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lundi 31 janvier 2022

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 31 JANVIER 2022 SAINTE MARCELLE ET SAINT CYR - MARKELE

 


PROVERBE DU 31 JANVIER 2022 (SAINTE MARCELLE) (SAINT CYR) (MARKELE).


MARCELLE : Marcelle est une veuve romaine qui se voue à la charité sous la direction de saint Jérôme, au 4ème siècle.



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31 JANVIER SAINTE MARCELLE

Née en 325, Marcelle joue un rôle majeur dans l'instauration du monarchisme féminin à Rome.

Marcelle se retrouve veuve, vers 350.

Dès lors, Marcelle et d'autres femmes, vierges ou veuves, partagent leur temps et leur argent, entre la prière et la charité.

Marcelle meurt en 410, à l'âge de 85 ans, durant le sac de Rome par l'armée d'Alaric.

Marcelle est fêtée le 31 janvier par l'Eglise catholique, et figure aussi au synaxaire des Eglises d'orient.



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31 JANVIER SAINTE MARCELLE


CYR : Saint Cyr d'Alexandrie est un médecin chrétien d'Alexandrie (Egypte), au 4ème siècle.


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31 JANVIER SAINT CYR D'ALEXANDRIE

Cyr soigne gratuitement tout en évangélisant.

Il subit le martyre durant la Grande Persécution (vers 311), en compagnie de son ami, Jean d'alexandrie, et d'Athanasie avec ses 3 filles Théodotè, Théoctistè et Eudoxie.


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31 JANVIER SAINT CYR ET SAINT JEAN



MARKELE : "Marcela" "Marcelle". Markel (M.)

(...) Sabino Aranak eta Koldo Elizaldek argitaratuko Santu Izendegia-ko Markele izena gaztelaniako Marcela-ren eta Marcial-en femenioaren aldaeratzat ematen da. Baliokideak : Marcela (gaz.) eta Marcelle (fr.) - - Marcela (...)

(...) Martzela - Latineko Marcellus-etik (Marcus izenaren txikigarria eta Klaudia leinukoen gentilizioa) dator. Santa hau Erroman jaio zen III. mendean eta bertan martirizatu zuten IV. aren hasieran. Jaieguna urtarrilaren 31n da. (...)




Un décès du 31 janvier : John Galsworthy.




ecrivain anglais prix nobel litterature
JOHN GALSWORTHY

Né le 14 août 1867 à Kingston Hill (Angleterre) - Mort le 31 janvier 1933 à Londres (Angleterre).

C'est un romancier et dramaturge britannique, lauréat du prix Nobel de littérature en 1932.

Issu d'une famille aisée, Galsworthy étudie le droit à Oxford, dont il est diplômé en 1890.

Joseph Conrad le pousse à écrire.

Il épouse en 1905 Ada Nemesis Pearson Cooper, l'ex femme de son cousin Arthur Galsworthy.

Dès 1906, il écrit sa première pièce de théâtre The Silver Box, qui est un succès.

Il écrit par la suite de très nombreux romans, dont l'Histoire des Forsyte, série en 9 romans publiés entre 1906 et 1933.


ecrivain anglais prix nobel litterature
LA DYNASTIE DES FORSYTE
PAR JOHN GALSWORTHY

Durant sa vie, il publiera aussi 6 pièces de théâtre, ainsi que des poèmes.

Galsworthy est lauréat du prix Nobel de littérature en 1936.

Il meurt le 31 janvier 1933, d'une tumeur au cerveau, à 65 ans.



ecrivain anglais prix nobel litterature
JOHN GALSWORTHY



Voici le proverbe du lundi 31 janvier 2022 :


PARISE GUZIA ERRE LEZAKE BERE ARROLTZEAREN FREITZEKO.

Il brûlerait tout Paris pour faire frire son oeuf.



affiche cinéma delon paris 1966
AFFICHE CINEMA PARIS BRULE-T-IL ? 1966




(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)


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LE TRIOMPHE DE LA MÉTHODE BASQUE EN RUGBY EN AVRIL 1913

L'AVIRON BAYONNAIS ET LE STADE BORDELAIS EN RUGBY EN 1913.


Le rugby débute à Bayonne en 1905 et 1906, et dès 1913, l'Aviron Bayonnais bat le champion de France en titre, le Stade Bordelais, avant de devenir champion de France, en avril 1913.



pays basque rugby aviron bayonnais
AVIRON BAYONNAIS RUGBY 1912 1913





Voici ce que rapporta à ce sujet le journal La Vie au grand air, le 12 avril 1913, sous la plume de 

Jacques Dedet et Géo Lefèvre :



"Une date.



