elenita, marquise de Sierra Mirador, surnommée "La reine de Biarritz", dont le mari, Esteban, possède la plus belle ganaderia d'Espagne.



Elenita est l'objet d'une cour empressée et... inutile, car elle est honnête. Parmi ses adorateurs, elle a cependant distingué le jeune Français Gaston Merville, dont la jeune femme, Denise, jalouse, fait à la marquise un affront dont celle-ci entend se venger ; elle cédera à Gaston. Mettant à profit le départ de son mari pour une course de taureaux à Pampelune, elle lui donne rendez-vous chez elle, le soir même.



Roger Charencel, père de Denise Merville, récemment remarié et en voyage de noces, vient rejoindre. avec sa femme Marguerite, le jeune ménage à Biarritz. A sa grande surprise, il trouve Denise très montée contre son mari. Désireux de ramener son gendre dans le droit chemin, il décide d'intervenir. 



Or Elenita est courtisée en même temps par un pseudo-comte Bolinski, qui aurait combiné un plan pour s'emparer de son merveilleux collier. Il a fait venir de Paris, pour l'aider dans ce cambriolage, un malheureux, Ramondin, qu'il croit, dessalé et qui est à la fois un capon et un. parfait gaffeur. Ce Ramondin mettra involontairement mille bâtons dans ses roues.



Inopinément, Charencel tombe au milieu du rendez-vous de son gendre et d'Elenita ; il l'oblige à congédier Gaston.



Resté seul avec elle, il cherche à s'excuser de son intervention quand on entend du bruit. Ce sont les deux cambrioleurs qui commencent à opérer. Dans l'obscurité, pugilat de Charencel avec le pseudo-Bolinski, qui parvient à s'échapper. Elenita, qui avait été déçue par le manque de cran de Gaston, est enthousiasmée par le courage de Charencel, qu'elle compare aux plus illustres toreros. Son admiration et sa reconnaissance, la font tomber dans ses bras. Ramondin surprend ces ébats amoureux.



pays basque film biarritz 1934
ACTRICES ET ACTEUR MARGUERITE MORENO JEAN DAX ET ALICE FIELD 



Prenant Charencel pour le marquis et tentant d'arranger les choses, Ramondin multiplie les gaffes et embrouille tout, jusqu'à l'arrangement final pour le mieux et le bonheur de tous.



Alice Field, Léon Bélières, Marguerite Moreno, André Burgère, Renée Devilder, Arlette Dubreuil et Jean Dax mènent rondement et joyeusement cette comédie, trépidante de fantaisie."




pays basque film biarritz 1934
ACTEUR JEAN DAX







pays basque film biarritz 1934
FILM LA REINE DE BIARRITZ
REALISE PAR JEAN TOULOUT 1934



  • Pour vous, le 13 décembre 1934, sous la plume de Roger Régent :

"La Reine de Biarritz.

(Film parlant français).



M Jean Toulout est surtout connu du public comme l’interprète de nombreux films muets et parlants, et l’on n’a pas oublié qu’il fut un puissant Javert dans une lointaine adaptation cinématographique des Misérables, très antérieure au récent film de Raymond Bernard.



pays basque film biarritz 1934
ACTEUR REALISATEUR JEAN TOULOUT



Jean Toulout se présente maintenant à nous comme metteur en scène. On eût souhaité qu’il choisit, pour s’exercer à ce nouvel art, un sujet plus original que celui de cette comédie-vaudeville signée Maurice Hennequin et Romain Coolus.



Alice Field, jeune comtesse espagnole, fait courir tout Biarritz. Elle est sacrée reine de la ville, et tous les jeunes gens de la plage s’empressent lorsque la beauté fatale lève le petit doigt. Parmi la bande d’admirateurs, André Burgère semble sur le point de réussir auprès de la jeune comtesse, qui lui donne un rendez-vous clandestin chez elle, à dix heures du soir.



