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mardi 28 février 2023

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 28 FÉVRIER 2023 SAINT ROMAIN - AITOR

  

PROVERBE DU 28 FÉVRIER 2023 (SAINT ROMAIN) (AITOR).


ROMAIN : Romain de Condat (ou Romain du Jura) est né à Izemore, dans le Haut-Bugey vers 390.



religion catholique saint sainte romain
28 FEVRIER SAINT ROMAIN DE CONDAT

Romain reçoit une éducation très soignée au monastère lyonnais d'Ainay, en ayant pour maître saint Sabin.

En 425, Romain devient ermite dans les montagnes du Jura et fonde, avec son frère Lupicin, vers 445 un monastère à Condat (Saint Claude aujourd'hui).

Romain décède le 28 février 463 au monastère de moniales de la Balme (Jura).

Le lundi de Pentecôte, la chapelle de Saint-Romain est toujours le but d'un pèlerinage très populaire dans la région.



religion catholique saint sainte romain
28 FEVRIER SAINT ROMAIN DE CONDAT


AITOR : A. Chaho zuberotar idzleak (1811-1858) berak asmatutako euskaldun guztien arbasoa. Herritarren gogortasunari esker, Gen. Reg.ko zuzendaritzak onartu zuen izen hau, 1966.2.28-ko B.O.-ean 692.orri.-45 agertzen zuelarik.

J.A. Xaho idazle zuberotarrak La Légende d'Aitor lanean kaleratu zuen izena ; beranduago F. Navarro Villosladaren Amaia o los vascos en el siglo VII eleberriko pertsonaia ospetsua izan zen. Zuberoan aita onen semea esaten da "noblea" adierazteko. Hortik Xanok euskaldunok Aitor-en semeak garela atera zuen, okerreko etimologia eginez. Gaur egun Euskal Herrian gehien erabilitzen den izenetako bat da.




Une naissance du 28 février : Louis Joseph de Montcalm-Gozon, marquis de Saint-Véran (dit de Montcalm).




general france canada
LOUIS JOSEPH DE MONTCALM

Né le 28 février 1712 à Candiac (Gard) - Mort le 14 septembre 1759 à Québec (Canada).

C'est le dernier lieutenant-général français des armées en Nouvelle-France.

Issu d'une famille noble de robe originaire du Rouergue, à 16 ans, il reçoit une commission de capitaine dans le régiment de Hainaut.

Il se marie le 2 octobre 1734 avec Angélique Talon du Boullay, avec laquelle il aura dix enfants.

Son père meurt en 1735 et il devient marquis de Saint-Véran et baron de Gabriac.



militaire france canada
LOUIS JOSEPH DE MONTCALM

Louis-Joseph de Montcalm participe, à partir de 1733, à diverses guerres en Europe (Pologne, Autriche, Italie).

En 1756, après 11 campagnes et 5 blessures, il est envoyé à Québec comme commandant des troupes françaises en Amérique du Nord. Il y combat jusqu'en 1759 contre les Britanniques.

Il meurt au combat, à l'âge de 47 ans, le 14 septembre 1759 à Québec, ce qui permet aux Anglais d'être maîtres de tout le Canada.



militaire france quebec
MONTCALM A QUEBEC
TABLEAU DE CHARLES WILLIAM JEFFERYS



Voici le proverbe du mardi 28 février 2023 :


SENAR-EMAZTEEN ARTEKO AHARRETAN, JAINKOA JUJE BAKAR.

En querelles de ménage, Dieu est seul juge.



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QUERELLES DE MENAGE DANS LE BERRY



(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)




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L'ENFANT AU PAYS BASQUE EN 1897 (troisième partie)


L'ENFANT AU PAYS BASQUE EN 1897.


A partir de 1895, Mme Virginie d'Abbadie d'Arrast (femme d'Antoine) écrit plusieurs articles sur le Pays Basque dans le journal bimensuel La Femme.




pays basque autrefois enfants labourd
SOCOA 
PAYS BASQUE D'ANTAN




Voici ce que rapporta à ce sujet Mme d'Abbadie d'Arrast, dans le journal bimensuel La Femme

le 1er avril 1897 :



"L'enfant dans le Pays Basque.



