PROVERBE DU 11 AVRIL 2020 (SAINTE GEMMA) (SAINT STANISLAS) (HANOT).
GEMMA : Gemma Galgani naît le 12 mars 1878 à Borgo Nuovo di Camigliano (Toscane, italie).
11 AVRIL SAINTE GEMMA |
C'est une mystique italienne, particulièrement liée à la Congrégation de la Passion de Jésus-Christ.
Elle est la cinquième d'une famille de huit enfants.
A 7 ans, en mai 1885, elle reçoit le sacrement de confirmation mais sa mère meurt quelques mois plus tard.
Gemma vit une expérience spirituelle intense, lors de sa première communion en juin 1887.
Inscrite à l'école des Oblates du Saint-Esprit, dès 1887, sa maîtresse Hélène Guerra lui fait connaître la Passion.
11 AVRIL SAINTE GEMMA |
Après la mort de son mère en 1897, elle-même est atteinte d'une maladie "mortelle" mais Gemma en guérit miraculeusement en mars 1899 et reçoit la "grâce" des stigmates en juin 1899.
A partir de la Pentecôte 1902, sa santé décline et en septembre apparaissent les premiers symptômes de la tuberculose.
Gemma meurt le 11 avril, à Lucques (Toscane, Italie), à l'âge de 25 ans.
Le 29 novembre 1931, le pape Pie XI lui reconnaît le titre de vénérable et la béatifie le 14 mai 1933.
Gemma est canonisée le 2 mai 1940 par le pape Pie XII et ainsi reconnue sainte par l'Eglise catholique.
11 AVRIL SAINTE GEMMA |
STANISLAS : Pieux Polonais, Stanislas Szczepanow étudie la théologie à Liège et à Paris puis donne ses biens aux pauvres et se fait prêtre.
11 AVRIL SAINT STANISLAS DE SZCZEPANOW |
Devenu évêque de Cracovie en 1072, Stanislas a l'audace de sermonner le roi de Pologne Boleslas II, surnommé le Cruel, et finit même par l'excommunier.
De sa propre main le roi tue l'évêque le 11 avril (ou 8 mai) 1079 à Cracovie, alors qu'il célébrait l'eucharistie.
Stanislas est considéré comme martyr de la foi chrétienne et fut canonisé en 1253.
Proclamé saint patron de la Pologne, Stanislas est liturgiquement commémoré le 11 avril.
11 AVRIL SAINT STANISLAS DE SZCZEPANOW |
Voici ce que rapporta à son sujet la Gazette de France, le 3 mai 1897 :
"Saint Stanislas. Le patron de la Pologne, fut évêque de Cracovie au XIe siècle. Par ses courageuses censures, il s’était attiré la haine du prince orgueilleux et violent qui régnait alors Boleslas le Hardi. Ce prince imagina, pour le perdre, une accusation étrange.
Il le fit citer devant l'assemblée solennelle de justice, comme coupable d’avoir usurpé des terres que l’évêque avait achetées au nom de son église, pour de pieuses fondations. Le prix d’achat de ces terres avait été versé devant témoins ; mais ils n’osaient paraître, par crainte du roi ; et le vendeur était mort.
Voyant qu’aucun de ses témoins ne se présentait au tribunal, Stanislas demanda trois jours pour faire comparaître le vendeur lui même. Ce délai lui fut accordé, au milieu des risées. Pendant trois jours, le saint évêque jeûna et pria ; puis il se rendit au tombeau de cet homme, en fit soulever la pierre et le somma de sortir.
Alors, les assistants stupéfaits virent le mort se soulever dans son cercueil, sortir de la tombe, et, au milieu de la foule, qui s’écartait avec épouvante, suivre l’évêque au tribunal. Devant le roi et les juges, muets de terreur, il déclara que le prix de sa terre lui avait été payé. Puis il s’affaissa dans son linceul "et se rendormit dans le Seigneur", dit le Bréviaire.
Pau de temps après cette scène extraordinaire, Boleslas assassina traîtreusement Stanislas, de ses mains, dans la cathédrale même de Cracovie pendant qu’il célébrait la messe. De nombreux miracles sur sa tombe attestèrent la sainteté du pontife martyr. Il fut canonisé par Innocent IV et Clément VIII ordonna que sa fête serait célébrée partout.
Quant à Boleslas, excommunié, en horreur à ses sujets, une insurrection générale éclata contre lui. Ce prince qu’on avait surnommé le Hardi, dut fuir déguisé en paysan. Il erra en Hongrie, puis parvint à se faire admettre sous un faux nom au monastère de Villach, en Carinthie, où il accepta, dit on, l’emploi de cuisinier."
HANOT : J.M. Satrustegiren izendegia.
Une naissance du 11 avril : Adélaïde Labille-Guiard, dite aussi Adélaïde Labille des Vertus.
PEINTRE ADELAÏDE LABILLE-GUIARD |
Née le 11 avril 1749 à Paris - Morte le 24 avril 1803.
C'est une artiste peintre, miniaturiste et pastelliste française.
Adélaïde naît dans une famille de bourgeois et elle est la plus jeune de 8 enfants.
Durant son adolescence, elle suit une formation de miniaturiste auprès du portraitiste François-Elie Vincent.
Elle épouse le 25 août 1769 Nicolas Guiard, un commis auprès du receveur général du Clergé de France, dont elle se sépare en juillet 1779.
Adélaïde fait son apprentissage du pastel chez le maître Quentin de La Tour entre 1769 et 1774.
Le 8 juin 1799, elle épouse en secondes noces le peintre François-André Vincent, lauréat du Grand prix de peinture en 1768 et membre de l'Académie des Beaux-Arts, qui l'initie à la peinture à huile.
PORTRAIT DE FRANCOIS-ANDRE VINCENT PAR ADELAÏDE LABILLE-GUIARD |
Elle est admise à l'Académie de Saint-Luc en 1769 et il y aura avec elle 129 autres femmes en 1777.
Ce n'est qu'en 1774 qu'elle expose pour la première fois au Salon de l'Académie de Saint-Luc, qui doit fermer ses portes en 1777.
Dès lors, Adélaïde cherche à entrer à l'Académie royale pour se faire connaître et elle doit présenter une peinture à l'huile.
François-André Vincent lui envoie plusieurs personnalités de l'Académie pour qu'elle fasse leur portrait et son talent est alors apprécié.
En 1783, elle finit la série des portraits d'académiciens au pastel et elle est reçue à l'Académie royale de peinture et de sculpture, en même temps qu'Elisabeth Vigée-Lebrun.
Adélaïde devient une artiste reconnue et elle est pensionnée en 1785.
Elle est invitée, en 1786, à Versailles pour faire le portrait de Mesdames, les tantes du roi Louis XVI, et de Madame Elisabeth, la soeur du roi.
Pendant la Révolution française, Adélaïde cherche une nouvelle clientèle et elle fait le portrait de députés, dont Talleyrand.
Elle continue à exposer des portraits au Salon de 1798 à 1800.
Elle meurt le 24 avril 1803, à 54 ans.
Voici le proverbe du samedi 11 avril 2020 :
KATUA SAGUARENTZAT TIGRE, TIGREARENTZAT SAGU.
Le chat est un tigre pour la souris, et pour le tigre devient souris.
CHAT ET TIGRE |
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