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jeudi 29 février 2024

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 29 FÉVRIER 2024 SAINT AUGUSTE - OSOITZ

 

PROVERBE DU 29 FÉVRIER 2024 (SAINT AUGUSTE) (OSOITZ)


AUGUSTE : Auguste Chapdelaine est un prêtre-missionnaire catholique.



religion catholique saint sainte auguste
29 FEVRIER SAINT AUGUSTE CHAPDELAINE

Il naît le 6 janvier 1814 à La Rochelle-Normande (Manche).

Après des études à l'abbaye Blanche à Mortain (Manche), il est ordonné prêtre en 1843 à Coutances (Manche).

Il est d'abord vicaire à Boucey (Manche) de 1844 à 1851.

Chapdelaine se rend en Chine, en 1852, sous l'égide des Missions étrangères de Paris.

Il passe deux ans à Hong-Kong.

Il célèbre sa première messe en Chine en décembre 1854.

Son nom chinois est Ma Laï.

Chapdelaine est dénoncé, accusé de propagande pour une religion interdite, et il est arrêté en février 1856.

Il est condamné à mort, battu, et décapité le 29 février 1856.

Il est béatifié le 27 mai 1900 par le pape Léon XIII et canonisé le 1er octobre 2000 par le pape Jean-Paul II, avec 119 chrétiens morts en Chine entre 1648 et 1930.



religion catholique saint sainte auguste
29 FEVRIER SAINT AUGUSTE CHAPDELAINE


Une naissance du 29 février : Giovacchino Antonio Rossini dit Gioachino Rossini.



italie compositeur opéra 19ème siècle barbier séville
PHOTO DE GIOACHINO ROSSINI 1865
PAR ETIENNE CARJAT



Né le 29 février 1792 à Pesaro (Etats pontificaux) - Mort le 13 novembre 1868 à Passy (Paris).

C'est un compositeur italien, comptant parmi les plus grands compositeurs du 19ème siècle.

Gioachino est issu d'une famille modeste.

Il passe ses années de jeunesse auprès de sa grand-mère, ou en voyage à Ravenne, Ferrare et Bologne.

C'est principalement à Bologne qu'il peut s'initier à la musique, particulièrement au chant et à l'épinette.

A 14 ans, en 1806, il s'inscrit au Liceo musicale de Bologne, étudiant intensément et avec passion les oeuvres de Haydn et Mozart.

A cette époque, Gioachino écrit son premier opéra.

En 1807, il est admis dans la classe de contrepoint de Stanislao Mattei.

A partir de 1810, ses opéras commencent à être représentés et, dès 1812, il connaît plusieurs succès.

En 1815, il vient à Naples où il rencontre Isabella Colbran, chanteuse lyrique, qu'il épouse en mars 1822 et dont il se sépare en 1837.

A l'automne 1815, Gioachino compose Le Barbier de Séville, qui va connaître assez vite le succès.

Quelques mois plus tard, il se tourne vers l'opera seria.

En 1822, il se rend à Vienne où il rencontre van Beethoven.

Guillaume Tell, son opéra en 4 actes, représenté à Paris en août 1829, sera sa dernière oeuvre lyrique.

La révolution de 1830 lui fait perdre la protection de Charles X.

Gioachino s'enferme alors dans une longue retraite qui durera jusqu'à sa mort, cessant d'écrire des opéras pour se consacrer, à son propre rythme, à la composition de mélodies, musique sacrée et musique instrumentale, pour son seul plaisir et celui de son entourage, entre 1831 et 1841.

En août 1846, après le décès de sa première femme, il se remarie avec Olympe Pélissier.

Retourné à Bologne, il voit sa retraite troublée par les mouvements révolutionnaires qui secouent l'Italie en 1847.

Il doit faire face à l'animosité populaire et quitte Bologne pour Florence.

En 1855, Gioachino quitte l'Italie pour revenir à Paris, où il meurt le 13 novembre 1868, à 76 ans.

Il laisse derrière lui environ 240 oeuvres musicales.



italie compositeur opéra 19ème siècle barbier séville
COMPOSITEUR GIOACHINO ROSSINI


LE SVASTIKA AU PAYS BASQUE ET LA CROIX GAMMÉE EN 1935 (deuxième et dernière partie)

 

LE SVASTIKA ET LA CROIX GAMMÉE EN 1935.


Le svastika ou swastika, est un symbole que l'on retrouve en Europe (y compris dans l'art catholique), en Afrique, en Océanie, aux Amériques et en Asie, jusqu'en Extrême-Orient.




pays basque avant sello euzkadi
TIMBRE-POSTE POUR L'UNIVERSITE BASQUE 1937


Le mot svastika (ou swastika) vient du sanskrit, dérivé de su ("bien") et de asti ("il est") (ka étant un suffixe adjectival).



Voici ce que rapporta à ce sujet le mensuel La Grande Revue, le 1er janvier 1936, sous la plume de 

J. de la Nive :



"La croix gammée.



... L’accueil que Paris réserva au roi déchu a payé une dette de recoin.



A l’armistice, tous les exilés n’ont pas quitté l'Espagne. Ils ont mis en pratique le principe qui veut que la patrie est là où on est bien. Ils y sont encore. Ils sont les meilleurs amis de ceux qui ont au cœur le culte du Séparatisme. 