"Mon mari ne sera pas là !..." Ce mari, satisfaisant pour une femme coquette, part en effet pour Pampelune, sous prétexte de corrida sensationnelle.



On pense tout de suite au retour inopportun. Pas si vite !... Le jeune André Burgère se révèle bientôt à la reine de Biarritz comme absolument inapte à remplir son rôle d’amant idéal. Il tremble au moindre bruit, et lorsque son beau-père (il est marié), qui l’a suivi, fait irruption dans l’appartement, André Burgère ne saura que s’esquiver lamentablement, à la grande joie d’Alice Field, qui n’a pas ainsi la peine de le congédier.




pays basque film biarritz 1934
ACTEUR ANDRE BURGERE



M. Beau-Père va se retirer dignement lorsque des cambrioleurs s’introduisent dans la villa, à la grande frayeur de la reine de Biarritz. Devant l’attitude héroïque de son compagnon, la jeune femme tombera dans ses bras, non sans avoir comparé la maladresse des jeunes rigolos et l’expérience de l'"homme de quarante ans "...



Après de multiples aventures (le retour du mari, trois scènes de ménage entre trois couples différents, une escroquerie, la déconvenue d’un brave voleur malgré lui, etc., etc.), tout rentre dans l’ordre et la jolie reine de Biarritz revient à son grand d’Espagne.



Mlles Alice Field, Renée Devilder, Arlette Dubreuil, MM. André Burgère, Jean Dax, Léon Bélières, Pierre Moreno, etc..., s’efforcent de donner de la vie ou de la drôlerie à leurs personnages, et Marguerite Moreno, dont le métier fait merveille, assène avec autorité quelques mots d’auteur dont l’effet est certain."




pays basque film biarritz 1934
ACTEUR ANDRE BURGERE









pays basque film biarritz 1934
AFFICHE FILM LA REINE DE BIARRITZ
REALISE PAR JEAN TOULOUT 1934





  • La Liberté, le 1er décembre 1934, sous la plume de Raoul d'Ast :

"Chez la Reine de Biarritz.



pays basque film biarritz 1934
ACTRICE ALICE FIELD 1935



— Allons présenter nos devoirs à Sa Majesté, me proposa Paoli, chef de publicité de la Compagnie Française Cinématographique. Peut-être daignera-t-elle nous recevoir et se laisser interviewer par vous.



Ainsi fut fait. La Reine de Biarritz, en la circonstance Alice Field, habite un appartement d’un modernisme à la fois simple et recherché, dans lequel nous introduisit une dame d'atours des plus accueillantes. Quelques minutes plus tard. Sa Majesté élevait, de la meilleure grâce du monde sa gentille main à la hauteur de nos lèvres respectueuses.


— Abolissons tout protocole, dit-elle sans façon. A tout à l’heure les affaires sérieuses...



Elle se dirigea alors vers un meuble placé dans l’angle de la pièce et qui, vu de dos, paraissait être un piano droit.


— Erard ou Pleyel ? demandai-je pour dire quelque chose.


— Ni l’un ni l’autre, répondit-elle en le contournant. Simplement un bar.



Puis, réapparaissant avec une bouteille de porto, Sa Majesté, de la façon la plus démocratique, daigna verser dans nos verres le précieux nectar spécialement réservé pour son auguste table.




pays basque film biarritz 1934
ACTRICE ALICE FIELD



Après un discret claquement de langue appréciateur, je passai, en m’abritant derrière l’abandon du protocole, à l’objet de ma visite.


— Alors, cette Reine de Biarritz

— Un film que je crois excellent. Il a été réalisé par Jean Toulout, d’après la pièce de Maurice Hennequin et Romain Coolus. Je l'ai tourné avec plaisir.

— Pas d’incidents spéciaux, lors de la réalisation ?

— Aucun. Je suis navrée de ne pouvoir vous raconter aucune histoire à ce sujet... Les films heureux, comme les peuples idem, n'ont pas d’histoire...