Le triomphe de la méthode Basque (par Jacques Dedet)



La victoire de l'Aviron Bayonnais sur le Stade Bordelais est une étape dans l'évolution du football en France, une date à retenir. Jusqu'ici, en effet, ce club qui, depuis l'an dernier seulement, dispute le championnat de première série, n'avait pas démontré de façon très nette sa supériorité. Tout au moins, veux-je dire que, s'il avait conquis une grande partie du monde sportif, il en restait aussi une bonne part qui ne partageait pas l'enthousiasme de la première et ne voyait pas en lui la merveilleuse équipe quasi-imbattable que l'on disait. J'étais de ces incrédules qui ne pensaient pas que la méthode basque put, un jour, par sa vivacité, sa nouveauté, son imprévu triompher d'une bonne méthode classique que le temps et de nombreuses victoires avaient montrée comme la meilleure jusqu'à ce jour.



Il y a là un événement tout à fait comparable, me semble-t-il, à la première victoire du pays de Galles sur l'Angleterre. La principauté, en effet, après avoir été battue un très grand nombre de fois, par un très grand nombre de points, triomphe un beau jour de l'équipe nationale anglaise aux principes rigides, au jeu sévère. Et elle la vainc, cette équipe si redoutable qui, jadis, disposait d'elle à sa guise, en opposant à sa façon classique une méthode nouvelle, plus fine, plus adroite, pleine de ruse, de ficelles, merveilleusement étudiée pour réduire à néant l'attaque des vainqueurs d'autrefois, et pour percer par feintes et changements de pieds subtils, sa défense que déroute cette offensive nouvelle.



Dès lors est créé le style gallois qui, de jour en jour, s'affirme plus complet, et qui donne aux rusés porteurs du maillot rouge aux trois fleurs de nombreuses victoires. Des hommes naissent au football en pays gallois qui sont de véritables phénomènes, pour l'époque, dans l'application de la manière nouvelle, et les Gwyn Nichols, les Percy Bush, les Owen, les Trew surgissent pour venger les petits Gallois de leurs défaites du temps jadis.




rugby galles 1905
EQUIPE DE RUGBY PAYS DE GALLES 1905



Cependant, leurs ennemis, petit à petit, profitent de leurs leçons, et au jour où les hommes manquent au Pays de Galles et apparaissent en Angleterre, qui ont des qualités physiques supérieures, la victoire déserte le pays du charbon pour la rose d'Angleterre.



Ainsi je pense que la victoire de Bayonne, première grande victoire que remporte ce club dans la compétition classique, dite Championnat de France, consacre l'existence d'une méthode nouvelle, bien française, effective, toute méridionale. Je pense aussi que, grâce à cette méthode, l'Aviron Bayonnais connaîtra encore de jolis succès, et je trouve que ce qui en fait, surtout, l'intérêt, c'est que chacun se pénétrant de ce qu'il y a de bon en elle pourra, profitant des démonstrations du novateur, améliorer son jeu et devenir plus redoutable. Je ne veux pas dire par là que Paris ou Bordeaux joueront bientôt tout à fait dans le style basque, mais je pense que chacun pourra y puiser des renseignements précieux qui hâteront les progrès du football français.





Le triomphe des Bayonnais (par Géo Lefèvre)



L'ardeur des Basques a eu raison de la science des Bordelais.



Tandis qu'à Toulouse, Paris battait difficilement les Catalans — ces autres Basques — les derniers venus parmi les nouveaux compétiteurs au Championnat national, nous assistions sur le terrain du Stade Bordelais à l'une des plus émouvantes, je dirai même à l'une des plus extraordinaires batailles que l'on puisse voir sur un champ de football. D'un côté, les Bordelais, tout chargés de gloire, puissants, impressionnants, prêts à mettre en pratique tout ce que de longues années de travail leur ont appris, très classiquement, très sérieusement, avec la grande application que nous savons, de longtemps, être la leur. Et, en face quinze jeunes Basques, petits, nerveux, tout gracieux dans leur maillot aux couleurs du ciel de Cambo. Or, il s'est trouvé que les lourdes légions bordelaises ont été d'abord longuement tenues en respect, très étroitement, par les petits gars venus de leurs Pyrénées, puis, que les jeunes ont soudain produit un effort irrésistible qui a débordé les vieux champions, un effort soutenu, accentué de belle façon, à une telle allure que bientôt toutes les positions ennemies étaient littéralement emportées d'assaut, et que les Bayonnais n'avaient plus en face d'eux, sur la fin de la bataille, qu'une armée dont le grand ressort s'était cassé, et qui, dès lors, était incapable d'une résistance aérienne.



rugby gironde stade bordelais
STADE BORDELAIS
CHAMPION DE FRANCE RUGBY 1908



Evidemment, il y a dans ce jeu des Bayonnais quelque chose qui nous déconcerte au premier abord ; ils n'ont pas la même façon de jouer le rugby que le Stade Bordelais et le Stade Français, les plus ordonnés de nos grands Quinze, ceux qui se sont le plus fortement imprégnés des grands principes classiques du rugby britannique.



