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mardi 9 octobre 2018

LA COMMUNE D'OGNATE - OÑATI EN GUIPUSCOA AU PAYS BASQUE EN SEPTEMBRE 1901


OÑATE EN 1901.


La commune d'Oñate n'a été intégrée à la province du Guipuscoa qu'à partir de 1845.


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TIMBRE UNIVERSITE OÑATE GUIPUSCOA
PAYS BASQUE D'ANTAN

Oñate possède une des plus vieilles universités d'Europe avec son Institut International de 

Sociologie du Droit.


C'est la commune la plus étendue de la province du Guipuscoa.


Son noyau urbain se trouve à une altitude de 231 mètres et la hauteur maximale de la 

commune est à 1 368 mètres, au sommet de la montagne Artzanburu.


Voici ce que rapporta le journal Le temps, dans son édition du 29 septembre 1901 :


"Oñate (province de Guipuzcoa, Espagne), le 24 septembre. 



Il y a des livres, tristes et dolents, dont la confidence doit être écoutée, comme l’écho d’une musique plaintive, dans une solitude favorable au recueillement et à la méditation. Ce pays d’Espagne, voilé par les nuages de ce sombre automne, prédispose l’esprit à la douceur poignante des récits qui font pleurer. 




La Vie en détresse... Voilà longtemps que j’étais attiré par ce titre désolé, aperçu aux gares, dans la bibliothèque des chemins de fer, et presque déplacé parmi les titres pimpants, affriolants, drôlement risibles, où se complaît la librairie contemporaine. La Vie en détresse... C’est une œuvre de Matilde Serao, traduite en un français très pur et très harmonieux par l’écrivain à qui nous devons déjà la version française des plus voluptueux poèmes de M. Gabriel d’Annunzio. Ce n’est pas de volupté qu’il s’agit ici, à moins que peut-être ce mot, profané par l’usage commun, ne puisse sortir du domaine étroit où nos coutumes l’ont relégué. En nous racontant l’histoire navrante et admirable de Sœur Jeanne de la Croix, l’auteur de Pays de Cocagne a cédé au divin plaisir de dénoncer une injustice impunie et de plaindre une souffrance imméritée. En nous révélant, à côté du désarroi de cette sainte fille, les disgrâces de la danseuse Carmela Minino, on n’a pas appréhendé de déplaire aux âmes chrétiennes par un rapprochement imprévu ou choquant. La charité sincère ne veut pas faire de choix arbitraire entre les souffrances humaines. Aux yeux des témoins qui ne sont ni pharisiens ni snobs, toutes les misères sans consolation, toutes les faiblesses sans soutien, toutes les détresses sans recours ont une égale dignité. 




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MATILDE SERAO
PAYS BASQUE D'ANTAN