... Dès que le marmot peut se tenir sur ses bouts de jambes, il s'aventure dehors, passe le seuil de la porte, se glisse sous les pieds du bétail, trotte menu sur la route ou va se rouler dans la prairie. C'est l'être le plus heureux du monde. On est bon pour lui, ses parents l'aiment et lui procurent les choses saines et salubres. Grâces au ciel, le biberon au cognac est inconnu et le lait n'est pas stérilisé ! Sa salle de jeu est installée au sein de la plus belle nature, il s'y meut librement, s'y développe à l'aise et s'instruit par la collection de jouets que la bonne Providence met tous les jours à sa disposition. Jouets animés : vaches et moutons de son père, poules et chiens de la ferme, et le meilleur des amis, le paisible, fraternel porc dans l'intimité duquel il passe à l'ombre les meilleures heures de la journée. Dans cette indépendance, il se développe à pas de géant. Il faut qu'il se tire d'affaire, il se sent un être responsable ; à quatre ans il a déjà pris l'allure déterminée d'un petit homme, il mène le bétail s'abreuver au ruisseau ; il faut voir de quel coeur il tape sur les vaches récalcitrantes à grands coups d'une gaule énorme dont le poids semblerait devoir l'entraîner ; il est hardi comme un page, il dirige l'attelage dans le sillon, l'aiguillon en main, pendant que son père tient la charrue ou la herse.


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GYMNASE OEUVRE SAINT PIERRE BIARRITZ
PAYS BASQUE D'ANTAN


Sa résistance aux intempéries des saisons, à la fatigue, est inouïe. C'est un rude petit gaillard, le plus amusant du inonde. Nu-pieds et tête nue, vêtu de son pantalon et de sa veste de coutil gris, été comme hiver, vers huit ans, on l'envoie sur la montagne pour faire paître les chèvres et garder les brebis. La fillette n'est pas plus empruntée que notre brave moutard. Une jolie marmite à la main, on la voit qui s'en va, petits pieds nus sur les cailloux du chemin, puiser de l'eau à la source pour le ménage. Sa mère ne craint pas de l'expédier seule au village pour faire des commissions. D'ailleurs elle fait tous les matins une longue course pour aller à l'école et tous les soirs pour rentrer chez elle. C'est elle qui achète le pain, qui porte le lait aux pratiques.


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ENFANTS
PAYS BASQUE D'ANTAN


Sur les routes, on voit des bambins qui mènent les ânes chargés de bois ; ils s'en vont vendre la provision de fagots. Cette activité forcée trempe les caractères et déroute la paresse native. Les enfants travaillent parce que cela est nécessaire, parce qu'il faut qu'ils aident aux travaux de la ferme et du ménage. Rien ne remplacera la réalité des obligations pour inculquer aux enfants l'habitude du travail.



Quel contraste entre cette vigoureuse existence et la façon dont on élève l'enfant des familles aisées ! Autour du petit bourgeois tout est factice : jouets et conditions d'existence. Sait-il si le feu brûle et si la pierre est dure ? On lui a évité les occasions d'expérimenter le danger et la douleur. Il se voit le centre d'un univers qu'on a créé pour lui ; il se croit un personnage, on l'adule, on le cajole ; il a pour obéir à ses caprices des esclaves qui le servent. Maladroit dès l'enfance, imprévoyant, inexpérimenté, ce sera un égoïste et un obstiné qui pleurera parce que sa mère ne peut lui décrocher la lune. Dans l'âge mûr que deviendrait-il si ce n'est qu'un vieil enfant ? Quelles vertus trouverait-il en soi-même pour surmonter les épreuves ? On ne l'a préparé à lutter ni contre lui-même, ni contre les difficultés de sa carrière terrestre. Quant à l'éducation que donne la rue aux enfants pauvres des grandes villes, inutile d'en rien dire. Oui, l'apostolat des champs très étendu, très généralisé, retremperait la France corps et âme. Ce serait une chose juste et sage.



Deux proverbes, que cite Oihenart dans son recueil des proverbes basques, recommandent aux parents de mettre un peu d'une rudesse toute spartiate dans la façon dont ils élèvent leurs enfants : "Un enfant élevé tendrement vient souvent à périr misérablement." "Un enfant nourri trop délicatement est fainéant, quand il est devenu grand."




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LIVRE LES PROVERBES ET LES POESIES BASQUES
D'ARNAULD OIHENART 1657



Nous avons demandé à la jeune improvisatrice, Anna Etchegoyen, dont nous faisions la connaissance l'année passée, nos lecteurs se le rappellent peut-être, d'improviser pour notre petite Femme, sur les enfants du pays basque, quelques quatrains dans sa langue. Elle s'est exécutée de la meilleure grâce du monde, et, très aimable, elle nous a adressé une pièce de vers. En voici la traduction. Notre obligeant traducteur s'est appliqué à respecter la simplicité de la forme et la naïveté de la pensée du manuscrit original :


"Le Basque jeune est toujours gai. 

