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mercredi 31 janvier 2024

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 31 JANVIER 2024 SAINTE MARCELLE ET SAINT CYR - MARKELE

 

PROVERBE DU 31 JANVIER 2024 (SAINTE MARCELLE) (SAINT CYR) (MARKELE).



MARCELLE : Marcelle est une veuve romaine qui se voue à la charité sous la direction de saint Jérôme, au 4ème siècle.



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31 JANVIER SAINTE MARCELLE

Née en 325, Marcelle joue un rôle majeur dans l'instauration du monarchisme féminin à Rome.

Marcelle se retrouve veuve, vers 350.

Dès lors, Marcelle et d'autres femmes, vierges ou veuves, partagent leur temps et leur argent, entre la prière et la charité.

Marcelle meurt en 410, à l'âge de 85 ans, durant le sac de Rome par l'armée d'Alaric.

Marcelle est fêtée le 31 janvier par l'Eglise catholique, et figure aussi au synaxaire des Eglises d'orient.



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31 JANVIER SAINTE MARCELLE


CYR : Saint Cyr d'Alexandrie est un médecin chrétien d'Alexandrie (Egypte), au 4ème siècle.


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31 JANVIER SAINT CYR D'ALEXANDRIE

Cyr soigne gratuitement tout en évangélisant.

Il subit le martyre durant la Grande Persécution (vers 311), en compagnie de son ami, Jean d'alexandrie, et d'Athanasie avec ses 3 filles Théodotè, Théoctistè et Eudoxie.


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31 JANVIER SAINT CYR ET SAINT JEAN



MARKELE : "Marcela" "Marcelle". Markel (M.)

(...) Sabino Aranak eta Koldo Elizaldek argitaratuko Santu Izendegia-ko Markele izena gaztelaniako Marcela-ren eta Marcial-en femenioaren aldaeratzat ematen da. Baliokideak : Marcela (gaz.) eta Marcelle (fr.) - - Marcela (...)

(...) Martzela - Latineko Marcellus-etik (Marcus izenaren txikigarria eta Klaudia leinukoen gentilizioa) dator. Santa hau Erroman jaio zen III. mendean eta bertan martirizatu zuten IV. aren hasieran. Jaieguna urtarrilaren 31n da. (...)



Un décès du 31 janvier : Samuel Goldwyn, né Schmuel Gelbfisz.



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PRODUCTEUR DE CINEMA SAMUEL GOLDWYN


Né le 17 août 1879 à Varsovie (Pologne) - Mort le 31 janvier 1974 à Los Angeles (Californie, Etats-Unis).

C'est un producteur américain d'origine juive polonaise.

Il est surtout connu pour être le contributeur fondateur et dirigeant de plusieurs studios de cinéma à Hollywood.

Samuel est probablement né en juillet 1879.

Après la mort de son père, il quitte Varsovie pour Hambourg, puis en novembre 1898, il va à Birmingham, et enfin de Liverpool il gagne Philadelphie, aux Etats-Unis, en janvier 1889.

Il y trouve du travail comme gantier.

En 1910, il épouse Blanche Lasky, avec laquelle il aura une fille.

En 1913, avec son beau-frère Jesse L. Lasky, Cecil B. DeMille et Arthur Friend, Samuel forme un partenariat, The Jesse L. Lasky Feature Play Company, pour produire des longs métrages.

La société de Samuel s'associe avec la Paramount, en 1914, pour produire 36 films par an, et les deux sociétés fusionnent en juin 1916.

En 1916, il crée, avec Edgar et Archibald Selwyn, la Goldwyn Pictures, qu'il vend en 1924.

Il lance en 1923 ses propres studios : Samuel Goldwyn Productions (SGP) et produit son premier long métrage en septembre 1923.

Après avoir divorcé en 1915, il épouse, en 1925, en secondes noces l'actrice Frances Howard, avec laquelle il aura un fils.

Pendant 35 ans, Samuel va produire de nombreux films et il va être le producteur indépendant le plus prospère d'Hollywood.

Son studio, adoubé par la critique pour ses choix qualitatifs, a été infiniment respecté jusqu'en 1959, date à laquelle il a pris sa retraite.

Dans les années 1940-1950, il offre à John Ford et Howard Hawks l'occasion de réaliser leurs meilleurs films.

En 1946, Samuel est honoré par l'Academy of Motion Pictures and Sciences.

Dans les années 1950, il se tourne vers plusieurs comédies musicales.

Son dernier film, Porgy and Bess, sorti en 1959 par Columbia Pictures a été nominé pour 3 oscars mais n'en a reçu qu'un pour la meilleure musique originale.

Il meurt d'une insuffisance cardiaque à son domicile, le 31 janvier 1974, à 91 ans.



producteur américain  paramount juif lasky
PRODUCTEUR GOLDWYN SAMUEL 1919



Voici le proverbe du mercredi 31 janvier 2024 :


HAZ NEZAK EGUNGO HARAGIAZ, ATZOKO OGIAZ ETA XAZKO ARNOAZ ETA ATXETERRAK BIHOAZ.

