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vendredi 30 septembre 2022

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 30 SEPTEMBRE 2022 SAINT JÉRÔME - GAROÑA


PROVERBE DU 30 SEPTEMBRE 2022 (SAINT JÉRÔME) (GAROÑA).


JÉRÔME : Jérôme est fêté le 30 septembre.



religion catholique saint sainte jérôme
30 SEPTEMBRE SAINT JERÔME DE STRIDON

Né vers 345 à Stridon, en Croatie, Jérôme est un moine, l'un des quatre Pères de l'Eglise latine, avec Ambroise de MilanAugustin d'Hippone et Grégoire 1er.

Vers 373, Jérôme se fait ermite dans le désert de Syrie pendant quelques années avant d'enseigner les Saintes Ecritures à Rome puis en Terre sainte.

D'un caractère exécrable, Jérôme écrit de nombreux pamphlets.

A la demande du pape Damase, en 383, il traduit aussi en latin l'Ancien et le Nouveau Testament, que l'on commence à son époque à désigner sous le nom de Bible.

La traduction de la Bible par saint Jérôme, connue sous le nom de Vulgate, s'est substituée aux traductions antérieures.

Elle est devenue le texte de référence de l'Eglise Catholique et le saint lui-même a été reconnu comme un docteur de l'Eglise, depuis Boniface VIII, en 1298.

Jérôme meurt en 420 et ses restes sont d'abord enterrés à Jérusalem puis auraient été transférés à la basilique Sainte-Marie-Majeure, l'une des 4 grandes basiliques de Rome.




religion catholique saint sainte jérôme
30 SEPTEMBRE SAINT JERÔME PAR LE GRECO



GAROÑA : Andre Mariaren kapera Tobalinako Ibarran. Gaztelaniaz.


pais vasco antes burgos iglesia
EGLISE SANTA MARIA DE GAROÑA


 

Un décès du 30 septembre : Louis Eugène Pirou.



AUTOPORTRAIT D'EUGENE PIROU

Né le 26 septembre 1841 à Tuboeuf (Orne) - Mort le 30 septembre 1909 à Chaville (Hauts-de-Seine).

C'est un photographe et cinéaste français.

Comme photographe, il est connu pour ses portraits de célébrités et pour avoir photographié les événements de la Commune de Paris.

Il a possédé plusieurs ateliers à Paris.

Sa première femme meurt en 1881, sa seconde femme en janvier 1899.

Ami d'Antoine Lumière et de Clément Maurice, Pirou s'intéresse activement au cinématographe naissant.

En 1896, il achète du matériel et organise des projection du "Cinématographe Eugène Pirou" dans les sous-sols du Café de la Paix, place de l'Opéra à Paris.

Il est renommé comme avoir exploité l'un des premiers films érotiques en 1896.

Pirou meurt le 30 septembre 1909, à 68 ans.


photographe cineaste france
EUGENE PIROU




Voici le proverbe du vendredi 30 septembre 2022 :


SAN-JEOLIMO, ARAGIA PIPER ANDIXAKIN JATEKO.

A la Saint-Jérôme, on mange de la viande avec de gros piments.



autocollant pays basque espelette
AUTOCOLLANT D'ESPELETTE
PAYS BASQUE



(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)





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L'ARRESTATION DE LA COMTESSE MARGA D'ANDURAIN "LA MATA-HARI" BASQUE EN 1946 (troisième partie)

 

L'ARRESTATION DE MARGA D'ANDURAIN EN 1946.


Marga d'Andurain, née Jeanne Amélie Marguerite Clérisse le 29 mai 1893 à Bayonne (Basses-Pyrénées) et morte le 5 novembre 1948 dans la baie de Tanger (Maroc), est une aventurière française.


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MARGA D'ANDURAIN
PAYS BASQUE D'ANTAN

Source de nombreux fantasmes, elle fut tour accusée d'espionnage, de meurtres, de trafic de drogue, de perles ou de diamants, mais elle a surtout marqué son temps pour avoir tenté d'être la première européenne à pénétrer dans la cité sainte de la Mecque. Elle fut assassinée à bord de son yacht, le Djéïlan, à 55 ans.



Voici ce que rapporta au sujet de son arrestation la presse dans plusieurs éditions :



  • France-Soir, le 31 décembre 1946 :

"Un document humain. La plus mystérieuse aventurière de ce temps peinte par elle-même.



"J'avais le diable au corps : le chanoine d'Ascain m'a exorcisée... Un jour, déguisée en homme, je suis partie en manoeuvres avec un lieutenant de hussards" par Marga d'Andurain.



Qui est Marga d’Andurain ? On a raconté au sujet de la grande aventurière bien des choses depuis, qu’une nouvelle fois, on l’accuse de meurtre et que, passant elle-même à la contre-offensive, elle annonce qu’elle confondra une fois encore ses accusateurs.