Un des quatorze points de Wilson a rallumé les cendres de ce vieux foyer : celui où il est proclamé que les petites nationalités auront le droit de revendiquer leur indépendance. Les agitations de l’Irlande et de l’Ethiopie montrent que ce n'est point lettre morte.



A leur tour, les anciens Carlistes ont cru le moment propice pour redonner à cette idée, et à leur profit, force et vigueur. L'agitation se manifesta dans les divers "Casinos", dont chaque "pueblo" s’honore. On y posa la question d’un Etat indépendant qui aurait groupé les Basques des deux versants. L’Euskarie, cet idéal de tous les temps, devenait une réalité et la proposition conjuguée fut adressée discrètement aux Basques les plus sûrs que l'on connaissait en France. Les Basques français qui avaient fait la guerre et l’avaient gagnée firent grise mine à cette idée. Elle ne rencontre qu’une indifférence qui, même, rejaillit de l’autre côté des Pyrénées. A ce même moment, le gouvernement républicain espagnol apportait comme don de joyeux avènement le statut provincial qui fut voté dans un enthousiasme délirant. Le séparatisme, du coup, devenait le lot d’un groupe de fanatiques carlistes intransigeants. 



Il leur fallait un signe cabalistique pour se reconnaître, une croix pour soutenir leur foi chancelante. Ce fut à ce moment précis que la croix gammée, qui venait d’apparaître dans le ciel allemand, fut donnée aux séparatistes espagnols comme signe de leur foi et de leur espérance.



Ce merveilleux emblème faisait coup double.



Comment le miracle renouvelé de Bethléem, le miracle d'une croix d’une constellation s’arrêtant au-dessus d’une terre ou le protestantisme avait rompu avec les signes extérieurs, a-t-il pris naissance se fortifiant à l’égal d'une religion nouvelle, devenant une menace sur le monde ? Longtemps cette énigme a paru insoluble. Les plus grands savants y perdaient leur langue... ou leur latin. Le dessin de la croix gammée flottait-il informe sur les flots de la Sprée ou du Rhin ? 



On a erré longtemps et bien loin pour retrouver les vestiges préhistoriques d’une race nordique qui aurait eu une place parmi les premières humanités vagabondes. Voici qu’une nouvelle version, qui apparaît bien probante, rejette tout le fatras des exégèses ariennes. Les explications les plus simples sont toujours les vraies, les fortes.



Parmi les familles vouées corps et âmes au nazisme hitlérien, il en est une qui est depuis quelque temps célèbre et qui s’appelle Hagen. Un de ses fondateurs fut notaire impérial, au milieu du XIXe siècle. Les notaires de cette époque, aussi bien en Allemagne qu’en France, aimaient à mettre sur leurs écussons des armes parlantes. Le mot de Hagen qui signifie "dent" se prêtait admirablement à ce dessin. Il dessina sur son écu une dent, l’accrocha à une branche rigide, la retourna, et il eut un bec de corbeau. Cela eût pu être une affiche de dentiste. Il fit, pour compléter le tableau, deux branches pareilles, les croisa. La croix gammée est sortie de ce jeu d’enfant.



Après des démêlés politiques, financiers ou familiaux, le notaire Hagen se trouva dans la nécessité de se retirer du monde. Il se fit bénédictin. Cela vaut peut-être mieux que d’avoir des procès ou de passer devant des tribunaux. Entrer dans un couvent est une fin, comme une autre. L’abbaye de Lambach lui donna le gîte, le couvert. Il n’y trouva pas le repos. Car, en raison de son nom aristocratique et aussi de sa culture, peut-être aussi de la dot qu’il apporta, il devint supérieur de cet établissement. Il avait surtout le sentiment de la grandeur. Il y a eu des bénédictins qui sont devenus célèbres par leurs travaux, par des recherches souvent géniales. L’ambition du chanoine Hagen se porta sur les constructions plus ou moins architecturales. Il fut un tailleur de pierre, un maçon infatigable et les agrandissements que lui doit l’abbaye de Lambach en font la réplique de celle de Westminster en Angleterre et de la Grande-Chartreuse en France. Il eut, en bon Allemand, l’orgueil de son œuvre et le sceau de son panonceau notarial fut gravé au frontispice des portes et des hautes fenêtres des constructions nouvelles. Le bec de corbeau "Hagen-Haken", prolongé de deux branches, se coupant à angles droits, devint la marque de fabrique du chanoine.



abbaye autriche hangen
ABBAYE DE LAMBACH AUTRICHE 1649



Cette petite satisfaction d’amour-propre serait restée sans importance si la destinée, dont les voies seraient, dit-on, impénétrables, n’avait amené le jeune Hitler à passer deux ans d’études dans cet établissement. Il n’en sortit pas bénédictin, mais il en rapporta le coup de marteau de la croix gemmée, gravée sur son cerveau comme une marque fatale. Si bien que lorsque son éloquence l’eut hissé au pinacle, quand il crut pouvoir faire son Napoléon et avoir une étoile, la croix du chanoine Hagen lui apparut idoine à cet emploi. A la croix latine qui a fait une religion de vingt siècles sur le monde, l’ère de la croix gamme surgit en opposition sur la terre allemande.



