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mercredi 3 avril 2024

RENAU D'ELISSAGARAY D'ARMENDARITS EN BASSE-NAVARRE AU PAYS BASQUE AUTREFOIS (troisième partie)

 

RENAU D'ELISSAGARAY D'ARMENDARITS.


Bernard Renau d'Eliçagaray, né le 2 février 1652 à Armendarits (Basse-Navarre, Basses-Pyrénées) et mort le 30 septembre 1719 à Pougues-les-Eaux (Nièvre), est un ingénieur et officier de marine, à l'époque de Louis XIV.




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AFFICHE PASTORALE RENAU D'ELISSAGARAY


Voici ce que rapporta à son sujet le bulletin N° 10 de la Société des Sciences, Lettres et Arts de 

Bayonne, le 1er juillet 1932 :



"Un Basque illustre.


Renau d'Elissagaray 1652-1719.



... M. de Seignelay voulant avoir à la marine un ingénieur "qui ait en même temps connaissance du service de la mer et de celui de la terre" jette les yeux sur Renau et l’envoie dans les Flandres rejoindre M. de Vauban afin qu’il se perfectionne dans l’art des fortifications. Renan va passer trois années près de Vauban jalonnant nos frontières du Nord et du Nord-Est de places fortes et de citadelles. Ces années passées près de M. de Vauban sont certainement les meilleures que vivra Renau. Il est traité en égal et en ami par le grand homme. Mais voilà que poussé par le marquis de Louvois, le roi décide d’envahir le Palatinat, de détruire, de piller cette belle province. Le commandement de l’armée est confié au Dauphin. 




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PORTRAIT DE LOUIS-FERDINAND DE FRANCE LE DAUPHIN
PAR ANNE-BAPTISTE NIVELON



L’ennemi se retranche dans ses forteresses. M. de Vauban est appelé ainsi que son brillant second Renau. Tout d’abord Philippsbourg est pris au début de Novembre, mais le roi ayant exigé que Vauban ne s’exposât pas trop, le travail le plus périlleux incombe à Renau. Il se tient 19 jours dans la tranchée, en première ligne, faisant l’admiration de tous. Blessé à la jambe, il reste courageusement à son poste, et participe avec éclat à la prise de Manheim et de Frankendal. Il est toujours à son aise au milieu du danger, sur terre comme sur mer. C’est un amphibie. Une fois de plus il va le prouver. Seignelay le rappelle à Versailles où il ose tenir tête à M. de Louvois, et déclare tout net au roi que la France est en état d’affronter sur mer l’Angleterre et la Hollande réunies. Il suffit pour cela de construire des vaisseaux plus importants, de modifier les évolutions navales, les signaux. Pour convaincre Sa Majesté il construit une petite flottille de cuivre et la fait manœuvrer sur le grand canal, tout comme il y a quelques années. Puis, il part pour Brest, et là se met à i’œuvre. Les chantiers vivent aussi intensément qu’autrefois ceux de Rochefort, et le petit Basque construit le Soleil-Royal ; c’est le plus magnifique, le plus somptueux des navires de haut-rang, et aussi le plus rapide, le plus meurtrier, avec ses 106 bouches à feu. En passant à Paris il a publié une "Théorie de la manœuvre des vaisseaux" où il applique la géométrie à la manœuvre et à la situation de la voile par rapport au vent et à la route. Immédiatement la polémique s’élève, M. Huyghens nie l’une des propositions fondamentales de l’ouvrage. Le Père Malebranche, le marquis de l’Hôpital et Jean Bernoulli s’en mêlent, prennent parti pour Renau qui, finalement, a gain de cause. On a suivi les conseils de Petit-Renau, Tourville reçoit l’ordre de chercher l’ennemi et de le combattre là où il se trouve, même dans la Tamise. Il quitte Brest le 23 Juin 1690 à la tête de 70 vaisseaux de ligne, 5 frégates, 18 brûlots, 15 galères. L’amiral monte le Soleil-Royal ; Renau est à son bord. Le 2 Juillet près de l’Ile de Wight les éclaireurs trouvent la flotte ennemie et le 10 Juillet le combat est engagé à hauteur du cap Bevezier ou de Beachey-Head. Dès la pointe du jour, les ennemis approchent. Tourville rassemble sa flotte. A 9 heures du matin les Anglo-Hollandais commencent un grand feu d’artillerie. On les laisse d’abord venir, puis jusqu’à 5 heures 1 /2 de l’après-midi on leur décharge des bordées de coups de canon sans interruption. Les Hollandais tiennent bon, mais les Anglais commandés par l’amiral Hébert fléchissent. Bientôt la victoire est à nous. L’ennemi a perdu 17 vaisseaux et si le calme plat n’avait gêné la manœuvre son désastre eût été complet. Tous ces renseignements nous sont fournis par Renau lui-même, qui n’a pas bougé du pont du Soleil-Royal, mais il tait sa bravoure et c’est Tourville qui écrit dans son rapport à Seignelay : "Le Petit Renau a eu la basque de son justaucorps emportée d’un coup de canon, qui lui a passé entre les jambes en ce temps qu’il dressait un plan ; il a de l’esprit, de la capacité, et beaucoup de valeur, et est d’un bon conseil."




