FAITS DIVERS À BAYONNE EN 1943.
Dans ma rubrique "faits divers à Bayonne", après les années 1900, 1901, 1902, 1903, 1904, 1905, 1906, 1907, 1908,
1909, 1910, 1911, 1912, 1913, 1914, 1915, 1916, 1917, 1918, 1919, 1920, 1921, 1922, 1923, 1924, 1925, 1926, 1927, 1928, 1929, 1930, 1931, 1932, 1933, 1934, 1935, 1936, 1937, 1938, 1939, 1940, 1941, 1942, voici l'année 1943.
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| BAYONNE 1943 PAYS BASQUE D'ANTAN |
Que se passe-t-il en 1943 ?
Voici mois par mois ce que rapporte la presse locale :
- Janvier :
- "A St-Léon, devant une foule considérable, France A (Alvarez ; Frois, Dauger, Kaempf,
Marsan ; Caillou (o), Dubalen (m), Leguay, Arrizabalaga, Evadé ; Béraud, Miranda ; Dicharry,
Othal, Labre) bat France B (Sorrondo ; Galtier, Sanz, Junquas, Lamaison ; Cazaux (o), Jol (m) ;
Labèque, Dutruilh, Lisse ; Rodriguez, Haristoy ; Portet, Junca, Badie) 28-13.
- C'est abusivement que la presse collaboratrice présente ce match de sélection comme étant
France A- France B ! Tous les joueurs sont du comité de Côte Basque."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 18
janvier 1943 :
"Le match de sélection avait attiré hier an Parc des sports de Bayonne une foule considérable.
Equipe A a battu Equipe B par 28 à 13.
Un temps splendide — et inattendu ! — une foule énorme (65 000 francs de recette), une partie très spectaculaire, où onze essais furent marqués, il n’en faut pas davantage pour conclure au succès complet du match de sélection joué hier au Parc des Sports municipal de Bayonne.
Nous reviendrons jeudi sur les enseignements que comporte ce match qui fut, soulignons-le, arbitré par M. Roquebert avec une largeur de vues convenant parfaitement à l’esprit et à l'allure de ce genre de rencontres. L’organisation en fut parfaite et fait honneur à l’Aviron Bayonnais et au Comité de Côte Basque qui a le droit d'être fier d’une pareille réussite.
La partie.
L’absence de Calbette et de Gonzalès qui avaient joué, le matin (et gagné par 34 à 0 !) leur match contre Morcenx, occasionna quelques changements dans les équipes annoncées qui se présentèrent dans la formation suivante :
Equipe A (blancs). — Alvarez, Frois, Danger, Kaempf, Marsan. Caillou, Dubalen, Leguay, Arrizabalaga, Evadé, Miranda, Béraud, Dicharry, Othal, Labre.
Equipe B (rouges). — Sorrondo, Galtier, Sanz, Junquar, Lamaison, Cazaux, Jol, Labèque, Dutruilh, Lisse, Rodrigue, Haristoy, Portet, Junca (Orthez), Badie.
Avant le coup d’envoi, la foule observe une minute de silence pour marquer sa sympathie à M. Alfred Eluère, président de la F.F.R., douloureusement frappé par le décès de sa femme.
La première mi-temps voit les "rouges" dominer tout d'abord ; mais les "blancs" s’organisent et, coup, sur coup, Leguay et Arrizabalaga marquent chacun un bel essai. Des actions personnelles de Dauger. Evadé et Dubalen échouent de peu. Les blancs dominent, mais ne peuvent empêcher Junquar de mar quer à son tour pour les rou ges après une échappée de Galtier.
Caillou blessé est remplacé, dans l’équipe A, par Dufort de Soustons.
Dauger échoue dans un essai de percée, mais il trompe ra bientôt après toute la défense rouge sur passe de Durfort. Entre temps, Dicharry a marqué sur touche, et les blancs atteignent la mi-temps sur un score de 12 à 3.
A la reprise, Lutz remplace Marsan dans l’équipe A et Irumberry prend la place de Lisse dans l'équipe B. Cette équipe perdra par ailleurs Labèque blessé et jouera à quatorze la moitié de la mi-temps. Il semble qu’elle doive, le vent aidant, rattraper son retard car, dès le début, sur départ de Labèque et passe de Cazaux. Jol marque un superbe essai transformé. Mais ce n'est qu’un feu de paille. L’équipe A reprend l'avantage. Dauger, sur passe croisée de Kaempf, perce et sert Béraud qui marque. Les "rouges" manquent l’essai de peu, la passe de Junquar à Sorrondo n’étant pas reprise. Successivement Leguay. après percée de Dubalen. Dubalen lui-même et Arrizabalaga marqueront trois essais dont les deux derniers sont transformés.
Sans entrer dans le détail, soulignons seulement la belle exhibition des centres Dauger et Kaempf, de la troisième ligne biarrotte de l'équipe A (les Biarrots se taillèrent du reste la part du lion dans le score), du demi Dubalen.
Dans l’équipe B Labèque et Dutruilh, parmi les avants, Cazaux, Sanz, Junquar et Galtier en lignes arrières se firent remarquer. Les autres se montrèrent dignes de la confiance des sélectionneurs et donnèrent le meilleur d'eux-mêmes. Le choix d'une seconde et d'une première ligne et celui des ailiers sera sans doute délicat.
Enfin, en arrières, Alvarez peu à l’ouvrage fit dans l’ensemble une partie plus sûre que Sorrondo... qui ferait encore un bel ailier. Il est dommage que Gonzalès n’ait pu être vu à l’œuvre."
- Février :
- "Acquisition d'un terrain pour un second cimetière à St-Etienne.
- Les cinémas augmentent le prix de leurs places de 20%."
- Mars :
- "L'Aviron est champion de la zone occupée en battant le C.A.S.G. 33-0 puis champion de
France devant Agen 3-0. L'équipe championne : Alvarez ; Larre, Dauger, Celhay, Laffitte ;
Zabaleta, Dubalen ; Cazayous, Arotça, Labèque ; Bizauta, Dumas ; Casteig, Pérez, Mourguy.