Nourris-moi de la viande du jour, du pain d'hier, du vin de l'an dernier, et au diable les carabins !



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(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)


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UN CRIME À AYHERRE EN BASSE-NAVARRE AU PAYS BASQUE EN 1922 (troisième et dernière partie)

UN CRIME À AYHERRE EN 1922.


En 1922, un crime odieux est commis dans ce village d'Ayherre, en Basse-Navarre, comptant à l'époque environ 1 000 habitants.




pays basque autrefois souvenir basse-navarre
SOUVENIR D'AYHERRE
PAYS BASQUE D'ANTAN



Voici ce que rapporta la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, dans plusieurs éditions :



  • le 4 août 1922, sous la plume de Me Renard :


"L'épilogue du crime d'Ayherre.

L'Assassin du Maquignon devant la Cour d'Assises.

Pinaquy est condamné aux travaux forcés à perpétuité.



Mercredi ont commencé devant la Cour d'Assises de Pau, les débats de l’affaire Pinaquy dont nous avons longuement parlé au mois d’avril dernier. 



Nos lecteurs se souviennent que le 21 avril 1922, à la première heure, on découvrit le cadavre du sieur Héguy Jean-Baptiste, maquignon à Ayherre, dans le fossé du chemin de grande communication n° 22. A côté se trouvaient l'aiguillon et le béret du défunt. Le corps portait de nombreuses blessures. Le crime était flagrant. L’information établit aussitôt qu'Héguy avait été assassiné la veille, au moment où il rentrait chez lui à pied, ramenant une vache du marché de Peyrehorade et qu'après l'avoir tué, on avait vidé ses poches contenant 1 500 fr. dont un billet de 1 000 francs. L’autopsie révéla de nombreuses plaies sur la poitrine et une plaie pénétrante au bras gauche faite par une arme à feu de petit calibre. La bouche et l'arrière-gorge de la victime étaient remplies de mottes de terre glaise enfoncées profondément, qui avaient provoqué l’asphyxie par étouffement. 



pays basque autrefois maquignon agriculture
UN MAQUIGNON
PAYS BASQUE D'ANTAN


Dès le début des constatations, on avait ramassé sur le chemin un bouton de veste avec fil d'attache encore adhérent, paraissant avoir été arraché au vêtement de l’agresseur, et on avait ramassé dans le fossé des papiers maculés de sang ayant servi à atténuer les cris de la victime ou à s’essuyer les mains et qui étaient des feuilles d’expédition en blanc des chemins de fer de l'Etat. 



Les soupçons se portèrent sur Pinaquy Pierre, commis en transports à Bordeaux, et l'on acquit bien vite la certitude qu'il était l'assassin. Il fut démontré qu'il avait rencontré Héguy au marché de Peyrehorade le 10 avril, qu’il l’avait suivi au retour, qu'il l'avait devancé par moments, s'efforçant de ne pas le perdre de vue, et qu’il l’avait attendu au lieu du crime. Pinaquy fut arrêté par la police mobile, à Bordeaux, le 20 avril. 



Une première perquisition opérée dans sa chambre fit découvrir des vêtements ensanglantés, une chemise remplie de sang aux poignets et un revolver de petit calibre, chargé, dont une seule cartouche avait été tirée. A un veston, il manquait un bouton dont le fil n'était plus adhérent à l'étoffe, et, rapprochement fait, on constata que le bouton ramassé à côté du cadavre de Héguy était absolument identique à ceux du vêtement de Pinaquy. On trouva aussi sur ce dernier un couteau suisse et des feuilles d’expédition en blanc des chemins de fer de l’Etat. En même temps, on apprit que cet individu était rentré à Bordeaux le 20 avril, à midi et quart seulement, qu’il avait eu soin de se mettre en tenue de travail avant de se présenter à ses patrons. Quelques jours après, une seconde perquisition dans la chambre de Pinaquy, faite à la suite de confidences de celui-ci à un co-détenu, permit de découvrir dans la manche d’une vareuse une somme de 1 100 fr. en billets de banque. 



L’information a démontré que Pinaquy travaillait à Bordeaux sans toucher de salaire en argent, qu'il était seulement couché, nourri et entretenu, et qu'il était sans le sou. Comme prétexte de son absence, il a dit à ces patrons qu'il était obligé d'aller à Libourne. 



Les confrontations faites avec les diverses personnes ayant vu Pinaquy le 19 avril suivant Héguy et se préoccupant de son passage ont été décisives. L'accusé a été formellement reconnu. Pinaquy a reconnu qu'il était venu au marché de Peyrehorade le 19 avril, mais il a prétendu qu’il était rentré à Bordeaux la même nuit. Mais les vérifications faites ont démontré l'inanité de toutes ses allégations. 



L'analyse chimique a démontré que le sang sur la chemise et les manches de la veste était bien du sang humain et non du sang d’animal, comme il l’avait affirmé. Malgré les charges accablantes qui démontrent sa culpabilité, Pinaquy n'a pas fait d’aveux. A une question incidente du magistrat instructeur, il a cependant répondu qu’Héguy n'avait que 1 100 fr., mais il s'est vite repris et il a été impossible de l’interroger. Pinaquy appartient à une famille honorable de petits cultivateurs. Son casier judiciaire est négatif. Mobilisé en 1917, il a été fait prisonnier 4 mois avant l’armistice. Il n’a ni citation ni décoration. Il a prémédité et exécuté son crime avec sang-froid, n’hésitant pas à tuer pour voler un homme estimé de tous ses compatriotes. 



