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mercredi 1 juin 2022

LES CARLISTES EN GUIPUSCOA AU PAYS BASQUE EN 1874

LES CARLISTES EN GUIPUSCOA EN 1874.


Charles VII voyant s'éloigner la possibilité de restauration bourbonienne, dans chacune de ses deux branches, il déclenche, en 1872, la Troisième Guerre carliste. La guerre se terminera en 1876 avec la conquête d'Estella, en Navarre, la capitale carliste.



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TABLEAU SOLDATS AU REPOS
PAR JOSE BENLLIURE Y GIL VERS 1876




Voici ce que rapporta à ce sujet le journal Le Temps, le 14 novembre 1874 :



"Lettres d’Espagne. 

(De notre correspondant spécial.), 

Renteria, 10 novembre. 



Aujourd'hui nous avons pris San Marcos avant déjeuner. Demain nous espérons prendre mieux encore, dussions-nous jeûner tout le jour. 



San Marcos est une position redoutable qui domine la route de Saint-Sébastien à Irun, juste au-dessus du village de Renteria. Tant que les carlistes l’occupaient, nous ne pouvions pas nous lancer en avant sans crainte d’être attaqués par derrière et de perdre notre ligne de communication avec la mer. Maintenant nous sommes sans inquiétude, et s’il est vrai que le gros des forces ennemies nous attend de pied ferme à Oyarzun, entre Renteria et Irun, nous pourrons l’attaquer franchement, en nous appuyant sur une excellente base d’opérations.



Il y à deux heures à peine que nous avons vu nos troupes couronner la hauteur de San Marcos. Je ne puis donc pas raconter l’affaire en détail. Le général en chef lui-même serait encore sérieusement embarrassé si on lui demandait une relation minutieuse de ce combat préliminaire. Mais je puis vous dire simplement ce que j’ai vu, de mes yeux vu, et ajouter à mon récit quelques explications sommaires qui m’ont été obligeamment fournies par le chef de notre état-major, M. le général Ruiz Dana. 




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DON CARLOS ET SES GENERAUX
LE MONDE ILLUSTRE 21 NOVEMBRE 1874



Des troupes avaient été envoyées d’avance à Renteria hier et avant-hier. Ces troupes avaient préparé l’attaque en tiraillant quelque peu devant elles pour reconnaître les positions de l’ennemi. Ce matin, le quartier général et la plus grande partie des forces qui restaient à Saint-Sébastien se sont mis en mouvement vers six heures et demie. Cela n'est certes pas une heure qui puisse effrayer un war-correspondent rompu aux exigences de son métier. Pourtant j’ai failli être en retard, je l’avoue à ma honte. C’est que mon petit bucéphale, un diablotin plein de malice, ayant eu hier au soir la mauvaise inspiration de se cabrer au moment où je me penchais en avant pour allumer une cigarette, m’avait poché les yeux et meurtri le nez d’un coup formidable de ce petit os pointu qui termine les têtes de chevaux entre les deux oreilles. La secousse avait été assez forte pour me faire perdre connaissance, et je m’étais réveillé tout couvert de sang dans les bras de quelques miquelets au moins aussi effrayés que moi. 



La contusion en réalité n’était pas grave, "ne valait même rien du tout", suivant l’expression d’un bon chirurgien militaire de mes amis, mais la douleur m’avait empêché de dormir jusque vers cinq heures du matin. Lorsque la diane a sonné, le sommeil venait de me prendre, un sommeil abrutissant qu’on a eu bien de la peine à dissiper. Il a fallu que Fausto me secouât à m’arracher les bras et quand je me suis élancé sur la route au galop de mon diablotin quadrupède, M. le général en chef était déjà tout près de Renteria. Mais il n’y a que huit kilomètres d’ici à Saint-Sébastien. Je les ai dévorés en vingt minutes à travers les mulets du parc d’artillerie, que mon visage bouffi, mes yeux cernés de noir et mon nez bleuâtre épouvantaient visiblement. Quand j’ai mis pied à terre l’engagement commençait à peine et l’état-major venait, de quitter le village pour grimper au petit fortin de Darieta, choisi comme observatoire par M. le général en chef. Il me fut très facile de le rejoindre à mi-côte. 