Marga d’Andurain, dont le personnage servit de modèle à tant de romanciers — de Pierre Benoit à Roland Dorgelès — outre ses souvenirs d’Arabie (publiés jadis par un journal du soir parisien et par le Courrier de Bayonne), avait commencé à écrire le roman de sa vie en collaboration avec une journaliste connue, Christiane Fournier. Ce sont des passages de ce livre inédit, véritable confession, dont le récit fut interrompu par les événements, que nous publions à partir d’aujourd’hui à titre documentaire pour éclairer un des plus curieux et mystérieux drame de ce temps. 



C'est à l’âge de trois ans que je résolus pour la première fois de briser mes chaînes. J’en avais assez de la famille, de la maison, des grandes personnes. J’en avais assez d’obéir ou de désobéir. Je voulais être libre.




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MARGA D'ANDURAIN
PAYS BASQUE D'ANTAN

C’était, je me le rappelle, un matin d’été. La bonne venait de boutonner ma petite robe de bretonne fleurie. Elle avait, comme d'habitude, tiré ma tête en arrière pour brosser mes longs cheveux roux.


— Clodion le Chevelu ! bougonnait-elle en me martyrisant, quelle peine tu me donnes tous les matins. Est-ce qu’on ne devrait pas couper tout cela ?



J’étais insensible à ces sortes d’offenses. Et la bonne n’avait pas fini de ronchonner que je m’étais déjà glissée dans la rue, plus vaste que la mer. Jamais je n’avais traversé cette rue toute seule.



Je me mis à courir jusqu’à en perdre le souffle. Je traversai la rue Thiers, la Poudrière sous les remparts. Quatre heures plus tard, on retrouvait sous le Pont de Bayonne, à un kilomètre de la maison, une petite bonne femme toute rouge et révoltée, et qui refusait de donner la main pour rentrer à la maison.



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MARGA D'ANDURAIN
PAYS BASQUE D'ANTAN


Ma mère priait les bras en croix.



Reproches, remontrances, punitions. Tout cela n’était pour moi qu'un bruit lancinant et vain. Le soir ma mère se mit à prier les bras en croix. Elle m’expliqua :


— Je demande à Dieu de te changer, Marga, de faire de toi une enfant raisonnable.



Autour de moi, on chuchotait :


 — Cette enfant est endiablée ! 



J’aurais dû en être consternée. Mais je m’entendais très bien avec le diable.



Au cours de mon enfance interrompue par mon mariage à l’âge de quinze ans, je fus successivement reçue par les cinq couvents les plus sélects du pays, et successivement renvoyée pour mon "inqualifiable conduite". C’est ainsi que je fus pensionnaire chez les Religieuses de Sion à la Villa Pia de Bayonne, chez les Ursulines de Pau, au Sacré-Cœur de Pau, chez les Ursulines de Miramar, à Fontarabie, les Religieuses de Sainte-Quitterie, à Aire-sur-Adour...



Brunehaut.



Mon père était un homme de cheval. Je passais mes vacances à Ascain dans le pays basque. A cinq ans, je montais à cheval. Les courses au galop, les obstacles, tout ne m’était qu’un jeu. Le nombre de mes chutes fut incalculable.



C’est peu de temps après une chute que mon père décida de me faire raser la tête. Imaginait-il que le démon de l’aventure résidait dans ma chevelure comme la force dans celle de Samson. Toutes les tentatives pour faire de moi une petite fille comme les autres échouaient piteusement.



Pénitences et supplices.



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MARGA D'ANDURAIN
PAYS BASQUE D'ANTAN



Ma mère multipliait les pénitences, les sacrifices. Elle m’infligeait à mon tour le supplice des bras en croix.



Quand on a le diable au corps, il n’y a qu’une façon de vous en délivrer.


— Il faut faire exorciser cette malheureuse enfant, gémissait ma mère.



S’étant entendus sur cette question de principe, mes parents décidèrent de faire la chose pour le mieux. On s’adressa pour cette opération difficile au chanoine d’Ascain, à Aire-sur-Adour. La cérémonie se déroula selon les rites. Je me sentais très pénétrée d’une humilité nouvelle, et je participais au nouvel espoir de mes parents.


— Tu vois, tout n’est pas perdu. C’est par là que nous aurions dû commencer ! disait ma mère.



Je repartis en ligne droite vers les Ursulines de Pau. Mais le vent de douceur qui avait soufflé sur moi n’avait duré que quelques jours. Je fus bientôt soumise à un régime spécial. Au dortoir, je devais être couchée avant les autres et être déjà endormie quand mes compagnes entraient. Justice ou non, la révolte bouillait en moi. Un soir, je jetai la lampe sur la religieuse qui refermait derrière elle la porte du dortoir.



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MARGA D'ANDURAIN
PAYS BASQUE D'ANTAN





Mes cheveux avaient repoussé. Le diable était revenu.


(Après avoir connu, sous les fenêtres du couvent, un premier roman d’amour avec un bohémien, Angel, Marga est de nouveau renvoyé à ses parents.)


— Examinez bien votre fille, avait dit à ma mère la supérieure. Elle ne reste jamais en place. C’est le signe des âmes en peine, des possédés.



