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mercredi 25 juin 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 25 JUIN 2025 SAINTE ÉLÉONORE ET SAINT PROSPER ET SAINT SALOMON - LOHIZUNE

 


PROVERBE DU 25 JUIN 2025 (SAINTE ÉLÉONORE) (SAINT PROSPER) (SAINT SALOMON) (LOHIZUNE).


ÉLÉONORE : Eléonore de Provence ou Aliénor de Provence naît vers 1223 à Aix-en-Provence.


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25 JUIN SAINTE ELEONORE DE PROVENCE

Eléonore est une princesse de Provence.

Eléonore devient reine d'Angleterre du fait de son mariage avec Henri III Plantagenêt, roi d'Angleterre, le 14 janvier 1236.

Elle aura neuf enfants avec lui.

Après la mort de son époux en 1272, et à la suite de celles de son petit-fils Henri, et de ses filles Marguerite et Béatrice, elle se retire dans l'abbaye d'Amesbury en 1276.

Elle y meurt le 26 juin 1291, à 68 ans.

Elle est béatifiée et est considérée bienheureuse par l'Eglise catholique.

On la fête en juillet ou le 25 juin.



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25 JUIN MARIAGE ELEONORE D'AQUITAINE ET HENRI III



PROSPER : Prosper naît vers 390, à Limoges, en Aquitaine.


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25 JUIN SAINT PROSPER D'AQUITAINE

Prosper d'Aquitaine est  un érudit et théologien gallo-romain du 5ème siècle.

C'est un disciple de Saint Augustin avant de devenir, bien que laïc, le secrétaire du pape Léon 1er le Grand qui arrêta Attila devant Rome.

Prosper est le premier continuateur de la Chronique Universelle de Saint Jérôme.

Prosper meurt vers 463.



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25 JUIN SAINT PROSPER D'AQUITAINE

SALOMON : Salomon ou Salaün, naît entre 810 et 820 et meurt en 874.


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25 JUIN SAINT SALOMON DE BRETAGNE
Par Moreau.henri — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=11628135


Fils de Rwallon, comte du Poher, il est roi de Bretagne de 857 au 25 juin 874.

C'est sous son règne que le Royaume de Bretagne connaît son extension maximale.

Salomon est inscrit au Martyrologe de l'Eglise catholique, et sa fête est fixée au 25 juin.



Un décès du 25 juin : Antoine-Jean Gros.



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PORTRAIT D'ANTOINE-JEAN GROS
PAR FRANCOIS GERARD



Né le 16 mars 1771 à Paris (Royaume de France) - Mort le 25 juin 1835 à Meudon (Royaume de France).

C'est un peintre français néoclassique et préromantique.

Sa mère est pastelliste et son père peintre en miniature et collectionneur avisé de tableaux.

Dès son âge de 6 ans, son père lui apprend à dessiner.

Vers la fin de 1785, Antoine-Jean entre, de son propre gré, dans l'atelier de Jacques-Louis David, qu'il fréquente assidûment tout en continuant de suivre les classes du collège Mazarin.

Après la mort de son père, en 1790, il est obligé de vivre de ses propres ressources et il se consacre à la peinture.

Vers 1792, il reçoit la commande des portraits des membres de la Convention.

En 1793, il quitte la France pour l'Italie.

Antoine-Jean vit à Gênes de sa production de miniatures et de portraits et il visite Florence.

De retour à Gênes, il rencontre Joséphine de Beauharnais et la suit à Milan, où il est bien reçu par son mari.

En novembre 1796, il est présent avec Bonaparte à Arcole et celui-ci lui commande à Milan un tableau pour immortaliser cet événement.

Satisfait par l'oeuvre, Bonaparte lui confie le poste d'inspecteur aux revues, ce qui lui permet de suivre l'armée.

En 1797, Antoine-Jean est nommé à la tête de la commission chargée de sélectionner les oeuvres d'art ramenées d'Italie vers la France.

En 1799, s'étant échappé de Gênes assiégée, il se rend à Paris et installe son atelier aux Capucins, en 1801.

Napoléon lui commande plusieurs tableaux entre 1804 et 1808.

A l'occasion du Salon de 1808, il est décoré par Napoléon.

En 1812, Antoine-Jean épouse Augustine Dufresne.

En 1815, il quitte Paris pour Bruxelles et l'exil.

