LA FIN DU "COURRIER DE BAYONNE" EN 1940.
Le journal "Le Courrier de Bayonne", fondé en 1829, a marqué l'existence de générations de Bayonnais, avant l'apparition des moyens modernes de communication.
JOURNAL LE COURRIER DE BAYONNE |
Ce journal a paru sous diverses titres de 1829 à 1940 :
- De 3 octobre 1829 au 3 avril 1852 : Le Courrier de Bayonne et de la Péninsule
- Du 4 avril 1852 au 31 janvier 1909 : Le Courrier de Bayonne
- Du 1er février 1909 au 30 avril 1911 : Le Courrier de Bayonne et du Pays basque
- Du 1er mai 1911 au 11 août 1912 : Le Courrier de Bayonne, Biarritz et Pays basque
- Du 12 août 1912 au 31 mars 1913 : Le Courrier de Bayonne et du Pays basque
- Du 1er avril 1913 au 18 novembre 1913 : Le Courrier de Bayonne et du Pays basque et
L'Echo des Basses-Pyrénées
- Du 19 novembre 1913 au 31 mai 1922 : Le Courrier de Bayonne et du Pays basque
- Du 1er juin 1922 au 19 janvier 1925 : Le Courrier de Bayonne, de Biarritz et Pays basque
- Du 20 janvier 1925 au 31 décembre 1938 : Le Courrier de Bayonne, Biarritz et du Pays
basque
- Du 3 janvier 1939 au 1er juillet 1940 : Le Courrier.
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, dans son
édition du 2 juillet 1940, sous la signature de Peillic :
"Un centenaire a disparu.
Quelle que soit la gravité de l’heure présente, l’événement qui vient de se produire à Bayonne ne saurait passer inaperçu : le "Courrier", le vieux "Courrier", le "Courrier" centenaire a brusquement cessé de paraître.
LE COURRIER DE BAYONNE PAYS BASQUE D'ANTAN |
Est-ce d’une mort subite qu’il s’agit, ou d’un sommeil léthargique ? L’éclipse sera-t-elle définitive ou seulement temporaire ? L’avenir de toutes choses est aujourd’hui trop incertain, pour qu’on se hasarde à risquer un pronostic.
Le fait est là, brutal, et — nul Bayonnais ne me contredira — véritablement émouvant.
Le "Courrier", depuis plus de 110 ans, faisait partie intégrante de la vie bayonnaise. Il avait survécu à tant de régimes, triomphé de tant de tempêtes, vu tomber tant de feuilles, qu’il semblait immortel.
Il avait ses amis fidèles, comme ses détracteurs systématiques. Mais on le respectait pour son grand âge (il s’était, du reste, beaucoup rajeuni), et nul ne lui déniait cette "couleur locale" qui plaît, chez nous, plus que partout ailleurs.
LE COURRIER DE BAYONNE BIARRITZ ST JEAN DE LUZ 1939 PAYS BASQUE D'ANTAN |
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