Après comme avant l'exorcisme, le diable semblait se plaire en moi. On ne pouvait tout de même pas contracter un abonnement envers le chanoine Ascain. Maman multipliait les mortifications. Elle inventait des humiliations inédites qui devaient me délivrer du diable.



— Je ne pouvais m’expliquer comment me rendre la faveur du ciel. Un dimanche, je fus contrainte d’aller à la messe avec ma robe à l’envers. Les petites du catéchisme se poussaient du coude. Les garçons me montraient du doigt.



Mais, dans ma robe à l’envers, le diable se vengeait. Je me redressais de toute ma taille avec une incroyable sensation d’orgueil.



Bientôt, ce fut encore une fois l’époque des grandes vacances.



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MARGA D'ANDURAIN
PAYS BASQUE D'ANTAN



Ce fut aussi celle des grandes manœuvres.



Ceci, pour n’importe qui n’aurait aucun rapport avec cela. Mais la loi de mon existence est précisément de faire exception à la loi commune. C'est ainsi que le diable s’amuse.



Un beau lieutenant.



Des officiers de hussards vinrent loger à la maison. Ils étaient grands, moustachus, remarquables. Ils portaient des dolmens bleus striés de brandebourgs noirs. L’un d’eux était superbe entre tous. C’était le lieutenant de la Mote. Ses yeux étaient plus bleus que le drap de son képi. Il portait des moustaches blondes très fines et fièrement relevées. Ah ! quel amoureux il devait être !... Je n’avais pas quinze ans et le lieutenant de la Mote me traitait en demoiselle.



Un jour, nous nous embrassâmes. Le lendemain soir, il me dit :


— Nous partons demain, Marga. 

— Vous partez... Mais où allez-vous ?



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MARGA D'ANDURAIN
PAYS BASQUE D'ANTAN



Il se mit à rire et cela me vexa. Je tournais les talons et m’en fus me coucher.



Mais le lendemain matin — c’était presque encore la nuit — une ordonnance frappait à la porte de ma chambre. J'allai pousser un cri de joie quand l'ordonnance me fit "Chut" de la main. J’avais compris. Il me présenta les deux pièces d’un uniforme. Je revêtis l’une et l’autre en grande hâte. Evidemment l’ensemble était un peu vaste. Je réussis à réunir toutes les épingles de nourrice que ma chambre contenait. Et me voici !


— Mon lieutenant, fit l’ordonnance — le premier homme que Je rencontrai — en claquant des talons.



Je rendis le salut. Et je partis en manoeuvres. 



Toutes les aventures de ma vie n’effaceront pas cette merveilleuse impression de fruit défendu que m’apportèrent deux heures de galopade à travers des terrains variés. Le feu du bivouac, la tente et, par-dessus tout, l’odeur de la poudre ; tout me ravissait.



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MARGA D'ANDURAIN
PAYS BASQUE D'ANTAN


Je sais bien que le colonel du régiment voulut mettre le lieutenant de la Mote aux arrêts. Mais le colonel eût-il, avant la fin des manoeuvres, un sursaut d’indulgence ou de fantaisie ? Toujours est-il qu’il se ravisa et me laissa manger en paix le fruit défendu. "



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jeudi 29 septembre 2022

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 29 SEPTEMBRE 2022 SAINT MICHEL ET SAINT GABRIEL ET SAINT RAPHAËL - MIKEL

 


PROVERBE DU 29 SEPTEMBRE 2022 (SAINT MICHEL) (SAINT GABRIEL) (SAINT RAPHAËL) (MIKEL).


MICHEL : L'archange Michel figure dans la Bible parmi les lieutenants de Dieu, aux côtés de Gabriel et Raphaël.


religion catholique saint sainte michel
29 SEPTEMBRE SAINT MICHEL


Michel est un des sept archanges majeurs (avec Gabriel et Raphaël notamment) des religions abrahamiques (judaïsme, christianisme et islam).

Michel est le protecteur d'Israël.

C'est aussi lui qui, bien plus tard, aurait incité Jeanne d'Arc à faire sacrer le Dauphin à Reims.

Michel est le saint patron des pâtissiers ainsi que des parachutistes.

Michel est aussi le saint patron de la Normandie, de la France, de l'Allemagne, de la Belgique et, depuis avril 2017, de la Cité du Vatican.




GABRIEL : Gabriel est un archange, considéré comme un messager de Dieu dans la Bible et dans le Coran.



religion catholique saint sainte gabriel archange
27 SEPTEMBRE ARCHANGE GABRIEL

Il est fêté, avec les autres archanges Michel et Raphaël, par l'Eglise latine le 29 septembre.

Il est le saint patron des ambassadeurs, des diplomates et des transmissions militaires.




RAPHAËL : Raphaël est le troisième archange reconnu par l'Eglise catholique et cité dans le livre de Tobie.



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29 SEPTEMBRE ARCHANGE RAPHAËL ET TOBIE

Saint Raphaël est le saint patron des "voyageurs sur terre, sur mer et dans les airs".

