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dimanche 5 février 2023

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 5 FÉVRIER 2023 SAINTE AGATHE ET SAINT PHILIPPE - AGATE


PROVERBE DU 5 FÉVRIER 2023 (SAINTE AGATHE) (SAINT PHILIPPE) (AGATE).


AGATHE : Agathe de Catane est une sainte chrétienne, vierge, née dans une famille noble, vers 231.



religion catholique saint sainte agathe
5 FEVRIER SAINTE AGATHE
PAR ZURBARAN


Agathe est martyrisée en Sicile, en 251, sur l'ordre de Quintien, proconsul, qu'elle a éconduit.

D'après la légende, Agathe a les deux seins coupés.

Agathe est vénérée à Catane, en Sicile, qu'elle protégea d'une éruption de l'Etna, d'après la légende, en 252.

Agathe est la patronne de l'île de Malte, des nourrices, des bijoutiers, des fondeurs de cloche et des villes de Catane et de Palerme.

Agathe figure après Félicité et Perpétue, et avant LucieAgnèsCécile et Anastasie parmi les sept saintes citées dans le canon de la messe catholique romaine.

Voici ce que rapporta au sujet de Sainte-Agathe, La Gazette de France, le 1er février 1897 :

"Sainte-Agathe

Sainte Agathe vécut au IIIe siècle. Palerme et Catane se disputent son berceau. Elle était de très noble famille et fort belle ; en sorte que le Consul de Sicile, Quintianus, s'éprit d’elle et voulut l’épouser. Mais chrétienne en secret, Agathe ne pouvait avoir que de l’horreur pour ce païen, d’ailleurs grossier et cruel. 

Quintianus, irrité de ses mépris, la fit enlever à ses parents et confier à une femme de mauvaise vie qui tenta de corrompre le cœur de la jeune fille. Après trente jours de vaines obsessions, cette femme vint trouver Quintianus et lui dit : "Je ne puis rien contre cette vierge ; elle doit sans doute sa force à un Dieu qu’elle invoque fréquemment et qui est inconnu, dans nos temples." Quintianus comprit qu’Agathe était chrétienne. Il la fit comparaître à son tribunal et lui demanda : "De quelle condition es-tu ?" Agathe répondit : "Je suis de noble maison, comme tu le sais bien. — Et comment, étant de noble maison, dit le juge, partages tu la foi de ces vils chrétiens qui sont le rebut des cités ?... Car je sais que tu es chrétienne. — Oui, l'humble servante de Jésus Christ. —Tu te dis noble et en même temps servante, s’écria Quintianus. Vois combien tes paroles sont folles ! — C’est la plus haute noblesse qu’être serviteur de Dieu... — Réfléchis, jeune fille, dit le juge... Sacrifie sur nos autels, accepte d'être ma femme ; sinon je te livre aux bourreaux. — Jamais je ne serai ton épouse, répondit Agathe ; et je souhaite que l’épouse que tu auras imite Vénus. — Quoi tu oses insulter ton juge ?" Alors la jeune fille, riant doucement : "Vois combien tu es fou toi même ; tu serais offensé que ta femme imitât la Déesse que tu adores." 

Quintianus ordonna que l'on conduisit Agathe en prison, dans l’espoir de la fléchir ; car il désirait ardemment l’épouser a cause de sa beauté et surtout de ses richesses.

Le lendemain, il la fit comparaître encore et lui dit : "Veux-tu renier ton Christ et adorer nos dieux ?" Elle refusa avec la même fermeté douce. 

Le consul la fit lier sur un chevalet ; les bourreaux s’approchèrent de la jeune fille dont les yeux intrépides ne se baissaient pas : "Renies-tu ? cria-t-il." Elle secoua dédaigneusement la tête : les tenailles mordirent son sein délicat, l’ensanglantèrent, l’arrachèrent sans lui tirer un cri. 

On la reconduisit en prison, car le peuple touché de tant de courage dans une si tendre jeunesse, murmurait. Toutefois, Quintianius défendit qu’on pansât les plaies de la martyre et qu’on lui donnât de l'eau ou du pain. 