Les deux audiences de mercredi après-midi et de jeudi après-midi également ont été prises par l’affaire Pinaquy. De nombreuses dépositions contrarient la tactique de l’accusé, qui proteste de son innocence.



Dans son réquisitoire énergique, sévère, remarquablement étayé, M. Loup, avocat général, demande une condamnation sévère, mais n’écarte pas le principe des circonstances atténuantes. 



Me Pinatel a la lourde charge de défendre l’accusé. Il s’en acquitte avec une grande habileté. 



Le jury délibère et rend un verdict affirmatif sur toutes les questions. Il admet cependant les circonstances atténuantes. 



En conséquence, la cour condamne Pinaquy aux travaux forcés à perpétuité."




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CHOCOLATERIE ET RESTAURANT ISSOURIBEHERE AYHERRE
PAYS BASQUE D'ANTAN


  • le 5 août 1922 :

"La Cour d’assises des Basses-Pyrénées, siégeant à Pau, jugeait, cette semaine, l’assassin du maquignon Héguy, tué à peu de distance d’Ayherre, commune où il habitait. Le crime avait été particulièrement affreux. Héguy avait été sauvagement frappé et le brave homme — car on le disait simple et doux — avait été assassiné pour 1 500 francs. 



Les attaques de maquignons sur la grand'route et même leur assassinat se sont répétés depuis quelques mois. On s’attendait donc à ce que le jury fit un exemple. Il ne l'a pas fait aussi implacable qu’on inclinait à le penser. Pinaquy a été condamné aux travaux forcés à perpétuité. 



Le jury a répondu affirmativement sur toutes les questions, mais il a mitigé de circonstances atténuantes ce verdict en premier lieu sévère. 



On n’a jamais à demander compte aux jurés des raisons qui ont dicté leur décision. Ils jugent dans toute la plénitude et toute l'indépendance de leur conscience. Mais il n’est point défendu de rechercher ce qui les a entraînés juger de telle ou telle façon. 



Pour quel motif ceux-ci ont-ils acquitté Pinaquy : parce qu’il n’avait pas d’antécédents judiciaires ? pour ne pas jeter dans la douleur la plus profonde et l'opprobe définitif de pauvres parents estimés ? Peut-être bien. Mais peut-être davantage parce qu’un doute, si léger fut-il, malgré les lourdes charges de l’accusation, pouvait encore subsister dans leur esprit. 



C’est une solution moyenne qu’adopte souvent le jury, lorsque la culpabilité ne lui est pas, après tout démontrée d’une façon certaine, de s’arrêter au seuil de la peine la plus terrible que des hommes puissent infliger à un autre homme : celle de la mort. 



— Prenez garde ! ne manque jamais de dire un défenseur, lorsque l’assassin n’a pas avoué son crime, et qu’en dépit du faisceau de présomptions même graves, réuni par l’avocat de la République, la preuve n’est pas péremptoire — prenez garde ; si vous alliez envoyer à l'échafaud un innocent ! Quelques années après que cette tête sera tombée, il se peut qu’on découvre le véritable coupable. Redoutez l’erreur judiciaire. Souvenez-vous de Lesurques ! 



Et les jurés se dressent : "Ma conviction est que cet homme a commis le crime dont on l’accuse. Et pourtant !... Et pourtant, si je me trompais ?..." Et c’est pour faire bénéficier l’accusé de la possibilité, si improbable qu’elle paraisse, de la révélation lointaine de son innocence, qu’après avoir répondu : "oui", à toutes les questions, ils ajoutent cette simple phrase qui retient levée la main du bourreau : "A la majorité, il y a des circonstances atténuantes en faveur de l’accusé".




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mardi 30 janvier 2024

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 30 JANVIER 2024 SAINTE MARTINE ET SAINTE JACINTHE - EZKIO

 


PROVERBE DU 30 JANVIER 2024 (SAINTE MARTINE) (SAINTE JACINTHE) (EZKIO).


MARTINE : Martine est la fille de nobles romains, au 3ème siècle.


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30 JANVIER SAINTE MARTINE DE ROME


A la mort de son père, consul, Martine vend tous ses biens et consacre sa fortune à des oeuvres de charité.

Arrêtée à l'époque de l'empereur Sévère Alexandre, Martine est torturée pour n'avoir pas renié sa foi chrétienne. 

Martine est considérée comme sainte dans l'Eglise catholique et orthodoxe et patronne de Rome.

Le culte de Martine fut initié par le Pape Urbain VIII en 1635.



religion catholique saint sainte martine
30 JANVIER SAINTE MARTINE DE ROME


JACINTHE : Jacinthe (Hyacinthe) Marescotti naît en 1585 à Vignatello (Latium, Italie).



religion catholique saint sainte jacinthe
30 JANVIER SAINTE JACINTHE


Jacinthe est une religieuse, fondatrice d'oeuvres caritatives.