Avec un coeur doux, je vais chanter

De ma propre inspiration quelques strophes 

Autant que possible pour honorer mon cher pays.


Je voudrais parler à mes jeunes compatriotes 

Pour les engager à honorer nos pères et mères, 

Ils font leur possible pour nous rendre heureux,

Le Seigneur Dieu nous voit du haut du ciel.


Aimons nos pères et mères 

Et aidons-les, les pauvres (gaichona), dans tous leurs besoins, 

Nous n'aurons pas de regrets de les avoir aidés. 

Le Seigneur Dieu nous payera tous un jour.


Les autorités des villages considèrent avec un grand plaisir 

Que le pays basque n'a encore rien à craindre ; 

Que la jeunesse veut y rester ferme 

Dans l'intention d'aider ses parents.


Dans ce monde, il n'y a pas de plus grand plaisir

Qu'une belle santé avec la grâce de Dieu. 

Notre dernier moment arrivera sans nous en douter ; 

Nous devrons quitter notre cher pays basque à tout jamais.


Un fils de laboureur a une grande allégresse

Lorsqu'il conduit de beaux bestiaux sur la place.

Son occupation favorite est de les bien traiter,

Car il trouve encore là un motif pour honorer son pays basque.


Ayons un grand amour pour le pays basque, 

Pour que les braves gens ne nous oublient pas.

Pour ma part, je l'honorerai toujours ; 

Je ne quitterai pas mon pays tant que je vivrai.


Prenez courage, mes chers jeunes compatriotes, 

Sur vous descendront toutes les grâces du Seigneur Dieu.

Nous aiderons nos parents de tout notre pouvoir, 

Et le pays basque ne nous oubliera pas.


Je termine à présent ma composition de vers, 

Parce que j'ai déclaré tout ce que je voulais dire.

J'ai mis peut-être trop de hardiesse ; 

J'ai, néanmoins, messieurs et dames, l'espoir de votre pardon."



Il nous reste à remercier Mlle Anna Etchegoyen de la bonne grâce avec laquelle elle a répondu à notre appel et à exprimer un regret, c'est que nous soyons indigne de lire son improvisation dans le texte original. Nous y perdons beaucoup. Mais que ne perd-on pas à être ignorant !



Il y a une cinquantaine d'années, il n'existait presqu'aucune école primaire dans les villages basques. De vieilles femmes, qui savaient à peine lire, réunissaient dans une chambre les enfants d'un même quartier pour leur apprendre, moyennant quelques sous, les prières et le catéchisme ; si elles le pouvaient, elles leur montraient les lettres de l'alphabet. C'était à ce mince bagage que se réduisaient les connaissances de l'écolier.



S'il existait une école primaire, elle était mixte : filles et garçons s'y rendaient ; l'instituteur faisait asseoir les petites filles à part, sur un banc séparé. Des personnes très sérieuses m'ont affirmé qu'on n'avait jamais signalé d'inconvénients du mélange des garçons et des filles dans la même classe.


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MAIRIE ET ECOLES URCUIT
PAYS BASQUE D'ANTAN


Du reste, les enfants étaient trop nécessaires à la maison pour que leur instruction se poursuivît longtemps ; on les retirait de l'école de très bonne heure pour les assujettir aux travaux de la ferme. Dès le début, on mettait une quenouille dans la main de la petite fille ; elle apprenait à filer l'étoupe, c'est à dire la partie grossière du lin ; elle filait dans les veillées du soir, à la lueur d'une petite chandelle de résine, l'unique lumignon qu'on se permît de brûler ; elle filait lorsqu'elle gardait les vaches et les moutons ; elle filait jusqu'à la vieillesse blanche : autant dire qu'elle naissait et mourait une quenouille à la main.



métiers femme pays basque autrefois béarn bigorre fil
FILEUSE
BEARN ET BIGORRE D'ANTAN