Ici, une mêlée se tourne et se continue en dribblings ; ou une mêlée talonne et la balle, en demi, va à l'ouverture, puis l'attaque se poursuit plus ou moins méthodique, avec, parfois, des tentatives, des ébauches de subtilités galloises.



rugby gironde stade bordelais
RUGBY STADE BORDELAIS ARRÊT DRIBBLING



A Bayonne, toute la tactique se résume en un principe unique : aller à toute vitesse, que ce soit dans l'attaque, que ce soit dans la défense, aller avec une furie agressive, qui semble d'abord étonner l'adversaire, puis le disloquer, puis le laisser sans souffle et sans forces. Et, alors, au milieu de ce débordement de diables qui surgissent de partout, qui se précipitent tous à la fois, la balle est happée avec une adresse invraisemblable parmi les pieds adverses, des pieds qui donnent pourtant de solides coups de bottes, et, dès lors, cette balle s'en va, de mains en mains, sans que l'adversaire puisse lui-même la toucher. C'est ce qu'on a appelé le feu d'artifice bayonnais. A vrai dire, il n'a éclaté qu'à moitié contre les Bordelais. Il n'y a eu, tous comptes faits, que peu d'attaques par passes "à la Bayonnaise" qui aient paru dangereuses.



Mais, par contre, l'Aviron nous a prouvé posséder des qualités autrement solides que celles d'artificiers du rugby, des qualités de robustesse dans la défense, et d'instantanéité dans la contre-attaque que nous ne croyions pas à ce point développées chez eux.



Nous prenions les vainqueurs du Stade Bordelais pour un quinze d'attaque rapide, gracieuse, primesautière, mais aussi pour une équipe d'une légèreté, d'une fragilité qui devaient les faire culbuter dans ce que l'on est convenu d'appeler "les matches de championnat".



Jamais erreur ne fut plus grossière. L'Aviron Bayonnais défend encore mieux qu'il n'attaque. Il le fait avec plus de furie, plus de volonté farouche, et surtout avec plus de méthode et plus d'efficacité.



Dimanche dernier, les Bordelais jouèrent la première mi-temps avec l'avantage du vent, Ils en profitèrent pour refouler constamment les Basques par de longs coups de pied en touche.



Mais pour passer, il n'y eut jamais rien à faire.



Les dribblings étaient tous arrêtés avant d'être partis dangereusement. Les avants bordelais tournaient-ils la mêlée, qu'ils voyaient les mains des Forgues, des Domercq, des Hedembaight, leur subtiliser la balle et partir aussitôt en contre-attaque. Et de cette façon, les lignes arrière bordelaises ne purent jamais, ou presque, être nourries par Morgan et Chevalier, bien que dans l'ensemble, les Bordelais eussent eu plutôt l'avantage au cours de cette première mi-temps.



pays basque rugby aviron bayonnais
LA MANIERE BAYONNAISE EN FOOTBALL RUGBY



Mais tout changea ensuite. Avec le vent, et soutenus par une confiance absolue, les Basques accélérèrent encore le train. Impitoyables dans la défense, tombant sur l'homme en même temps que le ballon, sautant d'un adversaire à l'autre, pulvérisant tout, ils anéantirent alors leurs adversaires. Puis, de tout ce furieux débordement, sortirent alors des attaques plus décisives. La passe surgissait du fouillis, puis l'offensive prenant corps, se faisait plus dangereusement collective sans paraître cependant jamais éblouissante. L'une de ces attaques manqua de peu, et fut d'ailleurs aussitôt récompensée par un premier essai, celui que Domercq sur une touche longue marqua, d'un élan admirable. Dès lors, Bayonne ne pouvait être battu. Les Basques paraissaient être seuls sur le terrain : la balle était toujours entre leurs mains, et s'ils ne purent se voir accorder un drop-goal réussi juste sur un coup de sifflet qui signalait une faute bordelaise, ils eurent par contre deux ou trois occasions d'aller à l'essai, qu'ils gâchèrent assez maladroitement. Non, encore une fois, ce n'est pas l'attaque proprement dite, l'attaque qui se dessine et qui s'achève, ce n'est pas celle qui fait le plus d'impression chez les Basques, c'est l'allure formidable qu'ils impriment au jeu, et qui, rendant vaine l'offensive adverse, qui ne peut s'organiser, permet, un peu au hasard, parmi tant d'élans successifs, de trouver de temps à autre le chemin de l'essai. Je dis "au hasard", parce que l'essai peut aussi bien venir deux fois, trois fois, dix fois ; mais, il doit venir, tant les Basques sont toujours en action et prêts à déborder l'adversaire.



