PROVERBE DU 20 AOÛT 2021 (SAINT BERNARD) (SAINT PHILIBERT) (BEÑAT).
BERNARD : Bernard de Fontaine, abbé de Clairvaux naît en 1090 à Fontaine-lès-Dijon.
20 AOÛT SAINT BERNARD DE CLAIRVAUX |
Bernard est un moine bourguignon, réformateur de la vie religieuse catholique.
Directeur de conscience et important promoteur de l'ordre cistercien, Bernard recherche, par amour du Christ, la mortification la plus dure.
Bernard est aussi un conservateur qui fustige les mutations de son époque (la Renaissance).
En 1115, à Clairvaux, en Bourgogne, Bernard fonde lui-même un nouveau monastère selon la règle cistercienne et en devient l'abbé.
Bernard meurt le 20 août 1153 à l'abbaye de Clairvaux.
Bernard est canonisé dès 1174 et il est déclaré docteur de l'Eglise par le pape Pie VIII en 1830.
20 AOÛT SAINT BERNARD DE CLAIRVAUX |
PHILIBERT : Saint Philibert (ou Filibert) de Tournus ou de Jumièges ou de Noirmoutier naît en 617 ou 618 à Elusa (Eauze, Gers).
C'est un moine et un abbé franc du 7ème siècle.
Il fonde les monastères de Jumièges et de Noirmoutier.
Il meurt le 20 août 684 à Noirmoutier (Vendée).
Ses reliques ont été apportées à Tournus (Saône-et-Loire) où il a été l'objet d'une grande vénération.
Sa fête est célébrée le 20 août.
BEÑAT : Erdi Aroko saindu handiaren izena (+1153), gure literaturako lehen idazle Etxeparekoan (1545) Euskal Herrietan ospetsu egin Santo Abarkaren garaikoa. Nuña, Fernan Gonzalezen ama.
Lapurdin eta Nafarroa Beherean ohikoa den Bernat izenaren aldaera txikigarria, lurralde horietatik landa erabat hedatu dena. Ikus Bernart.
BERNART : Bernardo (es), Bernard (fr), Bernard (en).
Bernhard (berin "hartza" edo "gerlaria" eta hard "indartsua") germaniar izenetik sortua da. Claravalgo san Bernardo Zisterren sortzailea eta Andre Mariarenganako jaiearen hedatzailea izan zen. Aldaerak : Bernat (Bernat Etxapare) Bernardo eta Beñat. Baliokideak : Bernardo (es) eta Bernard (fr).
Un décès du 20 août : Jules Laforgue.
Né le 16 août 1860 à Montevideo (Uruguay) - Mort le 20 août 1887 à Paris.
C'est un poète franco-uruguayen symboliste.
Connu pour être un des inventeurs du vers libre, il mêle, en une vision pessimiste du monde, mélancolie, humour et familiarité du style parlé.
Jules naît dans une famille originaire des Pyrénées ayant émigré en Uruguay.
Il est le deuxième de 11 enfants.
A 6 ans, il vient en France, à Tarbes, avec sa mère, ses grands-parents et 5 frères et soeurs.
En octobre 1876, Jules rejoint à Paris sa famille, revenue d'Uruguay.
Sa mère meurt en couches en avril 1877.
Il fait ses études au lycée Fontanes (aujourd'hui Condorcet) à Paris mais échoue, par trois fois, au baccalauréat de philosophie.
Il se tourne alors vers la littérature et la lecture des poètes et des philosophes, passant 5 heures par jour dans les bibliothèques.
Début 1880, il rencontre de nombreux écrivains et poètes, tels que Alphonse Allais, Charles Cros, Emile Goudeau et Stéphane Mallarmé.
Fin 1880, Jules publie ses 3 premiers textes dans la revue La Vie moderne.
Sur la recommandation de son ami Gustave Kahn et par l'intermédiaire de Paul Bourget, alors auteur à peine connu, il devient secrétaire du critique et collectionneur d'art Charles Ephrussi, qui dirige la Gazette des beaux-arts, et possède une collection de tableaux impressionnistes.
Grâce à Paul Bourget, il trouve un poste de lecteur de l'impératrice allemande Augusta de Saxe-Weimar-Eisenach, grand-mère du futur Kaiser Guillaume II.
En novembre 1881, il part pour Berlin, juste au moment de la mort de son père, à l'enterrement duquel il ne peut assister.
Avant de partir, il abandonne sa part d'héritage à sa fratrie.
Son travail à la cour de Prusse consiste à lire à l'impératrice, deux heures par jour, les meilleures pages des romans français, et des articles de journaux.
Cet emploi est payé, tous les 3 mois, pour un total de 9 000 francs annuel et lui laisse du temps libre, lui permettant de voyager à travers l'Europe.
Pendant 5 ans, Jules rédige une série de textes sur la ville de Berlin et la cour impériale, dont certains seront publiés dans la Gazette des beaux-arts.
En 1886, il quitte son poste de lecteur.
Le 31 décembre 1886, il épouse, à Londres, Leah Lee, sa professeure d'anglais.
Il rentre alors à Paris mais son état se dégrade rapidement.
Atteint de phtisie, Jules meurt le 20 août 1887, à 27 ans.
MONUMENT A JULES LAFORGUE TARBES |
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