Si j’avais été moins pressé, j’aurais eu bien du plaisir à flâner une bonne demi-heure dans les rues de Renteria. Cette petite ville pittoresque, située en face de l’admirable port de Pasajes, m’était bien connue. Plus d’une fois je m’y étais arrêté en temps de paix, et je l'avais trouvée tout à fait digne d'être chantée dans une idylle. Mais que ce temps est loin ! Des murs crénelés construits à la hâte enferment aujourd’hui l'aimable Renteria, qui s’est revêtue d’un air farouche. Un grand nombre de maisons ont muré leurs fenêtres, et du côté qui regarde la campagne on ne voit plus que de sinistres meurtrières. Tout autour de l’église il y a des fortifications en terre, des couloirs étroits entre des parapets disposés pour garantir les passants contre le feu plongeant d’un ennemi haut perché. Les rues regorgent de soldats, de chevaux et de bêtes de somme qui se croisent en tout sens. C’est un pandémonium à vous faire perdre la tête. Ici des soldats en gaieté marchandent des morues en lutinant les vendeuses ; là, des mulets se livrent une bataille dangereuse, car quelques-unes de ces bêtes enragées portent des boîtes pleines d’obus ; là, un orchestre pourvu de cuivres formidables salue un régiment qui défile au pas de charge ; là, des clairons criards sonnent furieusement l’assemblée ; partout on se heurte, on s’écrase, on crie, on rit, on se démène. Ce sont là des scènes qui captivent et retiennent un amateur passionné des choses pittoresques ; mais la bataille allait commencer, il fallait se hâter pour voir le premier acte. Je n’ai donc pu que bondir à travers cette belliqueuse fourmilière. 



Le petit fort de Darieta est situé sur un coteau assez élevé à gauche de la route de Saint-Sébastien à Irun, juste au-dessus de la station du chemin de fer. Il se compose d’un grand bâtiment de ferme dont on a renforcé les murs et qu’on a entouré d’une muraille et d’un fossé, en ménageant de petites plateformes pour les pièces d’artillerie.  



Il est juste en face de l’ermitage de San Marcos, qui se trouva de l’autre côté de la route, sur une montagne beaucoup plus haute et passablement escarpée. Lorsque nous y sommes arrivé, les colonnes d’attaque venaient d’ouvrir le feu. 



Le général Loma, chargé par le général en chef d’enlever la position, était sorti de Renteria pour attaquer la montagne par la gauche avec deux bataillons de chasseurs et trois compagnies de miquelets, pendant que le brigadier Bargès, quittant la ville par l’autre côté, se mettait en marche avec les régiments d’Asturias et de Castilla pour l’attaquer par la droite. 



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LE MONDE ILLUSTRE 21 NOVEMBRE 1874



Des deux côtés nos troupes grimpent assez rapidement sur les premiers contreforts ; mais une fois établies là, elles y restent longtemps sans pouvoir avancer. Les carlistes embusqués dans de longues tranchées les accueillent par une fusillade bien nourrie. On dirait des feux de peloton jamais interrompus. De temps en temps, quand les défenseurs de la tranchée ont épuisé leurs munitions, on voit de forts détachements descendre en courant de la crête de San Marcos pour les relever. Le feu des nôtres n’est pas moins vif, et il est assez fréquemment accentué par le tir des quelques grosses pièces de Darieta. Bientôt les petits canons du système Plasencia s’en mêlent. Portés à dos de mules, ils n’ont pas tardé à gravir les contreforts derrière l’infanterie, et l’état-major applaudit à plusieurs coups heureux de ces batteries grimpeuses. 