En voyant opérer les Basques, dimanche invinciblement, je pensais à l'assaut des forts d'Andrinople par les Bulgares. Eux aussi. les Bayonnais se ruèrent sous le feu des canons, ils coupèrent tous les fils de fer barbelés, rien ne pouvait ralentir leur élan, rien ne le ralentit, et quelque fortes que fussent les défenses élevées devant eux, ils devaient les emporter, et ils les emportèrent."



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dimanche 30 janvier 2022

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 30 JANVIER 2022 SAINTE MARTINE ET SAINTE JACINTHE - EZKIO

 


PROVERBE DU 30 JANVIER 2022 (SAINTE MARTINE) (SAINTE JACINTHE) (EZKIO).


MARTINE : Martine est la fille de nobles romains, au 3ème siècle.


religion catholique saint sainte martine
30 JANVIER SAINTE MARTINE DE ROME


A la mort de son père, consul, Martine vend tous ses biens et consacre sa fortune à des oeuvres de charité.

Arrêtée à l'époque de l'empereur Sévère Alexandre, Martine est torturée pour n'avoir pas renié sa foi chrétienne. 

Martine est considérée comme sainte dans l'Eglise catholique et orthodoxe et patronne de Rome.

Le culte de Martine fut initié par le Pape Urbain VIII en 1635.



religion catholique saint sainte martine
30 JANVIER SAINTE MARTINE DE ROME


JACINTHE : Jacinthe (Hyacinthe) Marescotti naît en 1585 à Vignatello (Latium, Italie).



religion catholique saint sainte jacinthe
30 JANVIER SAINTE JACINTHE


Jacinthe est une religieuse, fondatrice d'oeuvres caritatives.

Baptisée avec le prénom Clarisse, elle est pieuse et très jeune, ses parents l'envoient étudier au couvent San Bernardino de Viterbe.

A 20 ans, ne pouvant épouser le marquis Cassizucchi, son père l'envoie de nouveau au couvent San Bernadino mais il vit pendant 10 ans fort peu religieusement.

A la suite de plusieurs deuils familiaux et d'une longue maladie, elle se convertit, vit pauvrement et fonde plusieurs institutions charitables.

Jacinthe meurt le 30 janvier 1640, à 55 ans.

Elle est canonisée en 1807 par le pape Pie VII.




EZKIO : Ezkioko Santa Lutzia. 1931 urteko urtarrilaren 30ean ospetsua izan zen zazpi eta hamaika urteko neska mutiko biek ama birjina ikusi  zutelako.



pais vasco iglesia guipuzcoa
SANTA LUCIA EZQUIOGA GUIPUSCOA



BLOODY SUNDAY : Blooday Sunday est une tuerie survenue, le dimanche 30 janvier 1972, dans le quartier de Bogside à Londonderry (Irlande du Nord), dans laquelle 28 personnes, parmi les manifestants pacifistes des droits civiques et les passants, ont été prises pour cible par des soldats de l'armée britannique.


MEMORIAL BLOODY SUNDAY
LONDONDERRY IRLANDE DU NORD


13 hommes dont 7 adolescents sont morts immédiatement ; un autre homme blessé ce jour-là est mort 4 mois et demi plus tard. 14 personnes furent également blessées, 12 par balles et 2 écrasées par des véhicules militaires. 5 de ces blessés ont été touchés dans le dos.

Le drame est survenu au cours de la marche de l'association nord-irlandaise pour les droits civiques ; les soldats impliqués appartenaient au 1er bataillon du régiment de parachutistes du Royaume-Uni.

John Lennon, dans son album Some Time in New York City sorti en 1972, le groupe punk de l'Ulster, Stiff Little Fingers avec son titre Bloody Sunday, puis le groupe de rock U2 dans sa chanson Sunday Bloody Sunday, rendent hommage aux victimes de cet événement.



Un décès du 30 janvier : Jacinthe Mariscotti.




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30 JANVIER SAINTE JACINTHE

Née le 6 mars 1585 à Vignanello (Latium, Italie) - Morte le 30 janvier 1640 à Viterne (Latium, Italie).

C'est une religieuse, fondatrice d'oeuvres caritatives.

Née avec le prénom Giacintha, elle est baptisée sous le prénom de Clarisse.

Elle fait ses études au couvent San Bernadino de Viterbe, où sa soeur aînée a pris le voile.

A 20 ans, elle veut se marier avec le marquis Cassizucchi, mais c'est sa soeur Hortense qui l'épouse.

Jacinthe retourne alors, par dépit, au couvent San Bernadino, menant pendant dix ans une vie de riche et vivant très peu religieusement.

A la suite de plusieurs deuils familiaux et d'une longue maladie, elle se convertit, faisant une confession publique devant la communauté.