Filer n'était pas pénible : le seul inconvénient de la besogne était de nécessiter, pour lier les fils, une constante émission de salive. A la longue, cette salivation abondante fatiguait la poitrine. La lèvre inférieure de la fileuse bleuissait, enflait et s'affaissait graduellement vers le menton. Il y avait de vieilles fileuses, à la lèvre pendante, qui devenaient très laides. Est-ce la crainte de voir apparaître leur figure difforme qui épouvantait les petits lorsque la mère, à bout d'arguments, les menaçait, pour faire cesser leurs cris, d'une apparition effrayante : "Mamou, mamou ". Le "Mamou" est un être d'une vague existence, dont le rôle est actif dans l'éducation du petit Basque, puisqu'à toute occasion, les parents ont recours à son intervention. L'enfant veut-il saisir un charbon ardent, on lui crie : "Mamou." Cela suffit pour qu'il retire sa main avec terreur. Ramasse-t-il des pierres ou de la terre pour les mettre dans la bouche, "Mamou" le décide à l'instant à cracher tout ce qu'il allait avaler. Est-il méchant, désobéissant, le "Mamou" va venir.



Quelle est l'origine de cette curieuse évocation ? L'aimable érudit qu'est le Révérend M. Wentworlh Webster pense que le mot a une histoire. De ses recherches, il conclut qu'il y avait autrefois dans les temps préhistoriques quelque démon ou être surnaturel malfaisant, avec lequel on terrifiait les enfants ; que, dans les temps historiques, ce mot, ce nom a été confondu avec Maymoun, soi-disant dieu des Juifs ; avec Mahom ou Mahoum, idole supposée des Turcs, et enfin, dans le Nord, avec Marlborough — Malbrouk. Qu'ainsi, à cause de ces confusions, le mot a perdu toute signification propre et n'est à présent, et depuis longtemps, qu'une exclamation sans signification."



A suivre...



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lundi 27 février 2023

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 27 FÉVRIER 2023 SAINTE HONORINE ET SAINT JULIEN - LANDER

  


PROVERBE DU 27 FÉVRIER 2023 (SAINTE HONORINE) (SAINT JULIEN) (LANDER).


HONORINE : Honorine vit à l'époque romaine dans le pays de Caux (Normandie).




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27 FEVRIER SAINTE HONORINE

Cette vierge qui fait partie du peuple gaulois des Calètes est martyrisée en raison de sa foi chrétienne et son corps est jeté à la Seine puis recueilli et inhumé à Graville.

En 876, les reliques d'Honorine sont transférées à Conflans, un port en aval de Paris.

Un pèlerinage régional, le jour de l'Ascension se développe sous l'impulsion des moines du prieuré de Conflans, dépendant de l'abbaye Notre-Dame-du-Bec.

Honorine est la patronne des bateliers.





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27 FEVRIER SAINTE HONORINE DE GRAVILLE



JULIEN : Saint Julien d'Alexandrie (3ème siècle) meurt martyrisé vers 250, avec Eunus, son serviteur.

Voici ce que rapporta à son sujet le journal La Gazette de France, le 22 février 1897 :

"Samedi 27 Février Saint Julien d’Alexandrie (IIIe siècle). 

Il était goutteux et deux de ses serviteurs le portèrent dans une chaise au tribunal où cet égrotant confessa courageusement sa foi chrétienne. On le mit sur le dos d’un chameau, et on le promena par la ville en le déchirant à coups de fouet. Il fut enfin brûlé. (C’était le supplice des magiciens ; on l’employait souvent contre les chrétiens, à cause des miracles que Dieu faisait en leur faveur). Ses reliques furent rapportées en France par les comtes d’Armagnac. On l’invoqua contre la goutte. Le pape Clément XI, souffrant de cette maladie fit demander un de ses ossements et donna en échange un morceau de la vraie Croix."




LANDER : "Lander" Sabindiarrentzat"Leandro" Sebiliako apezpikua da (+596), baina "Landerra" andere izena eta bada Erdi Aroan (R.I.E.V. 1924, 379-380).

(...) Lander - Bi termino batzen dira honetan : "behartsua, erromesa" adiera zuen Erdi Aroko lander (cf. Oihenarten atsotiz hau : "Gaztaro alferrak dakarke zahartze landerra") eta gaztelaniazko Leandro-ren baliokidetzat Sabino Aranak eta (...)

(...) Koldo Elizaldek argitaratuko Santu Izendegia-n proposatuko LanderLeandro grezierako Leandro-etik dator, latineko Leandrus bitarteko dela. Greziako mitologian Leandro Afroditaren tenpluko Ero-z maitemindu zen (...)





Un décès du 27 février : Claude-Anne de Rouvroy de Saint-Simon.



CLAUDE-ANNE MARQUIS DE SAINT-SIMON



Né le 17 mars 1743 à Deviat (Charente) - Mort le 27 février 1819 à Pampelune (Navarre).