À voir ce qui se passe, on serait tenté de croire que l’intention des assaillants est de prendre la position de front. Mais ce n’est heureusement pas là ce que la consigne leur a ordonné de faire. Pendant que les tirailleurs que nous voyons devant nous entretiennent un dialogue des plus animés avec les tranchées ennemies, d’autres que nous ne voyons pas, exécutant un mouvement tournant, se préparent à gravir la montagne par derrière. Nous ne tardons pas à nous en apercevoir. Une fusillade furieuse éclate dans le lointain de l’autre côté de San Marcos et tout à coup la tranchée carliste s’éteint. C’est que ses défenseurs ont compris ce qui se passe de l’autre côté. S’ils s’obstinent, ils risquent d’être enveloppés. Or, vous savez que dans ces cas-là, les carlistes n’hésitent jamais à battre en retraite. Aussi avons-nous bientôt le plaisir de les voir défiler sur la crête et disparaître. Les nôtres s’élancent, nous les voyons courir comme des chèvres et bientôt une grande colonne de fumée qui s’élève au-dessus de l’ermitage, nous apprend que San Marcos est à nous. "Allons nous-en, dit joyeusement le général, c’est assez de besogne pour le premier jour," et nous redescendons au village après avoir vu en guise de bouquet du feu d’artifice une de nos grosses pièces envoyer un obus au nez d’un petit canon carliste qui avait eu la malheureuse idée de se démasquer au dernier moment, très loin de nous sur les hauteurs d’Oyarzun. 



L’affaire a duré trois bonnes heures ; quatre bataillons de la ligne, deux bataillons de chasseurs et trois compagnies de miquelets y ont pris part, et cela nous a coûté un peu plus d’une centaine d’hommes, dont la grande majorité ne sont que blessés. En fait d’officiers supérieurs, le seul touché est un lieutenant-colonel d’Asturias, qui a reçu une blessure grave dans la région du cœur. Le corps qui a le plus souffert est celui des miquelets. On m’assure que près d’une trentaine de ces vaillants ont été blessés. Déjà le plus grand nombre des pauvres garçons qui ont payé de leur sang la précieuse victoire de ce matin sont en route pour Saint-Sébastien. Des bataillons qui n’ont pas travaillé montent à San Marcos pour relever les troupes victorieuses, et le reste de l’armée s’occupe de préparer le repas du soir. Pour moi je cours à la recherche du général pour le féliciter, après quoi je me propose de me remettre au régime de l’arnica jusqu’au retour de l’aurore. 



On dit que le général Laserna, très satisfait du résultat de la journée, est malgré cela très en colère contre les miquelets qui, tout en se battant, ont mis le feu à une vingtaine de caserios — ce sont les maisons des paysans perchées sur la montagne — et qu’il se propose de publier de main un ordre du jour blâmant sévèrement ces mesures de rigueur dont aucun général n’accepte la responsabilité. Mais on assure, d’autre part, que toutes les maisons incendiées n’ont pas été allumées par les miquelets. Les carlistes eux-mêmes ont mis le feu à celles qui auraient pu servir de refuge et de forteresse aux colonnes d’attaque, et d’autres ont été brûlées par des habitants de Renteria, sortis de la ville exprès pour cela derrière les troupes. "La destruction de ces maisons est non seulement un juste châtiment, disent les indigènes libéraux, c’est aussi une mesure de précaution, parce que, aussitôt l’armée partie, les carlistes recommenceront à s’embusquer dans ces maisons pour nous cribler à coups de fusil." Je dois ajouter, du reste, que tous les habitants des villes, exaspérés par la longue durée de la guerre, excitent les soldats à les venger en détruisant tout ce qui appartient aux populations carlistes. On entend partout les bourgeois blâmer les généraux de faire la guerre avec trop de douceur. Mais je puis affirmer que M. le général Laserna, pour sa part, semble décidé à ne pas se laisser en traîner par ces excitations. Je lui ai entendu déclarer hautement qu’il désapprouvait tout attentat quelconque contre les propriétés des carlistes


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LE MONDE ILLUSTRE 7 NOVEMBRE 1874


Irun, 10 novembre. 