En 1816, il reprend l'atelier du peintre David et il sera l'un des plus grands formateurs de la première moitié de ce siècle.

Sous la Restauration, il devient membre de l'institut, et en novembre 1816, il est nommé professeur à l'Ecole des beaux-arts de Paris.

Antoine-Jean est nommé chevalier de l'ordre de Saint-Michel, et baron en 1824.

En 1828, il est fait Officier de la Légion d'honneur.

La seconde partie de la carrière d'Antoine-Jean est empreinte de doutes, avec des changements de style : romantique, puis mythologique.

Mais ces oeuvres mythologiques sont mal accueillies par la critique, en particulier, en 1835, pour son tableau envoyé au Salon.

Se sentant délaissé par ses élèves et en proie à des difficultés personnelles, Antoine-Jean décide de se suicider par noyade le 25 juin 1835, à 64 ans.



peintre france napoléon romantique mythologique
BARON ANTOINE-JEAN GROS



Voici le proverbe du mercredi 25 juin 2025 :


NUN MIN, HAN HATZ.


Gratte-toi où cela te démange.



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PEINTRE HENRI MATISSE



(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)




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L'HISTOIRE DE HENDAYE EN LABOURD AU PAYS BASQUE RACONTÉE EN 1927 (sixième partie)

  

L'HISTOIRE DE HENDAYE RACONTÉE EN 1927.


En 1927, la commune d'Hendaye comprend environ 5 700 habitants et est administrée par le Maire Léon Lannepouquet.



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VUE GENERALE D'HENDAYE PLAGE 1927
PAYS BASQUE D'ANTAN




Voici ce que rapporta à ce sujet M. Henry Martinet à François Duhourcau dans le mensuel Pyrénées et océan : organe des stations thermales et des bains de mer desservant tout le littoral et la chaîne des Pyrénées, le 1er mars 1927 :



"Hendaye Autrefois-Aujourd'hui-Demain.



Pont de Fontarabie.



Mais ce n'est pas tout. La municipalité de Fontarabie animée, elle aussi, de l'esprit de progrès, a projeté de jeter un nouveau pont entre les rives espagnoles et françaises, à l'extrémité du lotissement d'Hendaye-Plage, de façon à rendre plus faciles et plus rapides les communications entre ces 2 sentinelles avancées qui furent souvent en lutte autrefois, mais sont aujourd'hui étroitement unies par la communauté de leurs intérêts et la sympathie réciproque que professent l'une pour l'autre leurs populations.



Les projets définitifs de la construction de ce pont ont été complètement établis, les enquêtes prévues par les lois espagnoles sont déjà ouvertes, et l'on compte que toutes les formalités, tant en Espagne, tant en France, seront remplies pour le mois de juillet, époque à laquelle la Municipalité de Fontarabie a l'espoir de pouvoir procéder, en présence de S. M. le Roi Alphonse XIII, à la pose de la première pierre de ce travail magnifique, dont la longueur ne sera pas moindre de 450 mètres et dont la largeur prévue est de 11 mètres.



Dans sa partie centrale, une partie tournante sera aménagée, pour permettre l'entrée des plus grands yachts et même des vapeurs de 3 à 4 000 tonnes dans la baie d'Hendaye, qui deviendra ainsi un des ports les plus sûrs et les mieux abrités de la Côte ouest française et de la Côte septentrionale Espagnole.



Ce pont n'aura du reste pas pour seul effet de relier Hendaye à Fontarabie. Il constituera, en outre, le prolongement naturel de la route de corniche dont nous venons de parler et, comme la "Diputacion de Guipuzcoa" projette de créer une nouvelle et large voie reliant directement Fontarabie à San Sebastian, la route de corniche française, qui, par son tracé, sa largeur, et la splendeur des sites qu'elle traverse, constituera une attraction commerciale, agricole et touristique de premier ordre, deviendra une véritable voie internationale, raccourcissant de plusieurs kilomètres le trajet entre Biarritz et San Sebastian.



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VUE GENERALE HENDAYE PLAGE 1927
PAYS BASQUE D'ANTAN


Moyens de communications.



Considérez-vous que, par la construction de la route de Corniche et du pont de Fontarabie, Hendaye sera définitivement dotée de tous les moyens de communications nécessaires ?



— Oui, et je verrai ainsi réalisés tous les desiderata que j'ai exprimés dès mon arrivée à Hendaye.



