— C'est le temps de la Princesse ! a murmuré quelqu'un.
Jamais on n'avait vu autant de robes personnelles sur un dancing. Que de couleurs adorables, que de notes inattendues, que de fantaisies charmantes ! Vraiment, l'art de la couture n'a jamais été porté si haut.
Le dancing lumineux du Pavillon Royal est du reste merveilleux pour la présentation des robes et les toilettes ne peuvent pas passer inaperçues ! Dites-le vous bien, mesdames !
Lucien Lelong et Pilcer ont réalisé un véritable tour de force en mettant sur pied un véritable spectacle non pas en quelques jours, mais en quelques heures !
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| COUTURIER LUCIEN LELONG |
Et quel spectacle !
Ah ! cette fois, il était "dans le ton !". Quelle ingéniosité raffinée dans cette présentation des modèles ! Le Casino de Paris n'eût pas fait mieux... après trois mois de répétitions !
Parmi les gagnants des six robes Lucien Lelong, citons : Princesse de Kapurthala, Mrs G. Waterton, lady Irène Cuzon, Mlle Chapon.
L'an prochain, des glaces mobiles empêcheront le vent de gêner les dîneurs. Le Pavillon Royal a dix mois devant lui pour son fignolage.
C'est magnifique, mais n'est-ce pas un peu grand pour les soirs ordinaires ?
M. Hieulle a prévu l'objection. Le Pavillon Royal se présentera à toutes les combinaisons :
1° Le grand dancing lumineux sera l'esplanade pour les galas (six cents couverts) ;
2° Les deux terrasses avec petit dancing au milieu pour les soirs ordinaires (de 50 à 100 couverts) ;
3° Le salon d'entrée pour les soirs de pluie ou de très grande fraîcheur ;
4° Tous les salons en construction, plus de nouveaux à construire cet hiver pour les grandes fêtes (1 000 couverts), et les salles de jeux en plus.
Pilcer s'est très heureusement renouvelé avec son numéro de danse accompagné par les nègres qui tournaient en jouant autour du dancing. Gros succès.
Les voyageurs qui se trouvaient dans le train amenant à Biarritz les douze ravissants mannequins de Lucien Lelong n'ont pas dû s'ennuyer !
Il paraît que l'un d'eux qui devait aller à Madrid est descendu à Biarritz !!
On avait rapproché l'orchestre du dancing et cette fois on pouvait très bien danser. Plus l'orchestre sera près, mieux on dansera. Il ne faut pas oublier l'immensité du cadre et aussi le bruit des semelles auxquelles ce gravier est resté attaché.
L'orchestre serait sur le dancing même que cela n'en vaudrait peut-être que mieux."
(Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France)
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