PROVERBE DU 22 FÉVRIER 2024 (SAINTE ISABELLE) (ISA).
ISABELLE : Née en mars 1225, Isabelle de France, dite "Bienheureuse Isabelle de France" est la fille du roi de France Louis VIII le Lion et de Blanche de Castille.
Isabelle est la soeur cadette du Roi Saint Louis.
Dès son enfance, Isabelle reçoit une éducation chrétienne très forte.
Isabelle choisit de demeurer dans le célibat pour servir Dieu et refuse deux mariages : un voulu par son père avec le comte Hugues de la Marche et un arrangé par le Pape Innocent IV avec le fils de l'empereur d'Allemagne.
Isabelle fonde en 1255 un monastère de Clarisses à Longchamp, près de Paris.
Isabelle meurt le 23 février 1270 sans alliance ni postérité.
Isabelle est béatifiée en 1521 par le Pape Léon X.
Isabelle est considérée comme Bienheureuse et fêtée le 22 fécvrier selon le Martyrologe romain et le 24 février par le diocèse de Paris.
22 FEVRIER SAINTE ISABELLE DE FRANCE |
Voici ce que précisa La Gazette de France, le 22 février 1897 :
Lundi 22 Février. Sainte Isabelle de France (XIIIe siècle).
Sœur de Saint-Louis, fondatrice de la célèbre abbaye de Longchamps. Sa vie a été écrite par Agnès d’Harcourt, sa contemporaine, petite fille de Jean, sire d’Harcourt, et vicomte de St Sauveur, et qui fut après elle abbesse de Longchamp.
Isabelle fut sollicitée d’épouser le fils de l’Empereur Frédéric II, Saint-Louis désirait cette union, mais il ne put y décider la jeune Princesse, "car elle avoit esieu le perdurable espous. Elle s’estudioit à ouvrer de soie et faisoit étoiles et parements d’églises ; du reste, princesse lettrée, entendant "moult bien le latin, et si bien que quant les chapelaines ly avoient escrites ses lettres, qu’elle faisoit faire en latin, et ly apportoient, elles les amendoit quand il y avoit aucun fans mot".
On la considérait dès son jeune âge comme une sainte. "Elle avait beau chief et reluisant, dit Agnès d'Harcourt ; et quant on la pignoit, ses demoiselles prenoient les cheveus qui lui chéoient et les gardoient moult soigneusement. Si que, unq jour, elle leur demanda pourquoi elles faisoient ce, et elles respondirent : "Madame, pour ce que quant vous serés saincte, nous les garderons comme relicques." Elle s’en rioit et tenoit à folie ces choses.
Après avoir parlé d’une façon touchante de sa charité, Agnès énumère ses miracles. En voici un fort curieux : Une religieuse, sœur Marie de Tremblay, va chercher de l’eau à la fontaine du jardin, le soir.
Elle prist une chandele et un pot, et y ala. Si comme elle y aloit (au moment qu'elle y allait) l’Ennemi vint encontre ly (à sa rencontre) en semblance d’un chien vert : il avoit les iex (yeux) rouges et estincelans, et si grans et si gros que il sembloit que fus sent iex de vache. Elle avoit si grant peur qu’il li sembloit que tout son corps feust esmeu... Il se mit contre li et li saillit sur les espaules et la vouloit estrangler. Ains, comme elle se retourna por aler-s’en, elle se seigna (signa) et dist : "Ah ! ma douce dame, défendés moy de ce diable, si come vostre fille..." Et en cette heure, il se départist et ne seut que il devint... Et elle chéust, come pamée et n’eut oncques pouvoir de fermer l’uys et li pot que elle tenoit en sa main fu brisié". (Anecdote citée par M. Paulin Paris dans le 20e volume de l'Histoire littéraire de la France (1842, in-4e, p. 98 108).
Isabelle échangea en 1525 le titre de Bienheureuse contre celui de Sainte, sans toutefois avoir jamais été canonisée.
ISA : Marixa, Maribel : Frantziako erregeen alaba eta araba dohatsua 1270ean hil zen, Ixabel deitua.
(...) Isabel - Ikus Elisabet. - - / Elisabeth Isabel / / Isabelle (...)
ELISABET : Itun Zaharrean Elixaba moduan agertzen da, baina Itun Berrian Elisabet bihurtua aurkitzen dugu done Joanes Bataiatzailearen amaren izena. Gaztelaniaz El lehen osagaia ("Jainkoa" hebreeraz) galdu ezin zen, artikuluarekin nahasi baitzen. Santuaren eguna azaoaren 5ean da (Zumarragan uztailaren 2an). Aldaera asko izan ditu, baina erabilienak Isabel eta Elixabete (Deun-ixendegi euzkotarra) dira. Baliokideak : Isabel (es) eta Elisabeth (fr).
Un décès du 22 février : Jean-Delphin Alard.
Né le 8 mars 1815 à Bayonne (Basses-Pyrénées) - Mort le 22 février 1888 à Paris.
C'est un violoniste français.
Jean-Delphin est élève de François-Antoine Habeneck et de François-Joseph Fétis au Conservatoire de Paris, où il succède à Pierre Baillot comme professeur de violon de 1843 à 1875.
Il mène également à partir de 1831 une carrière d'instrumentiste, d'abord à l'orchestre de l'Opéra, puis comme premier violon du roi.
Napoléon III le nomme premier soliste de la Chapelle impériale en 1858.
Fin pédagogue, Pablo de Sarasate et Adolf Pollitzer font partie de ses élèves.
Jean-Delphin compose aussi deux concertos pour violon et orchestre, trois symphonies concertantes, des fantaisies pour violon et orchestre ou violon et piano, un quatuor à cordes, des duos pour piano et violon, des études.
En mai 1849, il épouse Jeanne-Emilie Vuillaume, avec laquelle il aura deux filles.
Il est fait Chevalier de la Légion d'honneur en 1850.
Il meurt le 22 février 1888, à 72 ans, d'une attaque d'apoplexie foudroyante.
VIOLONISTE DELPHIN ALARD |
Voici le proverbe du jeudi 22 février 2024 :
IRU GAUZA TXAR : EMAKUMEAK AGINTZEN DUEN ETXEA, APAIZAREN PEAN DAGON HERRIA ETA AHUNTZA LIBRE DAGON SAGASTIA.
Trois choses préjudiciables : la maison dirigée par la femme, le village sous la coupe du curé et la chèvre en liberté dans une pommeraie.
CHEVRES ET CHEVREAU |
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