On doit, en effet, attribuer à l'insuffisance jusqu'ici des moyens de communications, le fait que la station d'Hendaye ne s'est pas développée aussi rapidement que les stations voisines et notamment celle de Saint-Jean-de-Luz. Pour atteindre Hendaye, il fallait et il faut encore passer par Béhobie, ce qui allonge le tracé de 5 à 6 kilomètres, et cela bien que j'aie, dès l'année 1907, pris sur moi d'élargir et de rendre accessible aux voitures et aux automobiles, l'ancien petit chemin vicinal conduisant de Hendaye-Plage à la Croix des Bouquets, où il rejoint la route nationale.



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CROIX DES BOUQUETS URRUGNE
PAYS BASQUE D'ANTAN

Cette question de l'amélioration des moyens de communications de Hendaye avec les autres stations de la Côte a été l'objet de mes constantes préoccupations, depuis mon arrivée ici, et c'est pourquoi, en vue de la construction de la route de corniche, j'ai multiplié mes démarches auprès du Conseil Général des Basses-Pyrénées, qui, avec le souci constant qui l'anime de la mise en valeur de toute la région, a accueilli mes demandes avec une grande bienveillance.



C'est ainsi que jusqu'à concurrence de près des trois-quarts, les crédits nécessaires furent accordés tant par l'Etat que par le département des Basses-Pyrénées, ce qui a permis, avec l'appoint des communes d'Hendaye, d'Urrugne, Ciboure, Saint-Jean-de-Luz, Bidart et Bayonne, du Touring-Club de France, de l'Automobile-Club de France et de la Foncière de Hendaye et du Sud-Ouest, de commencer les travaux en 1925, travaux qui pourront être terminés en 1928, comme je vous l'ai dit tout à l'heure.



Hendaye, au lieu d'être isolée à l'extrémité d'une route qu'il faut parcourir à l'aller comme au retour avant de rejoindre la grande route nationale, se trouvera désormais sur le passage de la nouvelle voie internationale que je viens de vous décrire, et n'aura plus rien à envier, sous ce rapport, à ses voisines.



C'est alors, mais alors seulement, qu'Hendaye pourra prendre tout l'essor et le développement dont elle est digne. Cela sera d'autant plus vrai que la Cie des chemins de fer du Midi et sa filiale la Cie des Voies Ferrées Départementales du Midi, qui exploite les tramways de la côte, ont projeté d'augmenter considérablement, grâce à la traction électrique, le nombre des trains circulant entre Hendaye, Biarritz et Bayonne, et même la création sur les deux lignes, de trains directs, à chaque heure de la journée, entre Hendaye et Biarritz-Ville.



Je dois, ici, rendre hommage au Conseil Municipal d'Hendaye, qui se préoccupe à juste titre de l'entretien en parfait état de toute la voie communale, état qui avait laissé quelque peu à désirer jusqu'à présent, faute de crédits suffisants pour l'entretien d'un réseau qui est très étendu par rapport à l'importance de la commune. Le goudronnage s'étend chaque année de plus en plus, et bientôt Hendaye pourra être rangée au nombre des villes modèles par leur voirie.



                              Hendaye demain.


Vous venez de tracer les grandes lignes d'un programme considérable, consistant à faire ce qui est strictement indispensable, mais là ne doivent pas s'arrêter sans doute vos préoccupations, et si je m'en rapporte à ce que vous m'avez dit fréquemment au sujet de la beauté d'Hendaye, n'avez-vous pas l'intention de joindre l'agréable à l'utile ?



— Certainement si, ce côté de la question est l'objet de mes soucis autant que le côté purement utilitaire.



Boulevard de la plage.



Tout d'abord nous continuerons activement les travaux de la construction de la digue de défense et du boulevard de la Plage, qui sur la baie, à l'exposition du plein midi, prendra le nom de "Promenade des Anglais", pour évoquer la célèbre promenade de Nice, dont elle formera le digne pendant sur la Côte Basque.



Cette voie, d'une largeur générale de 20 mètres et même de 25 mètres sur certains points, aura une longueur totale de 4 kilomètres et demi. Or, je crois qu'il existe bien peu de stations disposant d'une pareille promenade d'où l'on jouit sans interruption de la vue de la pleine mer ou de la baie intérieure et de son cadre de montagnes dont la hauteur varie de 500 mètres à 1 000 mètres. 