— Je me rallie donc à la formule consacrée. Tout s’est passé dans une atmosphère de cordialité, de confiance mutuelle et de bonne humeur absolue.

— Comme vous dites. Pour une fois... c’est vrai.


Tandis qu’Alice Field parlait, une lampe voilée d’une léger satin blanc mettait en valeur l’or de ses cheveux. Car Alice Field est blonde depuis qu’elle a si magnifiquement créé, à l’écran, Cette vieille canaille, du regretté Nozière. Il était permis de croire que ce passage inattendu du brun au blond — car l'Alice Field que nous avons connue était brune — représentait une fantaisie de jolie femme. Or, la Reine de Biarritz ne m’a pas permis ces espoirs.

— Je n’ai jamais été brune... mais châtain, et même châtain clair... ce qui faisait brun à l’écran... Et je n’ai nullement l’intention d’abandonner ma "blondeur" actuelle...

— Pourtant, vous êtes née native d'un pays où les blondes sont rares ?

— C’est vrai ; je suis née à Alger, mais de père provençal et de mère espagnole, de Valence. Et comme mon père avait lui-même des parents corses... j’aurais peut-être le droit d’être brune...

— C’est pourquoi vous êtes blonde ? En raison de la logique "di femina".

— Exactement...





pays basque film biarritz 1934
ACTRICE ALICE FIELD



Alice Field me rappelle ensuite que la Reine de Biarritz, qui sera présentée le 4 décembre, au matin, au Colisée, passera la même semaine sur l’écran du Théâtre Paramount. Léon Belières, Marg. Moreno, Renée Devilder et Arlette Dubreuil font partie de la distribution. Quelques souhaits et nous quittons le délicieux écrin qui renferme la reine. Sur le seuil de la porte, Paoli, tout fier des ascendances corses dont s'est réclamée Alice Field, fait une dernière remarque :

— Mais... je croyais que toutes les têtes couronnées étaient à Londres, aujourd’hui ? Vous êtes-vous fait représenter, au moins ?

— C’était inutile, lui répond Alice Field... Biarritz est en France... Et l’esprit français n’est-il pas présent partout ?"



(Source : La Reine de Biarritz de Jean Toulout (1934) - Unifrance)




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lundi 20 mai 2024

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 20 MAI 2024 LUNDI DE PENTECÔTE - SAINT BERNARDIN - PETTAN

 

PROVERBE DU 20 MAI 2024 (SAINT BERNARDIN DE SIENNE) (PETTAN) (LUNDI DE PENTECÔTE).


BERNARDIN : Né à Massa Marittima, près de Florence en 1380, dans une famille illustre de Sienne, Bernardin entre chez les Franciscains où il se fait remarquer part ses études assidues.



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20 MAI SAINT BERNARDIN DE SIENNE

Prêtre à 23 ans, ses sermons nourris de théologie et dans un langage simple attirent les foules.

Au concile de Florence, en 1439, Bernardin plaide en vain pour le rapprochement des Eglises d'Orient et d'Occident.

Bernardin meurt d'épuisement, à L'Aquila,  le 20 mai 1444, la veille de l'Ascension.

Après sa mort, la tradition lui attribue plus de 2 000 guérisons miraculeuses.

Bernardin est canonisé par le pape Nicolas IV en 1450.

Bernardin est surnommé "l'apôtre de l'Italie" pour ses efforts en faveur du retour de la foi catholique dans son pays au 15ème siècle.

Bernardin est le patron des publicitaires et des prédicateurs.




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20 MAI SAINT BERNARDIN DE SIENNE


LUNDI DE PENTECÔTE : La Pentecôte se célèbre le septième dimanche après le dimanche de Pâques, à une date mobile. 

Elle se poursuit le lendemain, dans certains pays, par un lundi férié ou chômé, dit "Lundi de Pentecôte".

En France, le lundi de Pentecôte a été jour férié depuis le concordat de 1801 jusqu'en 2004.