De la croix gammée à la croix basque, il semblait qu’il y eût une distance. Elle fut vite franchie par les chevaliers fanatisés de la croix nouvelle, demeurés et installés au nord de l’Espagne. Ils s’ingénièrent à prouver à leurs hôtes qu’avec de la bonne volonté les lignes arrondies de leur vieil emblème pouvaient s’adapter avec les lignes rigides du sceau hitlérien, qu’une union morganatique s’imposait, déjà grosse de conséquences. Le séparatisme espagnol ne serait plus seul, il aurait une main protectrice. Les Aryens, race fabulée, pourquoi ne seraient-ils pas les petits-cousins des Celtes-Ibères ? Ainsi manoeuvrés, les Carlistes, abandonnés de Dieu et du Prétendant, se laissèrent convertir à la foi nouvelle. Ils perdirent la croix de leurs pères. Par un miracle comme on en voit encore en Espagne, la croix gammée fit disparaître, par un jeu de passe-passe, la malheureuse croix des Basques.



Ce fut la mode ou la folie nouvelle. La croix ancienne avait été discrète. La nouvelle fit fureur. On l’afficha partout, avec une sorte d’enthousiasme fanatique : sur la bimbeloterie, sur les maisons, sur les frontons, sur les monuments religieux et funéraires, sur les bérets, les brochures, etc.



pays basque autrefois économie labourd svastika
PUBLICITE BERROGAIN BAYONNE 1932
PAYS BASQUE D'ANTAN


Il y eut bien quelques protestations. Des pierres furent jetées contre des maisons qui affichaient cette insolence. Les protestataires furent poursuivis et jetés en prison. "Cosas de Espana". Ce qui se passe en Espagne ne supporte pas toujours d’explication.



Le mouvement gammé devait fatalement s’infiltrer en France proche. Pour l’y apporter, il y eut la contrebande.



Et voilà comment le touriste allemand de Biarritz put retrouver les pièces de sa fabrication. On n’est jamais trahi que par les siens.



Nous avons subi en France cette invasion avec une passivité singulière. Les quelques voix qui, dans le début, élevèrent une timide protestation furent réduites au silence. On allégua que cette diffusion de croix alimentait une industrie locale, à laquelle il ne fallait point porter obstacle. Des journalistes, qui n’admettaient pas cette façon de voir, furent cassés aux gages.



L’épidémie de fièvre allemande a duré deux ans, trois ans. Mais la raison finit par avoir raison dans tous les pays du monde.



La constellation de la Croix Gammée qui a brillé au firmament pyrénéen, d’elle-même s’éteint. Des savants osent maintenant se dresser pour prononcer sur l’erreur.



Le bulletin du Musée basque de Bayonne a fait paraître la condamnation suivante :


"Il arrive fréquemment que des étrangers surpris de voir la croix gammée hitlérienne orner les bijoux qu’on leur offre comme "bijoux basques" et de la rencontrer jusque sur nos frontons de pelote, viennent non sans surprise et quelquefois avec mauvaise humeur se renseigner au Musée basque. On leur répond que ce motif n’a rien ici de traditionnel, qu’il n’est apparu que depuis peu d’années dans le pays basque français, que s’il a été employé comme une variante de la charmante rosace qui fleurit sur tant de monuments de notre terre, c’est sans aucune raison sérieuse et que rien n’autorise à le "basquiser" sérieusement. On conseille donc de négliger cette géométrie rectiligne peu conforme au génie de notre pays pour s’en tenir au gracieux svastika curviligne de la Soule, du Labourd et de la Basse-Navarre... La croix gammée n’a que faire chez nous, pas plus chez nos excellents amis espagnols."



A la suite de cette note, le bulletin publie trois études qui, condensant la question, sont une définitive et triple exécution.



La première est celle d’un ouvrage allemand. L’auteur, M. Jory Lechter, établit que la croix gammée a pris naissance dans le bassin du Danube. Les Bohémiens qui nous viennent de là, et dont nous avons des vestiges insaisissables et qui ont été les premiers occupants de la terre basque, auraient pu nous l’apporter. Mais ils n’ont jamais ni feu, ni lieu et la religion a été le moindre de leur souci. Ce savant a retrouvé la croix gammée sur des poteries exhumées dans les ruines de Troie. Il spécifie que le Svastika appartient à l’Inde. La croix gammée en Allemagne, d’après lui, est moins un signe ethnique qu’un talisman. M. Lechter veut ignorer la croix basque.



vase chinois svastika
VASE CHINOIS
VERS 2300 AV J.C.


La seconde étude est de M. Garmendia, secrétaire de la Société des Etudes basques. Elle conclut énergiquement que ses compatriotes ont le devoir d’écarter impitoyablement la croix gammée à branches rectilignes, signe universel adopté par des pays qui n’ont rien de commun avec le pays basque.



Enfin, la troisième, de M. J. Soupre, architecte français, un de ceux à qui nous devons la renaissance de l’architecture locale, prend nettement position pour la croix des Basques, en opposition absolue avec la croix de l’Allemagne.



Cependant, nous l’avons cette croix gammée. Elle affiche son triomphe sur les frontons de plusieurs de nos localités. Elle est sur des stèles funéraires, dont les entrepreneurs ignorants semblent avoir obéi à un mot d’ordre.



Elle était sur des bijoux. Mais les touristes avisés ne veulent plus tomber dans le panneau ou dans le panonceau du chanoine Hagen.



Son rôle s’achève dans un éclat de rire."