Il est le gardien de la Sainte Eglise orthodoxe de Jésus-Christ et le dispensateur des dons du Saint Esprit.




MIKEL : Bizki aspaldian sartua da gutartean Jondoni Mikel Arkanjelua. Egunak markatzen du ere aroaren berezitasuna.

Hebreerako Mikha'el ("nor Jainkoa bezala ?") izena Michael bihurtu zen grezierako eta latineko itzulpenetan. Mikel goiaingerua deabruaren kontra borrokatu ziren aingeruen buru izan zen, eta Apokalipsian Eliza irudikatzen duen emakume erdi berriaren zaintzailea. Azkeneko judizioaren egunean arimak pisatzeko ardura izango du. VI. mendean Gargano (Italia) mendian azaldu zenetik zabaldu zen beraren alderako jaiera Europan. Euskal Herrian ere mendi batean agertu zen, Aralarren, Teodosio herensugeagandik salbatu zuen. Izen hau aurreneko aldiz Bidaurretan (Nafarroa) aurkitu dugu, 1518. urtean (Miquela). Aldaerak : Mariamikele, Mikaela, Mikele (Deun-ixendegi euzkotarra), Mikeleitza eta Mikelitza.

Santuaren eguna irailaren 29an da. Aldaerak : Mikele eta Mitxel. Baliokideak : Miguel (es) eta Michel (fr).

MIKELE : Micaela (es), Michèlle (fr).

Deun-ixendegi euzkotarra lanean gaztelaniazko Miguel-en baliokide femeninotzat ematen da, eta azken urteotan horrelaxe erabili da, baina XVII. mende arte gutxienez gizon izena zen. Lehen aldiz XIII. mendean aurkitu dugu. Iruñerrian (Miquele Iturriquo). Ikus Mikela.




Une naissance du 29 septembre : Miguel de Cervantes Saavedra.




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MIGUEL DE CERVANTES SAAVEDRA

Né le 29 septembre 1547 à Alcala de Henares (Espagne) - Mort le 23 avril 1616 à Madrid (Espagne).

C'est un romancier, poète et dramaturge espagnol.

Il est célèbre pour son roman L'Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche, publié en 1605 et reconnu comme le premier roman moderne.

Miguel est le troisième d'une fratrie de cinq enfants.




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MIGUEL DE CERVANTES SAAVEDRA

Il s'engage comme soldat en 1570 et participe à la bataille de Lepante, en Grèce,  le 7 octobre 1571, bataille pendant laquelle il perd l'usage de sa main gauche.

Le 26 septembre 1975, il est capturé par les Turcs, avec son frère Rodrigo, alors qu'il rentre en bateau en Espagne, et est emmené à Alger.

Il est libéré, moyennant rançon, et retourne en Espagne en octobre 1580.


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MIGUEL DE CERVANTES SAAVEDRA

Marié et séparé de son épouse, il occupe alors diverses fonctions et il écrit en 1585 un roman La Galatea.

Mais c'est surtout en 1605 qu'il publie la première partie de son chef d'oeuvre : L'Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche. La seconde partie paraît en 1615.

Plusieurs de ses oeuvres théâtrales connaîtront un grand succès après sa mort, qui survient à Madrid le 22 avril 1616. 

Il meurt à 68 ans.




españa antes don quijote
DON QUICHOTTE DE MIGUEL DE CERVANTES SAAVEDRA





Voici le proverbe du jeudi 29 septembre 2022 :


EZ DIRURIK PRESTA BURU-HAS  MINTZATU BEHAR DUZUNARI.

Ne prête pas d'argent à celui devant lequel tu dois parler tête nue.


prêt argent tête nue
PRÊT D'ARGENT





(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)





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LES FÊTES EUSKARIENNES D'AZPEITIA EN GUIPUSCOA AU PAYS BASQUE EN SEPTEMBRE 1893 (troisième partie)

 

LES FÊTES EUSKARIENNES EN 1893.


A partir de 1851, Antoine d'Abbadie organise, chaque année, dans les 7 provinces, des concours annuels de pelote et de bertsu (versification en Basque).




pais vasco antes fiestas abbadie
FÊTES EUSKARIENNES AZPEITIA 1893
PAYS BASQUE D'ANTAN


Voici ce que rapporta à ce sujet Charles Bernadou, dans le livre Azpeitia, les fêtes Euskariennes 

de septembre 1893 :



"Azpeitia et la vallée d'Yraurgui. Les jeux.