Entre 2004 et 2007, à la suite de la décision du Gouvernement Raffarin d'en faire une journée de solidarité envers les personnes âgées, il devient non chômé pour beaucoup d'entreprises, les salariés devant travailler à titre gratuit.



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LUNDI DE PENTECÔTE LA RHUNE
PAYS BASQUE D'ANTAN



PETTAN : Akitaniako Comminges aldean ditugu batetik Erromatarren aroko euskal izen zaharrenak eta bestetik XII. mendeko Petan apezpiku sainduaren oroitzapenak.



Un décès du 20 mai : Christophe Colomb né Cristoforo Colombo.




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PORTRAIT PRESUME DE CHRISTOPHE COLOMB
ATTRIBUE A RIDOLFO DEL GHIRLANDAIO


Né en 1451 à Gênes (République de Gênes) - Mort le 20 mai 1506 à Valladolid (Royaume de Castille).

C'est un navigateur génois au service des Rois catholiques d'Espagne Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon.

Chargé par la reine Isabelle d'atteindre l'Asie orientale ("les Indes") en traversant l'océan atlantique avec 3 caravelles dont il est "l'amiral", il est célèbre pour avoir, en 1492, "découvert l'Amérique".

Il est l'aîné d'une fratrie de 5 enfants.

Cristoforo est matelot dès l'âge de 10 ans.

En 1472, il est au service de René d'Anjou et opère en tant que corsaire.



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CHRISTOPHE COLOMB JEUNE


En 1473, il est marchand, au service de familles génoises.

De 1476 à 1485, c'est sa période portugaise.

En 1479, Cristoforo épouse Filipa Moniz, fille d'un des découvreurs de Madère, avec laquelle il aura un fils.

Il se perfectionne dans les sciences relatives à la navigation, auprès de son frère, mais aussi grâce aux cartes de sa belle-famille, carte des vents et des courants des possessions portugaises de l'Atlantique.

Vers 1484, il forme l'idée de passer par l'océan Atlantique pour aller aux Indes orientales.

Des experts du roi du Portugal, Jean II examinent et refusent son projet.

En mars 1485, Cristoforo part tenter sa chance en Castille.

Après un refus de son projet, fin 1486, et des années d'attente, en avril 1492, les Rois catholiques lui octroient le titre de noblesse héréditaire d'"amiral de la mer Océane", les titres de vice-roi et de gouverneur général des territoires qu'il pourrait découvrir, un dixième des richesses qu'il en retirerait et un huitième du profit de son expédition.

Il part, avec 3 caravelles, le 3 août 1492, avec 90 hommes d'équipage, et découvre le 12 octobre 1492 une première île (Bahamas), puis le 28 octobre une seconde île (Cuba), où il croit avoir trouvé "les Indes".



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LES 3 CARAVELLES DE CHRISTOPHE COLOMB


Il rentre en mars 1493 au Portugal.

A son retour, Cristoforo prépare un second voyage, avec une flotte de 17 navires et environ 1 500 hommes.

Il quitte Cadix le 25 septembre 1493, découvre plusieurs autres îles (La Désirade, Marie-Galante, la Dominique et la Guadeloupe) et il revient en Espagne, en juin 1496, avec 550 indiens captifs dans le but de les vendre comme esclaves.

Il fera ensuite deux autres voyages : un de mai 1498 à octobre 1500, où il découvre le Venezuela et un dernier de mai 1502 à juin 1503, où il découvre la Jamaïque.

Après son retour, il est physiquement très diminué, souffrant de la goutte et de problèmes ophtalmologiques.

Christophe Colomb meurt le 20 mai 1506, à 54 ans, entouré de ses deux fils et de son frère.



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CHRISTOPHE COLOMB



PRISONNIER DE GUERRE ALLLEMAND À SAINT-JEAN-PIED-DE-PORT EN BASSE-NAVARRE AU PAYS BASQUE EN 1870 (deuxième partie)

 

PRISONNIER DE GUERRE ALLEMAND EN BASSE-NAVARRE EN 1870.