Ce boulevard, qui est déjà planté de Tamaris, taillés, en bordure de la mer, sera, dans sa partie méridionale, en bordure de la baie, planté de palmiers, de mimosas, d'eucalyptus, toujours comme à Nice, dont le climat ainsi qu'on le verra d'autre part, offre, sous certains de ses aspects, beaucoup d'analogie avec celui d'Hendaye.



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PLAGE CASINO ET HÔTEL ESKUALDUNA 
HENDAYE 1927



Plantations.



J'en arrive précisément à vous entretenir ici de la question des plantations, qui offre un si grand intérêt à tous les points de vue. Or, sous un climat extrêmement doux et tempéré comme celui d'Hendaye, il est bon, à mon avis, de chercher à donner l'impression, par la vue, de la douceur constante de la température. C'est pourquoi dans les premières années de mon séjour à Hendaye, j'avais déjà procédé à des essais d'acclimatation de végétaux que j'avais eu l'occasion d'employer fréquemment dans mes travaux de la Côte d'Azur et dont la rusticité sur la Côte Basque me paraissait pouvoir être démontrée.



Ces essais, sauf quelques rares exceptions, me donnèrent entière satisfaction, et c'est ainsi que l'on peut voir à Hendaye-Plage des végétaux trop peu répandus dans cette région tels que :

Palmiers. 

Mimosas.

Eucalyptus.

Essences diverses. — Caroubier, Néflier du Japon, Citronnier, Oranger, qui ne peut résister que dans des coins très abrités et n'a végété chez moi que quelques années, dans une situation exposée au vent d'ouest, le Bougainvillea spectabilis, qui garnit toute la façade sud de ma villa et dont les bractées rose violacé s'épanouissent tout l'été, mais se trouve ici sur sa ligne isothermique, etc...



Par contre, j'ai éprouvé un insuccès complet aves les espèces suivantes : Schinus molle (Faux poivrier), Myoporum laurifolium, Grevillea robusta, Pittosporum sinensis, Oreopanax nymphoefolia, Sparmania africana, non à cause des gelées, le thermomètre ne descendant pas plus bas à Hendaye qu'à Nice, mais parce que le nombre de calories distribué au cours du cycle d'une année par le soleil à ces plantes, a été insuffisant pour elles.



Le temps m'a manqué pour continuer ces expériences d'acclimatation qui ont été interrompues par la guerre, mais je suis persuadé que la flore des jardins pourrait être encore largement augmentée, ce que je me propose de démontrer d'ici quelques années, si mes absorbantes occupations m'en laissent le loisir.



En plantant les diverses essences énumérées ci-dessus en abondance, sur les voies publiques dans les squares et dans les jardins particuliers, on donnera à Hendaye son véritable caractère de station méridionale, où la saison d'hiver pourra être définitivement implantée, malgré les quelques différences climatologiques constatées entre la Côte Basque et la Côte d'Azur."



A suivre...








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mardi 24 juin 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 24 JUIN 2025 SAINT JEAN-BAPTISTE - JON

 


PROVERBE DU 24 JUIN 2025 (NATIVITÉ DE SAINT JEAN-BAPTISTE) (JON).


JEAN-BAPTISTE : Jean-Baptiste est le cousin de Jésus.



  • religion catholique saint sainte jean-baptiste
    24 JUIN SAINT JEAN-BAPTISTE


Jean-Baptiste naît quelques décennies avant Jésus-Christ.

Jean-Baptiste annonce la venue du Messie et baptise ses disciples dans l'eau du Jourdain.

Il est pour cette raison appelé Jean le Baptiste ou Jean-Baptiste.

Jésus, dès qu'il entame sa prédication, se fait baptiser par lui à Béthanie.

Jean-Baptiste dénonce l'union coupable du tétraque de Galilée, Hérode Antipas et de sa belle-soeur Hérodiade.

L'évangéliste Mathieu raconte que la fille de celle-ci, Salomé, danse un soir devant le roi Hérode. 

Celui-ci est séduit et promet à Salomé tout ce qu'elle veut.

Sur le conseil de sa mère, elle demande la tête de Jean.

Hérode accepte et Salomé reçoit la tête de Jean sur un plateau.

Deux fêtes lui sont consacrées dans le catholicisme : le 24 juin qui commémore sa naissance, fixée 6 mois avant Noël et le 29 août qui célèbre la mémoire de sa décapitation.