J’ai suivi, mon livre à la main, la rue principale d’Oñaté, une longue rue silencieuse et discrète comme un corridor de couvent. Cette bourgade espagnole s’abrite et se recueille, depuis des siècles, au fond d’une large vallée que dominent les escarpements rocheux des montagnes de Villaréal et du col d’Arlaban. La verdure des prés inclinés, aux pentes des collines, est rafraîchie, ravivée par des pluies récentes qui donnent au paysage, malgré les approches de l’arrière-saison, un air de nouveauté printanière. Sur l’amphithéâtre des collines, autour du clocher paroissial, les pâturages regorgent d’herbe neuve, et l’on entend tinter vaguement sous les ombrages le grelot des troupeaux qu’on ne voit pas. Un fin réseau de sentiers tracés par les chèvres et par les mules s’enchevêtre dans le voisinage des cimes, à travers les chênes et les hêtres, au-dessus des coteaux où serpentent les sinuosités molles des routes construites pour les hommes. Une jolie rivière, la Deva, réunit ici les eaux cristallines de plusieurs torrents, et tantôt s’épanche en nappe transparente sur un lit de gravier, tantôt s’éparpille en cascatelles sur un semis de cailloux que le soleil fait étinceler comme des pierres précieuses. Le vert des maïs, déjà doré par l’automne, colore doucement la campagne, aux alentours des murailles blanches et des toits rouges. La mousse, sous les chênes, est pointillée de vif carmin par la floraison des bruyères. La fougère tapisse les ravins, sous le tendre feuillage des acacias et des platanes. Au milieu de ce décor verdoyant et fleuri, le campanile d’Onaté, ajouré, ciselé, volontiers carillonnant, ressemble à un tabernacle sonore. On se sentirait invité à la gaieté, à l’insouciance, à l’oubli des tribulations et des peines, si la nature, d’accord avec le douloureux génie de l'Espagne, n’avait dressé brusquement, à l’horizon, au-dessus de ces images agréables, une montagne qui ressemble à un Calvaire démesurément agrandi par une vision de cauchemar. Le ciel est comme déchiré par l’arête, ébréchée et coupante, de ce pic. Sur un fond de nuages noirs, la sinistre stérilité de ces hauteurs dessine un spectacle dont l’horreur évoque l’hallucination du Golgotha. Les plus farouches peintres de Valence ou d’Estremadure, un Ribera, un Zurbaran, n’ont pas rêvé, pour les affres de la suprême agonie où l’angoisse du Crucifié expia les péchés de la malice humaine, un plus effrayant piédestal. 



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VALLEE D'OÑATE GUIPUSCOA
PAYS BASQUE D'ANTAN

... Dans la rue d’Oñaté, sur les pavés inégaux, les paysans, coiffés du béret basque, conduisent lentement, l’aiguillon sur l’épaule, d’un pas mélancolique et tardif, des attelages de bœufs, traînant des charrettes dont les roues sans jantes, mal clouées à l’essieu de bois, gémissent. Et, tout le long du jour, ce gémissement ininterrompu se mêle aux cris des enfants et aux monotones causeries des parents, tandis que les servantes vont remplir aux fontaines leurs seaux cerclés de fer et que les bourgeoises, le front drapé d’une mantille noire, s’en vont, muettes et pensives, par les chemins qui mènent aux chapelles... 




Quel asile, pour lire en paix la dédicace préliminaire que Mathilde Serao, avant de raconter Sœur Jeanne de la Croix, adresse à Paul Bourget ! 




...Cet acte de renonciation, si poétiquement formulé, est daté de Naples. C’est pourquoi je ne le dépayse pas beaucoup en le lisant et en le commentant dans ce canton d’Espagne, naguère carliste. Les conquérants espagnols par leur occupation tenace et dure, ont marqué d’un pli sérieux, d’une ride soucieuse, la bonne humeur napolitaine. C’est ce caractère grave et triste, qui apparaît aujourd’hui, sous les fioritures qui ont enjolivé, surchargé longtemps le talent copieux de Matilde Serao. 




Je me suis demandé si j’achèverais ma lecture dans le cloître de l’Université d’Oñaté. Car Oñaté se vante d’être une ville universitaire. On voit encore, auprès de l’église Saint-Michel- Archange, un antique édifice, rehaussé de sculptures pompeusement décoratives. Au-dessus d’une porte monumentale, on voit un prince de l’Eglise qui se penche sur un livre ouvert et qui est encouragé à l’étude par une belle fille aux bras nus, symbolisant apparemment la science. Le fronton est timbré d’un écusson impérial. Voici l’aigle d’Autriche, l’aigle à la griffe rapace, hérissant ses deux têtes, dont le double bec crochu menace à la fois l’Orient et l'Occident. A droite et à gauche de ces armoiries, la pierre, que le soleil a dorée d’un ton de vieil ivoire, est façonnée, ciselée, fouillée comme les panneaux d’un retable. Partout, les emblèmes de ces dignités emphatiques et vaines qui plaisaient à la grandesse castillane ou à la morgue andalouse. Chapeaux cardinalices, couronnes de marquis, tortils de barons. Puis ce sont des scènes mythologiques: le centaure Nessus enlevant Déjanire ; Hercule domptant le lion de Némée. Cet étalage, un peu pédantesque, ne manque point de beauté. J’entre, et l’on m’introduit dans une bibliothèque où une collection d’énormes in-folios exhale une odeur de parchemin vieilli. Ce n’est que de la philosophie baroque et de la magie noire ou blanche. Jamais personne n’ouvre ces recueils où le fatras des connaissances inutiles est accumulé, enseveli comme dans un alignement de sarcophages. Sortons de ce cimetière où dort l’orgueil des théologiens et des scoliastes. Il faut chercher ailleurs l’entretien des âmes simples qui ont préféré au mirage des biens périssables la douceur efficace de quelques sentiments éternels. 