Baptisée avec le prénom Clarisse, elle est pieuse et très jeune, ses parents l'envoient étudier au couvent San Bernardino de Viterbe.

A 20 ans, ne pouvant épouser le marquis Cassizucchi, son père l'envoie de nouveau au couvent San Bernadino mais il vit pendant 10 ans fort peu religieusement.

A la suite de plusieurs deuils familiaux et d'une longue maladie, elle se convertit, vit pauvrement et fonde plusieurs institutions charitables.

Jacinthe meurt le 30 janvier 1640, à 55 ans.

Elle est canonisée en 1807 par le pape Pie VII.




EZKIO : Ezkioko Santa Lutzia. 1931 urteko urtarrilaren 30ean ospetsua izan zen zazpi eta hamaika urteko neska mutiko biek ama birjina ikusi  zutelako.



pais vasco iglesia guipuzcoa
SANTA LUCIA EZQUIOGA GUIPUSCOA



BLOODY SUNDAY : Blooday Sunday est une tuerie survenue, le dimanche 30 janvier 1972, dans le quartier de Bogside à Londonderry (Irlande du Nord), dans laquelle 28 personnes, parmi les manifestants pacifistes des droits civiques et les passants, ont été prises pour cible par des soldats de l'armée britannique.


MEMORIAL BLOODY SUNDAY
LONDONDERRY IRLANDE DU NORD


13 hommes dont 7 adolescents sont morts immédiatement ; un autre homme blessé ce jour-là est mort 4 mois et demi plus tard. 14 personnes furent également blessées, 12 par balles et 2 écrasées par des véhicules militaires. 5 de ces blessés ont été touchés dans le dos.

Le drame est survenu au cours de la marche de l'association nord-irlandaise pour les droits civiques ; les soldats impliqués appartenaient au 1er bataillon du régiment de parachutistes du Royaume-Uni.

John Lennon, dans son album Some Time in New York City sorti en 1972, le groupe punk de l'Ulster, Stiff Little Fingers avec son titre Bloody Sunday, puis le groupe de rock U2 dans sa chanson Sunday Bloody Sunday, rendent hommage aux victimes de cet événement.


Un décès du 30 janvier : Armand-Charles Tuffin, marquis de la Rouërie.



marquis bretagne indépendance américaine révolution française
ARMAND TUFFIN DE LA ROUËRIE


Né le 13 avril 1751 à Fougères (Ille-et-Vilaine) - Mort le 30 janvier 1793 à Saint-Denoual (Côtes-d'Armor).

Armand est un militaire français, héros de la guerre d'Indépendance américaine et l'organisateur de l'Association bretonne.

Aîné d'une famille de 4 enfants, son père décède alors qu'il n'a que 3 ans.

Dès son plus jeune âge, il est destiné à une carrière militaire.

A 15 ans, en tant qu'enseigne au régiment des Gardes-Françaises, il est affecté à Versailles.

A partir de novembre 1766, Armand tombe amoureux de Mlle Beaumesnil, chanteuse d'opéra, avec laquelle il aura un fils.

Pendant quelques années, il mène une vie frivole, blessant grièvement en duel le compte de Bourbon Busset, ami d'enfance du Roi Louis XVI.

Les duels étant interdits, le Roi menace de le faire pendre.

Il démissionne des Gardes-Françaises et s'exile à Genève.

Le Roi autorise Armand à revenir en France, à condition qu'il se retire sur ses terres.

En avril 1777, il décide de partir en Amérique et de participer à la guerre d'indépendance américaine.



marquis bretagne indépendance américaine révolution française
MARQUIS ARMAND TUFFIN DE LA ROUËRIE


Il participe activement à la bataille de Yorktown et il revient en France, après la fin de la guerre (Traité de Paris du 3 septembre 1783), avec le grade de brigadier-général, décoré de la croix de Saint-Louis et de l'ordre de Cincinnatus.

De retour en Bretagne fin août 1784, Armand est accueilli en héros.

En décembre 1785, il épouse Louise Caroline Guérin de Saint-Brice, qui va décéder, en juillet 1786, d'une tuberculose pulmonaire.

Il défend le parlement de Bretagne contre les édits de Versailles, ce qui lui vaut d'être enfermé à la Bastille, le 14 juillet 1788.

Opposé à l'absolutisme, il voit d'abord avec joie les signes de la Révolution française mais le refus de la noblesse bretonne de députer à Versailles l'empêche de jouer un rôle aux Etats généraux.

Royaliste libéral et franc-maçon, Armand rallie la contre-révolution à la suite des lois et coutumes particulières de la Bretagne.

Il crée l'Association bretonne afin de lever une armée contre les révolutionnaires.

Trahi, et obligé de se cacher, malade, il meurt le 30 janvier 1793, à 41 ans.



marquis bretagne indépendance américaine révolution française
MARQUIS ARMAND TUFFIN DE LA ROUËRIE



Voici le proverbe du mardi 30 janvier 2024 :


URIAK XORTAKA AKITZEN DU ARROKA.