(Source : Wikipédia).




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mercredi 28 février 2024

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 28 FÉVRIER 2024 SAINT ROMAIN - AITOR

  


PROVERBE DU 28 FÉVRIER 2024 (SAINT ROMAIN) (AITOR).


ROMAIN : Romain de Condat (ou Romain du Jura) est né à Izemore, dans le Haut-Bugey vers 390.



religion catholique saint sainte romain
28 FEVRIER SAINT ROMAIN DE CONDAT

Romain reçoit une éducation très soignée au monastère lyonnais d'Ainay, en ayant pour maître saint Sabin.

En 425, Romain devient ermite dans les montagnes du Jura et fonde, avec son frère Lupicin, vers 445 un monastère à Condat (Saint Claude aujourd'hui).

Romain décède le 28 février 463 au monastère de moniales de la Balme (Jura).

Le lundi de Pentecôte, la chapelle de Saint-Romain est toujours le but d'un pèlerinage très populaire dans la région.



religion catholique saint sainte romain
28 FEVRIER SAINT ROMAIN DE CONDAT


AITOR : A. Chaho zuberotar idzleak (1811-1858) berak asmatutako euskaldun guztien arbasoa. Herritarren gogortasunari esker, Gen. Reg.ko zuzendaritzak onartu zuen izen hau, 1966.2.28-ko B.O.-ean 692.orri.-45 agertzen zuelarik.

J.A. Xaho idazle zuberotarrak La Légende d'Aitor lanean kaleratu zuen izena ; beranduago F. Navarro Villosladaren Amaia o los vascos en el siglo VII eleberriko pertsonaia ospetsua izan zen. Zuberoan aita onen semea esaten da "noblea" adierazteko. Hortik Xanok euskaldunok Aitor-en semeak garela atera zuen, okerreko etimologia eginez. Gaur egun Euskal Herrian gehien erabilitzen den izenetako bat da.




Une naissance du 28 février : Joseph Ernest Renan. 





ecrivain bretagne france philosophe historien
ERNEST RENAN

Né le 28 février 1823 à Tréguier (Côtes-du-Nord) - Mort le 2 octobre 1892 à Paris.

C'est un écrivain, philologue, philosophe et historien français.

Né dans une famille de pêcheurs, son père meurt alors qu'il n'a que 5 ans et le petit Ernest va être instruit au séminaire de Tréguier (Côtes-du-Nord) et où il remporte tous les prix en 1838.

Il intègre ensuite le séminaire de Saint-Nicolas-du-Chardonnet à Paris 5ème.

En 1848, il est reçu premier à l'agrégation de philosophie et nommé professeur au lycée de Vendôme (Loir-et-Cher).

Ernest Renan devient, en 1856, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres et il épouse la même année Cornélie Henriette Scheffer et est admis au Grand Orient de France à Paris.



ecrivain bretagne france philosophe historien
ERNEST RENAN

De 1860 à 1861, il effectue à l'occasion de l'expédition française une mission archéologique au Liban et en Syrie.

Il est nommé, en 1862, professeur d'hébreu au Collège de France.

En 1863, la publication de sa Vie de Jésus (premier tome sur 7 de son Histoire des origines du christianisme) connaît un grand succès et fait scandale, déclenchant la colère de l'Eglise catholique.

Il écrit de nombreux autres livres importants comme Prière sur l'Acropole (1865) ou Qu'est-ce qu'une nation ? (1882).

Son intérêt pour sa Bretagne natale est également constant de L'Âme bretonne (1854) à Souvenirs d'enfance et de jeunesse (1883).

Il meurt le 2 octobre 1892, à 69 ans, à Paris.



ecrivain bretagne france philosophe historien
ERNEST RENAN


LA FEMME AU PAYS BASQUE EN 1896 (huitième et dernière partie)

 

LA FEMME AU PAYS BASQUE EN 1896.


La place de la femme, dans la société, au Pays Basque, a toujours été très importante.





pays basque femmes naissance
FEMME DE NAVARRE ORIENTALE




Après nous avoir parlé des enfants, des animaux domestiques, des mariages et de la mort, voici 

ce que rapporta au sujet de la femme au Pays Basque, Mme d'Abbadie d'Arrast, épouse 

d'Antoine d'Abbadie d'Arrast, dans la revue bimensuelle La Femme, le 15 avril 1896 :



"La femme du pays basque (suite et fin).



... Mais avant tout, au dessus des arguments que les Codes humains peuvent nous fournir en faveur de l'autorité maternelle, il y a les indications de la nature, lesquelles sont clairement au bénéfice de la mère et ce sont ces indications qui me touchent le plus vivement. Epreuves, soucis, travail supporté pour l'amour des enfants, de qui sont-ils le lot si ce n'est de la femme ? C'est elle qui peine le plus, à commencer par l'acte premier, la fonction féminine par excellence, la maternité, que Dieu l'a chargée d'accomplir dans la douleur et par la douleur.



Pourquoi, puisque le travail et les devoirs des deux conjoints, quoique de sortes différentes, se départagent et s'équilibrent entre eux chacun dans la sphère qui leur a été dévolue, la puissance maternelle ne se départage-t-elle pas et ne s'équilibre-t-elle pas avec la puissance paternelle ? Cette inégalité de droits est une criante iniquité à l'égard de toutes les femmes, quelle que soit la classe sociale à laquelle elles appartiennent, une iniquité plus criante encore lorsqu'il s'agit de la femme du peuple, de la femme pauvre. Il n'est pas surprenant, qu'effrayées par les conditions léonines que l'homme leur impose légalement par le mariage, les filles du peuple répugnent à s'engager devant la loi et disent qu'elles préfèrent ne pas se marier pour conserver sur leurs enfants leur autorité.