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 22 mars
1943 :
"L’Aviron Bayonnais est champion de France interzones. Hier à Paris, il a battu le S. U. Agenais par 3 à 0.
Renouvelant l'exploit de ses glorieux aînés de 1913 et celui de la belle équipe de 1934, l'Aviron Bayonnais a remporté hier, une troisième fois, le titre si envié de Champion de France.
Il l'a conquis sur l'équipe d'Agen, que l'on s'accordait à reconnaître comme la plus complète et la plus dangereuse du moment. Il l'a conquis aux dernières minutes d'une partie serrée, émouvante mais d'une mâle beauté, d'une correction absolue et qui a beaucoup fait pour la réhabilitation du rugby dans la capitale. L'immense concours de spectateurs et leur enthousiasme en a dit assez sur ce point.
Honneur donc à l'Aviron Bayonnais tout entier et en particulier à l’équipe champion, à son capitaine Maurice Celhay, modeste mais prestigieux joueur, riche des plus belles qualités sportives et morales ; aux anciens René Arotça, l’animateur incomparable des avants, Daud Zabaleta, pivot de l'attaque et de la défense, tous deux, comme Celhay, déjà champions en 1934.
Honneur à tous leurs camarades et notamment à Pierre Larre qui marqua l'essai de la victoire.
Tout Bayonne et toute la Côte Basque se réjouissent de cette victoire.
Vive l'Aviron Bayonnais.
Le match.
Dès le début, l’équipe agenaise envahit le camp de l’Aviron Bayonnais, et pendant cinq minutes, elle sera menaçante. Cependant, peu après, les attaquants bayonnais procèdent par passes courtes, audacieuses, et Celhay réussit une percée magnifique qui le conduit jusqu’aux 10 mètres d’Agen. Mais le coup de pied à suivre qu’il donne ne sera pas repris, et rien ne sera donc encore marqué.
Puis les avants d’Agen dominent franchement la situation. On voit Brunetaud doubler ses arrières et attaquer fréquemment. On voit également Basquet, mais pour une raison différente. Basquet est très souvent hors-jeu et a recouru à des gestes un peu trop violents... Sur la fin, les avants agenais repartiront encore maintes fois et arriveront jusque sur la ligne bayonnaise. Celhay et surtout Dauger essaient en vain de dégager et c’est sur l’impression d'une supériorité agenaise que nous atteignons le repos, alors que le score est nul, 0 à 0.
La seconde mi-temps voit, la supériorité évidente et continuelle des avants agenais. Ils ont le plus souvent la balle en mêlée et les lignes arrières agenaises attaquent elles aussi de façon menaçante. Ainsi, elles approchent des buts bayonnais. Une audacieuse attaque de Dauger regagne les 50 mètres. De cette distance, Labèque tente un but et le rate de peu. Puis Zabaletta ratera à son tour un drop-goal. A la vingtième minute nouvelle belle tentative de but sur un coup franc que Labèque encore une fois ratera de peu.
A la trente-deuxième minute du match, sur une série invraisemblable de passes, le trois-quarts aile Larre est mis en possession de la balle et dans une course volontaire et impressionnante, il va marquer l'essai.
Ainsi l'Aviron Bayonnais a battu le S. U. Agenais par 3 à à 0..."
RUGBY S U AGENAIS 1943
- Devant les halles, le brigadier Casseignau intercepte un fourgon mortuaire contenant un
veau abattu clandestinement !"
- Avril :
- "Au passage à niveau Beigbeder, l'express de Bordeaux écrase Paul Dibarboure qui
travaillait sur les voies."
- Mai :
- "La municipalité crée quatre postes de gardes champêtres."
- Juin :
- "Albert Dolhats remporte le Grand Prix de Bourges devant De Muer."
ALBERT DOLHATS 1953
- Juillet :
- "Antoine Sallaberry a une permission pour sortir de la prison du Château-Neuf afin de
collaborer à la recherche de deux évadés. Ils sont retrouvés. Sallaberry s'échappe ! Il sera
rattrapé en octobre.
- Harambillet-Dongaitz et Laduche-Aguer à égalité à 42, demandent une prolongation en 55.
Ils s'arrêtent, épuisés, avec l'approbation des parieurs, à 50-50.
- Décès de Louis Lassus, président des horticulteurs. Il entretint, entre autres, les jardins
d'Arnaga à la demande d'Edmond Rostand."
- Août :
- "Albertine Dupont, 39 ans, du Pitarré, est tuée par le train à la barrière d'Amade, sa
bicyclette coincée entre les rails.
- Mme Célestin, lave son linge près du ruisseau du tunnel à la Citadelle. Victime d'un
malaise, elle tombe et se noie."
- Septembre :
- "Victime d'une congestion, un spectateur, Raoul Llamouzy, est foudroyé à l'arrivée du
challenge cycliste Guillaume à Anglet. Son fils Roland franchit la ligne d'arrivée peu après."
- Octobre :
- "Six magasins sont cambriolés rue des Tonneliers dans la nuit du 14 au 15. Un des
voleurs, Broquedis, est intercepté. On découvre le butin dans un chai de cette rue, dont une
barrique. Sa voiture n'ayant pas démarré, il a emporté un coffre-fort sur une charrette, l'a percé
et vidé, puis jeté dans la Nive !"
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 18
octobre 1943 :
"L’enquête sur le cambriolage de la rue des Tonneliers.
Une enquête se poursuit après les six cambriolages opérés en une nuit dans des magasins de la rue des Tonneliers.
Un individu fortement soupçonné d'avoir coopéré aux divers cambriolages dont plusieurs magasins de la rue des Tonneliers ont été le théâtre, a été arrêté par les services de la sûreté et conduit devant M. Larré, commissaire de police. L'habile interrogatoire auquel cet individu fut soumis a provoqué ses aveux.