Pendant plusieurs guerres avec la Prusse ou l'Allemagne, des prisonniers de guerre furent internés dans les Basses-Pyrénées, et en particulier en Basse-Navarre.




pays basque autrefois histoire guerre armée 1870
ARRIVEE DE PRISONNIERS ALLEMANDS
A SAINT-JEAN-PIED-DE-PORT 1914



Voici ce que rapporta à ce sujet La Revue hebdomadaire, le 22 août 1896, sous la plume de Louis 

Labat :



"Prisonnier de guerre.

Journal d'un soldat du 13e Régiment d’Infanterie Bavaroise.


... Tous les jours, une section était commandée pour les vivres. Plus d’une fois, il m'arriva de me mettre volontairement dans les rangs, car je tenais à connaître la ville et la population de la ville. Le temps était toujours superbe, l’air tiède ; les roses étaient en fleur. C’était une joie pour moi que d’aller, du haut des remparts, à la première heure, admirer le lever du soleil. Quel bien j’en éprouvais ! J’oubliais, pour quelques minutes, ma situation de prisonnier de guerre. J’étais rapidement rappelé à la réalité quand la vie revenait à la caserne et que les camarades allaient se débarbouiller à la fontaine. Nous n’avions ni vase pour l’eau, ni savon, ni serviette. Ce n’est que plus tard que nous obtînmes du savon, moyennant finances. En de telles circonstances, la propreté avait beaucoup à souffrir. La vermine se propageait rapidement. Elle fut bientôt pour nous un réel supplice. La plupart des nôtres n’avaient que la chemise qu’ils portaient sur le corps, et il n’y eut personne qui reçut des Français linge, souliers, ni effets d’habillement. La paille qu’on nous avait octroyée lors de notre arrivée ne nous fut pas changée jusqu’au départ. La vermine s’y était tellement nichée que nous souffrîmes par elle le martyre. Il est aisé d'imaginer que la santé d’un bon nombre s’en ressentit. D’autant plus que les soins médicaux nous faisaient totalement défaut. L’excellence du climat nous était une vraie fortune ; plus d’un lui dut de ne pas succomber. Quant à l’argent, c’était une chose qu’on ne connaissait plus que de nom.



Le 6 décembre, dans la matinée, parut un brigadier de gendarmerie, avec six autres gendarmes ; la garnison, s’étant formée en cercle, barra les issues. Tous les prisonniers, hors ceux qui étaient gravement malades, furent rangés sur la place, enveloppés d’un cercle de soldats. Les gendarmes fouillèrent les chambres, ouvrirent les havresacs, et tout ce qui offrait quelque valeur fut confisqué. Après quoi, on passa en revue les poches et les porte-monnaie ; on nous enleva jusqu’à nos montres. La colère et l'indignation s’emparèrent de nous. Il fallait pourtant se résigner. Nous pensâmes à nous plaindre ; mais le brigadier de gendarmerie nous déclara qu’il agissait par ordre, qu’il le regrettait, ce dont nous ne pouvions douter, du reste, car, en toute occasion, il se conduisait envers nous d’une façon affable et humaine. Les jours diminuaient. Les nuits devinrent plus longues. Je portais envie aux camarades, qui dormaient de si bon cœur lorsque, souvent, je ne pouvais fermer les yeux. A cela se joignait le douloureux sentiment d’être séparé de tout, de n’avoir aucune nouvelle du théâtre de la guerre ni du pays, ce qui m’était insupportable.



