PROVERBE DU 6 JANVIER 2024 (SAINTE RAPHAËLLE) (ÉPIPHANIE) (GASPARD) (MELCHIOR) (BALTHAZAR) (IZAR).
RAPHAËLLE : Raphaëlle-Marie Porras y Ayllon, en religion Raphaelle-Marien du Sacré-Coeur, naît le 1er mars 1850 à Pedro Abad (Andalousie, Espagne).
Raphaëlle est une religieuse fondatrice des Servantes du Sacré-Coeur et reconnue sainte par l'Eglise catholique.
Après la mort de son père, Raphaëlle et sa soeur Dolorès rejoignent, en 1873, l'Institut des Soeurs de Marie-Réparatrice.
En 1877, Raphaëlle va à Madrid pour fonder, sous la direction des Jésuites, les Esclaves du Sacré-Coeur de Jésus, une congrégation qui prendra ensuite le nom d'Ancelles (ou Servantes) du Sacré-Coeur.
Raphaëlle est nommée, en 1887, supérieure de l'Institut et elle le restera pendant 6 ans.
Raphaëlle se retire ensuite, à Rome, dans la maison mère, où elle mène une vie humble et obscure jusqu'à sa mort, le 6 janvier 1925.
Raphaëlle est béatifiée le 18 mai 1952 par le pape Pie XII, puis canonisée le 23 janvier 1977 par le pape Paul VI.
ÉPIPHANIE : D'un mot grec qui désigne une apparition, l'Epiphanie désigne plusieurs manifestations du Christ au monde : la Chandeleur (présentation de l'Enfant Jésus au Temple, le baptême du Christ dans le Jourdain et la transformation de l'eau en vin aux noces de Cana (premier récit d'un miracle de Jésus).
6 JANVIER L'ADORATION DES MÂGES PAR MATTHIAS STOM |
La tradition populaire a restreint l'usage du mot Epiphanie à la visite que rendirent des mages venus d'Orient à l'Enfant Jésus.
L'Epiphanie est traditionnellement fixée au 6 janvier mais l'Eglise Catholique la célèbre le dimanche qui suit le 1er janvier.
Le mot Epiphanie vient du grec épiphanéia (apparition) ou épiphainéin (paraître ou briller sur).
En Espagne, ce sont les Rois Mages qui distribuent des cadeaux aux enfants sages le jour de l'Epiphanie.
IZAR : Edo latinezko "Stella". Errege Magoen izarra.
(...) izar iz. Zeruan distiratzen ikusten den zernahi argizagi. Eguzkia edo Ilargia izan ezik Ilargia izan ezik Eguzkia, ilargia eta izarrak. Zeruko izarargiena . Gau (...)
(...) argi izarrez josia. Izarrei begira. Izar eder distiratsua. Izarrak dirdiraka ari ziren. Izarren keinua. Izar dardartiekin ametsetan. Izar geldiak eta kolokak. Izar adasdunak : kometak Egunsentiko, goizeko izarra (...)
Gau oskarbian zeruan dir-dir egiten duten argizagi urrunen izena. Aldaerak : Izarne eta Izarra.
Une naissance du 6 janvier : Léon Bérard.
Né le 6 janvier 1876 à Sauveterre-de-Béarn (Basses-Pyrénées) - Mort le 24 février 1960 à Paris.
C'est un avocat et homme politique français.
Après des études secondaires à Orthez et à Pau, Léon étudie le droit à Paris et s'y inscrit au barreau.
Il est remarqué par Raymond Poincaré qui en fait son secrétaire dans son cabinet d'avocat.
Plus tard, il est principalement avocat des compagnies d'assurances.
Il entame une carrière politique locale dans les Basses-Pyrénées en devenant maire de Sauveterre-de-Béarn en mai 1904, puis conseiller général en juillet 1907.
Lors des élections législatives de 1910, Léon obtient avec l'appui de Louis Barthou l'investiture du comité républicain et il est élu député de l'arrondissement d'Orthez.
A la Chambre des députés, il s'inscrit au groupe de la Gauche démocratique.
Il entame très vite une carrière ministérielle en devenant sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts en janvier 1912.
Il est réélu député de l'arrondissement d'Orthez en 1914, puis, dans le cadre du scrutin départemental, sur la liste de "concentration républicaine" de Louis Barthou en 1919.
Léon sera réélu à la tête de cette liste en 1924.
En plus de ses nombreuses activités politiques, il est membre du prix littéraire La Renaissance fondé en 1921 par son ami Henry Lapauze et le reste jusqu'en 1940.
En 1921, il est le président du jury qui couronne Alexandre Arnoux pour Indice 33, puis laisse la présidence à Colette dès l'année suivante.
Il est nommé ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts en 1919, puis de 1921 à 1924.
En mars 1925, Léon est l'un des députés catholiques à intervenir dans le débat sur la Déclaration sur les lois dites de laïcité.
Il est élu sénateur des Basses-Pyrénées en janvier 1927 et réélu en janvier 1936.
Il épouse, en février 1927, Laure de Souhy.
Il est nommé garde des Sceaux de 1931 à 1932 et de 1935 à 1936.
Il devient président du Conseil Général des Basses-Pyrénées en 1934, succédant à Louis Barthou, assassiné à Marseille.
Oscar talentueux et cultivé, Léon manifeste, au travers de multiples conférences ou articles, son attrait pour les thèmes littéraires et artistiques.
En 1933, il préside le Comité français pour la protection des intellectuels juifs persécutés, fondé en vue d'apporter une aide aux artistes chassés de l'Allemagne nazie.
En novembre 1934, il est élu à l'Académie française.
Durant les dernières semaines de la guerre d'Espagne, après la chute de Barcelone, le Président du Conseil, Edouard Daladier, et le ministre des Affaires étrangères, Georges Bonnet, l'envoient négocier avec le général Jordana, ministre des Affaires étrangères de Franco, les conditions d'établissement de relations diplomatiques entre la France et le gouvernement nationaliste.
Léon est également l'initiateur de la politique visant à rapatrier les Républicains espagnols internées au camp de Gurs en Espagne.
Le 10 juillet 1940, il participe comme sénateur au vote des pleins pouvoirs à Philippe Pétain, à l'instar des 569 parlementaires à la mesure (contre 80 oppositions et 20 abstentions).
De novembre 1940 à août 1944, il est ambassadeur du régime de Vichy auprès du Saint-Siège.
A la Libération, il est inéligible, en vertu de l'ordonnance du Comité français de la Libération nationale du 21 avril 1944.
Léon se consacre alors à l'Académie française, au barreau et aux lettres et publie régulièrement dans la Revue des deux Mondes.
Il meurt le 24 février 1960, à 84 ans.
Voici le proverbe du samedi 6 janvier 2024 :
GEZURRAK BUZTANA LABUR.
Le mensonge ne va pas loin.
HUMOUR : FEMME MENSONGE |
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