PROVERBE DU 29 AVRIL 2020 (SAINTE CATHERINE DE SIENNE) (SAINT ROBERT) (GASTEIZA).
CATHERINE DE SIENNE : Catherine naît le 25 mars 1347 à Sienne, en Toscane.
Catherine est le 23ème enfant (sur 25 au total) d'un teinturier de Sienne (Italie).
Catherine Benincasa, en religion Catherine de Sienne demande dès 12 ans à entrer au couvent.
Chez les Dominicains, Catherine se signale par son mysticisme, ses jeûnes, ses visions et ses extases.
Sa réputation s'étend et les princes font appel à elle pour régler leurs conflits.
Envoyée en mission auprès du Pape Grégoire XI, Catherine le persuade de quitter Avignon pour Rome, en 1376.
Elle meurt peu après, à Rome, le 29 avril 1380, à l'âge de 33 ans.
29 AVRIL SAINTE CATHERINE DE SIENNE |
Elle est canonisée par le pape Pie II le 29 juin 1461.
Pie XI le 13 avril 1866 la déclare co-patronne de Rome.
Elle est déclarée Docteur de l'Eglise le 3 octobre 1970, par le pape Paul VI.
Le 1er octobre 1999, le pape Jean-Paul II la déclare sainte patronne de l'Europe, avec Edith Stein et Brigitte de Suède.
Catherine est déclarée patronne des moyens de communication.
ROBERT : Saint Robert de Bruges (ou Robert Gruuthuuse) naît à Bruges vers 1097.
C'est un moine cistercien, fondateur de l'ordre des Citeaux.
Robert est clerc et étudiant à Laon (Aisne) en 1115, quand l'abbaye de Clairvaux est fondée par saint Bernard et ses compagnons.
Robert y devient moine et est proche compagnon de saint Bernard.
En 1138, lorsque l'abbaye des Dunes demande son affiliation à l'ordre cistercien, c'est à lui que saint Bernard confie la tâche d'y introduire les coutumes de Citeaux.
En 1153, à la mort de Saint Bernard, il en est élu l'abbé.
Robert de Bruges meurt à Clairvaux en 1157.
Considéré comme saint dans l'Eglise catholique, il est fêté le 29 avril.
Voici ce que rapporta à son sujet la Gazette de France, le 25 avril 1897 :
"Saint Robert.
Saint Robert est le fondateur de l’ordre illustre des Citeaux. De noble famille, il se fit religieux dès l’âge de quinze ans, au monastère de Moutier la Celle, près de Troyes, dont il fut peu après élu prieur.
Abbé de Saint Michel de Tonnerre, prieur de Saint Ayoul de Provins, il travailla partout à réveiller la ferveur un peu endormie, par réaction aux terreurs de l’an mil.
Le pape Alexandre II, lui ordonna d’aller gouverner les ermites de Colon, entre Tonnerre et Châblis. Comme cette solitude était malsaine, Robert les conduisit dans le désert de Molesmes, au diocèse de Langres, où il jeta en 1075 les fondements d’un monastère en l’honneur de la Vierge.
Mais le relâchement s’étant introduit dans celte maison avec l’abondance, l’infatigable abbé quitta Molesme avec vingt compagnons, et s'établit.
Dans un lieu appelé Citaux (cistercium, parce qu’il était rempli de citernes), près de Dijon. Ce territoire appartenait à Roland, vicomte de Beaune, qui accorda l’espace nécessaire pour bâtir un monastère.
Robert, élu abbé, reçut le bâton pastoral des mains de Gauthier, évêque de Châlons, le 21 mars 1098. Tels furent les commencements de la maison et de l’ordre de Citaux, sur lequel Saint Bernard devait jeter tant d'éclat.
On attribue à Saint Robert des sermons, des lettres et une chronique de Citeaux ; mais leur authenticité est pour le moins douteuse.
GASTEIZA : Erdi dokumentatua Gasteizko eliza nagusiaren festaburua.
Aldunate eta Tobar. Erromeria Santo Kristo de Nardues.
Une naissance du 29 avril : Georges Ernest Jean-Marie Boulanger.
GEORGES BOULANGER |
Né le 29 avril 1837 à Rennes (Ille-et-Vilaine) - Mort le 30 septembre 1891 à Ixelles (Belgique).
C'est un officier général et homme politique français.
Elevé en Bretagne, il fait ses études à Nantes, avec Georges Clémenceau, entre 1848 et 1853.
A sa sortie de Saint-Cyr, il participe à de nombreuses campagnes de guerre en 1859 et 1861.
En 1870, il est promu chef de bataillon, puis colonel et participe à la répression de la Commune de Paris.
GENERAL BOULANGER |
Il est nommé chef de brigade le 29 avril 1880, puis directeur de l'Infanterie en 1882.
Grâce à Clémenceau, il est nommé Ministre de la Guerre en 1886 et il fera dans l'armée de nombreuses réformes.
Il est si populaire que lors d'une élection dans la Seine, en 1887, 100 000 personnes votent pour lui, sans être candidat. Dès lors, son mouvement boulangiste, soutenu d'abord par les bonapartistes puis par les monarchistes, prend une grande ampleur dans toute la France, faisant vaciller la 3ème République.
Boulanger est contraint à l'exil, en avril 1889, en Belgique.
Il se suicide sur la tombe de sa maîtresse, Marguerite de Bonnemains (morte de la tuberculose en juillet 1891), à Ixelles, en Belgique, le 30 septembre 1891, à l'âge de 54 ans.
LE SUICIDE DU GENERAL BOULANGER PETIT JOURNAL 10 OCTOBRE 1891 |
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