  • religion catholique saint sainte jean-baptiste
    24 JUIN SAINT JEAN-BAPTISTE
    TABLEAU DE RAPHAËL MENGS


JON : "Joaini" eta "Jona"ri sabindiarrek eman itxura.

(...) Jon - Sabino Aranak eta Koldo Elizaldek argitaratuko Santu Izendegia-n proposaturiko izen arrakastatsua. Ikus Joan. - - / Jean Juan / (...)

JOAN : Juan (es), Jean (fr), John (en), Ioannes (la).

Maiz erabili da izen hau gure artean. Leizarragak, XVI. mendean Nafarroako erreginak eragindako Itun Berriaren itzulpenean, Joanes Bataiatzailea eta Joan Ebanjelaria bereizi zituen. San Joan Ebanjelaria apostoluetan gazteena eta Jakue Nagusiaren anaia izan zen. Erroman olio irakinetara bota zuten, baina hil beharrean gaztelu egin zen. Efeson bizi izan zen eta bertan idatzi zuen bere ebanjelioa. Irudietan usu arranoaren itxura hartzen du. Santuaren eguna abenduaren 27an da. Aldaerak : Joanes, Joango, Joanikote, Joanis, Jon (Deun-ixendegi euzkotarra) eta Ganiz.





Une naissance du 24 juin : Jean Dominique Antony Metzinger.



peintre écrivain cubiste poète france
PHOTO DE JEAN METZINGER 1912
PAR PIERRE CHOUMOFF



Né le 24 juin 1883 à Nantes (Loire-Atlantique) - Mort le 1er novembre 1956 à Paris 6ème arrondissement.

Jean est un peintre, théoricien de l'art, écrivain, critique d'art et poète français.

Il naît dans une famille de militaires.

En 1900, il étudie avec le portraitiste Hippolyte Touront à l'Académie Cours Cambronne à Nantes.

A 20 ans, il s'installe à Paris pour se consacrer pleinement à la peinture.

Jean participe à plusieurs expositions qui reflètent les différents courants artistiques auxquels il s'intéresse.

En 1908, il épouse Lucie Soubiron.

Après avoir expérimenté le néo-impressionnisme, le divisionnisme, puis le fauvisme, il peint, à partir de 1908, des oeuvres cubistes.

Ami de Max Jacob et de Guillaume Apollinaire, dont il réalise le portrait, Jean devient un habitué du Bateau-Lavoir et s'oriente vers un cubisme analytique orthodoxe.

Il publie également des poèmes, notamment dans la revue La poésie symboliste d'Apollinaire.

Adepte de l'abbaye de Créteil où il fréquente le peintre Albert Gleizes, ses talents d'écrivain font de lui l'un des premiers à révéler à l'avant-garde les pratiques des Montmartrois, généralement absents lors des Salons.

En 1911, il se dégage de l'influence de Braque et de Picasso, et peint des toiles moins fragmentées.

Avec Albert Gleizes, Jean écrit, en 1912, le premier traité majeur sur le cubisme, Du "Cubisme".

Puis, entre 1914 et 1919, il perpétue cette étude de façon simplifiée au sein d'une armature géométrique hétérogène.

Adepte de la Section d'Or, il participe à l'exposition à la galerie de La Boétie et tente d'intégrer la notion de simultanéité dans ses oeuvres.

En 1929, il épouse, en secondes noces, Suzanne Phocas.

A partir de 1930, l'approche de Jean devient plus classique, mais avec des préoccupations sur la forme et le volume.

Il occupe différents postes d'enseignant, notamment à l'Académie de la Palette à Paris. 

Il peint une production abondante et est exposé dans de nombreuses galeries internationales.

Il est considéré comme un des pionniers du cubisme.

Jean meurt le 1er novembre 1956, à 73 ans.

 

peintre écrivain cubiste poète france
PEINTRE CUBISTE JEAN METZINGER



Voici le proverbe du mardi 24 juin 2025 :


EGUNIK LUZENA, SAN-JUANENA.

Le jour le plus long est celui de la Saint-Jean.



feu saint-jean alsace 24 juin
24 JUIN FEU DE LA SAINT-JEAN ALSACE


(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)




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UNE CORRIDA À BAYONNE EN LABOURD AU PAYS BASQUE EN 1857 (deuxième partie)

UNE CORRIDA À BAYONNE EN 1857.


