LES SAN FERMINES À PAMPELUNE EN NAVARRE AU PAYS BASQUE LE 7 JUILLET
TOUS LES 7 JUILLET, DES DIZAINES DE MILLIERS DE "FESTAYRES" SE RENDENT À PAMPELUNE (IRUÑA) (NAVARRE).
Après les fêtes de San Martial à Irun (Guipuscoa) du 30 juin, arrivent dans la saison les fêtes de la San Fermin (ou Firmin) qui sont les 3èmes fêtes les plus importantes au monde, en nombre de participants, après Rio et Munich.
SAN FERMINES PAMPELUNE 1939 PAYS BASQUE D'ANTAN
Ces fêtes se déroulent du 6 au 14 juillet, mais commencent véritablement le 7 juillet, jour du
saint et premier jour de corrida.
Pendant 9 jours, environ 3 millions de personnes viennent faire la fête dans la capitale de la
Navarre.
Les premières célébrations en l'honneur de Saint Firmin, considéré comme le premier évêque
de Pampelune, remontent au Moyen-Âge (12ème siècle).
La cérémonie religieuse commémorait le martyre de Saint Firmin à Amiens, dont l'évêque
ramena une relique du saint en 1186.
A partir de cette date, la dévotion au saint augmente et se consolide même quand la ville de
Pampelune accueille une autre relique de Saint Firmin, deux siècles plus tard.
A l'époque, les manifestations organisées en son honneur étaient essentiellement religieuses :
les "Visperas", le "repas des pauvres" qui était offert par la municipalité et la Procession.
Les fêtes en l'honneur de Saint Firmin sont également associées, depuis le 14ème siècle, aux
foires au bétail et aux corridas.
Autrefois, il y a très longtemps, les célébrations religieuses et les spectacles taurins avaient lieu
à différentes périodes de l'année, mais comme il faisait souvent mauvais le 10 octobre, jour du
Patron de la Ville, les Pamplonais décidèrent d'avancer les festivités au 7 juillet, pour les faire
coïncider avec la foire au bétail.
C'est ainsi que les fêtes de Sanfermines furent célébrées pour la première fois en 1591.
A l'époque, ces fêtes duraient deux jours et on avait droit à la lecture du ban municipal,
précédé des roulements de tambour et de la sonnerie des clairons; tournoi et représentation
par les Jésuites, sur la Place de la Castille, de la pièce de théâtre "Comedia y tragedia del
Bienaventurado San Fermin"; danses, procession et corridas.
Le programme se compléta au fil du temps de feux d'artifice et d'autres activités, faisant ainsi
se prolonger les festivités jusqu'au 10 juillet.
Durant des siècles, l'Eglise tenta de s'opposer à ces fêtes et même de les interdire en 1537.
Malgré les risques d'amende et de châtiment, qui découlaient de lois, lorsqu'on participait à de
telles manifestations ludiques, la population continua à faire la fête et il fallut attendre 1684
pour que la fête fut enfin autorisée par la loi.
Néanmoins, l'histoire des Sanfermines continuera longtemps à opposer la population et les
autorités religieuses.
En effet, la hiérarchie ecclésiastique de la ville considérait d'un mauvais oeil les excès de ces
fêtes : dépenses, boissons, banquets, manque de décence etc... et réclamait le retour aux
célébrations purement liturgiques de vénération du Saint.
Dans de nombreux documents d'époque, on signale déjà la présence d'étrangers venant assister
aux fêtes.
L'argument financier du coût de ces fêtes fut utilisé en 1868 pour essayer de réduire leur durée
mais c'est l'Eglise qui s'y opposa cette fois.
Au 19ème siècle, sont créées les figures du Cortège des Géants et des Grosses Têtes.
Cela sera complété au siècle suivant par de nouvelles grosses têtes : les "kiliki" (autorités
municipales) et les "zaldiko" (chevaux).
Cette époque est marquée également par des "encierros" (trajets effectués par les taureaux
depuis les enclos jusqu'aux arènes), les taureaux franchissant souvent les barrières qui
jalonnaient les parcours.
Par ailleurs, le Cirque devient également, avec la fête foraine, une attraction indissociable des
fêtes.
Au 20ème siècle, les Sanfermines deviennent incontournables.
De nouveaux rituels et activités imposées commencent à devenir traditionnels.
Le "Riau-Riau" (valse) est incorporé au début du siècle, par un groupe de Carlistes, dirigés
par Ignacio Baleztena, pour perturber le passage des libéraux dans la Calle Mayor (Grande
Rue).
Les troubles et les débordements qui s'en suivaient ont entraîné sa suspension en 1991.
Après guerre, le "Chupinazo" (coup d'envoi des fêtes) devient une tradition annuelle, à
l'initiative de deux hommes Jokintxo Ilundain et José Maria Pérez Salazar qui décident de
lancer un pétard pour inaugurer les festivités.
ENCIERRO PAMPELUNE
NAVARRE AUTREFOIS
ECNIERRO PAMPELUNE
NAVARRE AUTREFOIS
ENCIERRO PAMPELUNE
NAVARRE AUTREFOIS
PROCESSION SAN FERMIN PAMPELUNE
NAVARRE AUTREFOIS
PROCESSION SAN FERMIN PAMPELUNE
NAVARRE AUTREFOIS
SAN FERMIN PAMPELUNE
NAVARRE AUTREFOIS
SAN FERMIN PAMPELUNE NAVARRE
AFFICHE SAN FERMIN PAMPELUNE 1974
La littérature s'est inspirée de ces fêtes de Pampelune, en particulier l'écrivain Nord-
Américain Ernest Hemingway qui écrit en 1926 "Le soleil se lève aussi" et fait ainsi découvrir
les Sanfermines au monde entier.
AFFICHE FILM LE SOLEIL SE LEVE AUSSI 1957
Par la suite, de très nombreux étrangers se rendirent à Pampelune, influencés par la lecture de
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