Elle ôte alors ses vêtements luxueux pour endosser de vieilles guenilles, marchant pieds nus, ne se nourrissant que de pain et d'eau et pratiquant de nombreuses mortifications.

Jacinthe fonde plusieurs institutions charitables, dont les Oblates de Marie, chargées de porter secours aux pauvres, aux malades et aux prisonniers, mendiant pour assurer leur subsistance.

Elle meurt le 30 janvier 1640, à l'âge de 55 ans.

Immédiatement après l'annonce de sa mort, toute la population de Viterbe se précipite à l'église où sa dépouille est exposée, essayant d'emporter un petit morceau de ses habits.

Jacinthe est béatifiée le 14 juillet 1726 par le pape Benoit XIII et canonisée par le pape Pie VII le 24 mai 1807.


LA CHASSE AU RENARD EN BÉARN ET AU PAYS BASQUE EN 1900

LA CHASSE AU RENARD EN BÉARN ET AU PAYS BASQUE EN 1900.


Dans les années 1900, il est fréquent pour les gens de la haute société de se réunir pour chasser à cheval le renard, à la fois en Béarn et au Pays Basque Nord.




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RENDEZ-VOUS DE CHASSE AU RENARD PAU
BEARN D'ANTAN



Voici ce que rapporta le journal La Vie au grand air, le 8 avril 1900, sous la plume de Paul 

Mégnin :



"La chasse au renard à Pau.



La saison des chasses au renard à Pau, que certains amateurs craignaient de voir compromise par la guerre Sud-Africaine — est cette année aussi élégamment suivie que les années précédentes. Il est vrai que le temps est merveilleux dans notre jolie station hivernale des Pyrénées, et si l'on compte quelques défections parmi les gentlemen d'outre-Manche, le goût de la chasse au renard a fait de tels progrès en France que nos sportsmen ont comblé les vides.



Lorsque nous avons présenté aux lecteurs de la Vie au Grand Air la Société des drags de Lyon, — qui, notons-le en passant, continue très brillamment la série de ses laisser-courre hebdomadaires et offrait encore dimanche dernier un drag d'honneur aux officiers de la garnison — nous avons parlé des divers procédés employés par les équipages de drags pour courre le renard. Quelques-uns se servent de bêtes vivantes, d'autres de traînées que les chiens suivent à la piste cette dernière méthode est souvent préférée car elle permet de tracer le parcours à sa guise, et de faire l'hallali dans un endroit propice à ces charmantes fêtes qui terminent toujours si agréablement une après-midi de chasse.



pays basque chasse courre renard
CHASSE AU RENARD BIARRITZ PHARE
PAYS BASQUE D'ANTAN



Si on jette un coup d'oeil sur les équipages de chasses à courre que nous avons en France, on peut voir que dans le Béarn, la vénerie n'est représentée que par ces chasses au renard introduites dans le Midi, d'abord, par la colonie anglaise, fidèle chaque année. Ce sport très intéressant, captivant même, et qui exige une parfaite connaissance de la chasse, des chiens et de l'équitation, tient, on le sait, une grande place dans l'existence des grands seigneurs et des simples gentlemen farmers d'outre-Manche ; ils l'apprécient surtout comme exercice de cheval ; ils veulent dévorer l'espace à la suite des chiens qui donnent toute leur voix, franchir aux allures folles les passages les plus difficiles, sauter les sérieux obstacles naturels qu'ils rencontrent dans leur envolée, comme les haies, les troncs d'arbres, les murs qui abondent sur les parcours, la plupart du temps très durs, mettant à profit les qualités de fond et de cœur de leur hunters.



Il y a bientôt cinquante ans que quelques anglais venus à Pau pour passer l'hiver, imaginèrent de chasser le renard ; le terrain se prêtait très bien à ce genre de plaisir, les animaux étaient, même abondants — aujourd'hui ils se font de plus en plus rares — de sorte que ce sport nouveau en France eut un plein succès. MM. Henry Oxenden, le Colonel White, Cornewal, J. Stewart, H. Livingstone furent de ceux qui contribuèrent le plus à en assurer l'avenir. Les laisser-courre, aux débuts, furent de la vraie chasse, des limiers relevaient les traces de la bête qu'on chassait et qu'on attaquait de "meute à mort" ; aujourd'hui ce sont de véritables drags, et l'on ne remplace même plus les animaux sauvages par des sujets tenus en cage et apportés sur le terrain ; la voie est tracée par un piqueur à cheval qui part-du rendez-vous avant l'arrivée des chiens en traînant derrière lui — de là l'expression de drag — soit une peau de renard, soit un lièvre, soit quelquefois de simples harengs-saurs au bout d'une ficelle, ou un bouchon de paille arrosé d'essence d'anis. Cela permet, il est vrai, des parcours plus intéressants au point de vue du sport hippique. Trouver une piste de drag est un art. Le béarnais Perey, qui fut très longtemps attaché à la Société des chasses de Pau - je crois même qu'il y est encore — est un de ceux qui s'acquittent le mieux de cette mission. En fin de chasse, on donne la mouée aux chiens pour remplacer la curée absente et simuler l'hallali.




pays basque béarn chasse courre renard
DEPART CHASSE AU RENARD PAU
BEARN D'ANTAN



C'est en 1867 que les amateurs de Pau s'organisèrent en Société par souscription avec un maître d'équipage élu.