Dès le 21 août 1853, a lieu, au Quartier Saint-Esprit de Bayonne, la première corrida "à l'espagnole", jamais organisée en France.



pays basque autrefois corrida labourd tauromachie
CORRIDA BAYONNE
PAYS BASQUE D'ANTAN



Voici ce que rapporta à ce sujet le quotidien La Presse, le 7 septembre 1857, sous la plume de 

Frédéric Thomas, Avocat à la Cour Impériale :



"Courrier du Palais. XXI.



... Vous connaissez la scène, passons maintenant aux acteurs.



Julian Casas, dit El Salamanquino, compte parmi les 3 ou 4 espadas les plus renommés de la Péninsule. Il est né en 1818, près de Salamanque, d'où lui est venu son sobriquet ; il a même commencé par être un bachelier de Salamanque, car sa famille le destinait à la médecine. Mais le jeune homme, emporté par sa vocation, fréquentait plus les toreros que les docteurs ; il fallut agir de rigueur pour le ramener, et on usa même de la prison comme correction disciplinaire. Julian courba la tête et rongea son frein ; mais sa mère étant morte du choléra en 1835, il se livra sans empêchement à sa passion pour la tauromachie. Il fit ses premières armes sous des toreros célèbres, tels que El Fraile, Cucharès et Montès, dans plusieurs cirques de province ; il fut admis comme secundo spada à Madrid, puis proclamé, en 1848, comme primer spada. C'est depuis lors qu'il est chef de cuadrilla et parcourt la province pour son compte.



TORERO EL SALAMANQUINO



El Salamanquino doit à sa naissance et à ses premières occupations un air plein de distinction et d'aisance. C'est le torero qui convenait le mieux à un public français. Gracieux et bien pris dans sa taille, sa figure a cette physionomie spirituellement naïve et cet air à la fois sympathique et éveillé qu'on aimait chez Vernet dans sa jeunesse.



Dans la cuadrilla qui l'accompagne, nous avons remarqué un picador de bonne mine et de haute stature, Mariono Cortez. C'est un vrai centaure. Cloué sur la selle arabe de son cheval et serrant sa pique d'une main herculéenne, il attend le taureau de pied ferme. Puis, au moment de la rencontre, il exécute une passe qu'on nomme picar sin perder terreno. Se levant sur ses étriers et appliquant sa lance de tout le poids de son corps, il écarte l'animal en le faisant passer sous le poitrail du cheval, qu'il tient immobile. Il est arrivé à Mariano Cortez de fournir toute une course avec le même cheval, sans que les cornes du taureau eussent atteint sa monture. Mariano exécute toutes ces passes avec un aplomb, un sang-froid et une belle humeur qui sont la grâce de cette force. Il montre une placidité souriante qui exclut toute idée d'effort et de péril. Il a cette allure solide et cette figure réjouie qui s'épanouissent dans la vignette du journal le Figaro.




PICADOR MARIANO CORTEZ NARANJERO


Enfin, parmi les banderilleros, il est impossible de ne pas distinguer un tout jeune homme, au jarret d'acier, à la main leste, au regard de feu, qui papillonne autour du taureau, l'agace, le provoque, le franchit, l'évite avec une légèreté étourdissante. C'est Francisco Ortega, dit El Cuco.



BANDERILLERO FRANCISCO ORTEGA EL CUCO



L'alguazil à cheval a reçu la clé du toril des mains du président de la course, la cuadrilla a défilé dans le cirque, puis chaque torero est allé prendre son poste pour le combat.



Une fanfare résonne. C'est un signal. A ce signal, la porte du toril s'ouvre, et le premier taureau, excité par l'aiguillon des vaqueros, fait son entrée dans l'arène. La porte se referme derrière lui, et le voilà regardant étonné ce cercle immense où il croyait trouver sa liberté, et qui n'est que le champ de bataille de sa mort.



Ses ennemis sont ainsi disposés : un groupe de chulos et banderilleros se tiennent aux aguets, leurs capas sur le bras, près de la barrière, à l'endroit opposé au toril, pour s'envoler dans le couloir de refuge si, dans l'impétuosité du premier choc, le taureau fondait sur eux à l'improviste ; mais à côté du toril et à gauche, deux picadores attendent, immobiles, la lance au poing, sur leurs chevaux, dont les yeux sont bandés au moyen d'un foulard.



C'est le premier acte, la première partie de cette trilogie ou de ce drame qu'on pourrait intituler : la mort du taureau.



Les picadores commencent le combat.