Il s’agit d'un sieur Camille B..., 25 ans. demeurant rue Vieille-Boucherie et qui exerce la profession de marchand de bois dans le voisinage des magasins cambriolés.
Le nommé B.... activement interrogé, entra dans la voie des aveux. Il reconnut avoir participé aux cambriolages et indiqua l’endroit où avait été cachée une partie du butin. Les policiers conduisirent B... au lieu indiqué par lui, un chai de la rue des Tonneliers. On y trouva en effet, dissimulé dans le fond, la barrique de vin. des rouleaux de cuir, des courroies, des sandales, etc... Le coffre-fort n’y était point. B... a reconnu qu'après plusieurs tentatives, ils ne réussirent pas à mettre l’auto en marche. C’est pour quoi ils laissèrent le butin dans le chai."
- Novembre :
- "Un deuxième pont routier sur l'Adour est ouvert, jouxtant celui du chemin de fer à
Mousserolles."
- Décembre :
- "Peillic écrit dans La Gazette, qu'il a découvert dans un guide : 'L'hymne du Pays basque
est le Beth Ceü de Paü" !
- "A St-Léon, devant une foule considérable, France A (Alvarez ; Frois, Dauger, Kaempf,
Marsan ; Caillou (o), Dubalen (m), Leguay, Arrizabalaga, Evadé ; Béraud, Miranda ; Dicharry,
Othal, Labre) bat France B (Sorrondo ; Galtier, Sanz, Junquas, Lamaison ; Cazaux (o), Jol (m) ;
Labèque, Dutruilh, Lisse ; Rodriguez, Haristoy ; Portet, Junca, Badie) 28-13.
- C'est abusivement que la presse collaboratrice présente ce match de sélection comme étant
France A- France B ! Tous les joueurs sont du comité de Côte Basque."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 18
janvier 1943 :
"Le match de sélection avait attiré hier an Parc des sports de Bayonne une foule considérable.
Equipe A a battu Equipe B par 28 à 13.
Un temps splendide — et inattendu ! — une foule énorme (65 000 francs de recette), une partie très spectaculaire, où onze essais furent marqués, il n’en faut pas davantage pour conclure au succès complet du match de sélection joué hier au Parc des Sports municipal de Bayonne.
Nous reviendrons jeudi sur les enseignements que comporte ce match qui fut, soulignons-le, arbitré par M. Roquebert avec une largeur de vues convenant parfaitement à l’esprit et à l'allure de ce genre de rencontres. L’organisation en fut parfaite et fait honneur à l’Aviron Bayonnais et au Comité de Côte Basque qui a le droit d'être fier d’une pareille réussite.
La partie.
L’absence de Calbette et de Gonzalès qui avaient joué, le matin (et gagné par 34 à 0 !) leur match contre Morcenx, occasionna quelques changements dans les équipes annoncées qui se présentèrent dans la formation suivante :
Equipe A (blancs). — Alvarez, Frois, Danger, Kaempf, Marsan. Caillou, Dubalen, Leguay, Arrizabalaga, Evadé, Miranda, Béraud, Dicharry, Othal, Labre.
Equipe B (rouges). — Sorrondo, Galtier, Sanz, Junquar, Lamaison, Cazaux, Jol, Labèque, Dutruilh, Lisse, Rodrigue, Haristoy, Portet, Junca (Orthez), Badie.
Avant le coup d’envoi, la foule observe une minute de silence pour marquer sa sympathie à M. Alfred Eluère, président de la F.F.R., douloureusement frappé par le décès de sa femme.
La première mi-temps voit les "rouges" dominer tout d'abord ; mais les "blancs" s’organisent et, coup, sur coup, Leguay et Arrizabalaga marquent chacun un bel essai. Des actions personnelles de Dauger. Evadé et Dubalen échouent de peu. Les blancs dominent, mais ne peuvent empêcher Junquar de mar quer à son tour pour les rou ges après une échappée de Galtier.
Caillou blessé est remplacé, dans l’équipe A, par Dufort de Soustons.
Dauger échoue dans un essai de percée, mais il trompe ra bientôt après toute la défense rouge sur passe de Durfort. Entre temps, Dicharry a marqué sur touche, et les blancs atteignent la mi-temps sur un score de 12 à 3.
A la reprise, Lutz remplace Marsan dans l’équipe A et Irumberry prend la place de Lisse dans l'équipe B. Cette équipe perdra par ailleurs Labèque blessé et jouera à quatorze la moitié de la mi-temps. Il semble qu’elle doive, le vent aidant, rattraper son retard car, dès le début, sur départ de Labèque et passe de Cazaux. Jol marque un superbe essai transformé. Mais ce n'est qu’un feu de paille. L’équipe A reprend l'avantage. Dauger, sur passe croisée de Kaempf, perce et sert Béraud qui marque. Les "rouges" manquent l’essai de peu, la passe de Junquar à Sorrondo n’étant pas reprise. Successivement Leguay. après percée de Dubalen. Dubalen lui-même et Arrizabalaga marqueront trois essais dont les deux derniers sont transformés.
Sans entrer dans le détail, soulignons seulement la belle exhibition des centres Dauger et Kaempf, de la troisième ligne biarrotte de l'équipe A (les Biarrots se taillèrent du reste la part du lion dans le score), du demi Dubalen.
Dans l’équipe B Labèque et Dutruilh, parmi les avants, Cazaux, Sanz, Junquar et Galtier en lignes arrières se firent remarquer. Les autres se montrèrent dignes de la confiance des sélectionneurs et donnèrent le meilleur d'eux-mêmes. Le choix d'une seconde et d'une première ligne et celui des ailiers sera sans doute délicat.
Enfin, en arrières, Alvarez peu à l’ouvrage fit dans l’ensemble une partie plus sûre que Sorrondo... qui ferait encore un bel ailier. Il est dommage que Gonzalès n’ait pu être vu à l’œuvre."