La pluie use le roc goutte à goutte.



humour course goutte pluie
COURSE SOUS LA PLUIE




(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)




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LES RÈGLES DU JEU DE PELOTE BASQUE : LE BLAID EN 1924

LES RÈGLES DU BLAID EN 1924.


Depuis la seconde partie du 19ème siècle, les jeux de blaid désignent "l'ensemble de spécialités de la pelote basque, où la pelote est jouée contre le mur".



pays basque autrefois pelote jeux olympiques
PELOTE JEUX OLYMPIQUES PARIS 1924



Voici ce que rapporta à ce sujet le quotidien L'Oeuvre, le 24 juillet 1924, sous la plume de Marcel 

Delarbre :



"Les règles d'un vieux sport qui devrait être olympique.



Le programme des Jeux Olympiques ne comprenait ni la paume, ni la pelote. Les paumistes n'ont pas osé, mais les pelotaris ont demandé que l'on fasse place à leur sport favori.



Au moment où les pelotaris font claquer leurs petites balles sur le nouveau fronton du Point du Jour, il nous paraît intéressant de rappeler les variétés du jeu de pelote basque, qui devrait être répandu en France plus qu'il ne l'est actuellement.



La pelote comprend deux jeux fondamentaux : le rebot, le plus ancien, et le blaid (prononcez blé) qui constitue une innovation relativement récente.



Le blaid se joue "en place libre" ou au "trinquet". Il est pratiqué à mains nues et à chistera.



pays basque autrefois fêtes labourd affiche
AFFICHE GRANDES FÊTES INTERNATIONALES DU PAYS BASQUE
AOÛT 1892 AVEC PARTIE DE BLAID AU CHISTERA



Le terrain de jeu est un rectangle parfois cimenté, le plus souvent en terre battue, limité par un mur de face ou fronton proprement dit et, exceptionnellement, par un mur de fond appelé mur de "rebot".



L'ensemble se nomme "la place" ou le "fronton". On appelle de son nom espagnol "cancha" la piste où évoluent les pelotaris .



Les dimensions de la piste et du mur sont assez variables.



Le fronton de Paris, que la Fédération française de pelote basque vient d'édifier, 2, quai du Point-du-Jour, à Auteuil-Billancourt, pour les Jeux Olympiques, doit être considéré comme un "fronton type". En voici les caractéristiques : mur, hauteur 11 mètres au milieu, 8 mètres sur les côtés ; largeur, 17 mètres.



paris autrefois pelote fronton jeux olympiques
FRONTON BASQUE BOIS DE BOULOGNE
PARC DE ST-JAMES



Jadis, au pays basque, on construisait le mur en pierres taillées, larges et unies comme des dalles. Les anciens joueurs voyaient dans cette homogénéité de la construction une condition de régularité de la partie. Le mur de face du fronton de Paris est construit en moellons revêtus d'une chape de ciment. La piste a la même largeur que le mur. Sa longueur atteint 90 mètres. Le fronton de Paris possédera l'an prochain un mur de rebot qui servira également à jouer au blaid à mains nues.



Le blaid se joue soit à mains nues, soit à l'aide d'un engin qui, selon sa mode de fabrication et sa forme, prend le nom de chistera, sorte de gouttière en osier avec gant de cuir ou de pala, qui est une raquette.



Les joueurs sont généralement au nombre de 6 : trois dans chaque camp. Deux se tiennent à l'avant, l'un à droite, l'autre à gauche, le troisième à l'arrière.



paris jeux olympiques pelote basque
PELOTE JEUX OLYMPIQUES 1924



Après avoir tiré au sort, un avant du camp favorisé lance la pelote contre le mur, un adversaire la reprend soit à la volée, soit à la demi-volée, soit après le premier bond, et la partie se continue ainsi, jusqu'à ce que l'un des pelotaris commette une faute.



Il y a faute lorsque la pelote n'est pas reprise soit au vol, soit après le premier bond ; lorsqu'elle touche le sol avant de frapper le mur de face ; lorsqu'elle frappe ce mur au-dessous de la ligne tracée horizontalement à 0 m. 90 du sol ; lorsqu'elle sort des limites de la cancha, enfin lorsque, au moment de l'engagement de la partie ou bien après un point gagné, elle ne dépasse pas la raie du but.



Sauf convention contraire, on trace la raie du but à 15 mètres du fronton dans le blaid à mains nues et à 25 mètres dans le blaid à chistera.



Chaque faute compte un point pour le camp adverse.



Une partie se joue en 45, 50, 60, 70 ou 50 points, selon les conventions. Lorsque les deux camps se trouvent à égalité dans la dernière dizaine, ils ont la faculté de prolonger. Mais il suffit qu'un joueur s'y oppose pour qu'il n'y ait pas de prolongation.



Telles sont les règles essentielles de la Pelote basque, qui a les honneurs de l'Olympiade."



(Source : https://www.archives-abbadia.fr/cache/document_171-800h.jpg)






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lundi 29 janvier 2024

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 29 JANVIER 2024 SAINT CONSTANT ET SAINT GILDAS - OIHAN

PROVERBE DU 29 JANVIER 2024 (SAINT CONSTANT) (SAINT GILDAS) (OIHAN).