Pour la paysanne en particulier, combien sont onéreuses et pénibles les multiples obligations de la maternité, la sujétion du nourrissage, le soin des petits enfants ; tandis que le père, lui, ne connaît que la joie de se sentir choyé par les petits quand il revient des champs. Une bouche de plus à nourrir, la bouche d'un de ces gamins, qu'est-ce pour lui, quel surcroît de travail cela lui impose-t-il ? Moins que rien. Mais la mère, pendant qu'à la maison et au dehors, active à sa besogne, elle va et vient, il lui faut prendre les petits dans ses bras ou les traîner suspendus à ses jupes. Pendant sa grossesse, elle ne peut s'accorder de relâche, elle travaille tous les jours, car il le faut bien. La fatigue qui se lit sur ses traits fait pitié, à force de s'épuiser cette jeune femme, à la primeur de son âge, a tout à coup revêtu l'apparence de quarante années. Ne sont-ce pas les indications de la nature pour dire, pour crier à ceux dont le coeur est capable de s'inspirer de justice, que la mère est quelqu'un, et qu'il est inique au regard des enfants, de feindre l'ignorer et de l'outrager en l'accablant d'une minorité imbécile.




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"DEPOPULATION" A SOCOA
PAYS BASQUE D'ANTAN




Revenons à notre basquaise. Paysanne ou ouvrière, elle travaille pendant sa grossesse jusqu'à la dernière minute, elle ne se plaint pas, elle sait qu'il le faut. Au moment où son terme arrive, elle revient du champ en toute hâte, quelquefois la pioche à la main, ou elle rentre à la maison sa cruche d'eau sur la tête. Lorsqu'elle est pauvre, c'est souvent dans sa cuisine qu'elle met au monde son enfant ; les personnes de la maison l'entourent, on s'empresse auprès d'elle, on l'encourage, on lui prodigue des soins, on l'abreuve de vin chaud et de cordiaux. Ces soins ne sont pas des plus intelligents, il arrive que par un zèle excessif on amène la souffrante à l'état d'ébriété pour le dernier moment de la délivrance.



pays basque femmes naissance paysan
HERCAGE
PAYS BASQUE D'ANTAN



Aux yeux de la plupart de nos lectrices, il semblera sans doute qu'une cuisine ne soit pas un lieu d'élection pour la naissance d'un enfant. Cependant, il y a des circonstances dans lesquelles il s'est rencontré pire qu'une cuisine. L'enfant divin, Lui, à son arrivée ici-bas, s'est trouvé dans un endroit encore moins discret et moins clos. La pauvreté des braves gens de la campagne porte avec soi et en soi de semblables misères. Ce sont les gênes qu'elle impose à ceux dont le logis est étroit et dont le mobilier est réduit au strict nécessaire. Demandons-nous si elle n'apporte pas en même temps, cette pauvreté que Dieu envoie selon son bon plaisir et que le Seigneur a choisie pour y vivre, certaines compensations qui rachètent les privations et renferment des leçons pour les fortunés de ce monde ? Oui, certainement, lorsque l'honnêteté préside aux rapports des gens entre eux, ce qui est de règle dans les anciennes bonnes maisons de cultivateurs où les moeurs sont pures, l'intimité forcée des membres d'une famille, parents et enfants, maîtres et serviteurs, resserre les liens de la solidarité. Dans les logements réduits on apprend à se mieux aider mutuellement, à se prêter secours, à se sacrifier les uns aux autres, les aises, les habitudes, l'égoïsme. L'égoïste est obligé de se dominer, son égoïsme revêt sa laide apparence que ni l'or, ni la soie, ni les grands airs et les belles paroles ne peuvent dissimuler. Et puis, la souffrance que l'on voit, que l'on sent, que l'on touche, exerce la pitié et l'enseigne. C'est une éducation de charité que les coeurs reçoivent.



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FERRAGE D'UN BOEUF
PAYS BASQUE D'ANTAN



La pitié a besoin de se développer par l'exercice comme toutes les vertus et les bons penchants humains. Par pratique, non par théorie, s'inculquent dans les âmes des hommes l'abnégation, la compassion vraiment agissantes dont raffinement chez ceux qui ont souffert et vu souffrir, nous fait nous écrier : "Heureux les pauvres !" Qui n'a été frappé de ce fait, qu'il y a plus de vraie et spontanée sensibilité chez la femme du peuple que chez la femme des classes aisées ; plus de sympathie pour des douleurs, qu'elle a appris à connaître par expérience ?



Dès que l'enfant est né, la jeune mère est portée dans sa chambre. On la couche, et la pauvrette va enfin pouvoir se reposer. Mais en dépit du grand besoin qu'elle aurait d'un long repos, de combien peu de jours sera la douceur qu'elle s'accorde de rester dans son lit. Vite, trop vite, après sa délivrance, la voici déjà debout, elle lave elle-même son linge, elle a fait son ménage, nourri sa volaille, pris soin de ses enfants ; elle n'a pas de servante, ni d'argent pour se payer une aide. Cependant, comme la femme riche, elle subit la montée du lait et les fatigues de la nourriture. Qu'elle est courageuse et digne d'admiration !