Après diverses transformations, la Société actuelle dite des Chasses de Pau est établie dans les meilleures conditions et donne chaque année de très charmantes réunions suivies de charmants bals champêtres, etc. ; elle fut longtemps dirigée par le baronnet irlandais sir Victor Broocke, que secondaient l'excellent gentleman-rider M. Thorn, qui se tua si malheureusement à la Croix de Berny et le colonel Talbot Crosbie.



Et ce n'est plus seulement en Béarn qu'ont lieu des drags, mais dans la région Lyonnaise, en Bretagne où les officiers de plusieurs de nos régiments de cavalerie possèdent des équipages ; en Italie aussi, depuis quelques années, ce sport est très en honneur.



Quatre fois par semaine on chasse ; ce sont en général des drags, cependant au cours de la saison ont lieu un certain nombre de vraies chasses dans les bois de Sene-Morlaas, d'Andoins et d'Ahêre où il reste encore quelques animaux. Dernièrement le Club, à l'occasion d'un grand event automobile, avait offert aux chauffeurs qui avaient fait le déplacement un drag d'honneur. Il fut supprimé à cause du mauvais temps.



pays basque béarn chasse courre renard
CHASSE AU RENARD ALLEE DE MORLAAS PAU
BEARN D'ANTAN



Les membres du Club sont : le baron d'Este, M. H. Ridgway, M. W. Forbes Morgan, le baron Lejeune, le comte J. de Gontaut-Biron, M. W.K. Thorn, M. S. Platt, M. C.-J. Morse, le Dr Bagouell.



Et parmi les fervents qui suivent les chasses, citons : le prince et la princesse de Poix, le vicomte et la vicomtesse Charles de la Rochefoucauld, le comte et la comtesse de Ganay, le comte et la comtesse Potocki, sir John Nugent, le comte d'Astorg, le comte et la comtesse de Castellane, Miss Porter, M. Th. Burges, la baronne d'Este, le comte d'Evry, M. F. Roy, M. Barron, le vicomte d'Elva, Mme et Mlle Forbes-Morgan, Mme Donna, M. du Pré de Saint-Maur, M. Raoul Duval, le baron de Muratel, M. Kingsland, le vicomte de Gourguff, M. J. Stewart, etc., etc.



Biarritz possède aussi une Société de chasses au renard et même au sanglier, établie sur le même modèle. MM. Dubrocq et P. Lasalle-Héron en furent longtemps les maîtres d'équipage. Ces chasses sont tout aussi intéressantes, car le pays basque où elles se déroulent est l'un des plus pittoresques, et les animaux sont en assez grand nombre. Mousset, qui pilota si brillamment nombre de chevaux de courses, entre autres le fameux Le Torpilleur dans le grand steeple international de 1889 et qui fut le premier jockey français ayant gagné une semblable épreuve, avait fait ses débuts équestres comme piqueur dans l'équipage de Biarritz.



pays basque chasse courre renard
CHASSE AU RENARD ANGLET BLANCPIGNON
PAYS BASQUE D'ANTAN



Il est une constatation aussi curieuse à faire : à Paris et dans les environs ou tous les sports sont en honneur et très pratiqués, où il y a quantités de clubs et sociétés sportives, personne n'a eu l'idée de proposer la création d'une société de chasse au renard comme dans les grandes villes de Pau de Lyon ou de Vienne. Espérons qu'un jour un groupe de sportsmen se trouvera à Paris pour implanter ce sport, l'autorisation je n'en doute pas serait facilement obtenue de courir le renard... artificiel dans les bois de Saint-Cloud ou de Ville d'Avray, et les adhérents ne manqueraient pas."




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samedi 29 janvier 2022

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 29 JANVIER 2022 SAINT CONSTANT ET SAINT GILDAS - OIHAN

PROVERBE DU 29 JANVIER 2022 (SAINT CONSTANT) (SAINT GILDAS) (OIHAN).



CONSTANT : Saint Constant est le premier évêque de Pérouse martyrisé à Foligno (Ombrie, Italie),  vers 170, lors des persécutions des chrétiens sous le règne d'Antonin le Pieux et Marc Aurèle.



religion catholique saint sainte constant
29 JANVIER SAINT CONSTANT DE PEROUSE

Saint Constant est le saint patron, avec Herculan et Laurent, de la ville de Pérouse.