... Le lendemain lundi, à 8 heures, la charanga éveille les échos de son joyeux Euskaro casero et parcourt les rues et places, précédée et suivie d’une nuée de chiquillos : à neuf heures est chantée à grand orchestre, en l’église paroissiale, la messe en du maestro D. Hilarion Eslava, et bientôt après nous voici au balcon de la Casa Consistorial pour entendre les irrintzilaris ou ojularis jeter tour à tour l'irrintzina, ce cri de guerre et d’appel strident, suraigu, prolongé, des anciens Eskualdunak. Cinq concurrents, dont deux vieillards, l’un de 70, l’autre de 81 ans, montent sur l’estrade, au milieu de la place, et lancent tour à tour le fameux cri. Mais seuls les deux vieillards, et surtout l’octogénaire, nous paraissent avoir conservé les notes traditionnelles ; et encore avons-nous peine à reconnaître le cri élevé, prolongé, toujours harmonieux de nos paysans de Cambo ou d’Urrugne, regagnant leurs métairies dans la montagne par un beau soir de dimanche. Un des concurrents même, un jeune il est vrai, nous paraît faire de la haute fantaisie en imitant le miaulement du chat et le cri du coucou. La tradition des irrintzilaris se perdrait elle en Guipuzcoa ? Madame d’Abbadie, toutefois, qui s’intéresse tout particulièrement à ce cri si original, fait donner une gratification à l’octogénaire. Le jury décerne le prix de 40 francs en or à un casero d’Azcoitia, José Maria Lissaralde.



Le ciel s’assombrit, la pluie va venir, et il faut remettre à plus tard la partie de pelote au gant d’osier. Nous en profitons pour examiner tout à loisir la belle grand’salle de la mairie d’Azpeitia et les curieux écussons qui se détachent en vives couleurs sur les sombres boiseries.



Voici d’abord les armes de la famille de saint Ignace, mi-partie d’Oñaz et de Loyola : à gauche, les sept bandes de gueules sur fond d’argent concédées aux d’Onéaz par Alphonse le Justicier en 1321, à la suite de la bataille de Beotibar ; à droite, une chaudière suspendue à une longue chaîne et accotée de deux loups, qui sont de Loyola.



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ARMES FAMILLE SAINT IGNACE



Ce dernier écusson, si connu et qui se voit encore au-dessus de la porte de la Casa Santa, est le même que celui de la ville d’Azpeitia, peint tout à côté ; et comme nous demandions à ces messieurs quelques renseignements à ce propos, M. le Maire mit fort gracieusement à notre disposition un très curieux manuscrit extrait des archives du royaume, composé et écrit à Madrid en 1783 par Don Pasqual-Antonio de la Rua, avec l’attestation de Ruiz de Naveda, Cronista y Rey de armas de la Catolica Majestad del Señor Don Carlos Tercero (que Dios prospere), Rey de Castilla, Leon, etc. En tète sont admirablement peintes les Arma Yraurgui Azpeytyæ, puis un long historique où nous notons, en courant, quelques traits typiques.



Azpeitia faisait jadis partie de l’antique vallée de Yraurgui, comme Azcoitia sa voisine : elle doit sa première charte de fondation à D. Fernand IV de Castille, en 1310. Ce site portait d’abord le nom de Garmendia ; à dater de 1311 le même roi voulut qu’il portât le nom expressif de Salvatierra et donna à ses habitants l’église abbatiale de Soreasu avec ses montagnes, fontaines, champs et pâturages. Il leur octroya, en outre, le fuero de Vitoria. Une tradition populaire raconte que, vers cette époque, pour donner un nom à chacun des deux pueblos déjà considérables, les habitants de la vallée se réunirent et se mirent à discuter longuement, quand vint à passer une brave femme à qui l’on demanda son avis. La paysanne, croyant qu’on voulait se moquer, répondit en montrant tour à tour les deux points extrêmes de la vallée : Az gora eta az bera, d’où seraient venus Azcoitia (au haut des rochers), Azpeitia (au bas des rochers).



Le grave chroniqueur, qui paraît ne connaître pas ces étymologies peut-être fantaisistes, se contente d’affirmer que jamais Azpeitia ni la vallée n’ont fait partie de l’ancien diocèse de Bayonne, comme le veut notre Oihenart. La preuve, c’est que dans la bulle de canonisation de saint Ignace de Loyola, le pape Paul IV désigne, en 1622, les prêtres Ignace et François-Xavier comme natifs du diocèse de Pampelune !



La preuve nous paraît un peu faible : déjà, en 1350, le pape Jules III, en approuvant l’institution de la Compagnie de Jésus, désignait Ignace et Xavier comme natifs de ce diocèse. Et cependant quelques années plus tard, en 1566, une partie du diocèse de Bayonne était si bien demeurée espagnole que Philippe II, sous le spécieux prétexte de l’invasion possible de l’hérésie protestante en ses États, demanda et obtint du pape S. Pie V que cette partie fût provisoirement rattachée aux diocèses de Pampelune et de Calahorra.



Ce provisoire devint d’ailleurs bientôt définitif, encore qu’évêque et chanoines bayonnais n’aient cessé de protester et qu’ils aient perçu, au moins jusqu’en 1674, quelques-unes des dîmes de Fuenterrabia.