Marquis de Saint-Simon et de Montbleru, puis "duc de Saint-Simon", c'est un militaire et homme politique français des 18ème et 19ème siècles.

Il fait ses études à l'Ecole militaire de Strasbourg, passe dans le régiment d'Auvergne comme cadet, et y fait ses premières armes.

A 18 ans, Claude-Anne entre comme lieutenant chef de brigade dans les gardes du roi Stanislas.

Ayant reçu le brevet de colonel, il commande en 1771 le régiment de Poitou.

En 1773, Louis XV est témoin à son mariage avec Françoise-Louise Thomas de Pange. Il aura 2 enfants avec elle mais elle meurt après 4 ans de mariage.

En 1775, il commande le régiment de Turenne.

Claude-Anne est promu maréchal de camp en 1780 et passe au service de l'Espagne.

En 1781, il est envoyé en Amérique au secours des "Insurgents" avec 2 000 hommes.

Il est blessé au combat et revient en France, en mai 1783, et devient gouverneur de Saint-Jean-Pied-de-Port.

Il est élu, en mars 1789, député de la noblesse par les Etats généraux par le bailliage d'Angoulême.

Claude-Anne, à la Révolution française, prend la fuite en Espagne et ses propriétés sont saisies comme bien national.

Emigré, il lève la légion catholique royale des Pyrénées et fait la campagne de 1792 dans l'armée des Princes.

En mai 1793, Charles IV le nomme maréchal de camp de ses armées et le charge de rassembler à Pampelune des émigrés désirant se battre.

En septembre 1793, il obtient le brevet de colonel de la légion royale des Pyrénées, puis le grade de lieutenant-général des armées d'Espagne.

Sa légion va combattre des deux côtés de la frontière franco-espagnole (Basses-Pyrénées, Guipuscoa, Navarre).

En 1796, Claude-Anne est nommé commandant en second de l'Armée de Navarre, puis colonel-commandant du régiment d'infanterie de Bourbon qu'il a ordre de former.

En 1801, le marquis de Saint-Simon commande la division espagnole employée avec les troupes françaises contre le Portugal et il est rayé de la liste des émigrés.

En 1808, il est blessé à la tête des régiments de la garde à Madrid, est fait prisonnier par les français et condamné à mort par un conseil de guerre.

Sa peine est commuée par Napoléon et il est enfermé dans la citadelle de Besançon.

Claude-Anne est délivré par les Cosaques en 1814 et son jugement est annulé par des lettres patentes de Louis XVIII.

Il revient en Espagne lors de la restauration de Ferdinand VII d'Espagne qui l'élève "à la double dignité " de duc et de capitan general en octobre 1814.

Il le nomme ensuite colonel des gardes wallonnes.

Il reste dès lors écarté des événements politiques.

Claude-Anne meurt le 27 février 1819, à 75 ans, à Pampelune (Navarre).



Voici le proverbe du lundi 27 février 2023 :


FAMILIARIK EZ DUENAK PENA BAT, DUENAK PENA ASKO.

Une peine à celui qui n'a pas de famille, peines nombreuses à celui qui en a.


FAMILLE FABRICANT LE CHISTERA A ASCAIN
PAYS BASQUE D'ANTAN


(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)



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LES DÉBORDEMENTS DE LA NIVELLE EN LABOURD AU PAYS BASQUE EN MARS 1931

LES DÉBORDEMENTS DE LA NIVELLE EN 1931.


Au cours de l'Histoire, Saint-Jean-de-Luz a connu de nombreuses crues de la Nivelle.



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SAINT-JEAN-DE-LUZ 1931
PAYS BASQUE D'ANTAN



Voici ce que rapporta à ce sujet la presse locale dans diverses éditions :



  • La Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 7 mars 1931 :

"Les Inondations d’Errepira à Saint-Jean-de-Luz.

Le barrage de fortune a été rompu. 


La Nivelle a de nouveau détruit le barrage de fortune élevé à l’emplacement de la brèche que les eaux avaient faite dans le barrage. 


De ce fait, tout le quartier Errepira a été inondé. 


Dans certains endroits, la hauteur de l'inondation a dépassé un mètre. Les pompiers de la ville assurent les communications à l’aide de barques et charrettes. 


Un détachement du 18e comprenant cinquante hommes, commandé par le lieutenant-colonel Nadal et le lieutenant-colonel du génie de Chomereau, s’occupent à réparer, à l’aide de madriers et de sacs de ciment, la brèche qui s'ouvre dans le barrage, sur une largeur de dix mètres environ. 