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CLOÎTRE UNIVERSITE OÑATE GUIPUSCOA
PAYS BASQUE D'ANTAN

Voici justement un banc de pierre, dans une allée de platanes, auprès d’une église. L’ombre mobile des feuillages flotte, en d’impalpables caresses, sur l’herbe scintillante de rosée. 




...La lecture n’est salutaire que si on lève, de temps en temps, les yeux de dessus les pages imprimées, afin d’illustrer la littérature par des images précises, et de comparer sans cesse la réalité vivante à la chose écrite. Une femme passe, vêtue de noir. Je la salue et l’interroge. 



— Quelle est cette grande bâtisse, attenante à l’église?

 — Un couvent. 

— De moines? 

— Non. De nonnes (monjas). 

— Quelles nonnes? 

— Franciscaines. 




Et mon interlocutrice, évidemment habituée, par le voisinage de la discipline monacale, à éviter l’abus des paroles, disparut par une porte basse qui semblait s’ouvrir sur le mystère. Je la suivis, les voyageurs ayant le droit d’être curieux. Et d’ailleurs elle ne fit pas la moindre attention à ma présence. Je me trouvai dans un parloir clos comme une tombe. Les murs, nus et blancs, avaient une froideur de caveau. Au fond, près d’un guichet clos par un volet de fer, je vis le bouton d’une sonnerie électrique, — étrange concession à la modernité dans un lieu où les siècles morts avaient laissé si peu de trace. La femme mit son doigt sur la petite rondelle d’ivoire; mais je n’entendis point le signal d’appel, qui sans doute retentissait à des profondeurs dont les échos sont interdits aux profanes. Cinq ou six minutes — des minutes de couvents, très longues — s’évanouirent dans le silence. Ensuite, j’entendis remuer un bruit de verrous, de cadenas et de chaînettes. Le volet de fer, poussé par une invisible main, tourna sur ses gonds. Mais, par l’ouverture du guichet, je ne vis point de visage humain. Seulement un "tour" qui, en pivotant sur son axe, permettait à la sœur tourière de recevoir des objets du dehors sans rompre son vœu de clôture. La femme déposa sur la tablette du "tour" un paquet qui disparut dans l’ombre, comme happé par une puissance cachée. Une voix très douce murmura des paroles in distinctes. Le guichet se referma. Et je sortis, hanté par le charme de cette voix si suave, si lointaine, qui semblait venir de l’autre monde. L’église n’était pas loin. J’y entrai. La nef était obscure. On eût dit une crypte. La lampe de l’autel brillait comme une étoile dans ces ténèbres mystiques. Cette lueur de veilleuse éclairait doucement des croix, des cœurs sanglants, des cercueils, toutes sortes d’allusions aux objets d’épouvante que l’homme, habituellement, éloigne de sa pensée. Et, derrière le mur de clôture, épais comme un rempart, il y avait des âmes de femmes, pour qui la contemplation de ces choses effrayantes était un perpétuel réconfort... Ce milieu était propice à la lecture que j’avais commencée. En sortant de l’église des franciscaines d’Oñaté, je compris mieux pourquoi sœur Jeanne de la Croix s’était ensevelie vivante, avec sœur Véronique du Calvaire, sœur Clémence des Epines et sœur Geneviève de la Passion, sous l’autorité abbatiale de la révérende mère Thérèse de Jésus, qui s’appela, dans le monde, la duchesse Angiola de Casalmaggiore, des princes de Trivento. 