- Février :
- "Acquisition d'un terrain pour un second cimetière à St-Etienne.
- Les cinémas augmentent le prix de leurs places de 20%."
- Mars :
- "L'Aviron est champion de la zone occupée en battant le C.A.S.G. 33-0 puis champion de
France devant Agen 3-0. L'équipe championne : Alvarez ; Larre, Dauger, Celhay, Laffitte ;
Zabaleta, Dubalen ; Cazayous, Arotça, Labèque ; Bizauta, Dumas ; Casteig, Pérez, Mourguy.
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 22 mars
1943 :
"L’Aviron Bayonnais est champion de France interzones. Hier à Paris, il a battu le S. U. Agenais par 3 à 0.
Renouvelant l'exploit de ses glorieux aînés de 1913 et celui de la belle équipe de 1934, l'Aviron Bayonnais a remporté hier, une troisième fois, le titre si envié de Champion de France.
Il l'a conquis sur l'équipe d'Agen, que l'on s'accordait à reconnaître comme la plus complète et la plus dangereuse du moment. Il l'a conquis aux dernières minutes d'une partie serrée, émouvante mais d'une mâle beauté, d'une correction absolue et qui a beaucoup fait pour la réhabilitation du rugby dans la capitale. L'immense concours de spectateurs et leur enthousiasme en a dit assez sur ce point.
Honneur donc à l'Aviron Bayonnais tout entier et en particulier à l’équipe champion, à son capitaine Maurice Celhay, modeste mais prestigieux joueur, riche des plus belles qualités sportives et morales ; aux anciens René Arotça, l’animateur incomparable des avants, Daud Zabaleta, pivot de l'attaque et de la défense, tous deux, comme Celhay, déjà champions en 1934.
Honneur à tous leurs camarades et notamment à Pierre Larre qui marqua l'essai de la victoire.
Tout Bayonne et toute la Côte Basque se réjouissent de cette victoire.
Vive l'Aviron Bayonnais.
Le match.
Dès le début, l’équipe agenaise envahit le camp de l’Aviron Bayonnais, et pendant cinq minutes, elle sera menaçante. Cependant, peu après, les attaquants bayonnais procèdent par passes courtes, audacieuses, et Celhay réussit une percée magnifique qui le conduit jusqu’aux 10 mètres d’Agen. Mais le coup de pied à suivre qu’il donne ne sera pas repris, et rien ne sera donc encore marqué.
Puis les avants d’Agen dominent franchement la situation. On voit Brunetaud doubler ses arrières et attaquer fréquemment. On voit également Basquet, mais pour une raison différente. Basquet est très souvent hors-jeu et a recouru à des gestes un peu trop violents... Sur la fin, les avants agenais repartiront encore maintes fois et arriveront jusque sur la ligne bayonnaise. Celhay et surtout Dauger essaient en vain de dégager et c’est sur l’impression d'une supériorité agenaise que nous atteignons le repos, alors que le score est nul, 0 à 0.
La seconde mi-temps voit, la supériorité évidente et continuelle des avants agenais. Ils ont le plus souvent la balle en mêlée et les lignes arrières agenaises attaquent elles aussi de façon menaçante. Ainsi, elles approchent des buts bayonnais. Une audacieuse attaque de Dauger regagne les 50 mètres. De cette distance, Labèque tente un but et le rate de peu. Puis Zabaletta ratera à son tour un drop-goal. A la vingtième minute nouvelle belle tentative de but sur un coup franc que Labèque encore une fois ratera de peu.
A la trente-deuxième minute du match, sur une série invraisemblable de passes, le trois-quarts aile Larre est mis en possession de la balle et dans une course volontaire et impressionnante, il va marquer l'essai.
Ainsi l'Aviron Bayonnais a battu le S. U. Agenais par 3 à à 0..."
RUGBY S U AGENAIS 1943
- Devant les halles, le brigadier Casseignau intercepte un fourgon mortuaire contenant un
veau abattu clandestinement !"
- Avril :
- "Au passage à niveau Beigbeder, l'express de Bordeaux écrase Paul Dibarboure qui
travaillait sur les voies."
- Mai :
- "La municipalité crée quatre postes de gardes champêtres."
- Juin :
- "Albert Dolhats remporte le Grand Prix de Bourges devant De Muer."
ALBERT DOLHATS 1953
- Juillet :
- "Antoine Sallaberry a une permission pour sortir de la prison du Château-Neuf afin de
collaborer à la recherche de deux évadés. Ils sont retrouvés. Sallaberry s'échappe ! Il sera
rattrapé en octobre.
- Harambillet-Dongaitz et Laduche-Aguer à égalité à 42, demandent une prolongation en 55.
Ils s'arrêtent, épuisés, avec l'approbation des parieurs, à 50-50.
- Décès de Louis Lassus, président des horticulteurs. Il entretint, entre autres, les jardins
d'Arnaga à la demande d'Edmond Rostand."
- Août :
- "Albertine Dupont, 39 ans, du Pitarré, est tuée par le train à la barrière d'Amade, sa
bicyclette coincée entre les rails.
- Mme Célestin, lave son linge près du ruisseau du tunnel à la Citadelle. Victime d'un
malaise, elle tombe et se noie."
- Septembre :
- "Victime d'une congestion, un spectateur, Raoul Llamouzy, est foudroyé à l'arrivée du
challenge cycliste Guillaume à Anglet. Son fils Roland franchit la ligne d'arrivée peu après."
- Octobre :
- "Six magasins sont cambriolés rue des Tonneliers dans la nuit du 14 au 15. Un des
voleurs, Broquedis, est intercepté. On découvre le butin dans un chai de cette rue, dont une
barrique. Sa voiture n'ayant pas démarré, il a emporté un coffre-fort sur une charrette, l'a percé
et vidé, puis jeté dans la Nive !"
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 18
octobre 1943 :
"L’enquête sur le cambriolage de la rue des Tonneliers.