CONSTANT : Saint Constant est le premier évêque de Pérouse martyrisé à Foligno (Ombrie, Italie),  vers 170, lors des persécutions des chrétiens sous le règne d'Antonin le Pieux et Marc Aurèle.



religion catholique saint sainte constant
29 JANVIER SAINT CONSTANT DE PEROUSE

Saint Constant est le saint patron, avec Herculan et Laurent, de la ville de Pérouse.



GILDAS : Gildas Le Sage est un ermite écossais.



religion catholique saint sainte gildas
29 JANVIER SAINT GILDAS

Gildas naît avant 504, peut-être en 494.

Il meurt probablement le 29 janvier 565 sur l'île d'Houat, près de Belle-Ile après avoir évangélisé la Bretagne.

Gildas est appelé Gweltaz en Breton.

Surnommé "Sapiens" ("le Sage"), il est connu comme étant l'auteur du sermon De Excidio et Conquestu Britanniae, l'une des sources majeurs pour l'histoire de la Grande-Bretagne, aux 5ème et 6ème siècles.




Oihan : Erdarazko "Sylvain", "Sylvie" eta "Silvano", "Sylvia" guztien pareko.

(...) oihan iz. Basoa, zuhaitzez jantziriko lur eremua Gure mendi eta oihanak. Aireko hegaztiak, itsasoko arrainak eta oihaneko zuhaitzak. Oihan ona (...)

(...) duen etxeak badu dirubide. Haritz oihan bat. Oihan bat landatu. Uztaritzeko oihanean arrano bat edo beste ikus omen daiteke noizean behinka. Iratiko oihana handia da. Oihan beltz batean Esr. zah : Oihan (...)

Izen arrunta, maiz basoa hitzaren baliokidetzat eman ohi dena. Erromatarren garaiaz geroztik jainkotzat hartu izan dira baso eta oihanak.



Un décès du 29 janvier : Manuel Garragorri Larramendi.



religion langue basque
PERE MANUEL LARRAMENDI

Né le 25 décembre 1690 à Andoain (Guipuscoa, Espagne) - Mort le 29 janvier 1766 à Loiola (Guipuscoa, Espagne).

C'est un écrivain, prêtre, philologue et historien basque espagnol.

C'est lui qui impulse la langue et la culture basques au siècle des Lumières.

Il est considéré comme le précurseur du foralisme, du nationalisme basque, du mouvement littéraire guipuscoan et le premier folkloriste basque.




religion langue basque

PERE MANUEL LARRAMENDI


On doit à Larramendi 2 choses éminemment importantes : avoir doté la langue basque d'une norme pour l'ennoblir et ensuite d'avoir insufflé chez beaucoup un sentiment d'orgueil et d'estime à l'égard de la langue et la volonté d'apporter un soutien à cette dernière.

En 1729, il publie El imposible vencido o Arte de la Lengua Bascongada, grammaire rédigée à partir du castillan, et son Diccionario trilingüe del Castellano, Bascuence y Latin (1745) devient bientôt une référence de tout premier ordre pour les hommes de lettres de l'époque.



religion langue basque
PERE MANUEL LARRAMENDI


LE SVASTIKA AU PAYS BASQUE ET LA CROIX GAMMÉE EN 1935 (première partie)

LE SVASTIKA ET LA CROIX GAMMÉE EN 1935.


Le svastika ou swastika, est un symbole que l'on retrouve en Europe (y compris dans l'art catholique), en Afrique, en Océanie, aux Amériques et en Asie, jusqu'en Extrême-Orient.




pais vasco antes sello euzkadi guerra civil
TIMBRE-POSTE POUR L'UNIVERSITE BASQUE 1937


Le mot svastika (ou swastika) vient du sanskrit, dérivé de su ("bien") et de asti ("il est") (ka étant un suffixe adjectival).



Voici ce que rapporta à ce sujet le mensuel La Grande Revue, le 1er janvier 1936 :



"La croix gammée.



Elle a fait une incursion au pays des Basques. Parmi les réactions qu’elle y rencontra, celle du touriste allemand est savoureuse. Les échos en ont retenti. Mais parce qu’elle est caractéristique, on nous pardonnera de la remonter en épingle sur cette étude.



Depuis longtemps, mettons pour donner une date, depuis les séjours napoléoniens de Bismarck, surtout pendant l'âge d'or qui précéda la grande guerre, Biarritz se glorifiait d'exercer une attirance sur les caravanes touristiques allemandes. Elles suivent en rampant le chemin aérien des cigognes qui les conduit aux rivages enchanteurs de la Côte d’argent. Entre les couverts de la Forêt Noire et les facettes de cristal de la Reine des plages, où scintillent les feux du soleil et des étoiles, il y a le contraste de l'ombre et de la lumière. On assure qu’à ce feu les lourds élytres des hannetons se transmutent en ailes de papillons.