Enfin, le 13 décembre nous apporta un changement depuis longtemps attendu. On nous permit une promenade. Ceux mêmes qui risquaient de ne pouvoir aller jusqu’au bout voulurent en être. Sur tous les visages éclatait la joie qu’on ressentait à l’idée de se mouvoir librement dans cette belle nature de Dieu. Par une journée merveilleuse, nous pénétrâmes sous bonne garde en pleines Pyrénées. Des tableaux ravissants se présentaient à mes yeux étonnés. Des caravanes de voitures, lourdement chargées, traînées par des mulets, traversaient les montagnes, pour se rendre en Espagne ou en revenir. De grands bœufs passaient, attelés à des charrettes à deux roues, sur lesquelles le conducteur était assis, dirigeant ses animaux avec un long bâton armé d’une pointe de fer. Le long des pentes, revêtues de broussailles courtes et hérissées, grimpaient joyeusement des troupeaux de chèvres et de brebis mérinos. Partout où nos yeux se portaient, ils voyaient ce qu'ils n’avaient jamais vu. Mais c’est en vain qu’ils cherchaient la forêt allemande, avec ses pins et ses sapins, aux émanations odorantes. De tous les côtés, en effet, la montagne est couverte d'ajoncs, auxquels, de temps en temps, les paysans mettent le feu pour donner un aliment nouveau à la terre. Le regard se promenait avec satisfaction sur de magnifiques châtaigneraies, qui s’étendaient à de grandes distances. Nous traversâmes de jolis villages, plantés de treilles et de cyprès. Des bandes de petits ânes, sans mors et sans bride, chargés de bois, nous barraient le chemin. Des messieurs et des dames, sur de beaux chevaux fougueux, nous dépassaient. Chaque instant nous amenait sa surprise.




pays basque autrefois histoire basse-navarre guerre armée 1870
SAINT-JEAN-PIED-DE-PORT BASSE-NAVARRE 1854
PAYS BASQUE D'ANTAN


Lorsque nous rentrâmes de cette promenade, Saint-Jean-Pied-de-Port nous offrit un spectacle plein de couleur. C’était jour de marché en ville. On ne voyait partout que chevaux et mulets, ayant sur le dos des paniers qui contenaient des objets de toute nature. Les affaires se traitaient avec animation. Des Espagnoles aux yeux de feu circulaient d’un pas élastique, avec de lourdes charges sur la tête. C’est la manière des femmes de porter les fardeaux dans ce pays. Elles balancent ainsi avec légèreté des cruches cerclées de cuivre. A cette scène ne manquait pas la belle Doña, dont le regard rivalise d’éclat avec celui de son costume et qui, toute en soie et en velours, parée d’une ceinture dorée, est assise sur un cheval rapide. Galant, à ses côtés, était le fier Don, en veste de velours garnie de cordons et de tresses d’or, et dont un petit chapeau, aux rubans flottants, achevait le costume pittoresque. Quel contraste mettait, dans ce tableau de richesse, la présence de mendiants vagabonds ! Ils allaient par troupes, vêtus de haillons, en petites culottes, la tête entourée d’un mouchoir sale, ayant des chiffons noirs autour des jambes, chaussés de sandales, armés d’un gros bâton, tout pareils d’aspect à des brigands. Le doux farniente est, je crois, leur vocation, et la mendicité leur occupation principale. Le reste de la population porte surtout la blouse ; le béret est la coiffure ordinaire du pays.



On comprendra sans peine qu’au sortir de ce que nous avions vu nous réintégrâmes la caserne avec amertume. Malheureusement, beaucoup de nos camarades étaient tombés malades. Le 21 décembre, pour la première fois, nous en enterrâmes un. Le clergé catholique (il n’y a que des catholiques à Saint-Jean-Pied-de-Port) précédait le cortège. Trois camarades portèrent le cercueil à l’église, où l’on célébra un service funèbre. Le mort fut conduit ensuite au lieu de paix. Nous nous rangeâmes avec tristesse au bord de la fosse où disparut ce brave, qui, loin du pays, loin des siens, après des batailles et des dangers courus, avait succombé à une maladie perfide. Le second qui mourut était protestant. Le clergé refusa donc cette fois son office. Aussi, de ce jour-là, présentâmes-nous chaque mort comme catholique, afin de lui donner des obsèques honorables. Nous perdîmes treize des nôtres pendant la captivité.