Parmi les personnalités reconnues sur les lieux citons : MM. le Sous-Préfet, Barelle, des ponts et chaussées, un inspecteur des eaux et forêts, M. Iribarren, maire, et M. Lalague, adjoint. 


Les dégâts, assez importants, ne peuvent être encore évalués. Les maisons de commerce continuent leur trafic."




pays basque autrefois labourd corsaires
SAINT-JEAN-DE-LUZ 1931
PAYS BASQUE D'ANTAN


  • La Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 9 mars 1931 :


"Les débordements de la Nivelle à St-Jean-de-Luz.


Les secours.


La situation était meilleure hier dimanche. Le retour de l’inondation qui a couvert le quartier d’Errepira s'est produit samedi matin comme nous le faisions prévoir dans notre chronique de vendredi. Les mesures de précaution prises après la première invasion des eaux de la Nivelle avaient fait espérer qu'elle ne se renouvellerait pas. Mais samedi, vers 5 heures du matin, le barrage de fortune était renversé par la marée, et les eaux envahissaient ce quartier avec une raPidité déconcertante. Un quart d’heure après l’affaissement du barrage tout le quartier était couvert par les eaux de la Nivelle jusqu'à une hauteur de 1 m. 25 à certains endroits. 



Bon nombre d'habitants des rez-de-chaussée qui ne croyaient pas à un retour de l'inondation ou qui jugeaient suffisantes les précautions prises la veille, se trouvèrent désarmés contre cette nouvelle attaque des eaux qui donnait un niveau supérieur de cinquante centimètres à celui de vendredi. Aussi, la surélévation des meubles faite la veille avec des moyens de fortune, briques, pièces de bois et autres matériaux, se trouva-t-elle insuffisante. De ce fait les pertes furent importantes : mobilier détérioré, effets d'habillement perdus à jamais, lingerie souillée, poules noyées, légumes, fruit d'un patient labeur, inutilisables. Le désarroi fut grand, d'autant plus que les maisons étaient cernées par les eaux, et qu’on ne pouvait en sortir qu'en ayant de l’eau jusqu'à mi-corps. 



De robustes et dévoués sauveteurs vont heureusement de porte en porte, et chargeant sur les épaules ou sur leurs bras de respectables mères de famille. Ce devoir d’assistance se nuance de quelque plaisir quand il s'agit de transporter d'accortes jeunes filles.



De légères embarcations aidaient au sauvetage. Et comme la gaieté française ne perd jamais ses droits, il fallait voir nos marins aller prendre un peu plus tard aux limites de l’inondation les habitants qui réintégraient leur domicile le premier émoi passé. "Votre adresse, mademoiselle ? — Rue des Ormeaux, monsieur", tel un conducteur de taxi et sa cliente. Et les rires fusent. On oublie le malheur présent ; on fera demain le bilan des pertes. 



Vers 9 heures du matin, une cinquantaine d’hommes de troupe, demandés par téléphone, arrivaient dans le quartier inondé, transportés dans des autobus. Sous les ordres du colonel Nadal, de l’infanterie, et du colonel de Chomereau, du génie, ils s'employaient immédiatement à construire un nouveau barrage plus résistant que celui de la veille. En fait, il remplit complètement son office, à la grande marée de 6 heures du soir, la Nivelle endiguée resta dans son lit. 



Après le retrait des eaux nous avons pu, dans la journée, visiter le quartier inondé. De l’eau subsiste encore dans les jardins. Les chaussées sont à sec. Dans les maisons on balaie, on assèche, on remet toutes choses dans un ordre relatif ; on constate aussi avec chagrin les dégâts et les pertes. 



Nous avons pu voir dans quelques rez-de-chaussée les meubles surélevés par les moyens de fortune dont nous avons parlé. Sur le haut des armoires subsistent encore des objets mis à l'abri, des poules même préservées des eaux par ce moyen. 



Mais nous avons vu aussi pas mal de camions chargés de meubles déménagés à la hâte par des habitants qui ont cru nécessaire de chercher un nouveau domicile dans un quartier plus abrité. 



L’inondation qui s’est produite par une brèche d'une vingtaine de mètres, occupait sur le bord de la Nivelle un front de 400 mètres, réduit à 250 environ sur la route d'Ascain. 