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BIARRITZ REINE DES PLAGES 1932
PAYS NASQUE D'ANTAN



Des gens soupçonneux murmurent que dans la période d'avant-guerre, certains de ces nomades arrivaient avec de noirs desseins ; des officiers généraux en civil auraient eu pour mission de reconnaître les défilés des montagnes ; des ingénieurs, de calculer les résistances des ponts ; des Mata-Hari vampires, de violer les secrets de leurs victimes. "Ce sont des choses qu'on dit", chantait Biarritz dans la coquetterie de son hospitalité.



Il y a quatre ans, une de ces familles allemandes, qui depuis a probablement perdu sa nationalité... achevait ici ses vacances de fermer les malles, le mari suggéra à sa femme d'acheter des "Souvenirs basques" pour les distribuer aux amis en rentrant. Cette idée correspondait à la sienne et elle avait déjà jeté son dévolu sur la bimbeloterie d’un magasin proche dont la devanture attirait l’œil. Elle y courut et sur l’assurance formelle que lui donna le marchand de leur authenticité basque, elle fit main basse sur un tas d’objets hétéroclites, ronds de serviettes, nécessaires de fumeur, plateaux de cuivre, cendriers, coupe-papier, potiches, bibelots qui ont tous la même origine, mais dont les motifs de dessin changent selon la province ou la station de leur destination. Le vendeur eut soin de faire remarquer que sa marchandise avait une marque d’origine indiscutable, une croix basque qui faisait le plus beau de sa décoration. Devant ce signe, il fallait s’incliner, ce que fit la dame. Elle emporta son stock qu’elle mit bien en vue sur une table de sa chambre d’hôtel, pour le faire juger par le chef de famille.




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PUBLICITE BERROGAIN BAYONNE 1932
PAYS BASQUE D'ANTAN



Celui-ci, en entrant, en eut la respiration coupée. 


— Ma pauvre amie, dit-il quand il put parler, vous n'avez pas vu que vous avez été roulée ? Que toute cette pacotille arrive de nos confrères de Nuremberg ? Nos amis se moqueraient de nous si, du pays basque, nous leur apportions les bibelots allemands, illustrés du signe de celui qui menace de nous rejeter hors des frontières ! Avec moi cette plaisanterie indigne n’aura pas de prise.



Et, rejetant le tout dans le carton, il descendit quatre à quatre l’escalier, se précipita en coup de vent chez le teneur de croix gammée et les lui jeta sur le comptoir, presque à la figure.


— Rendez-moi mon argent. Vos prétendus objets basques sont une duperie.



Le vendeur essayant une défense timide : 


— Ça, du basque ? Mais je découvre même le coin du fabricant allemand qui se cache au-dessous de la croix. Je le connais, il est de mes amis. Rendez l’argent ou, de ce pas, je vais chez le commissaire de police porter plainte.



Déjà les éclats de voix arrêtaient les passants devant la boutique. Le vendeur s’exécuta en philosophe qui savait devoir rencontrer des clients n’y regardant pas de si près. Ils sont légion les naïfs de Lourdes, de Lisieux, du Mont Saint-Michel, de la Côte d’Azur qui vont vers le bon marché, et qui brille. Ailleurs ils ont une excuse, leurs achats n’ont point la croix gammée, marque allemande authentique. 



Un fait discuté : cette croix au dessin rectiligne, et pour le moins biscornu, n’était pas basque. Un document officiel en fournit la preuve et fixe ce point d’histoire : le livre-rapport du Congrès de la Tradition basque, congrès qui a été tenu en août 1895 à Saint-Jean-de-Luz. Congrès scientifique, rapports rédigés par des Basques, par des Bascophiles, mis au point par M. Bernadou, autorité devant laquelle on s’incline, Ce livre donne la nomenclature de tout ce qui est d’origine basque, en remontant à la préhistoire. La croix basque, ou pouvant se réclamer de ce titre, n’y fait aucune figure.



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FÊTES TRADITION BASQUE ST JEAN DE LUZ 1897
PAYS BASQUE D'ANTAN


On ne signale rien dans ce genre ni sur les églises, ni sur les monuments, ni sur les inscriptions, parfois curieuses, sur les portes principales des maisons. Il faut arriver au beau livre de M. le Professeur Colas : La tombe basque, pour trouver une première mention d'un dessin oviphile qui se rencontre quelquefois sur ces tombes. C’est autour de cet ornement, plus ou moins égaré, que se livre la discussion.



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LA TOMBE BASQUE LOUIS COLAS
PAYS BASQUE D'ANTAN



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LA TOMBE BASQUE LOUIS COLAS
PAYS BASQUE D'ANTAN



Voici, de la tombe basque, ce qui mérite vraiment l’attention. C’est une stèle monolithe, composée d'un disque soutenu par un talon ou un piédestal, fiché en terre. Il y a là une modification artistique et presque heureuse de la dalle fruste des tombes ibériques, autour desquelles les désenchantés de Loti aimaient à rêver d'un meilleur avenir. Au pays basque, le disque se relève de sculptures. On y trouve des roues, des rosaces, des arabesques, des cœurs, des noms des spécimens de toutes les croix possibles. Il y en a de potences, d’équilatérales, de Saint André. Une semblerait devoir être plus fréquente : celle des Prémontrés, religieux qui ont beaucoup exercé au pays basque, au Moyen-Age : deux croix qui se superposent. L’ensemble est peu esthétique. Si on le retrouve sur les maisons qui appartenaient à l’Ordre, le marteau du tailleur de pierres l’a écarté des tombes. Pour les religieux, la fosse commune était de règle, tandis que chaque maison basque avait sa place au cimetière, autour de l’église. 