GILDAS : Gildas Le Sage est un ermite écossais.



religion catholique saint sainte gildas
29 JANVIER SAINT GILDAS

Gildas naît avant 504, peut-être en 494.

Il meurt probablement le 29 janvier 565 sur l'île d'Houat, près de Belle-Ile après avoir évangélisé la Bretagne.

Gildas est appelé Gweltaz en Breton.

Surnommé "Sapiens" ("le Sage"), il est connu comme étant l'auteur du sermon De Excidio et Conquestu Britanniae, l'une des sources majeurs pour l'histoire de la Grande-Bretagne, aux 5ème et 6ème siècles.




Oihan : Erdarazko "Sylvain", "Sylvie" eta "Silvano", "Sylvia" guztien pareko.

(...) oihan iz. Basoa, zuhaitzez jantziriko lur eremua Gure mendi eta oihanak. Aireko hegaztiak, itsasoko arrainak eta oihaneko zuhaitzak. Oihan ona (...)

(...) duen etxeak badu dirubide. Haritz oihan bat. Oihan bat landatu. Uztaritzeko oihanean arrano bat edo beste ikus omen daiteke noizean behinka. Iratiko oihana handia da. Oihan beltz batean Esr. zah : Oihan (...)

Izen arrunta, maiz basoa hitzaren baliokidetzat eman ohi dena. Erromatarren garaiaz geroztik jainkotzat hartu izan dira baso eta oihanak.



Un décès du 29 janvier : Fritz Haber.




prix nobel chimie allemand
FRITZ HABER


Né le 9 décembre 1868 à Brelau (Empire allemand) - Mort le 29 janvier 1934 à Bâle (Suisse).

C'est un chimiste allemand qui a reçu le prix Nobel de chimie, en 1918, pour ses travaux sur la synthèse de l'ammoniac (prix décerné en 1919 et remis en 1920).

Haber est également considéré comme le "père de l'arme chimique" pour ses travaux sur le dichlore et d'autres gaz toxiques largement utilisés pendant la Première Guerre mondiale.

De 1886 à 1891, il étudie à l'université de Heidelberg, puis de Berlin et ensuite à l'Ecole technique de Charlottenburg.

En 1893, il abjure le judaïsme pour devenir luthérien.

En 1901, il épouse Clara Immerwahr, elle aussi chimiste, avec laquelle il aura un fils, Hermann.

Dés la fin 1914, Haber se consacre exclusivement à la production d'armes chimiques.

Après la mort par suicide de sa première femme, opposée aux travaux de son mari, il se remarie en octobre 1917 avec Charlotte Nathan, avec laquelle il aura deux enfants.

D'origine juive, il est contraint à l'exil en 1933.

Il veut émigrer en Angleterre en 1934, où il a obtenu un poste à l'université de Cambridge, mais il meurt le 29 janvier 1934, à 65 ans, d'une crise cardiaque, lors du voyage dans un hôtel d'étape à Bâle (Suisse).




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PRIX NOBEL DE CHIMIE 1918 FRITZ HABER


LE CHÂTEAU DE CHARRITTE EN SOULE AU PAYS BASQUE AUTREFOIS (deuxième et dernière partie)

 

LE CHÂTEAU DE CHARRITTE.


Dans la commune de Charritte-de-Bas, en Soule, existait autrefois un château.




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CHÂTEAU DE CHARRITTE
DESSIN DE P. GARMENDIA



Voici ce que rapporta Joseph Nogaret, dans le Bulletin du Musée Basque n°9, en 1935 :



"...Charles eut douze enfants qui eurent des destinées très différentes. L'un, chanoine à Lescar, émigra à la Révolution et mourut à l'étranger. Un autre, aide-major aux Gardes-Françaises, mourut jeune ainsi qu'un troisième qui était maréchal des camps et armées du roi. Mais celui qui se distingua le plus fut Charles-Borromée. Il entra dans la marine et prit part à la guerre de l'Indépendance de l'Amérique à bord du vaisseau La Bourgogne. Sa brillante conduite lui valut sa nomination de chef d'escadre et une riche épée, don des Américains. Nommé, un peu plus tard, à la direction du port de Rochefort, il s'y fait remarquer par ses qualités d'administrateur, comme, sur mer, il avait fait admirer son courage. Ayant cessé de servir durant la Révolution, il se retira en Touraine où il possédait une terre et y vécut tranquillement. Il mourut quelques jours après la seconde abdication de Napoléon.