L’hiver fit son apparition sous la forme d’une pluie violente, qui défeuilla les arbres et les buissons. Force nous fut de garder la chambre, le plus souvent dans l'obscurité, n’ayant reçu par chambrée qu’une petite chandelle, qu'il fallait faire durer huit pleins jours, et qui, en réalité, suffisait tout juste pour quelques heures. Le découragement, parmi nous, augmenta de jour en jour. Bien que nous eussions écrit beaucoup de lettres, nous ne recevions aucune nouvelle du pays. Une idée de l'ami B... nous sauva. "J’ai trouvé ! cria-t-il. Nous allons écrire au Frænkischen Kurier (Courrier de Franconie), nous signerons de nos noms, et si la lettre n’arrive pas, nous n’avons plus rien à attendre." Aussitôt dit, aussitôt fait. Cette lettre fut la seule qui parvint à son adresse ; elle donna des nouvelles à tous ceux que nous aimions et qui, depuis longtemps déjà, pleuraient notre mort. La Noël était proche. Nous nous demandâmes s'il n'y avait pas moyen de célébrer cette fête. Justement, il se trouva un ami pour avoir reçu quelque argent. Il le mit libéralement à notre disposition. Nous fîmes un arbre de Noël avec des morceaux de bois liés en croix, auxquels nous suspendîmes des noix et des pommes ; et comme nous avions en réserve des bouts de chandelles, nous les utilisâmes à cette occasion. Dans la nuit sainte, notre petit arbre resplendissait de lumières. Nous entonnâmes l’air : "Nuit délicieuse ! nuit bénie !" (Stille Nacht ! heilige Nacht !) ; et les Français, accourus à notre chant, nous regardaient faire. Les lumières éteintes, je me glissai avec une indicible mélancolie jusqu’à la place de la Citadelle, et je m’adossai à un arbre. Mes pensées se portèrent vers la patrie lointaine, vers les êtres chers qui, aujourd’hui dans la douleur et le regret de l’absent, étaient réunis autour de l’arbre, me donnaient leur souvenir. Je regagnai ma dure couche. Mais je ne pus, de la nuit, clore les paupières. Telle fut la Noël du captif.



pays basque autrefois histoire guerre armée 1870
CHEMIN DE LA CITADELLE SAINT-JEAN-PIED-DE-PORT
BASSE-NAVARRE D'ANTAN


Le dernier jour de l’année 1870 était venu. Nous célébrâmes de fort mauvaise humeur la Saint-Sylvestre, mais ne brûlâmes pas moins un calendrier français, en chantant le cantique : "Bénissez tous Dieu !" (Nun danket alle Goth !) Solennellement, le son des cloches monta jusqu’à nous, mêlant son chant aux nôtres. Le son des cloches me pénétra l’âme, et je remerciai Dieu de tout cœur de ce qu’il avait, jusqu’à ce jour, dans la sanglante guerre, tout conduit si heureusement. Le 3 janvier fut pour nous tous un jour de joie. Nous touchâmes la première paye. On nous remit 2 fr. 50. Cet argent me fit l’effet d’une petite fortune. Nous sortîmes alors de notre torpeur. La cantine eut fort à faire. C’est à qui se donnerait, après tant de privations, quelques satisfactions. Le vin, dont nous étions restés si longtemps privés, nous remit le corps et l’âme. Comme du feu, le sang de la vigne nous ruissela dans les membres. J’ai, en France, bu beaucoup et de toutes sortes de vins ; mais nulle part je n’en ai goûté d’aussi chaud et d’un tel arôme. La bouteille coûtait douze sous. On éleva le prix à dix-huit dès le second jour, ce qui causa un mécontentement général : mais qu’y faire ?"



A suivre...







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