Une enquête se poursuit après les six cambriolages opérés en une nuit dans des magasins de la rue des Tonneliers.
Un individu fortement soupçonné d'avoir coopéré aux divers cambriolages dont plusieurs magasins de la rue des Tonneliers ont été le théâtre, a été arrêté par les services de la sûreté et conduit devant M. Larré, commissaire de police. L'habile interrogatoire auquel cet individu fut soumis a provoqué ses aveux.
Il s’agit d'un sieur Camille B..., 25 ans. demeurant rue Vieille-Boucherie et qui exerce la profession de marchand de bois dans le voisinage des magasins cambriolés.
Le nommé B.... activement interrogé, entra dans la voie des aveux. Il reconnut avoir participé aux cambriolages et indiqua l’endroit où avait été cachée une partie du butin. Les policiers conduisirent B... au lieu indiqué par lui, un chai de la rue des Tonneliers. On y trouva en effet, dissimulé dans le fond, la barrique de vin. des rouleaux de cuir, des courroies, des sandales, etc... Le coffre-fort n’y était point. B... a reconnu qu'après plusieurs tentatives, ils ne réussirent pas à mettre l’auto en marche. C’est pour quoi ils laissèrent le butin dans le chai."
- Novembre :
- "Un deuxième pont routier sur l'Adour est ouvert, jouxtant celui du chemin de fer à
Mousserolles."
- Décembre :
- "Peillic écrit dans La Gazette, qu'il a découvert dans un guide : 'L'hymne du Pays basque
est le Beth Ceü de Paü" !
- "Acquisition d'un terrain pour un second cimetière à St-Etienne.
- Les cinémas augmentent le prix de leurs places de 20%."
- Mars :
- "L'Aviron est champion de la zone occupée en battant le C.A.S.G. 33-0 puis champion de
France devant Agen 3-0. L'équipe championne : Alvarez ; Larre, Dauger, Celhay, Laffitte ;
Zabaleta, Dubalen ; Cazayous, Arotça, Labèque ; Bizauta, Dumas ; Casteig, Pérez, Mourguy.
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 22 mars
1943 :
"L’Aviron Bayonnais est champion de France interzones. Hier à Paris, il a battu le S. U. Agenais par 3 à 0.
Renouvelant l'exploit de ses glorieux aînés de 1913 et celui de la belle équipe de 1934, l'Aviron Bayonnais a remporté hier, une troisième fois, le titre si envié de Champion de France.
Il l'a conquis sur l'équipe d'Agen, que l'on s'accordait à reconnaître comme la plus complète et la plus dangereuse du moment. Il l'a conquis aux dernières minutes d'une partie serrée, émouvante mais d'une mâle beauté, d'une correction absolue et qui a beaucoup fait pour la réhabilitation du rugby dans la capitale. L'immense concours de spectateurs et leur enthousiasme en a dit assez sur ce point.
Honneur donc à l'Aviron Bayonnais tout entier et en particulier à l’équipe champion, à son capitaine Maurice Celhay, modeste mais prestigieux joueur, riche des plus belles qualités sportives et morales ; aux anciens René Arotça, l’animateur incomparable des avants, Daud Zabaleta, pivot de l'attaque et de la défense, tous deux, comme Celhay, déjà champions en 1934.
Honneur à tous leurs camarades et notamment à Pierre Larre qui marqua l'essai de la victoire.
Tout Bayonne et toute la Côte Basque se réjouissent de cette victoire.
Vive l'Aviron Bayonnais.
Le match.
Dès le début, l’équipe agenaise envahit le camp de l’Aviron Bayonnais, et pendant cinq minutes, elle sera menaçante. Cependant, peu après, les attaquants bayonnais procèdent par passes courtes, audacieuses, et Celhay réussit une percée magnifique qui le conduit jusqu’aux 10 mètres d’Agen. Mais le coup de pied à suivre qu’il donne ne sera pas repris, et rien ne sera donc encore marqué.
Puis les avants d’Agen dominent franchement la situation. On voit Brunetaud doubler ses arrières et attaquer fréquemment. On voit également Basquet, mais pour une raison différente. Basquet est très souvent hors-jeu et a recouru à des gestes un peu trop violents... Sur la fin, les avants agenais repartiront encore maintes fois et arriveront jusque sur la ligne bayonnaise. Celhay et surtout Dauger essaient en vain de dégager et c’est sur l’impression d'une supériorité agenaise que nous atteignons le repos, alors que le score est nul, 0 à 0.
La seconde mi-temps voit, la supériorité évidente et continuelle des avants agenais. Ils ont le plus souvent la balle en mêlée et les lignes arrières agenaises attaquent elles aussi de façon menaçante. Ainsi, elles approchent des buts bayonnais. Une audacieuse attaque de Dauger regagne les 50 mètres. De cette distance, Labèque tente un but et le rate de peu. Puis Zabaletta ratera à son tour un drop-goal. A la vingtième minute nouvelle belle tentative de but sur un coup franc que Labèque encore une fois ratera de peu.
A la trente-deuxième minute du match, sur une série invraisemblable de passes, le trois-quarts aile Larre est mis en possession de la balle et dans une course volontaire et impressionnante, il va marquer l'essai.
Ainsi l'Aviron Bayonnais a battu le S. U. Agenais par 3 à à 0..."
RUGBY S U AGENAIS 1943
- Devant les halles, le brigadier Casseignau intercepte un fourgon mortuaire contenant un
veau abattu clandestinement !"
- Avril :
- "Au passage à niveau Beigbeder, l'express de Bordeaux écrase Paul Dibarboure qui
travaillait sur les voies."
- Mai :
- "La municipalité crée quatre postes de gardes champêtres."
- Juin :
- "Albert Dolhats remporte le Grand Prix de Bourges devant De Muer."
ALBERT DOLHATS 1953
- Juillet :
- "Antoine Sallaberry a une permission pour sortir de la prison du Château-Neuf afin de
collaborer à la recherche de deux évadés. Ils sont retrouvés. Sallaberry s'échappe ! Il sera
rattrapé en octobre.