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VICTOIRE DE BEVEZIERS 1690



Malgré tous ces brillants états de service, Renau n’est toujours qu’ingénieur des armées de terre ; aussi le premier enseigne venu peut-il lui donner des ordres et a droit de préséance sur lui. Pour mettre fin à cette situation fâcheuse Seignelay propose au roi de donner à son protégé une commission de capitaine de vaisseau avec un ordre, pour avoir entrée délibérative dans les Conseils de la marine, une place d’inspecteur général de la flotte, l’autorisation d’enseigner aux officiers toutes les nouvelles méthodes qu’il a mises en pratique, et d’accompagner tous ces honneurs d’une pension de 12 000 livres. Malheureusement, M. de Seignelay tombe malade et la mort emporte rapidement le jeune ministre avant que le roi n’ait signé les brevets de Renau.



Pierre-Louis Phélipeaux, comte de Pontchartrain, prend le portefeuille de la marine. Le nouveau ministre est un homme de robe et jusqu’à présent il n’a eu que des rapports assez lointains avec la flotte. Il ne connaît pas Renau. Celui-ci ne se fait pas présenter et se refuse à attendre dans l’antichambre encombrée de solliciteurs l’audience du nouveau maître. Sans rien réclamer des honneurs qu’on lui a promis, il s’éloigne doucement, modestement, sans regret, pour retourner près de M. de Vauban auprès duquel il se sent si bien. Il n’y reste pas longtemps.



Si le ministre ignore Renau, si ses collègues jaloux de sa science, préfèrent le laisser oublier, le souverain remarque son absence et réclame son plan de campagne pour 1691. On fait chercher Petit-Renau qui déclare en toute simplicité, et sans aucune acrimonie, que, n’ayant pas eu ses brevets il ne croyait pas appartenir à la marine. Aussitôt Pontchartrain lui octroie tout ce qu’a promis son prédécesseur, et Louis XIV, en personne, daigne dire à Bernard d’Elissagaray qu’il tient essentiellement à ses services sur mer sans que pour cela il abandonne sa carrière d’ingénieur. Pour le lui prouver, il lui confie le secret du siège de Mons et l’y emmène avec sa suite. Après 9 jours de tranchée ouverte, la ville est prise. Le roi rentre en triomphe à Versailles. Renau prend la poste pour gagner Brest où il va, obéissant à un ordre du souverain daté du 5 Septembre 1691, instruire les officiers. Ceux-ci acceptent fort mal ce petit bonhomme qui leur tombe du ciel pour les envoyer à l’école. Ces vieux loups de mer, tous issus de bonne maison, ne vont pas se laisser manœuvrer par ce gringalet roturier. Et pourtant, son enseignement n’a aucune morgue, il est tout simple avec ses élèves, il les traite en amis. Qu’importe ! Ces messieurs prennent la plume et écrivent à la cour pour faire leurs remontrances. La réponse ne se fait pas attendre. Messieurs de St-Pierre et des Adrets, pourtant liés avec Renau, mais signataires de la pétition, sont cassés de leur grade, puis condamnés à un an de forteresse dans le château de Brest. Petit-Renau est désespéré ; il court se jeter aux pieds du monarque, implorer la grâce des deux officiers. Elle lui est refusée, car il faut un exemple. Tout ce que peut faire notre ami sera, dans l’avenir, de rendre les plus grands services aux deux insoumis. Le 1er Avril 1629, Renau est au Havre où il assiste aux essais d’une nouvelle frégate, la Serpente. Pendant tout le printemps la guerre gronde dans les Flandres. Le maréchal de Luxembourg harcèle les troupes de Guillaume d’Orange et vient mettre le siège devant Namur. Le roi se dérange suivi de toute sa cour. M. Renau est près de lui et Louis XIV l’entretient des travaux du siège, plus même que M. de Vauban trop absorbé. La ville va tomber d’un moment à l’autre, et sa chute coïncidera avec la défaite sur mer des Anglais par M. de Tourville qui a reçu l’ordre de les attaquer sans retard. L’entrain et l’allégresse sont à leur comble quand, le 30 Mai, au lieu du succès escompté on apprend l’épouvantable désastre de la Hogue. Tout espoir sur mer semble perdu. Mais si le splendide Soleil-Royal, le Conquérant, l'Admirable et d’autres vaisseaux encore, ne sont plus qu’un peu de cendre noire sur le sable d’or d’une plage normande, 20 navires ont pu s’échapper et se sont réfugiés à St-Malo où ils courent le plus grand risque d’être attaqués. Le roi dépêche Renau qui, aussitôt arrivé dans la vieille cité des corsaires, prend toutes les dispositions nécessaires peur sauvegarder cette escadre. Il est infatigable, parcourant sans cesse la côte de la Hogue à St-Brieux. Il fortifie Cancale qui, au bout de la vaste baie sablonneuse du Mont-St-Michel, serait particulièrement désignée pour un débarquement ennemi, puis retourne à Cherbourg en Octobre faire sauter les carcasses des navires qui encombrent l’entrée du port.