Quelle journée ! non pas chaude, militairement parlant, comme dirait Dumanet, mais fatigante, énervante, riche en surprises agréables, très heureuse en somme, puisque le succès est aussi complet que possible, et pourtant pénible à cause de certains excès déshonorants. 



L’attaque des positions carlistes a commencé de bonne heure ce matin. Il tombait une petite pluie fine qui jetait un voile sur toutes les hauteurs. Cette brume a d’ailleurs profité à l’armée nationale, parce qu’elle lui a permis de cacher les débuts de l’opération décisive. 



La prise de San Marcos, ainsi que je vous l’ai dit, permettait à l’armée de s’avancer franchement contre les lignes carlistes établies en travers de la route de Saint-Sébastien à Irun. L’aile droite de l’ennemi s’appuyait au Jaizquebel, montagne très escarpée et très étroite qui forme la falaise de l’embouchure de la Bidassoa à l’entrée du port de Pasajes. Sa gauche occupait le village d’Oyarzun, et derrière le village le mont Urcabe, muni de bonnes tranchées. Le point central de ces lignes, passablement étendues, est une vieille tour du télégraphe aérien qui domine la route et couronne un petit monticule où les carlistes avaient creusé une longue tranchée. Nous avons eu la preuve que l’intention des chefs ennemis était de résister sérieusement dans ces positions excellentes. La route avait été coupée pendant la matinée, et des arbres qui pouvaient gêner le tir de la tranchée avaient été abattus à la hâte ; d’autres travaux de défense avaient été commencés, mais il est facile de voir que la besogne a été brusquement interrompue par l’arrivée de la troupe. Rien n’est achevé ; partout nous avons trouvé des pics, des pioches et cent autres outils, même des pièces de vêtement qui révèlent une fuite précipitée. En ne défendant pas le Jaizquebel qui, sans doute, leur paraissait inaccessible pour l’armée nationale, les carlistes ont commis une faute grave, parce que cette montagne domine leurs positions du centre. Aussitôt que la troupe s’en est emparée, il fut impossible aux défenseurs des tranchées de rester dans leurs couloirs étroits, enfilés par nos feux dans le sens de la longueur. 



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TRANSPORT D'AMBULANCES A ENDARLAZA
L'UNIVERS ILLUSTRE 14 NOVEMBRE 1874



Mais il faut maintenant raconter comment l’attaque s’est faite. Le général Portilla commandait notre gauche, le général Loma notre droite ; Blanco était resté au centre avec le général en chef et le parc mobile d’artillerie. A quatre heures du matin, Portilla sortait de Pasajes et gravissait lentement les escarpements du Jaizquebel, sans que l’ennemi pût le voir. A huit heures, son avant-garde défilait sur la crête, juste au-dessus du petit fort de Darieta, où le quartier général s’était établi comme la veille pour surveiller l’ensemble des opérations. Vers onze heures, toute notre aile gauche dominait les positions carlistes et commençait à les canonner avec ses petites pièces du système Plasencia. L’ennemi ne songea même pas à résister ; il battit en retraite sans tirer un seul coup de fusil. 



Pendant que cela se passait à notre gauche, Loma, qui avait quitté Renteria vers sept heures, attaquait résolument les positions d’Oyarzun où les carlistes se défendaient avec une certaine vivacité. Les détails me manquent sur le combat acharné qui s’est livré sur ce point ; mais je crois qu’il n’a pas duré plus d’une heure. Aussitôt qu’il se fut emparé d’Oyarzun, Loma se dirigea vers Irun sans être le moins du monde inquiété en chemin. 