A minuit, la porte de la prison s’ouvrit et un vieillard parut, que conduisait un enfant. En même temps, une grande lumière emplit le cachot. Le vieillard portait un vase qui semblait contenir un baume, et il dit à Agathe : "Je suis médecin ; je peux te panser et te guérir. — Je ne veux pas être guérie, répondit Agathe ; ces blessures que j'ai reçues pour Dieu me sont précieuses. Du reste, la pudeur me défend de te montrer ma poitrine." 

Le vieillard, souriant, lui dit : "Je suis l’apôtre Pierre ; ma fille, tes plaies sont fermées." Les douleurs cuisantes, la soif ardente qui dévoraient la vierge s’apaisèrent aussitôt. 

Quintianus avait appris qu’Agathe était guérie. Il la manda de nouveau, et par d’affreuses menaces essaya de l’intimider. Elle ne fit qu'en rire. Humilié, exaspéré, le consul ordonna qu’on l’étendit sur des pots cassés et des charbons ardents. "Nous verrons si ton Dieu te guérira !" vociférait il. Dieu fit une grâce plus grande à cette enfant héroïque : elle expira en priant. 

Au même moment, la ville vacilla : un tremblement de terre fit écrouler plusieurs édifices, sous l’un desquels furent écrasés deux des plus intimes conseillers de Quintianus. Quant au consul lui-même, peu de jours après, comme il allait procéder à l’inventaire des biens de sa victime, qu’il s’était appropriés, les chevaux de son char s’emportèrent, brisèrent le timon et les traits ; Quiatunus, précipité à terre, fut piétiné par ces animaux que semblait posséder une étrange fureur. D’un dernier coup de sabot, le corps sanglant du Persécuteur fut jeté dans la mer. 

La fête de sainte Agathe se célèbre le 5 février. 





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5 FEVRIER SAINTE AGATHE


PHILIPPE : Philippe de Jésus (au civil Felipe de las Casas Ruiz).



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5 FEVRIER PHILIPPE DE JESUS


Né le 1er mai 1572 à Mexico (Mexique) - Mort le 5 février 1597 à Nagasaki (Japon).

C'est un frère franciscain déchaux de la Nouvelle-Espagne missionnaire au Japon.

Philippe de Jésus est mort en "haine de foi" et reconnu comme martyr par l'Eglise catholique.

Il est béatifié le 14 septembre 1627 par le pape Urbain VIII, avec 25 autres martyrs du Japon.

Il est canonisé le 8 juin 1862 par le pape Pie IX, devenant ainsi le premier saint mexicain.

L'Eglise catholique le considère comme le saint patron de Mexico.





AGATE :  Sta. Fera. Grekotik Aagathon : ("gentil", gentille".) "Agatha" Siziliar neska martiria (+251) ohoratzeko, etxez etxe ibiltzen ohi ziren gazteak kantuz eta eske. Altsasuko mutil gazteen oturuntza : bertan herriko neskek erroska polit batzuk oparitzen dizkiete.

(...) Agate - Sabino Aranak eta Koldo Elizaldek argitaratuko Santu izendegia-n gaztelaniazko Agueda edo Agata-rentzat ematen den baliokidea. Ikus Agata. Kirikiñok egindako Aintzaldu kantu entzutetsuari esker da ezaguna (...)

(...). Honela dio :

Aintzaldu daigun Agate deuna

bihar dala Deun Agate

etxe honetan zorion hutsa

betiko euko al dabe. - - / Agathe Agueda / (...)







Un décès du 5 février : Paul Durand-Ruel.



france marchand art collectionneur impressionnistes corot
PORTRAIT DE PAUL DURAND-RUEL
Par Auguste Renoir — The Yorck Project (2002) 10.000 Meisterwerke der Malerei (DVD-ROM), distributed by DIRECTMEDIA Publishing GmbH. ISBN : 3936122202., Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=158137


Né le 31 octobre 1831 à Paris - Mort le 5 février 1922 à Paris.