Mais cette partie espagnole du diocèse de Bayonne comprenait-elle, au moyen âge, et jusqu’en 1566, les provinces de Guipuzcoa et Biscaye, comme le prétend de Thou, cité par Oihenart ? Il y a sans doute là exagération manifeste. Toutefois Oihenart lui-même est-il donc si téméraire d’affirmer que toute la région du Guipuzcoa, entre la Bidassoa et l’Urola, faisait partie de l’ancien diocèse de Bayonne ? Il appuie son dire sur la fameuse carte d’Arsius, évêque de Labourd vers 980, charte confirmée dans les mêmes termes, en avril 1106, par le pape Pascal II, et qui donne pour limites du diocèse en Espagne les vallées d’Urdach et de Bastan jusqu’au Port de Velate, la vallée de Lerin en Navarre, puis en Guipuzcoa la terre d’Ernani et de Saint-Sébastien de Pusico jusqu’à Sainte-Marie de Arrosth et San Adrian. Or, San Adrian est un passage fameux entre le Guipuzcoa et la Biscaye, à 1 540 mètres au-dessus du niveau de la mer, dépendant de Cegama, formant un tunnel naturel reliant les deux provinces : y a là un antique ermitage qui a été précisément restauré cette année, et à cette occasion le curé du lieu, M. de Zabala, a fait à la commission historique de la province d’intéressantes communications sur la découverte d’antiques monnaies et de grottes préhistoriques. Pourquoi ne pas admettre, avec Oihenart, que Santa-Maria de Arrosth serait Urostil ou Urrestila, quartier d’Azpeitia, ou peut-être Arrona, autre quartier plus en aval dans la vallée de l'Urola et dépendant de Cestona ? D’autre part, n’est-il pas remarquable que Arrostéguy veut dire, en basque guipuzcoan, lieu fréquenté par les étrangers et les voyageurs ? Le scribe d’Arsius aura voulu désigner quelque autre passage du côté de la mer, indiquant ainsi les quatre points extrêmes du Guipuzcoa : Hernani et Saint-Sébastien au Nord, San Adrian et Arrosth (abréviation pour Arrostéguy) au Sud et à l’Ouest ?



Hypothèse hardie peut-être ; mais il nous serait si doux de croire, avec le docte Oihenart et le grave de Thou, que la patrie de saint Ignace, tout comme Fuenterrabia et Saint-Sébastien, a jadis fait partie du diocèse de saint Léon !



Quoi qu’il en soit, la Casa Solar de Loyola a été le noyau autour duquel vinrent peu à peu se grouper les habitants de la vallée d’Yraurgui ; et quant aux armes de la vieille maison seigneuriale, rien de plus poétique que leur origine, d’après certains historiens complaisamment cités par le manuscrit de Madrid. Un seigneur de Loyola en guerre avec un de ses voisins l’aurait surpris endormi en son castel, et comme jadis David coupant le manteau de Saül, il se contenta d’emporter la chaudière et la crémaillère : d’où lupus in aula ou lobo en olla, et par contraction Loyola.



Mais Loyola ne fut jamais latin ni castillan ; c’est du plus pur basque, et cela signifie prosaïquement oficina de alfahareros (ateliers de potiers de terre) !



L’origine de cet écu de Loyola, qui remonte au moins au Xe siècle, est bien plutôt la même que celle des armes de toutes les vieilles familles des ricos hombres de Navarre et des provinces du Nord. Vassaux des rois de Navarre, Castille et Aragon, les seigneurs portaient une chaudière sur leur écu et se nommaient caballeros de pendon y caldera, pour témoigner qu’ils étaient en état d’entretenir les hommes d'armes qu’ils menaient à la croisade contre les Maures ou aux guerres privées, si fréquentes en ces parages entre petits rois et gros seigneurs. On sait d’ailleurs là grande part que la maison de Loyola elle-même prit, aux XIVe et Xe siècles, aux sanglantes luttes des Oñecinos et des Gamboanos.



Loyola.



Tous ces vieux échos du passé nous font désirer de revoir la Casa Solar de saint Ignace ; et comme la pluie tombe plus dru que jamais, nous allons en cesta visiter Loyola.



pais vasco antes religion ignacio guipuzcoa
CASA SOLAR DE SAINT IGNACE



Nous remontons l’Urola et, à travers une averse fine et méchante, nous revoyons la vallée toute bornée de hautes montagnes : à droite, les pentes raides, nues et rougeâtres de l’Izarraitz ; à gauche, l’Arauntza, l’Oñazmendi, l’Elosua, verdoyantes et boisées, cultivées presque jusqu’aux cimes.



Qu’elle était riante et gaie, cette vallée de Loyola, au matin du 1er août, quand les pèlerins venus des quatre coins de l’Espagne l’animaient de leurs chants, de leurs cris, accompagnant la procession des Azpeitians à la Casa Santa ! En tête, à la suite de l’étendard d’Azpeitia, une douzaine d’enfants de choeur vêtus de rouge, coiffés d’une barrette rouge, portant des banderoles où étaient inscrits les principaux épisodes de la vie du saint ; puis une statue de la Sainte Vierge magnifiquement habillée et couronnée d’un riche diadème de vermeil offert par la province de Guipuzcoa ; à la suite, de nombreuses bannières des confréries et de la province, et enfin la statue d’Ignace revêtu de la chasuble, portée par quatre caseros : quand la statue arriva sous le péristyle, à l'entrée de l’église de Loyola, les caseros la retournèrent vers Azpeitia, et Azpeitia salua d’un coup de canon.