- Harambillet-Dongaitz et Laduche-Aguer à égalité à 42, demandent une prolongation en 55.
Ils s'arrêtent, épuisés, avec l'approbation des parieurs, à 50-50.
- Décès de Louis Lassus, président des horticulteurs. Il entretint, entre autres, les jardins
d'Arnaga à la demande d'Edmond Rostand."
- Août :
- "Albertine Dupont, 39 ans, du Pitarré, est tuée par le train à la barrière d'Amade, sa
bicyclette coincée entre les rails.
- Mme Célestin, lave son linge près du ruisseau du tunnel à la Citadelle. Victime d'un
malaise, elle tombe et se noie."
- Septembre :
- "Victime d'une congestion, un spectateur, Raoul Llamouzy, est foudroyé à l'arrivée du
challenge cycliste Guillaume à Anglet. Son fils Roland franchit la ligne d'arrivée peu après."
- Octobre :
- "Six magasins sont cambriolés rue des Tonneliers dans la nuit du 14 au 15. Un des
voleurs, Broquedis, est intercepté. On découvre le butin dans un chai de cette rue, dont une
barrique. Sa voiture n'ayant pas démarré, il a emporté un coffre-fort sur une charrette, l'a percé
et vidé, puis jeté dans la Nive !"
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 18
octobre 1943 :
"L’enquête sur le cambriolage de la rue des Tonneliers.
Une enquête se poursuit après les six cambriolages opérés en une nuit dans des magasins de la rue des Tonneliers.
Un individu fortement soupçonné d'avoir coopéré aux divers cambriolages dont plusieurs magasins de la rue des Tonneliers ont été le théâtre, a été arrêté par les services de la sûreté et conduit devant M. Larré, commissaire de police. L'habile interrogatoire auquel cet individu fut soumis a provoqué ses aveux.
Il s’agit d'un sieur Camille B..., 25 ans. demeurant rue Vieille-Boucherie et qui exerce la profession de marchand de bois dans le voisinage des magasins cambriolés.
Le nommé B.... activement interrogé, entra dans la voie des aveux. Il reconnut avoir participé aux cambriolages et indiqua l’endroit où avait été cachée une partie du butin. Les policiers conduisirent B... au lieu indiqué par lui, un chai de la rue des Tonneliers. On y trouva en effet, dissimulé dans le fond, la barrique de vin. des rouleaux de cuir, des courroies, des sandales, etc... Le coffre-fort n’y était point. B... a reconnu qu'après plusieurs tentatives, ils ne réussirent pas à mettre l’auto en marche. C’est pour quoi ils laissèrent le butin dans le chai."
- Novembre :
- "Un deuxième pont routier sur l'Adour est ouvert, jouxtant celui du chemin de fer à
Mousserolles."
- Décembre :
- "Peillic écrit dans La Gazette, qu'il a découvert dans un guide : 'L'hymne du Pays basque
est le Beth Ceü de Paü" !
- Les cinémas augmentent le prix de leurs places de 20%."
- Mars :
- "L'Aviron est champion de la zone occupée en battant le C.A.S.G. 33-0 puis champion de
France devant Agen 3-0. L'équipe championne : Alvarez ; Larre, Dauger, Celhay, Laffitte ;
Zabaleta, Dubalen ; Cazayous, Arotça, Labèque ; Bizauta, Dumas ; Casteig, Pérez, Mourguy.
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 22 mars
1943 :
"L’Aviron Bayonnais est champion de France interzones. Hier à Paris, il a battu le S. U. Agenais par 3 à 0.
Renouvelant l'exploit de ses glorieux aînés de 1913 et celui de la belle équipe de 1934, l'Aviron Bayonnais a remporté hier, une troisième fois, le titre si envié de Champion de France.
Il l'a conquis sur l'équipe d'Agen, que l'on s'accordait à reconnaître comme la plus complète et la plus dangereuse du moment. Il l'a conquis aux dernières minutes d'une partie serrée, émouvante mais d'une mâle beauté, d'une correction absolue et qui a beaucoup fait pour la réhabilitation du rugby dans la capitale. L'immense concours de spectateurs et leur enthousiasme en a dit assez sur ce point.
Honneur donc à l'Aviron Bayonnais tout entier et en particulier à l’équipe champion, à son capitaine Maurice Celhay, modeste mais prestigieux joueur, riche des plus belles qualités sportives et morales ; aux anciens René Arotça, l’animateur incomparable des avants, Daud Zabaleta, pivot de l'attaque et de la défense, tous deux, comme Celhay, déjà champions en 1934.
Honneur à tous leurs camarades et notamment à Pierre Larre qui marqua l'essai de la victoire.
Tout Bayonne et toute la Côte Basque se réjouissent de cette victoire.
Vive l'Aviron Bayonnais.
Le match.
Dès le début, l’équipe agenaise envahit le camp de l’Aviron Bayonnais, et pendant cinq minutes, elle sera menaçante. Cependant, peu après, les attaquants bayonnais procèdent par passes courtes, audacieuses, et Celhay réussit une percée magnifique qui le conduit jusqu’aux 10 mètres d’Agen. Mais le coup de pied à suivre qu’il donne ne sera pas repris, et rien ne sera donc encore marqué.
Puis les avants d’Agen dominent franchement la situation. On voit Brunetaud doubler ses arrières et attaquer fréquemment. On voit également Basquet, mais pour une raison différente. Basquet est très souvent hors-jeu et a recouru à des gestes un peu trop violents... Sur la fin, les avants agenais repartiront encore maintes fois et arriveront jusque sur la ligne bayonnaise. Celhay et surtout Dauger essaient en vain de dégager et c’est sur l’impression d'une supériorité agenaise que nous atteignons le repos, alors que le score est nul, 0 à 0.
