PROVERBE DU 1er SEPTEMBRE 2022 (SAINT GILLES) (SAINT LOUP) (IRAIA).
GILLES : Gilles l'Ermite naît à Athènes vers 640.
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| 1ER SEPTEMBRE SAINT GILLES |
Gilles est moine gyrovaque du Languedoc.
Gilles a vécu dans le désert de la Crau avant de devenir abbé.
Gilles meurt vers 720.
Une basilique a été construite sur son tombeau et la ville de Saint-Gilles-du-Gard s'est développée autour.
Gilles est le saint patron des infirmes, des mendiants et forgerons.
Il est qualifié saint Auxiliator (intercesseur), dans le domaine de l'épilepsie, la folie, la stérilité et la possession démoniaque.
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| 1ER SEPTEMBRE SAINT GILLES |
LOUP : Saint Loup ou Leu, naît vers 573 à Orléans (Loiret) et meurt le 1er septembre 623 à Brienon (Yonne).
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| 1ER SEPTEMBRE SAINT LOUP DE SENS |
C'est un évêque de Sens et un saint catholique français.
Loup naît dans une famille illustre, près d'Orléans, avec un oncle évêque d'Orléans et un autre évêque d'Auxerre.
Il reçoit une éducation soignée et c'est un très bon élève à l'école.
Il fait preuve d'une grande piété et d'un grand ascétisme ; attentionné envers les pauvres, il pratique la charité avec application.
Sa réputation est telle qu'il est nommé évêque de Sens à la mort d'Arthemius.
Il est aimé par le peuple car il défend la justice, pratique le jeûne, généreux dans ses aumônes et zélé dans l'annonce de la sainte doctrine.
A la fin du 6ème siècle, il fonde le monastère Sainte-Colombe, à Saint-Denis-lès-Sens, dans l'Yonne.
IRAIA : Izena oso erabilia gaur egun Euskal Herrian.
Un décès du 1er septembre : François Mauriac.
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| ECRIVAIN FRANCOIS MAURIAC |
Né le 11 octobre 1885 à Bordeaux (Gironde) - Mort le 1er septembre 1970 à Paris.
François est un écrivain français.
Lauréat du Grand prix du roman de l'Académie française en 1926, il est élu membre de l'Académie française en 1933.
Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1952.
Il est le dernier d'une fratrie composée d'une soeur et de 3 frères.
Orphelin de père à 20 mois, François vit toute son enfance entouré par sa mère très pratiquante, par sa grand-mère et sous le tutorat de son oncle.
A partir de 1892, il fait ses études primaires puis secondaires chez les Marianistes de l'institution Sainte-Marie Grand-Lebrun à Caudéran (Gironde).
Dès 13 ans, il compose une mélodrame de jeunesse, dédié à sa soeur Germaine.
François rate la seconde partie du baccalauréat de philosophie et doit redoubler, préférant refaire une année au lycée public de Bordeaux.
Avec un de ses professeurs Marcel Drouin, beau-frère d'André Gide, il découvre les textes de Paul Claudel, Francis Jammes, Henri de Régnier, Arthur Rimbaud, Charles Baudelaire, Colette, André Gide et Maurice Barrès.
Après son baccalauréat en juillet 1904, il étudie la littérature à la faculté de Bordeaux.
A partir de 1905, il fréquente les cercles bordelais du Sillon, mouvement catholique "ouvriériste" dont il s'écarte fin 1907.
Avec l'aide financière de sa famille, François s'installe à Paris, en septembre 1907, pour préparer l'Ecole des chartes qu'il intègre mais abandonne presque aussitôt.
Dès lors, il se consacre entièrement à l'écriture en publiant des poèmes, à son compte, dans la Revue du temps présent.
Il publie son premier volume de poèmes en 1909.
Il épouse, en juin 1913, Jeanne Lafon, avec laquelle il aura 4 enfants.
Pendant la Première Guerre mondiale, il est réformé, mais il s'engage dans un hôpital de la Croix-Rouge à Salonique.
Dès 1921, François continue ses publications.
Il est élu à l'Académie française, en juin 1933.
Lors de la guerre d'Espagne, il s'engage, d'abord en faveur des nationalistes, avant de se ranger, dès le bombardement de Guernica connu, avec les chrétiens de gauche, aux côtés des Républicains espagnols.
Sous l'Occupation, il participe à l'oeuvre de Résistance à travers la presse clandestine.
Au moment de l'épuration, il défend des écrivains comme Henri Béraud ou Robert Brasillach, qui sera néanmoins condamné à mort et exécuté.
Entre 1946 et 1953, François s'illustre par la virulence de son anticommunisme dans le contexte de la Guerre froide.
Il est administrateur de la société fermière du Figaro fondée en 1950 et il y a une critique de cinéma hebdomadaire, tout en prenant position contre la Guerre d'Indochine et contre l'Arme nucléaire.
En 1952, il reçoit le prix Nobel de littérature pour "la profonde imprégnation spirituelle et l'intensité artistique avec laquelle ses romans ont pénétré le drame de la vie humaine".
Dès 1955, il s'exprime également dans son "Bloc-notes" de L'Express, qu'il quitte en 1961 quand J-J Servan-Schreiber présente le Général de Gaulle comme une "canaille".
François soutient un temps Pierre Mendès France sous la 4ème République mais le putsch des généraux à Alger le fait se rallier au général de Gaulle, sous la 5ème République.
Son dernier roman, Un adolescent d'autrefois reçoit un accueil enthousiaste de la critique en 1969.
Il meurt le 1er septembre 1970, à 84 ans, à Paris.
Ses oeuvres complètes ont été publiées chez Fayard en 12 volumes entre 1950 et 1956.
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| PHOTO DE FRANCOIS MAURIAC EN 1945 STUDIO HARCOURT |
Voici le proverbe du jeudi 1er septembre 2022 :
SAN-JIL, IRETZEAK EBAKI TRANKIL !
A la Saint-Gilles, fauche les fougères tranquille !
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| MOIS DE SEPTEMBRE |
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