Les usines de conserve ont eu des dégâts sérieux : conserves déjà emboîtées couvertes par le limon, boites vides dispersées, conserves en cours de travail perdues, approvisionnements divers inutilisables. Le bilan des pertes était encore impossible, dans le désordre du premier moment, et il est à l'heure actuelle difficile de l’évaluer même approximativement, tant pour les usines et les commerçants que pour les particuliers. Des maisons d’épicerie et comestibles sont sérieusement éprouvées. 



Signalons l'énergique ténacité du boulanger du quartier, M. E. Lhespitaou, qui, pour ne pas laisser ses clients manquer de pain, eut le courage de faire sa fournée plongé dans l’eau presque jusqu’à mi-corps. 



M. le sous-préfet de Bayonne, le maire, les adjoints, de nombreux conseillers municipaux, l’ingénieur de la ville, le président du Syndicat d’initiative, l’ingénieur des ponts et chaussées, le commissaire de police qui organisa un efficace service d’ordre sont restés en permanence dans le quartier inondé. Les gendarmes, les sapeurs-pompiers, ont fait preuve du plus grand dévouement, aidés dans leur tâche par des marins et citoyens de bonne volonté. Le devoir d’aide mutuelle a été parfaitement compris et rempli par les Luziens. Il est juste de le reconnaître et de les en remercier comme il sied. 



M. Forestier, conseiller municipal du quartier fut tout à tous dès la première heure, circulant dans l'eau pour porter à tous ses conseils et son aide avisée. 



L’ingénieur de la ville, M. Poletti, a droit à une mention spéciale et à des remerciements particuliers. Habitant le quartier où son domicile était envahi par les eaux, il alla à son devoir dans l’oubli complet de ses propres intérêts. S’il est particulièrement éprouvé dans ses biens, faute d’avoir veillé à leur préservation, il le doit au sentiment élevé des devoirs de sa fonction. Le constater est un devoir que nous sommes heureux de remplir. 



Ajoutons que les hommes de troupe sous les ordres du colonel Nadal, et du colonel de Chomereau travaillèrent avec une activité fiévreuse à établir le nouveau barrage qui opposa une barrière victorieuse au retour de l’inondation. On leur doit de justes et chaleureux remerciements. 



Nous ne devons pas oublier non plus M. Berkmanns, le grand entrepreneur de Bidart qui, dès les premières nouvelles de l’inondation, put envoyer en hâte à Errepira vingt ouvriers et 150 sacs de ciment. 



Rencontré au cours de notre visite, M. Prat, le dévoué chef des scouts basques luziens, qui, dans son costume de scout servit pendant deux jours d’agent de liaison. On est toujours sûr de le trouver partout où son concours peut être utile. Cette constatation est le meilleur éloge qu’on en puisse faire. 



Dimanche un ordre et un calme relatifs sont rétablis dans le quartier. Sur les murs, dans nombre de maisons, des raies tracées à l’extérieur indiquent le niveau atteint par la Nivelle le 7 mars 1931. De légères embarcations, des "plattes" semées de distance en distance, maintenant à sec, témoignent aussi qu'à diverses reprises, pendant deux jours, le Quartier "Errepira" fut un lac navigable. 



Nous ne nous attarderons pas à établir les conséquences de ce triste événement local. Il nous suffit, pour aujourd’hui, de constater que dans ces regrettables circonstances, autorités civiles, autorités municipales, gendarmes, pompiers, hommes de troupes, marins et Luziens firent leur devoir et tout leur devoir. Il est toujours consolant d’avoir à signaler les exemples de solidarité et d’entr’aide qu’on est toujours sûr de trouver en France, quand la nécessité s’en fait sentir. 




Un effondrement.



Le long de la Nivelle et du mur de l'usine à gaz, la route s’est effondrée sur une longueur d’une dizaine de mètres. La dénivellation dans la partie centrale semble être de 1 mètre environ. Cet accident est dû sans doute à l’affouillement souterrain produit par les eaux de la Nivelle. 



Le mur qui borde la Nivelle se serait sans doute effondré sans la précaution immédiatement prise par M. Dussouy, directeur de l’usine à gaz, de le faire immédiatement étançonner. 



La circulation n'est pas interrompue, la moitié environ de la largeur de la chaussée n'ayant subi aucun dommage. La Nivelle veut décidément conquérir cette année une regrettable notoriété."







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dimanche 26 février 2023

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 26 FÉVRIER 2023 SAINT NESTOR ET SAINT PORPHYRE - NESTOR

 


PROVERBE DU 26 FÉVRIER 2023 (SAINT NESTOR) (SAINT PORPHYRE) (ALEXANDRE) (NESTOR).