La seconde mi-temps voit, la supériorité évidente et continuelle des avants agenais. Ils ont le plus souvent la balle en mêlée et les lignes arrières agenaises attaquent elles aussi de façon menaçante. Ainsi, elles approchent des buts bayonnais. Une audacieuse attaque de Dauger regagne les 50 mètres. De cette distance, Labèque tente un but et le rate de peu. Puis Zabaletta ratera à son tour un drop-goal. A la vingtième minute nouvelle belle tentative de but sur un coup franc que Labèque encore une fois ratera de peu.
A la trente-deuxième minute du match, sur une série invraisemblable de passes, le trois-quarts aile Larre est mis en possession de la balle et dans une course volontaire et impressionnante, il va marquer l'essai.
Ainsi l'Aviron Bayonnais a battu le S. U. Agenais par 3 à à 0..."
RUGBY S U AGENAIS 1943
- Devant les halles, le brigadier Casseignau intercepte un fourgon mortuaire contenant un
veau abattu clandestinement !"
- Avril :
- "Au passage à niveau Beigbeder, l'express de Bordeaux écrase Paul Dibarboure qui
travaillait sur les voies."
- Mai :
- "La municipalité crée quatre postes de gardes champêtres."
- Juin :
- "Albert Dolhats remporte le Grand Prix de Bourges devant De Muer."
ALBERT DOLHATS 1953
- Juillet :
- "Antoine Sallaberry a une permission pour sortir de la prison du Château-Neuf afin de
collaborer à la recherche de deux évadés. Ils sont retrouvés. Sallaberry s'échappe ! Il sera
rattrapé en octobre.
- Harambillet-Dongaitz et Laduche-Aguer à égalité à 42, demandent une prolongation en 55.
Ils s'arrêtent, épuisés, avec l'approbation des parieurs, à 50-50.
- Décès de Louis Lassus, président des horticulteurs. Il entretint, entre autres, les jardins
d'Arnaga à la demande d'Edmond Rostand."
- Août :
- "Albertine Dupont, 39 ans, du Pitarré, est tuée par le train à la barrière d'Amade, sa
bicyclette coincée entre les rails.
- Mme Célestin, lave son linge près du ruisseau du tunnel à la Citadelle. Victime d'un
malaise, elle tombe et se noie."
- Septembre :
- "Victime d'une congestion, un spectateur, Raoul Llamouzy, est foudroyé à l'arrivée du
challenge cycliste Guillaume à Anglet. Son fils Roland franchit la ligne d'arrivée peu après."
- Octobre :
- "Six magasins sont cambriolés rue des Tonneliers dans la nuit du 14 au 15. Un des
voleurs, Broquedis, est intercepté. On découvre le butin dans un chai de cette rue, dont une
barrique. Sa voiture n'ayant pas démarré, il a emporté un coffre-fort sur une charrette, l'a percé
et vidé, puis jeté dans la Nive !"
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 18
octobre 1943 :
"L’enquête sur le cambriolage de la rue des Tonneliers.
Une enquête se poursuit après les six cambriolages opérés en une nuit dans des magasins de la rue des Tonneliers.
Un individu fortement soupçonné d'avoir coopéré aux divers cambriolages dont plusieurs magasins de la rue des Tonneliers ont été le théâtre, a été arrêté par les services de la sûreté et conduit devant M. Larré, commissaire de police. L'habile interrogatoire auquel cet individu fut soumis a provoqué ses aveux.
Il s’agit d'un sieur Camille B..., 25 ans. demeurant rue Vieille-Boucherie et qui exerce la profession de marchand de bois dans le voisinage des magasins cambriolés.
Le nommé B.... activement interrogé, entra dans la voie des aveux. Il reconnut avoir participé aux cambriolages et indiqua l’endroit où avait été cachée une partie du butin. Les policiers conduisirent B... au lieu indiqué par lui, un chai de la rue des Tonneliers. On y trouva en effet, dissimulé dans le fond, la barrique de vin. des rouleaux de cuir, des courroies, des sandales, etc... Le coffre-fort n’y était point. B... a reconnu qu'après plusieurs tentatives, ils ne réussirent pas à mettre l’auto en marche. C’est pour quoi ils laissèrent le butin dans le chai."
- Novembre :
- "Un deuxième pont routier sur l'Adour est ouvert, jouxtant celui du chemin de fer à
Mousserolles."
- Décembre :
- "Peillic écrit dans La Gazette, qu'il a découvert dans un guide : 'L'hymne du Pays basque
est le Beth Ceü de Paü" !
- Mars :
- "L'Aviron est champion de la zone occupée en battant le C.A.S.G. 33-0 puis champion de
France devant Agen 3-0. L'équipe championne : Alvarez ; Larre, Dauger, Celhay, Laffitte ;
Zabaleta, Dubalen ; Cazayous, Arotça, Labèque ; Bizauta, Dumas ; Casteig, Pérez, Mourguy.
- "L'Aviron est champion de la zone occupée en battant le C.A.S.G. 33-0 puis champion de
France devant Agen 3-0. L'équipe championne : Alvarez ; Larre, Dauger, Celhay, Laffitte ;
Zabaleta, Dubalen ; Cazayous, Arotça, Labèque ; Bizauta, Dumas ; Casteig, Pérez, Mourguy.
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 22 mars
1943 :
"L’Aviron Bayonnais est champion de France interzones. Hier à Paris, il a battu le S. U. Agenais par 3 à 0.
Renouvelant l'exploit de ses glorieux aînés de 1913 et celui de la belle équipe de 1934, l'Aviron Bayonnais a remporté hier, une troisième fois, le titre si envié de Champion de France.
Il l'a conquis sur l'équipe d'Agen, que l'on s'accordait à reconnaître comme la plus complète et la plus dangereuse du moment. Il l'a conquis aux dernières minutes d'une partie serrée, émouvante mais d'une mâle beauté, d'une correction absolue et qui a beaucoup fait pour la réhabilitation du rugby dans la capitale. L'immense concours de spectateurs et leur enthousiasme en a dit assez sur ce point.