François, le fils aîné de Charles, eut, comme son père, une belle carrière dans la magistrature. Il devint rapidement une des personnalités marquantes de Pau car, outre des fonctions particulièrement recherchées, il avait une situation personnelle qui en faisait un des membres les plus en vue du Parlement. Son train de vie était des plus luxueux et son hôtel, démoli pendant la Révolution, passait pour un des plus élégants de la capitale du Béarn.



Sa femme, nièce de Mgr de Montillet, archevêque d'Auch, était très connue dans la société paloise par son originalité. Elle aurait pu être la femme la plus élégante de la ville ; mais elle se distinguait surtout par un souverain mépris pour la toilette. Aussi ne lui ménageait-on pas les commentaires en voyant une personne de sa qualité si modestement mise. Elle laissait dire et suivait son goût.



Elle élevait ses enfants avec sévérité, ce qui était, disait-elle, leur rendre service. Mais, à côté de cette simplicité, elle avait un grand orgueil de sa situation et une ambition sans bornes pour son mari. Aussi, n'eut-elle de repos que lorsque le président Charritte eut acheté, pour cent cinquante mille livres, la charge de premier président. Encore n'en jouit-il pas longtemps car cela se passait en l'année 1789 et la Révolution la supprima.



François de Charritte se retira alors à Lichos puis à Orthez et, lorsque les choses commencèrent à se gâter pour les aristocrates, il émigra avec plusieurs autres membres de la famille et il se fixa en Espagne, à Benavente, où il mourut en 1799.



La magistrature à Pau était une sorte de fief des Charritte car, lorsque le Parlement ne fut plus qu'un souvenir, on les retrouva dans leurs anciennes fonctions. Jean, fils de François, commença en effet par être avocat ; puis, lors de la réorganisation des tribunaux en 1811, il fut nommé conseiller à la cour et, en 1816, président de chambre. Mis à la retraite en 1848, il se retira dans sa propriété d'Aren que lui avait apporté en dot sa femme, Valentine d'Aren, une de ses cousines. Il y mourut à l'âge de 87 ans.



Du mariage de François et de Valentine naquirent trois fils :

François-Bernard fit sa carrière dans l'Enregistrement et mourut, à Pau, en 1843.

Charles-Victor entra dans la marine de l'Etat ; prit part, comme officier, à la campagne de Morée, pour l'indépendance de la Grèce, puis à celle du Mexique et mourut, de maladie, à bord du Magellan, à l'âge de trente-sept ans.

Charles-François-Bernard l'aîné, conseiller à la cour d'appel de Pau, fut le dernier marquis de Charritte.

Aucun des trois frères n'ayant eu de postérité mâle, avec eux, s'éteignit la lignée des potestats et des marquis de Charritte.



Leurs biens revinrent à Mme Alegro, une des dernières descendantes connues de la famille. Elle les vendit, il y a une trentaine d'années, à M. Queller, qui installa une fabrique de chocolat dans le parc du château. Quelque temps après sa mort, sa veuve revendit le domaine à la Société Industrielle de Charritte-de-Bas qui en est le propriétaire actuel. 



Le château est situé dans la plaine, non loin du village du même nom et sur les bords de la rivière le Saison. Il ne semble pas que la construction actuelle remonte à plus de deux cents ans. On n'y remarque la trace d'aucun style architectural. C'est un bâtiment à un étage, long et étroit, avec un toit couvert de tuiles plates, mode de couverture peu en usage dans la Soule et employée surtout en Béarn. Il donne, à l'Est, sur un parc bien diminué de nos jours et qui couvrait autrefois les deux rives du Saison, tandis que, de l'autre côté, s'étage une large terrasse bordée de deux allées de tilleuls. On y accède par une allée d'arbres centenaires précédée d'un portail qui a une certaine allure. C'est là, de toute la propriété, ce qui donne l'impression la plus exacte de ce qu'a pu être ce domaine à la belle époque des potestats et des marquis de Charritte.




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CHÂTEAU DU MARQUIS DE CHARRITTE-ETCHEGOYEN
CHARRITTE-DE-BAS SOULE



L'intérieur comprend de vastes pièces ouvrant sur deux corridors. Elles ont toutes de larges fenêtres d'où l'on découvre de riantes perspectives sur les bords du Saison et les coteaux environnants. Plusieurs conservent des traces d'anciennes décorations qui durent être fort belles. On remarque en particulier le salon avec, de tous côtés, des boiseries sculptées en parfait état de conservation, une ancienne chapelle bien délabrée et un bel escalier en bois travaillé.



Malgré ces vestiges d'une belle et agréable habitation, cette ancienne demeure seigneuriale laisse une impression de mélancolie, lorsqu'on voit ce qu'elle est devenue de nos jours, après avoir été, du temps de ses anciens propriétaires, le lieu de rendez-vous de toute la bonne société de la Soule et du Béarn."



A suivre...






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