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LA CASA SANTA
SAINT IGNACE DE LOYOLA



On sait que ces fêtes solennelles en l’honneur de saint Ignace et cette procession remontent à 1610, l’année même qui suivit la bulle de béatification d’Ignace : par un serment solennel prononcé en l’église paroissiale de Saint Sébastien de Soreasu, la ville prit le nouveau saint pour patron et jura de célébrer sa fête, comme les autres fêtes de Sainte Mère Eglise, avec grand’messe, sermon et procession.



Mais ce que l’on sait moins, c’est que les Azpeitians ont fidèlement observé les moindres détails de ces fêtes comme au premier jour. En 1622, les fêtes de la canonisation d’Ignace furent merveilleuses à Azpeitia, d’après la relation très minutieuse d’un témoin oculaire donnée par l’Euskal-Erria. Pendant huit jours ce fut une série de grandes messes en musique avec sermons, de processions avec musiciens, danseurs et gigantes, nouveauté fort goûtée, dit le narrateur, et sans doute apportée des Flandres espagnoles, de cavalcades où les gentilshommes de la vallée, revêtus de riches costumes de chevaliers castillans et d’empereurs romains, rivalisèrent de luxe et aussi d’adresse dans les fameuses joutes de l'Estafermo. Il y eut aussi des comédies, peut-être de Lope de Vega, alors en toute sa vogue, des combats de taureaux, des illuminations et feux d’artifice sur la grande place. Enfin, le dernier jour, une procession solennelle se rendit à la Casa Santa : la ville y offrit un cirio de 130 livres à ses armes, une grand’messe fut chantée en plein air avec panégyrique, et dans la soirée fut jouée une Histoire de la Sainte Écriture, sans doute quelqu’une de ces pastorales basques qui ne se donnent plus guère de nos jours que dans notre Soule.



Il y avait précisément à cette époque un fameux organiste d’Oyarzun, Joanes de Larrumbia, grand poète et auteur dramatique, dont Isasti cite avec éloge le Sacrifice d’Abraham et les comedias de Job et Judith, qui faisaient fureur.



Vingt ans plus tard ces fêtes ont toujours le même caractère, et c’est dans le grave recueil des Acta Sanctorum que, parmi de très nombreux documents relatifs à saint Ignace, nous trouvons une relation écrite en 1642 par le Père Gamboa, à la demande du général de la Compagnie de Jésus, et cette relation entre dans les moindres détails qu’on dirait écrits de nos jours : quinze mille personnes environ se pressent dans Azpeitia et les alentours : les sonneries des cloches, les illuminations (ignibus ad fenestras perque plateas succensis), le chant des laudes annoncent la fête. Puis, suivant un ancien usage, 70 danseurs avec ceintures rouges et alpargates (albis calceis) exécutent avec agilité et maëstria l'espata dantza, agitant épées et bâtons (armata saltatio instituitur, rudibus et gladiis batuentium,). Un marché fondé en l’honneur du nouveau patron de la ville attire la foule. Le lendemain clergé et magistrats se rendent en procession, avec les danseurs, les chanteurs et la musique, à Loyola ; et comme la petite chapelle de l’étage supérieur de la Casa Santa ne peut contenir cette foule, c’est en plein air qu’on a dressé l’autel adossé sous une riche tenture, à la porte d’entrée, et que se chante la messe. La statue du saint domine, tenant de sa main gauche un parchemin sur lequel est écrit le nom de Jésus (probablement le JHS). Le P. Gamboa prononce un court sermon, puis la foule se presse pour aller vénérer la Santa Casa. Un riche ceinturon ayant appartenu à Ignace y est déposé pendant huit jours et doit être ensuite reporté à l’église d’Azpeitia jusqu’à ce qu’on ait pu construire le collège déjà en projet et qui ne devait être commencé, on le sait, que quarante ans plus tard, en 1689. Dans l’après-midi une course de taureaux (taurorum venatio) et un grand banquet officiel couronnent la fête, Et le pieux jésuite s’étend longuement sur la piété des fidèles et du clergé.



Ce culte enthousiaste d’Azpeitia pour le plus illustre de ses fils s’était d’ailleurs propagé de bonne heure dans toute la province et en Biscaye : dès 1610 les juntas de Guipuzcoa tenues à Zumaya avaient proclamé Ignace patron de la province, et bientôt tout jésuite fut déclaré citoyen guipuzcoan. Les fêtes de la canonisation de 1622 furent aussi pompeuses à Tolosa et à Azcoitia qu’à Azpeitia même. A Loyola, le 22 juillet 1624, le clergé guipuzcoan adopta Ignace pour son patron tout spécial.