Et l'enfant qu'est-il devenu? Des matronnes se sont empressées de l'emporter dans leurs bras. Elles le frottent et le lavent, elles lui pétrissent la tête dans leurs mains pour l'arrondir et le frottent encore, quelquefois avec un morceau de lard. Fenêtres et portes sont ouvertes, la nuit est froide, il n'y a que quelques tisons dans le foyer. Mais qu'importe ? le petit Basque est robuste, il résiste à ces bons soins. Le père le tient dans ses grosses mains et s'émerveille d'un rejeton si frêle ; les personnes du logis lui font fête et l'examinent. On lui découvre mille beautés et mille charmes. Cela prend du temps ; il n'a pas chaud lorsqu'on songe à l'emmailloter et c'est une chance si, vu l'heure, on ne l'emporte pas à l'église pour le baptiser. Cette coutume d'emporter l'enfant immédiatement à l'église a coûté la vie à plus d'un baby basque autrefois. Ses langes sont en molleton rouge. Les deux petits bras y sont étroitement emprisonnés, ainsi que les jambes ; puis le minuscule paquetage humain est fortement serré par des lisières de drap et prend l'apparence d'un pain de sucre dont seule vient émerger la tête que l'on coiffe d'un bonnet de laine brune. Alors aussi fières que contentes, les matronnes jugent que la toilette du nouveau-né est parfaite.



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SANDALIERS
PAYS BASQUE D'ANTAN



Une corbeille en osier placée auprès du lit de la mère reçoit son petit hôte. On ferme hermétiquement les volets de la chambre, afin que l'obscurité soit aussi complète que possible. L'enfant demeure pendant les trois premiers mois dans les ténèbres, parce qu'il faut qu'il dorme pour laisser sa mère plus tranquille. On pense que si l'enfant voyait la lumière, il la trouverait si belle qu'il ne dormirait plus afin d'en pouvoir jouir !



Dors donc, petit Basque, dors à poings fermés ; trois fois par jour, ta mère reviendra des champs pour t'allaiter. Ne crains pas qu'elle t'oublie, la brave femme. Elle trouve pour toi les mots les plus doux de sa langue. Tu es son "gaichoua", son pauvret bien aimé, son "bilbotcha", son petit coeur, son "maitia", son adoré, son charmant. Le soir, elle te berce avec les beaux chants graves d'autrefois :


L'oiselet dans sa cage

Chante tristement,

Bien qu'il ait là

De quoi manger, de quoi boire.

Il désire être dehors,

Parce que, parce que

La liberté est si belle.


Oiseau qui es dehors, 

Regarde la cage. 

Si cela l'est possible, 

Garde-toi de t'en approcher 

Parce que, parce que 

La liberté est si belle.

(L'Oiseau en cage, ancien chant souletin.)


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CHANSON SOULETINE XORIÑOAK KAIOLAN



Bientôt les premiers balbutiements viendront éclore sur tes lèvres. A la joie de tes parents, ils t'entendront distinctement appeler : "Aita, Aita" père, père, "Ama, Ama" mère, mère. Ainsi à ton tour, avec les milliers et les myriades de petits qui ont vécu ici-bas, tu apportes la preuve de l'antiquité du langage de ta race, puisqu'à peine as-tu agité ta langue et gonflé tes joues, que spontanément, chose merveilleuse, tu as prononcé ces deux mots si beaux : Aita, Ama, que l'Eternel Dieu Lui-même, personne ne l'ignore, a enseigné dans le paradis terrestre à Adam et à Eve qui, l'un et l'autre, ont parlé basque auprès de l'arbre de la Tentation.



Il était d'usage autrefois que la femme ne sortit pas de sa demeure avant de s'être rendue à l'église pour les relevailles. Une excellente créature craignait fort le qu'en dira-t-on et la critique de ses voisines : elle n'était pas descendue encore au village depuis ses couches. Or, un matin, elle se trouvait en grand besoin de quelques légumes de son jardin et n'avait personne sous la main qui pût lui rendre service. Elle considérait ses choux du pas de sa porte et son embarras était grand lorsqu'il lui vint à l'esprit une idée ingénieuse. Malgré qu'il lui fût pénible d'user de subterfuge, elle monte dans son grenier et par une lucarne, elle détache une tuile de son auvent, s'en coiffe comme d'une mante, puis, satisfaite, la tête couverte de sa tuile, elle se dit à elle-même : Je peux en tout repos de conscience aller choisir mon chou et le couper moi-même, on ne pourra pas dire que j'ai quitté mon toit avant d'avoir rempli mes devoirs religieux !"




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mardi 27 février 2024

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 27 FÉVRIER 2024 SAINTE HONORINE ET SAINT JULIEN - LANDER

  


PROVERBE DU 27 FÉVRIER 2024 (SAINTE HONORINE) (SAINT JULIEN) (LANDER).


HONORINE : Honorine vit à l'époque romaine dans le pays de Caux (Normandie).




religion catholique saint sainte honorine
27 FEVRIER SAINTE HONORINE

Cette vierge qui fait partie du peuple gaulois des Calètes est martyrisée en raison de sa foi chrétienne et son corps est jeté à la Seine puis recueilli et inhumé à Graville.