Quant au quartier général, qui était resté au centre, il s’est mis en route vers onze heures précédé par le général Blanco. Nous savions en quittant Renteria que les carlistes ne se défendaient guère dans les positions dominées par le Jaizquebel, mais nous ne pouvions pourtant pas supposer qu’ils battraient en retraite sans essayer au moins de se venger par quelques salves de mousqueterie. Aussi notre surprise fut grande lorsqu’on vit les troupes de Blanco escalader sans un seul coup de feu le monticule où se trouve la tour du télégraphe. Bientôt nous étions nous-mêmes paisiblement installés autour de ce vénérable édifice, et c’est là que nous avons passé toute l’après-midi, à la fois joyeux et inquiets. 



Nous étions fort enchantés de n’avoir subi aucune perte, mais nous étions fort chagrinés de n’avoir aucune nouvelle du général Loma. Quelques-uns supposaient que la retraite des carlistes n’avait été qu’une manœuvre stratégique pour écraser Loma. Qui sait, disait-on, s’ils ne se sont pas tous jetés sur notre aile droite ? Des heures se passèrent ainsi. Nous n’entendions rien, nous ne voyions rien. Enfin des officiers d’état-major envoyés en reconnaissance avec deux ou trois compagnies nous apportèrent la nouvelle que Loma était déjà en vue de la ville d’Irun et qu’après l’affaire d’Oyarzun il n’avait plus eu maille à partir avec l’ennemi. 



Aussitôt le général donné l’ordre du départ et nous descendons joyeusement à Irun sans que rien ne trouble notre marche. 



Malheureusement cette belle journée a été empoisonnée par de bien désagréables émotions, ainsi que je l’ai indiqué au commencement de cette lettre. Partout, sur le passage de nos colonnes, des incendies éclataient, sans que dans la plupart des cas il fût possible de savoir qui les avait allumés.



Le général en chef était désolé. Il fallut envoyer des patrouilles de hussards et de gendarmes pour protéger les fermes très nombreuses dans ce pays, et on put ainsi prendre sur le fait et arrêter une douzaine de misérables qui s'amusaient à mettre le feu dans les maisons devant lesquelles nous passions. En vertu d’un ordre du jour rédigé la veille par le général en chef lui-même, ils seront jugés en conseil de guerre et traités avec toute la rigueur des lois militaires. 



Mais ce ne sont pas seulement les cantiniers et d’autres personnages suspects accompagnant l’armée qui sont coupables d’avoir ainsi brûlé un grand nombre d’édifices. Les volontaires d’Irun et les miquelets ont fait pis encore. Aussitôt débarrassés du voisinage des carlistes, ils sont sortis de la ville et ont mis le feu partout. 



Lorsque nous sommes arrivés, à la nuit tombante, le pays tout entier brûlait. Des centaines de spectateurs entassés sur le rivage français contemplaient ce spectacle grandiose mais lugubre. 



Le général a juré qu’il ferait justice, et je crois qu’il tiendra sa parole. Un chef militaire peut ordonner parfois des incendies systématiques pour châtier une population coupable ou pour protéger son armée par la terreur, mais il ne peut jamais permettre à ses hommes de détruire pour le plaisir de détruire, ou pour satisfaire des vengeances personnelles. 



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TRANSPORT DE MULETS A PORTUGALETE
L'UNIVERS ILLUSTRE 14 NOVEMBRE 1874



Hendaye, 11 novembre. 


Tout est fini de ce côté. Saint-Martial est occupé par les troupes nationales ; il n’y a plus de carlistes dans le voisinage. Nous avons passé une nuit fatigante. Les soldats entassés dans la ville d’Irun, trop petite pour contenir tant de troupes, avaient allumé partout des feux et cela sans la moindre précaution. Trois maisons ont pris feu, et il a fallu travailler toute la nuit pour empêcher l’incendie de détruire la ville entière."



(Source : Wikipédia)





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