LE LINGE AVAIT UNE GRANDE IMPORTANCE AU PAYS BASQUE AUTREFOIS.
Il était le signe de richesse d'une bonne maîtresse de maison.
Il était beau dans sa rusticité, de matière noble (linge tissé au pays puis linge métis et beau fil
réservé à la bourgeoisie).
Il était la fierté de la femme à la campagne, son domaine exclusif, aussi avait-elle le souci de
bien l’entretenir.
De qualité il servait à plusieurs générations.
Le paysan possédait deux bérets : celui du travail et celui du dimanche.
Le jeune garçon avait son premier beau costume pour sa communion solennelle.
Il le portera longtemps même avec les manches et les jambes courtes.
L’entretien du linge était une tâche importante car le linge doit durer.
Les draps, à deux ou trois laies, étaient reliés par un surjet très fin qui était décousu ce qui
permettait de « les retourner » quand ils étaient usés au milieu afin que les bords prennent leur
place.
Tout le linge de maison était régulièrement reprisé quand il devenait "clair " avant les trous ;
les grosses chaussettes, tricotées le soir à la veillée, étaient, elles aussi, consolidées : talons et
pointes étaient refaits avec de la laine ; les chandails étaient détricotés ; la laine lavée et mise en
écheveau permettait de les refaire.
Quand les vêtements étaient vraiment trop usés, ils servaient pour les travaux des champs,
surtout par temps de pluie.
Les vêtements du dimanche étaient immédiatement enlevés de retour à la métairie, de même
que le soir les écoliers rentrant de l’école quittaient leur beau tablier pour mettre un vieux.
Ainsi les vêtements durent ; on se les passait en famille comme plus tard les souliers et les
galoches (même si la pointure est parfois différente).
Les chaussures étaient ressemelées plusieurs fois par le cordonnier du village ; les dessous des
sabots étaient ferrés ou munis de bandes de caoutchouc pour durer plus longtemps.
Les vieilles sandales usagées étaient portées en "socque" après avoir laissé les sabots à l’entrée
de la maison.
Tout le linge était lavé à la main au lavoir car les machines à laver n'existaient pas encore.
Le lavoir communal comptait parfois 5 à 6 femmes en besogne.
Certaines s’affairaient, brosse à la main ; d’autres se prosternaient dans un panier garni de
paille ; d’autres enfin s’agenouillaient derrière les larges planches du rebord qui s’enfonçaient
dans le cours d’eau.
Elles rinçaient dans l’eau courante.
L’essorage des grandes étoffes se faisait au battoir.
La lessive était sans nul doute un travail pénible mais c’était aussi un moment clé de la journée
pour l’information et la convivialité ; de fait le lavoir jouait auprès des femmes le même rôle
que l’atelier du forgeron pour les hommes : celui du "journal parlé".
LESSIVE AU LAVOIR ARNEGUY
PAYS BASQUE AUTREFOIS
LAVOIR ST LEON BAYONNE
PAYS BASQUE AUTREFOIS
LESSIVE AU LAVOIR BIARRITZ
PAYS BASQUE AUTREFOIS
LESSIVE OEUVRE ST PIERRE BIARRITZ
PAYS BASQUE AUTREFOIS
LESSIVE A CAMBO
PAYS BASQUE AUTREFOIS
LAVOIR AU BAS CAMBO
PAYS BASQUE AUTREFOIS
LESSIVE AU LAVOIR A ST JEAN PIED DE PORT
PAYS BASQUE AUTREFOIS
LAVOIR A ST JEAN PIED DE PORT
PAYS BASQUE AUTREFOIS
LESSIVE A ST JEAN PIED DE PORT
PAYS BASQUE AUTREFOIS
LESSIVE A TARDETS
PAYS BASQUE AUTREFOIS
LESSIVE AU LAVOIR URRUGNE
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Vers 1920, le linge n’était décrassé que deux fois par an, en avril et en octobre.
PAYS BASQUE AUTREFOIS
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