En 876, les reliques d'Honorine sont transférées à Conflans, un port en aval de Paris.

Un pèlerinage régional, le jour de l'Ascension se développe sous l'impulsion des moines du prieuré de Conflans, dépendant de l'abbaye Notre-Dame-du-Bec.

Honorine est la patronne des bateliers.





religion catholique saint sainte honorine
27 FEVRIER SAINTE HONORINE DE GRAVILLE



JULIEN : Saint Julien d'Alexandrie (3ème siècle) meurt martyrisé vers 250, avec Eunus, son serviteur.

Voici ce que rapporta à son sujet le journal La Gazette de France, le 22 février 1897 :

"Samedi 27 Février Saint Julien d’Alexandrie (IIIe siècle). 

Il était goutteux et deux de ses serviteurs le portèrent dans une chaise au tribunal où cet égrotant confessa courageusement sa foi chrétienne. On le mit sur le dos d’un chameau, et on le promena par la ville en le déchirant à coups de fouet. Il fut enfin brûlé. (C’était le supplice des magiciens ; on l’employait souvent contre les chrétiens, à cause des miracles que Dieu faisait en leur faveur). Ses reliques furent rapportées en France par les comtes d’Armagnac. On l’invoqua contre la goutte. Le pape Clément XI, souffrant de cette maladie fit demander un de ses ossements et donna en échange un morceau de la vraie Croix."




LANDER : "Lander" Sabindiarrentzat"Leandro" Sebiliako apezpikua da (+596), baina "Landerra" andere izena eta bada Erdi Aroan (R.I.E.V. 1924, 379-380).

(...) Lander - Bi termino batzen dira honetan : "behartsua, erromesa" adiera zuen Erdi Aroko lander (cf. Oihenarten atsotiz hau : "Gaztaro alferrak dakarke zahartze landerra") eta gaztelaniazko Leandro-ren baliokidetzat Sabino Aranak eta (...)

(...) Koldo Elizaldek argitaratuko Santu Izendegia-n proposatuko LanderLeandro grezierako Leandro-etik dator, latineko Leandrus bitarteko dela. Greziako mitologian Leandro Afroditaren tenpluko Ero-z maitemindu zen (...)





Un décès du 27 février : Jean-Rodolphe Perronet.




homme france 18ème siècle ingénieur architecte ponts chaussées
PORTRAIT DE JEAN-RODOLPHE PERRONET 1764



Né le 25 octobre 1708 à Suresnes (Hauts-de-Seine) - Mort le 27 février 1794 à Paris.

C'est un ingénieur et architecte, fondateur et premier directeur de l'Ecole des ponts et chaussées.

Après l'assassinat de son père en 1725, Jean-Rodolphe entre, à 17 ans, comme apprenti-architecte au cabinet de Jean Beausire, premier architecte de la ville de Paris.

Il est chargé du projet et de la conduite du grand égout de Paris, des travaux des quais et de l'entretien des chemins de banlieue.

En 1735, il est nommé sous-ingénieur à Alençon et il entre, en 1736, au corps des ponts et chaussées.

En 1737, il devient sous-ingénieur, puis ingénieur de la généralité d'Alençon.

En cette qualité, Jean-Rodolphe construit la lanterne de la basilique Notre-Dame d'Alençon.

En janvier 1744, il épouse Antoinette-Charlotte Besson, avec un contrat de mariage en communauté de biens.

En février 1747, un arrêt le nomme à la direction du Bureau des dessinateurs du Roi, que vient de créer Trudaine, pour lever les cartes et les plans du royaume.

Il a pour mission de former les ingénieurs des ponts et chaussées et d'en contrôler l'action dans les généralités où ils sont employés.

Jean-Rodolphe reçoit en outre la direction du lever de tous les plans des routes et le droit de projeter, conduire et inspecter tous les travaux dans les provinces, concurremment avec les inspecteurs généraux.

En 1750, il obtient le grade d'inspecteur général et, en 1764, celui de premier ingénieur dont il remplit les fonctions pendant plus de 30 ans.

Il réalise de très nombreux ponts, dont le pont de la Concorde à Paris et il supervise la construction de la première manufacture de Sèvres.

Entre 1747 et 1791, 2 500 km de routes sont ouvertes ou rectifiées sous sa direction.

Jean-Rodolphe entre, en 1756, à l'Académie royale d'architecture.

Il est nommé premier ingénieur du roi en 1763 et devient membre associé de l'Académie royale des sciences en 1765.

Le Bureau des dessinateurs du Roi qu'il dirige depuis 1747 devient le Bureau des élèves des ponts et chaussées puis, en 1775, l'Ecole des ponts et chaussées.

Organisateur, animateur et pédagogue, il est le véritable père spirituel de ses élèves et met en oeuvre une pédagogie originale.

En 1772, il devient membre de l'Académie royale des sciences de Suède.

Il meurt le 27 février 1794, à 85 ans.




homme france 18ème siècle ingénieur architecte ponts chaussées
PORTRAIT DE JEAN-RODOLPHE PERRONET
PAR LOUIS-MICHEL VAN LOO
MUSEE DU LOUVRE PARIS




Voici le proverbe du mardi 27 février 2024 :


ARETX ASKO DAN URTEA, BESTEAK BAIÑO EZ OBEA.