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1692 BATAILLE DE LA HOUGUE



Si la marine française a été sérieusement blessée à la Hogue, l’escadre de la Méditerranée est intacte et, avec ce qui reste de celles de la Manche et de l’Océan, on peut former une flotte encore redoutable. Les officiers généraux, présentent au roi un plan de campagne pour 1693, mais Louis XIV ne veut décider de rien sans avoir consulté M. Renau. Le plan lui est communiqué. Avec sa droiture habituelle, il refuse son approbation et, soutenu par Vauban, présente un nouveau projet. Il expose que le meilleur moyen de réparer la défaite de la Hogue est d’attaquer les Alliés dans leur commerce. Tous les ans, les Anglo-Hollandais envoient à Smyrne une flotte importante chargée de riches marchandises. Il suffit de s’embusquer sur la côte du Portugal et d’attendre l’ennemi au moment où il entrera dans le détroit de Gibraltar. Malgré bien des résistances le plan est adopté et suivi à la lettre par Tourville qui, au mois de Mai 1693, remporte la victoire du Cap St-Vincent, où 20 navires britanniques sont capturés, 45 brûlés, l’ennemi perdant ainsi plus de 20 millions. Le Soleil-Royal est vengé.



Pendant qu’on exécute si brillamment son plan, Renau passe modestement cette année 1693 en Bretagne. Il inspecte le port de Brest ; en Mars, il visite Le Conquet avec M. de Lavardin ; en Mai, il est à St-Malo ; en Juin de retour à Brest, il y est absorbé par la construction d’un navire bâti entièrement selon ses vues, muni des derniers perfectionnements que lui suggèrent son expérience et son génie. Il est secondé par le maître-charpentier Le Brun, et le navire grandit rapidement. Il a 132 pieds de long et jauge 800 tonneaux ; ses flancs recèlent 56 canons. On le baptise le Le Bon



Nulle part sur le vaste Océan on ne trouve plus fin voilier. Le 1er Février 1694, Renau est nommé chevalier de St-Louis. Il a hâte de s’acquitter envers le roi et de voir aussi ce que donnera son navire. Il va être satisfait et comblé au-delà de toute espérance. J’aurais voulu, Mesdames et Messieurs, vous lire en entier la lettre si belle, si émouvante de Renau au ministre relatant les incidents de sa croisière, malheureusement le temps est limité et je me contenterai de la résumer. Vers le 15 Mars, Renau, commandant le Le Bon, quitte Port-Louis avec un équipage à toute épreuve et s’en va croiser sous les Sorlingues à la recherche d’un ennemi de valeur. Le 27, à 10 heures du matin, Renau aperçoit à 5 lieues environ un navire "qui entrait vent largue dans la Manche, toutes voiles hors." Aussitôt le Le Bon arbore le pavillon anglais, et après 5 heures de chasse, s’approche de l’ennemi à portée de mousquet. Là le pavillon anglais est enlevé et remplacé par le français. Les adversaires s’observent un instant, puis se lâchent toute leur bordée de canon à la fois. Après bien des manœuvres, Renau amène son navire contre l’Anglais, mât contre mât, vergue contre vergue. Dans cette situation on combat plus de 3/4 d’heure à coups de canon et de mousqueterie. Les Anglais se retranchent dans leurs châteaux de derrière et de devant. On jette les grappins, et Petit-Renau fait monter à l’abordage. Plus de 100 hommes, la grenade à la main, envahissent le navire par les vergues. Les retranchements sont finalement emportés. Une partie de l’équipage demande quartier, mais le capitaine, malgré un bras cassé par un coup de mousquet, tient bon, et, au moment même de se rendre, tue un de nos sergents bombardiers La prise est magnifique. Il s’agit du Barkley-Castle, armé de 76 canons, venant de Madras, et la cargaison vaut plus de 500 000 livres. Malheureusement, le navire anglais est très abîmé, la mer démontée et, le 28 Mars, quand Renau espère ramener sa prise à Brest, elle coule bas, non sans qu’avec un héroïsme inouï, on eût sauvé tous ceux qui la montaient. Renau termine ainsi son rapport à Pontchartrain : "Je crois, Monseigneur, être obligé de vous représenter que jamais officiers ne se sont comportés avec plus de valeur ni plus d’activité que tous ces messieurs. Rien ne serait plus propre à donner de l’émulation que de les avancer dans cette occasion. Pour moi, Monseigneur, le Roi m’a déjà fait tant de grâces, que quelque chose que je puisse faire je ne pourrai de longtemps les mériter." Ce que Renau ne dit pas, tant est immense son désintéressement, c’est qu’il a trouvé à bord du Barkley-Castle 9 paquets de diamants d’une valeur de 4 millions. Au lieu de les garder pour lui, comme il en a le droit, il donne un de ces paquets à ses officiers et porte les autres au roi. En échange, il reçoit la maigre gratification de 9 000 livres de pension annuelle. Peu lui importe ce qu’on lui donne ; il est largement payé par la satisfaction du devoir accompli. Mais il pousse encore plus loin la générosité. Sur le Barkley-Castle se trouvait, revenant des Indes, une jeune fille, nièce de l’archevêque de Cantorbéry, avec sa femme de chambre et une Indienne. Comme elle a tout perdu dans le pillage, M. Renau pourvoit à tous ses besoins tant qu’elle est prisonnière en France. II agit de même à l’égard du capitaine anglais. Tout cela lui coûte plus de 20 000 livres.