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PASEO DE SAN MARTIN OÑATE GUIPUSCOA
PAYS BASQUE D'ANTAN

Sœur Jeanne, avant d’entrer en religion, se nommait Louise Bevilacqua. A vingt ans, elle avait aimé d’un amour ardent et jaloux Silvio Fanelli, un jeune homme plus riche qu’elle et de meilleure naissance, mais qui semblait l’aimer aussi et qui l’avait demandée en mariage. Son fiancé lui fut ravi traîtreusement par sa sœur cadette. C’est pourquoi, désespérée, elle résolut de renoncer aux joies terrestres. Elle choisit, parmi tous les monastères, celui où la règle était la plus dure, où la réclusion ressemblait véritablement à la mort. Elle avait vingt-deux ans lorsqu’elle fut admise au noviciat et vingt-six lorsqu’elle prononça ses vœux. Pendant trente-cinq années, elle ne franchit pas une seule fois le seuil du sépulcre où elle se croyait emmurée et pacifiée pour toujours. 




Mais, hélas ! la politique se soucie peu des drames intimes de la conscience et du cœur. Le gouvernement italien décida de dissoudre les congrégations religieuses. En conséquence, le préfet de Naples, M. Gaspard Andriani, accompagné par le chevalier Quistelli, conseiller de préfecture, et ayant requis l’assistance d’un commissaire de police, se présenta au monastère, s’excusa de dépasser les limites de la clôture et dit à l’abbesse : 



— Je regrette beaucoup, illustre dame, d'avoir à remplir auprès de vous une mission pénible. Je viens au nom du roi prendre possession de ce monastère et de tous les biens meubles et immeubles qui en dépendent.  


— Et moi — repartit la vieille abbesse d’une voix claire, les yeux fixés à travers le voile sur ceux du préfet — au nom de la règle établie par ; sœur Ursule Benincasa, au nom de la communauté que je représente, au nom de mes filles que voici, et en mon propre nom, je proteste contre la violation de notre clôture. 


— Je suis désolé, illustre dame, de ne pouvoir accueillir votre protestation. Le gouvernement a dissous les congrégations religieuses et, par conséquent, il n’existe plus de clôture. 


— Je proteste contre cette prise de possession illégale et inique. Et, avec l'autorisation de mes supérieurs, je me réserve de faire valoir devant les tribunaux mes droits et ceux de mes compagnes.  


— Les tribunaux décideront, répliqua le préfet avec une feinte condescendance ; mais, pour l’instant, je vous prie, ma révérende mère, de vouloir bien respecter les décisions administratives et me permettre d’accomplir la tâche qui m’incombe... Il faut que toutes les religieuses, à commencer par vous-même, relèvent leur voile et me disent leur nom de famille, afin que je puisse constater leur identité. 



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UNIVERSITE OÑATE GUIPUSCOA
PAYS BASQUE D'ANTAN

Les formalités administratives furent accomplies. L’expulsion commença. Une à une, les vieilles religieuses sortirent de leur maison, au milieu d’une foule attirée par une curiosité qui se changea vite en compassion. Celles qui avaient encore des parents retrouvaient, à la porte du couvent, quelque neveu ou cousin, averti par la circulaire préfectorale. Au passage, l’abbesse leur donnait sa bénédiction, d’une main de plus en plus tremblante, d’une voix de plus en plus faible; et elles s’en allaient, accompagnées de ceux qui étaient venus les attendre. Quatre d’entre elles, que personne n’était venu quérir, furent emmenées à la questure par le commissaire de police Dominique Trapanese, qui ricanait malgré l’exemple de stricte politesse que donnaient M. le préfet Andriani et le chevalier Quistelli, conseiller de préfecture. 