Année abondante en glands n'est pas meilleure que les autres.



landes autrefois moutons glands
MOUTONS ET GLANDS
LANDES D'ANTAN


(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)



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UN RALLYE-PAPER AUTOMOBILE AU PAYS BASQUE EN AVRIL 1925 (première partie)

UN RALLYE-PAPER AUTOMOBILE EN 1925.


L'origine de ce sport remonte à la fin de 1838, à Ipswich (Suffolk, Angleterre), et concernait des officiers de cavalerie voulant développer leurs qualités hippiques.




pays basque autrefois automobiles concours rallye
RALLYE PAPER
76 LE TREPORT



Voici ce que rapporta à ce sujet La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, dans 

plusieurs éditions :



  • le 9 avril 1925 :


"Le Rallye-Paper Automobile.



La semaine de Pâques qui compte déjà deux belles fêtes organisées par la Gazette, se terminera sur une importante et double manifestation sportive et mondaine qui ne manquera pas d’éveiller le plus vif intérêt chez tous nos résidents actuels. Après donc la "Présentation de Chiens de Luxe à la Chaumière" du Mardi 14, et le "Concours de Danses Modernes au Casino" du jeudi 16, nous aurons le "Rallye-Paper" et le "Concours d’Elégances" pour automobiles. 



Ces deux épreuves, organisées par la Gazette, avec le concours de Très-Sport et sous le patronage de l’Automobile-Club Béarnais et du Syndicat d’initiative, auront lieu dans l’après-midi du Samedi 18 courant. Des règlements particuliers qui seront publiés dans ce journal, en indiqueront les conditions d’exécution. Dès maintenant, les engagements pour le "Rallye-Paper" et le "Concours d’Elégances" sont reçus aux bureaux de la Gazette, 17. rue Duler. Nous donnons en deuxième page le règlement du "Rallye Paper".



Règlement.



Article premier. — La Gazette organise, pour le mercredi 18 avril, avec le concours de Très Sport et sous le patronage de l'Automobile-Club Béarnais et du Syndicat d'initiative, un Rallye-Paper ouvert à toutes les automobiles séjournant actuellement dans la région, et conduites par leurs propriétaires. 



Art. 2. — Le concurrents sont priés de se présenter, le samedi i8 avril, au point et à l'heure indiqués ultérieurement dans la Gazette. Les voitures devront se présenter au contrôle. 



Art. 3. — Les concurrents devront présenter au commissaire du contrôle la fiche numérotée qui leur sera remise lors de leur souscription. Ils recevront en échange un numéro d'ordre qui devra être affiché au pare-brise de leur voiture.



Art. 4. — Les concurrents seront rangés en file derrière une voiture pilote, portant le fanion du Comité d'organisation. Ils suivront cette voiture jusqu'au point de départ secret du Rallye.



Art. 5. — Une fois les concurrents arrivés au point de départ de l'épreuve, le signal  de départ leur sera donné simultanément et pour tous, par un commissaire qui abaissera un fanion.



Art. 6. — A partir de cet instant, les concurrents seront entièrement laissés à leur initiative personnelle. Ils devront gagner un point d'arrivée qui leur sera inconnu, en suivant les jalons du parcours (bandes de papier). De fausses pistes seront établies intentionnellement. Les concurrents qui s'y seront engagés seront avertis de leur erreur par un signal spécial. 



concours automobiles rallye région parisienne
1899 RALLYE PAPER SURENSES - ST GERMAIN EN LAYE
M RENE DE KNYFF



Art. 7. — Une allure raisonnable est recommandée à tous les concurrents. Ils devront bien se persuader qu'une allure excessive loin de leur donner des chances de succès, risque de multiplier leurs erreurs de parcours.



Art. 8. — Au point d'arrivée du Rallye, les concurrents reconnaitront une voiture du Comité qui les aura précédés.



Art. 9. — Les commissaires présents procéderont au classement au fur et à mesure de l'arrivée des concurrents.



Art. 10. — Un classement spécial sera établi pour les dames concurrentes.



Art. 11. — Un délai d'une demi-heure, à partir de l'heure d'arrivée du premier concurrent classé sera accordé à tous les autres concurrents pour rejoindre.



Art. 12. — Passé ce délai, les concurrents ayant rejoint devront suivre la voiture-pilote du Comité organisateur, pour se rendre au lieu où sera faite la distribution des prix.



Art. 13. — Au cours de l'épreuve, l'échappement libre sera rigoureusement interdit, sous peine d'exclusion immédiate par le commissaire-surveillant.




Art. 14. — Les automobilistes non concurrents qui pourraient accompagner en spectateurs les concurrents jusqu'au point de départ du Rallye, sont instamment priés de ne pas suivre l'épreuve, de façon à ne pas gêner les concurrents.



Art. 15. — Chaque concurrent prend part au Rallye sous son entière responsabilité.



Art. 16. — Les engagements pour le Rallye, dont le montant est fixé à 20 francs, sans distinction de catégories de voitures, sont reçus aux bureaux de la Gazette, 17, rue Duler, à Biarritz, dès maintenant.



Pour tous renseignements complémentaires, lire la Gazette, ou s'adresser à nos bureaux."



A suivre...



(Source : Définition de rallye-paper | Dictionnaire français (lalanguefrancaise.com))






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