C'est un marchand d'art français.

Paul a été un entrepreneur exceptionnel, promouvant les artistes issus de l'Ecole de Barbizon et du mouvement impressionniste et établissant un réseau de galeries à Paris, Londres, Bruxelles et New York, y organisant de nombreuses expositions.

En mars 1849, il passe son examen du baccalauréat et réussit le concours d'entrée de l'Ecole militaire de Saint-Cyr, se destinant à une carrière militaire, mais une grave maladie l'oblige à renoncer à cette école et à rester avec ses parents, pour les seconder.

Fournissant des articles pour les artistes, ces derniers souvent désargentés lui laissent en garantie leurs tableaux.

En 1865, Paul reprend les rênes de l'entreprise familiale qui représente notamment Corot et l'Ecole de Barbizon (Théodore Caruelle d'Aligny, Alexandre Desgoffe, Narcisse Diaz de la Peña, Lazare Bruandet, Charles-François Daubigny, Jean-François Millet, Théodore Rousseau, Gustave Courbet, Antoine-Louis Barye et César de Cock).

Au cours des années 1860 et au début des années 1870, il se montre un défenseur brillant et un excellent marchand de cette école.

Il se tisse rapidement un réseau de relations avec un groupe de peintres qui se feront connaître sous le nom d'impressionnistes (Cézanne, Degas, Monet, Berthe Morisot, Pissarro, Renoir et Sisley).

Paul épouse le 4 janvier 1862 Jeanne-Marie-Eva Lafon, avec laquelle il aura 5 enfants.

En 1867, il installe sa galerie 16 rue Laffitte, rue des experts et des marchands de tableaux.

En janvier 1869, il fonde La Revue internationale de l'art et de la curiosité dont il confie la direction à Ernest Feydeau.

Dès 1870, il reconnaît le potentiel artistique et commercial des impressionnistes.

A partir de 1872, Paul va organiser des expositions impressionnistes à Londres, Paris, Bruxelles et New York.

Pendant la Guerre franco-allemande de 1870, il quitte Paris avec ses tableaux pour se réfugier à Londres, où il fait la connaissance de Monet et de Pissarro.

A son retour en France, en 1872, il rencontre Auguste Renoir.

Au cours des trois dernières décennies du 19ème siècle, n'hésitant pas à s'endetter lourdement, il devient l'un des plus célèbres marchands français, ainsi que le principal soutien moral et financier des impressionnistes de par le monde.

Cependant, à la suite du krach de la banque de l'Union générale, Paul est mis en demeure de rembourser ses créanciers et contraint de vendre à bas prix son stock de toiles de l'Ecole de Barbizon, ainsi que certains tableaux impressionnistes.

Organisant la seconde exposition du groupe des peintres impressionnistes, il constate le désintérêt de l'Etat et des marchands pour les ouvres impressionnistes.

Il se tourne alors vers le marché américain, organisant des expositions à Boston en 1883 et en 1886, à New York.

Grâce à son succès aux Etats-Unis, les oeuvres des artistes impressionnistes vont progressivement être appréciées en France, en Allemagne et dans le reste de l'Europe.

Entre 1891 et 1922, l'année de sa mort, Paul achète une quantité incroyable de tableaux, soir près de 12 000 oeuvres, dont plus de 1 000 Monet, 1 500 Renoir, 400 Degas, 400 Sisley, 800 Pissarro, 200 Manet et 400 Mary Cassatt.

En 1920, il est élevé au rang de chevalier de la Légion d'honneur.

Il meurt le 5 février 1922, à 90 ans.


france marchand art collectionneur impressionnistes corot
PAUL DURAND-RUEL



Voici le proverbe du dimanche 5 février 2023 :


GORA URDAIA TA GAZTAIA, GORA GIPUZKOA TA BIZKAIA !

Vive le lard et le fromage, vive le Guipuscoa et la Biscaye !



pays basque autrefois guipuscoa blason armoiries
BLASON GUIPUSCOA




pays basque autrefois biscaye armoiries blason
BLASON BISCAYE



(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)




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