Le taureau est jugé par les toreros et les aficionados sur sa manière d'entrer dans le cirque.



Il y en a qui regardent étonnés autour d'eux et semblent dire : que me veut-on ? Ceux-là parcourent l'arène, cherchant une issue plutôt que des ennemis, et ne songeant à attaquer personne.



D'autres, au contraire, se présentent tout d'une pièce, la tête haute et l'air furieux. Ils s'arrêtent au seuil de l'arène, et, apercevant les picadores, se précipitent sur le premier qu'ils rencontrent.



Des applaudissements et des hourras saluent une telle entrée, car on pronostique sur ce début une grande énergie et une vigoureuse résistance.



Le premier taureau qui parut dans le cirque appartenait à l'espèce des pacifiques ; il laissa les picadores à sa gauche, prit par la droite pour faire le tour du cirque, et, se voyant cerné de toutes parts, revint vers le toril. Les chulos, pour l'exciter, coururent à lui, et, faisant miroiter leurs capes, l'attirèrent au milieu du cirque ; puis, après quelques passes, ils le conduisirent dans la jurisdiccion d'un picador. Pour le coup, voilà un terme de palais, et qui garde sa signification première. Appliqué aux toreros ou aux taureaux, le mot jurisdiccion s'entend de tout l'espace qui se trouve à portée des cornes de l'animal, ou que son adversaire peut atteindre avec la pique, la cape, la muleta ou l'épée.



Ce taureau reçut deux ou trois coups de pique sans trop s'émouvoir, ce qui le fit insulter du nom de cobarde (poltron).



Une nouvelle fanfare retentit. Nous touchions au second acte du combat. Le rôle des picadores était fini ; celui des banderilleros allait commencer.



El Cuco prit deux banderillas : ce sont des espèces de quenouilles, faites de papier de couleur frisé par des découpures. Chaque quenouille peut avoir un mètre de longueur, et le bâton qu'elle recouvre se termine par un dard en forme de flèche ou d'hameçon ; c'est par ce côté qu'on les plante dans la peau du taureau, dont il est ensuite impossible de les détacher sans faire une entaille dans l'épiderme en les arrachant. El Cuco alla se poster à visage découvert bien en face de l'animal, à une dizaine de pas de distance. Il montrait au taureau les banderillas, en les tendant de toute la longueur de ses deux bras, dans l'attitude d'un homme qui voudrait à la fois diriger deux pistolets vers le même but.



Le taureau, qui avait eu jusque-là à combattre un homme à cheval et armé d'une pique, se voyant provoqué par un bambin à pied, n'hésita pas à accepter ce ridicule défi. Il s'élança vers son ennemi, mais au moment de la rencontre, et pendant que l'animal furieux baissait la tête pour donner le coup de cornes, le banderillero tendit les bras en avant, fit une gambade de côté, et dans ce mouvement il appliqua les deux quenouilles entre la nuque et les épaules du taureau, et cela avec tant de symétrie qu'il n'aurait pas mieux fait si le taureau eût été de carton.



On applaudit à outrance ; et on appliqua trois paires de banderillas au taureau. Après quoi, un troisième coup de trompette donna le signal du troisième et dernier acte du combat.



C'est ici que paraît le Espada. C'est un duel à mort entre l'animal et l'homme ; et l'homme se présente dans l'arène, seul, ayant à la main droite une épée dont il n'a le droit de se servir que de certaine manière et à certaines conditions, et à la main gauche une muleta, sorte d'étoffe rouge qu'il agite pour éblouir et occuper le taureau pendant que le matador cherche à porter l'estocade."



A suivre...


(Source : La fête interdite, de Manuel Hernández.)







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lundi 23 juin 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 23 JUIN 2025 SAINTE AUDREY - EKHI


PROVERBE DU 23 JUIN 2025 (SAINTE AUDREY) (EKHI).


AUDREY : Etheldrède d'Ely ou Etheldrede, appelée aussi Awdrey ou Audrey naît vers 630 à Exning (Suffolk, Angleterre).



religion catholique saint sainte audrey
23 JUIN SAINTE AUDREY OU ETHELDREDE D ELY

Audrey est la fille d'Anna, roi d'Est-Anglie, un royaume anglais du 7ème siècle.

Obligée d'épouser vers 652 le prince écossais Tondberht, Audrey s'impose la chasteté pour être plus près de Dieu.