Après être resté quelque temps près de Vauban toujours occupé en Flandre où la victoire fatiguée semble abandonner nos couleurs, Petit Renau accompagne Jérôme Phélipeaux, fils de M. de Pontchartrain dans une tournée d’inspection sur les côtes de Provence. Il y passe l’été de 1695. Le roi a d’autres vues sur Renau et va donner à son génie un terrain de réalisation plus vaste. Les Anglais et les Espagnols ont étendu le champ de leurs opérations maritimes, et ne craignent point d’attaquer nos possessions des Antilles où flibustiers et boucaniers, sous les ordres de Ducasse, ne suffisent pas toujours à leur tenir tête. Aussi décide-t-on à Versailles d’envoyer là-bas une escadre protéger nos colons et mettre les Iles en état de défense. C’est M. Renau qui est désigné comme chef de l’expédition. Le 4 Avril 1696, à bord de l'Intrépide, suivi de 4 vaisseaux et de 2 frégates dont une même est baptisée le Petit-Renau, il quitte la rade de la Rochelle pour ces terres si lointaines où déjà l’emportaient ses rêves d’enfant. L’escadre est montée par 1 600 hommes et armée de 342 canons. Voilà de quoi faire du beau travail pour le roi. La traversée a lieu sans encombre et, le 5 Mai, la Martinique est en vue ; le 13, Renau longe la côte de St-Domingue et le dimanche 20, il descend à terre, visiter le fort de Port-de-Paix que l’année précédente 4 500 Espagnols ont attaqué, obligeant à la fuite, après une sortie désespérée, les 500 hommes de la garnison. Pendant 4 mois M. Renau va louvoyer entre Port-de-Paix et la Havane. Tantôt avec ses propres forces, tantôt avec l’aide des flibustiers, il s’attaque à tous les ennemis quelle que soit leur force ou leur nombre. Le 13 Juillet, devant Cuba, il capture 6 vaisseaux en quelques heures. 11 brûle même un bâtiment de guerre espagnol dans le port de la Havane. Tous ces marins français sont saisis par l’exubérante richesse de ces Iles fortunées. Ou sent chez eux l’inquiétude de cet or qu’ils croient voir partout et qui les hante. Un des matelots de l'Intrépide écrit : "La ville de St-Domingue est bâtie sur une mine d’or et lorsqu’il y a de grandes pluies, on trouve dans les eaux qui descendent des montagnes et passent par la ville qui est dans un fond, une grande quantité de grains d’or". Un autre marin, Du Manoir, embarqué également à bord de l'Intrépide, est frappé par les ananas auxquels il attribue cette particularité "qui est que si l’on met un couteau le soir dans un ananas, le lendemain matin, il ne s’y trouvera que le manche, la lame en ayant été mangée comme si on l’avait mise dans l’eau forte, mais il faut que l’ananas soit sur pied." et il continue : "Les autres fruits de ce pays sont des bananes et des patates. Les bananes viennent par troupeaux de 30 ou 40. Elles sont faites comme de moyens concombres, elles y croissent à des arbres qui sont grands comme des pommiers de France ... mais la feuille de ces arbres est assez particulière ayant près d’une 1/2 aulne de longueur et autant de large, ressemblant assez à celle de Fougère de France. Quand on coupe une banane mûre, on trouve la figure d’un crucifix ; pour trouver ce fruit bon, il faut y être accoutumé."



A suivre...



(Source : Bayonne : Renau d'Eliçagaray, marin et ingénieur naval bas-navarrais sous Louis XIV (baskulture.com) et Wikipédia)




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