Sœur Jeanne de la Croix, redevenue Louise Bevilacqua, s’en alla demeurer chez sa sœur précisément chez celle dont la coquetterie perfide lui avait enlevé son fiancé. L’inconstant Silvio était mort, laissant à sa veuve un fils, une fille et peu d’argent. Dès lors la vie de la pauvre nonne, déshabituée du grand jour, cruellement offensée, blessée par le contact brutal des réalités scandaleuses qu’elle avait oubliées si longtemps, ne fut qu’une suite de tribulations, de déboires et d’amertumes. Bien qu’elle se fît la servante de tous, elle sentait que sa présence était malaisément supportée par cette famille qui, en la recueillant, n’avait obéi qu’à un instinct de basse cupidité. On espérait que le gouvernement rendrait les dots apportées au couvent par les religieuses. Or, la dot de Louise Bevilacqua montait au chiffre de vingt mille livres. Sur cette somme, elle toucha mille livres à titre de provision. Sa situation fut à peu près supportable, tant qu’on put lui soutirer les pièces blanches ou les gros sous de ce modeste pécule. Mais, quand il fut avéré que le gouvernement italien ne rendrait pas les dots et ne servirait aux ci-devant religieuses qu’une pension de quelques sous par jour, sœur Jeanne de la Croix fut mise à la porte par sa famille. 



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VUE PARTIELLE OÑATE GUIPUSCOA
PAYS BASQUE D'ANTAN

Elle se fit garde-malade chez une pauvre accouchée, qui, épuisée par l’anémie, devint folle. Elle fut servante chez un juge qui, trompé, ruiné par une épouse volage, prit le parti de se jeter par la fenêtre. Ne voulant pas mendier, elle allait frapper, quand la nuit tombe, à l’huis de ces asiles de nuit où l’on obtient, pour cinq sous, la moitié ou le tiers d’un grabat, dans une de ces chambres sordides où la police fait souvent irruption, réveillant en sursaut les dormeurs misérables, forçant ces homme et ces femmes, accablés d’humiliations, abreuvés de honte, à décliner leurs noms et prénoms, à confesser le dénuement qui les rejette, pour ainsi dire, hors des garanties sociales. Elle prit part, avec les claquedents et les marmiteux de Naples, à ce "banquet des pauvres" que la municipalité napolitaine offre une fois l’an, le jour de Pâques, aux infirmes et aux indigents, sous les auspices d’un comité de belles dames qui viennent à l’hôtel de ville, parées comme des châsses, étaler en public leur sollicitude pour les malheureux.


 

Ainsi la pauvre vieille, de plus en plus vieille, de plus en plus caduque, descend les degrés de son calvaire; son corps amaigri, courbé, s’incline chaque jour davantage vers la fosse où elle trouvera enfin le repos. Elle rencontre en chemin une interminable procession d’âmes en peine. A toutes les stations de la voie douloureuse où elle expie un irréprochable amour, elle est offusquée par tous les spectres de la misère, du vice, du désespoir. Et la pauvre âme innocente, malgré sa résignation aux volontés divines et sa confiance en la miséricorde éternelle, hésite, parfois à comprendre les combinaisons du destin. 



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MAIRIE OÑATE GUIPUSCOA
PAYS BASQUE D'ANTAN

Si l’exactitude de ces faits était contestée, je répondrais que ce ne sont point là des fictions romanesques. C’est de la réalité douloureuse. Matilde Serao a noté tous ces détails sur place et d’après nature, avec ses yeux de journaliste, habituée à saisir au vol tous les drames vécus, — avec son cœur de femme indignée par toutes les iniquités, apitoyée par toutes les infortunes. 




Et maintenant, je n’ai plus de place pour vous raconter la biographie de la pieuse Carmela."




(Source : WIKIPEDIA)



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