En 1680, aux Juntas de Guernica, la seigneurie de Biscaye prit aussi saint Ignace pour patron à cause de ses origines biscayennes et alavaises, car le P. Gabriel de llenao, de la Compagnie de Jésus, a doctement établi les alliances des Oñaz et Loyola avec les Licon d'Ondarroa, Balza d’Ascoitia et Guebara d’Alava.



Mais après ces triomphes vinrent les mauvais jours. Depuis soixante-dix ans se poursuivait l’exécution du plan grandiose de Fontana : l’église et l’aile droite du collège étaient achevées, l’aile gauche s’élevait à la hauteur des fenêtres du premier étage quand, le 3 avril 1767, les Pères de la Compagnie de Jésus furent brutalement expulsés de la vallée d’Yraurgui comme du reste de l’Espagne.



De courageux Guipuzcoans se firent les gardiens fidèles de la maison de saint Ignace et de ses trésors, incorporés à la couronne. D. Juan de Landa et les directeurs de la Casa de Misericordia d'Azcoitia s’y succédèrent jusqu’en 1795."



A suivre...





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mercredi 28 septembre 2022

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 28 SEPTEMBRE 2022 SAINT VENCESLAS - XEMEIN

 


PROVERBE DU 28 SEPTEMBRE 2022 (SAINT VENCESLAS) (LUCAS) (XEMEIN).


VENCESLAS : Venceslas naît vers 907 à Stochov (République Tchèque), près de Libusin.



religion catholique saint sainte venceslas
28 SEPTEMBRE SAINT VENCESLAS

Venceslas est le fils du duc de Bohème, Vratislas.

Venceslas est couronné duc de Bohême à l'âge de 14 ans, en 921 mais c'est sa mère Drahomiara, sa mère, qui exerce la régence.

Durant les 5 ans de sa régence, elle persécute les chrétiens et Venceslas, chrétien lui-même, doit se cacher pour entendre la messe.

A 18 ans, quand il monte sur le trône, il construit des églises, ouvre des monastères et rappelle les prêtres exilés.

Venceslas est assassiné 8 ans plus tard, le 28 septembre 929, par son propre frère, qui convoite le trône.

Venceslas meurt en priant Dieu de pardonner à l'assassin.

Sa ferveur chrétienne lui vaut d'être bientôt canonisé et de devenir le saint patron de la Bohême et de la République tchèque.




XEMEIN : Ez nahas biak : Nafarroako izen aspaldikoa eta Bizkaia Markina aldeko Andre Maria. Meabe auzategian kokatua , hurrengo igandean ospatzen du jaia, irailaren 27an.

Bizkaiko herria eta Markina hiribilduko patroia den Andre Mariaren adbokazioa. Hiribilduari emandako hirigutunean Xemeingain eliza agertzen da. Makina izan zen Bizkaian Sortzez Garbiaren dogma onartu zuen lehenengo herria. Abenduaren 8an, jaiegunean, udaletxeko batzar gelan dagoen irudiari argiak jartzeko ohitura izan da.


pais vasco antes vizcaya
BLASON DE MARKINA-XEMEIN BISCAYE




Une naissance du 28 septembre : Prosper Mérimée.




ecrivain français impératrice eugénie
ECRIVAIN PROSPER MERIMEE

Né le 28 septembre 1803 à Paris - Mort le 23 septembre 1870 à Cannes (Alpes-Maritimes).

C'est un écrivain, historien et archéologue français.

Issu d'un milieu bourgeois et artiste, Prosper Mérimée fait des études de droit avant de s'intéresser à la littérature et de publier, dès 1825, des nouvelles qui le font connaître.

En 1831, il entre dans les bureaux ministériels et devient, en 1834, inspecteur général des monuments historiques.



litterature france impératrice eugénie
ECRIVAIN PROSPER MERIMEE


Il effectue alors de nombreux voyages d'inspection à travers la France et confie à l'architecte Eugène Viollet-le-Duc la restauration de plusieurs édifices en péril, comme la basilique de Vézelay (1840), la cathédrale Notre-Dame de Paris (1843) ou la cité de Carcassonne (1853).

Il effectue, à partir de 1842, un classement des monuments historiques.

Il est élu pour ses textes littéraires à l'Académie française en 1844.

Prosper Mérimée, proche de l'impératrice Eugénie, est nommé sénateur en 1853.

Son oeuvre littéraire se caractérise par la rapidité et l'absence de développements, adapté au genre de la nouvelle, mais il écrit aussi des petits romans, des épisodes historiques et des notices archéologiques ou littéraires.

Prosper Mérimée publiera en 1829 son unique roman historique : "Chronique du règne de Charles IX".

Souffrant d'asthme, il meurt à Cannes le 23 septembre 1870, à 66 ans.




ecrivain france imperatrice eugénie
ECRIVAIN PROSPER MERIMEE




Voici le proverbe du mercredi 28 septembre 2022 :


OROIMEN GABEKO BURUA, SOLDADURIK GABEKO GAZTELUA.

Cerveau sans mémoire, château sans défenseur.



cerveau poete crayon mucha
LE CERVEAU DU POETE DU CRAYON MUCHA


(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)





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