Ces disques funéraires sont-ils un vestige des plus vieilles religions, du culte solaire ou même du culte lunaire, pour lequel les ancêtres basques auraient eu une certaine prédilection ? Toutes les conjectures sont possibles : aucun document ne confirme ni n'infirme.



Parmi toutes les croix qui entrent dans la décoration du disque, on remarque des exemplaires de la croix de Malte. Les Templiers ont fait œuvre commune avec les Prémontrés, ainsi que l'atteste la fameuse maison d’Irissary, constellée de croix de Malte. Il se pourrait fort bien que la croix dite des Basques soit une simple déformation de la croix de Malte. L’arc supérieur de chacune des quatre branches de cette croix élégante, et pour ainsi dire française, se relève au lieu de se prononcer à l’intérieur et forme une sorte de boule, une grosse tête, une poire. Les Basques la désignent par le mot "lauburu", ce qui veut dire "les quatre tètes", et dans ce mot on veut retrouver un rappel du "Labarum" romain. Ce dessin existe. Mais il a fallu de la bonne volonté pour le corriger encore, le supplicier et arriver à en faire la réplique de la croix naziste dite de Hitler. La guerre mondiale devait accomplir ce tour de force.




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LAUBURU 
PAYS BASQUE D'ANTAN




Parmi les erreurs du Service des prisonniers allemands en France, à cette époque désaxée, une d’elles, et non la moindre, amena le rejet à la frontière espagnole de tous les prisonniers appartenant à la Croix-Rouge. Cette libération est un principe reconnu par les nations civilisées. L’Allemagne rejetait nos médecins et nos infirmiers en Suisse. En France, nous pensions jouer un bon tour en les abandonnant de l’autre côté des Pyrénées.



Et c’est nous qui, dans cette circonstance, avons été joués. Nous avons conduit les loups dans la bergerie basque-espagnole. Ils y ont été reçus à bras ouverts. Au sortir de l’enfer des tranchées, les exilés purent avoir l’impression d’entrer au Paradis terrestre. Il y a longtemps que les Allemands considèrent la péninsule ibérique comme la meilleure de leurs colonies bénévoles. Elle ne leur coûte rien et ils y ont toujours le bénéfice de la nation favorisée, avec bien d’autres secrets avantages autour. C’est là qu’ils écoulent les stocks de leurs marchandises frelatées et leur alcool qui l'est.



En Espagne, tout ce qui n’est pas favorable à la France, est acquis à l’influence allemande. Avec le temps et avec nos négligences diplomatiques habituelles, la bascule penche de moins en moins de notre côté.



Surtout dans les provinces du Nord, dans les provinces basques. Celles qui nous touchent de plus près, que nous avons à portée de la main, sont moralement les plus éloignées. Cette tension fratricide s’est accentuée avec les excès des généraux vainqueurs ou vaincus de Napoléon Ier. Elle s’est exaspérée avec la guerre de 1870, où l’Espagne, avec Bismarck, fut le sujet de sa querelle d’Allemand. Cette tension s’exacerba avec les trois révolutions carlistes. Quand nous eûmes des revers, les villes de la frontière espagnole illuminaient. Cela, nous l’avons oublié. Nous nous souvenons encore, parce que c’est plus proche, qu’avant la guerre l’infiltration allemande avait fait de Bilbao un centre minier allemand et pendant les hostilités, du port de Santander, une base de corsaires sous-marins selon le cœur du comte de Luckner.



Les docteurs militaires allemands — on sait qu'ils constituent une classe importante — conduits par nos bons soins sur la terre espagnole, y furent accueillis plus qu’avec considération, avec enthousiasme. Tout fut à leur dévotion. Le haut clergé décréta des quêtes générales pour leur assurer le vivre et le couvert et on leur procura des situations intéressantes.



Ils eurent leurs hommes dans les nombreux prisonniers qui passaient la frontière sans rencontrer trop d’obstacles et dont les centres de concentration étaient perchés sur les Pyrénées. Ce fut l’occasion de singulières histoires.



Barcelone vit se constituer avec ces débris épars une armée de fortune allemande qui, un moment, menaça notre frontière du Sud-Ouest, qui, certes, n’était guère préparée à repousser une pareille invasion. La neutralité du roi Alphonse nous sauva dans cette circonstance.



Si, à un moment quelconque, ce roi s’en était départi, les provinces basques espagnoles avaient reçu à l'avance le mot d'ordre. Le drapeau blanc fleurdelisé se hissait sur la "piña plata", la montagne sacrée du Carlisme ; le Prétendant surgissait en uniforme de général allemand et ses provinces loyales devenaient terre allemande."



A suivre...


(Source : Wikipédia).




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