Devenue veuve en 655, Audrey se remarie en 660 avec Ecgfrith, roi de Northumbrie pour des raisons politiques.

Peu de temps après, Audrey devient abbesse à Coldingham, en Ecosse.

En 673, Audrey fonde le monastère double d'Ely, en Angleterre.

Audrey meurt en 679 à Ely.

Etheldrède (ou sainte Audrey) est la patronne de Cambridge et de ceux qui souffrent d'affections de la gorge ou du cou.





religion catholique saint sainte audrey
23 JUIN SAINTE AUDREY OU ETHELDREDE D ELY


EKHI : Eki edo eguzki lorea eman ohi da ategainetan.

EGUZKI : Munduko erlijio zahar guztietan egon da Eki edo Eguzkiarekiko jaiera, hori baita bizitzaren iturria.  Lazarragaren poemetan (1567) honela ageri da : Guztioen gañetiko larrosea, eguzki ederraren esposea . Ikus Eki.

EKI : Eki sortaldeko hizkera batzuetan "eguzkia" eta "eguzkialdea, egutera" adierazteko erabiltzen da. Ikus Eguzki.




Un décès du 23 juin : Albert Gleizes.



cubisme france peintre philosophe graveur
PHOTO D'ALBERT GLEIZES
PAR PIERRE CHOUMOFF



Né le 8 décembre 1881 à Paris - Mort le 23 juin 1953 à Saint-Rémy de Provence (Vaucluse).

C'est un peintre, dessinateur, graveur, philosophe et théoricien français, l'un des fondateurs du cubisme et influent sur l'Ecole de Paris.

De 1911 à la Première guerre mondiale, Albert compte parmi les principaux exposants des salons parisiens, où le cubisme, mouvement pictural inventé par Braque et Picasso en 1907, est révélé au grand public.

Le Salon des indépendants de 1911 signe la naissance du "cubisme des Salons".

En 1912, il cosigne avec Jean Metzinger, le premier ouvrage jamais consacré au mouvement, Du "Cubisme", le premier traité majeur sur le cubisme.

La guerre met un terme brutal à cette dynamique en dispersant les différents protagonistes du mouvement.

Mobilisé, Albert est envoyé dans une caserne à Toul (Meurthe-et-Moselle), où il peut continuer à peindre et à dessiner, tout en collaborant, à distance, avec Jean Cocteau, directeur de la revue Le Mot.

En 1915, il est réformé et épouse le 8 septembre 1915 Juliette Roche, fille d'un ancien ministre influent.

Il quitte la France le 11 septembre et s'installe à New York, où il retrouve Marcel Duchamp et Francis Picabia.

Il passe 4 années cruciales à New York et joue un rôle important dans l'évolution de l'art moderne en Amérique.

Après son cubisme initial, à partir de 1917, Albert revient à des représentations moins déstructurées.

La composition de ses tableaux respecte une grammaire aussi rigoureuse que stable inventée par le peintre : recherche du rythme, goût pour la géométrie et abstraction du sujet.

De retour en France en 1919, il se consacre à l'enseignement et oriente son art vers la production de "tableaux-objets".

En 1922, Albert achète un terrain à Cavalaire-sur-Mer (Var), pour y bâtir une maison.

En 1927, Juliette Roche et Albert créent les communautés de Moly-Sabata (Isère), à proximité de leur maison à Serrières (Ardèche).

En 1931, il adhère au mouvement Abstraction-Création.

Dans ses dernières années, il se tourne vers la peinture sacrée.

A partir de 1935, il est très influencé par l'oeuvre de René Guénon.

Albert illustre les Pensées de Blaise Pascal et se convertit au catholicisme en 1941.

A partir de 1939, il se retire à Saint-Rémy-de-Provence où il continue de travailler entouré de disciples qui comptent Paul Régny, André Le Coultre et Jean Chevalier.

Il meurt le 23 juin 1953, à 71 ans.


cubisme france peintre philosophe graveur
PEINTRE ALBERT GLEIZES




Voici le proverbe du lundi 23 juin 2025 :



OBE DA BEIÑ GORRI, EZENEZ BETI ORI.

Il vaut mieux être rouge une fois que toujours jaune.


patate jaune rouge alsace potasse
HUMOUR : POMME DE TERRE JAUNE OU ROUGE



(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)


Merci ami(e) lecteur (lectrice) de m'avoir suivi dans cet article.

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