NESTOR : Evêque en Pamphilie, au Sud de la Turquie (aujourd'hui), Nestor est arrêté à l'occasion d'une persécution ordonnée par l'empereur Dèce.



religion catholique saint sainte nestor
26 FEVRIER SAINT NESTOR

"Puisque tu préfères un homme crucifié à nos divins empereurs, toi aussi tu mourras sur une croix", décrète le Gouverneur.



religion catholique saint sainte nestor
26 FEVRIER SAINT NESTOR DE MAGYDON


Nestor est crucifié à Pergé (Turquie) en 251.



PORPHYRE : Porphyre de Gaza naît vers 347 à Thessalonique (Grèce).



religion catholique saint sainte porphyre
26 FEVRIER SAINT PORPHYRE DE GAZA


C'est un évêque de Gaza en Palestine de 395 à 420.

Porphyre est issu d'une famille chrétienne et aisée.

Ses premières années se passent à Thessalonique.

Vers 378, Porphyre se retire en ermite dans le désert de Scété, en Egypte, et il y reste 5 ans.

Le patriarche de Jérusalem Jean II l'ordonne prêtre vers 392.

A la mort d'Enée, évêque de Gaza, en 395, il lui succède.

Il cherche alors à débarrasser son diocèse hostile aux chrétiens du manichéisme, des cultes antiques et des superstitions qui s'y maintenaient.

Porphyre meurt paisiblement le 26 février 420.

Il est commémoré le 26 février selon le Martyrologe romain.



NESTOR : Nestor (es), Nestor (fr), Nestor (en). 

Grezia eta Erromako pertsonaia mitologikoak.


Une naissance du 26 février : Honoré Victorin Daumier.



france peintre graveur caricaturiste sculpteur 19ème siècle
HONORE DAUMIER
PHOTO DE NADAR



Né le 26 février 1808 à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Mort le 10 février 1879 à Valmondois (Val-d'Oise).

C'est un graveur, caricaturiste, peintre et sculpteur français, dont les oeuvres commentent la vie sociale et politique en France au 19ème siècle.

Honoré, en 1816, avec sa mère, va rejoindre son père "monté" à Paris, en 1814.

Il montre une prédisposition pour la carrière artistique mais son père le place d'abord chez un huissier.

En 1822, il devient le protégé d'Alexandre Lenoir.

Il entre à l'Académie Suisse en 1823 et fait ses premiers pas dans la lithographie chez l'éditeur Belliard.

En 1829, Honoré rencontre Charles Philippon pour qui il fait ses premiers dessins pour la revue La Silhouette.

En 1830, il commence une carrière de caricaturiste politique, en faisant des lithographies pour la revue satirique La Caricature.

En 1832, à cause d'une caricature de Louis-Philippe, il est condamné à 6 mois de prison et 500 francs d'amende.

Il continue son activité de caricaturiste politique jusqu'en 1835, date de la loi sur la censure de la presse.

Honoré épouse en 1845 Marie-Alexandrine Dassy.

Il se concentre sur la satire des moeurs bourgeoises qu'il poursuit jusqu'en 1848.

Il expose une de ses premières peintures Le Meunier, son fils et l'Âne au Salon de 1849.



france peintre graveur sculpteur caricaturiste 19ème siècle
TABLEAU LE MEUNIER, SON FILS ET L'ÂNE
DE HONORE DAUMIER


A partir de 1865, il connait des difficultés financières et, avec sa femme, il quitte Paris pour Valmondois, dans une maison que Camille Corot met à sa disposition.

Dans les années 1870, Honoré fait encore des caricatures politiques mais il perd progressivement la vue.

Il meurt le 10 février 1879, à 70 ans.

Son oeuvre est composée de plus de 4 000 lithographies mais aussi de 500 tableaux et de 38 sculptures.

Honoré Daumier est considéré de nos jours comme l'un des plus grands peintres français du 19ème siècle.


peintre caricaturiste sculpteur france graveur 19ème siècle
CARICATURISTE HONORE DAUMIER 




Voici le proverbe du dimanche 26 février 2023 :


NAGIA BETI DA BEHAR, ESKAS TA ERRUMES.

Le paresseux est toujours nécessiteux, dénué et miséreux.



paresseux soupe lit personnages bretagne
LA SOUPE AU LIT DES PARESSEUX



(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)




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