Honneur donc à l'Aviron Bayonnais tout entier et en particulier à l’équipe champion, à son capitaine Maurice Celhay, modeste mais prestigieux joueur, riche des plus belles qualités sportives et morales ; aux anciens René Arotça, l’animateur incomparable des avants, Daud Zabaleta, pivot de l'attaque et de la défense, tous deux, comme Celhay, déjà champions en 1934.
Honneur à tous leurs camarades et notamment à Pierre Larre qui marqua l'essai de la victoire.
Tout Bayonne et toute la Côte Basque se réjouissent de cette victoire.
Vive l'Aviron Bayonnais.
Le match.
Dès le début, l’équipe agenaise envahit le camp de l’Aviron Bayonnais, et pendant cinq minutes, elle sera menaçante. Cependant, peu après, les attaquants bayonnais procèdent par passes courtes, audacieuses, et Celhay réussit une percée magnifique qui le conduit jusqu’aux 10 mètres d’Agen. Mais le coup de pied à suivre qu’il donne ne sera pas repris, et rien ne sera donc encore marqué.
Puis les avants d’Agen dominent franchement la situation. On voit Brunetaud doubler ses arrières et attaquer fréquemment. On voit également Basquet, mais pour une raison différente. Basquet est très souvent hors-jeu et a recouru à des gestes un peu trop violents... Sur la fin, les avants agenais repartiront encore maintes fois et arriveront jusque sur la ligne bayonnaise. Celhay et surtout Dauger essaient en vain de dégager et c’est sur l’impression d'une supériorité agenaise que nous atteignons le repos, alors que le score est nul, 0 à 0.
La seconde mi-temps voit, la supériorité évidente et continuelle des avants agenais. Ils ont le plus souvent la balle en mêlée et les lignes arrières agenaises attaquent elles aussi de façon menaçante. Ainsi, elles approchent des buts bayonnais. Une audacieuse attaque de Dauger regagne les 50 mètres. De cette distance, Labèque tente un but et le rate de peu. Puis Zabaletta ratera à son tour un drop-goal. A la vingtième minute nouvelle belle tentative de but sur un coup franc que Labèque encore une fois ratera de peu.
A la trente-deuxième minute du match, sur une série invraisemblable de passes, le trois-quarts aile Larre est mis en possession de la balle et dans une course volontaire et impressionnante, il va marquer l'essai.
Ainsi l'Aviron Bayonnais a battu le S. U. Agenais par 3 à à 0..."
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| RUGBY S U AGENAIS 1943 |
- Devant les halles, le brigadier Casseignau intercepte un fourgon mortuaire contenant un
veau abattu clandestinement !"
- Avril :
- "Au passage à niveau Beigbeder, l'express de Bordeaux écrase Paul Dibarboure qui
travaillait sur les voies."
- Mai :
- "La municipalité crée quatre postes de gardes champêtres."
- Juin :
- "Albert Dolhats remporte le Grand Prix de Bourges devant De Muer."
ALBERT DOLHATS 1953
- Juillet :
- "Antoine Sallaberry a une permission pour sortir de la prison du Château-Neuf afin de
collaborer à la recherche de deux évadés. Ils sont retrouvés. Sallaberry s'échappe ! Il sera
rattrapé en octobre.
- Harambillet-Dongaitz et Laduche-Aguer à égalité à 42, demandent une prolongation en 55.
Ils s'arrêtent, épuisés, avec l'approbation des parieurs, à 50-50.
- Décès de Louis Lassus, président des horticulteurs. Il entretint, entre autres, les jardins
d'Arnaga à la demande d'Edmond Rostand."
- Août :
- "Albertine Dupont, 39 ans, du Pitarré, est tuée par le train à la barrière d'Amade, sa
bicyclette coincée entre les rails.
- Mme Célestin, lave son linge près du ruisseau du tunnel à la Citadelle. Victime d'un
malaise, elle tombe et se noie."
- Septembre :
- "Victime d'une congestion, un spectateur, Raoul Llamouzy, est foudroyé à l'arrivée du
challenge cycliste Guillaume à Anglet. Son fils Roland franchit la ligne d'arrivée peu après."
- Octobre :
- "Six magasins sont cambriolés rue des Tonneliers dans la nuit du 14 au 15. Un des
voleurs, Broquedis, est intercepté. On découvre le butin dans un chai de cette rue, dont une
barrique. Sa voiture n'ayant pas démarré, il a emporté un coffre-fort sur une charrette, l'a percé
et vidé, puis jeté dans la Nive !"
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 18
octobre 1943 :
"L’enquête sur le cambriolage de la rue des Tonneliers.
Une enquête se poursuit après les six cambriolages opérés en une nuit dans des magasins de la rue des Tonneliers.
Un individu fortement soupçonné d'avoir coopéré aux divers cambriolages dont plusieurs magasins de la rue des Tonneliers ont été le théâtre, a été arrêté par les services de la sûreté et conduit devant M. Larré, commissaire de police. L'habile interrogatoire auquel cet individu fut soumis a provoqué ses aveux.
Il s’agit d'un sieur Camille B..., 25 ans. demeurant rue Vieille-Boucherie et qui exerce la profession de marchand de bois dans le voisinage des magasins cambriolés.
Le nommé B.... activement interrogé, entra dans la voie des aveux. Il reconnut avoir participé aux cambriolages et indiqua l’endroit où avait été cachée une partie du butin. Les policiers conduisirent B... au lieu indiqué par lui, un chai de la rue des Tonneliers. On y trouva en effet, dissimulé dans le fond, la barrique de vin. des rouleaux de cuir, des courroies, des sandales, etc... Le coffre-fort n’y était point. B... a reconnu qu'après plusieurs tentatives, ils ne réussirent pas à mettre l’auto en marche. C’est pour quoi ils laissèrent le butin dans le chai."
- Novembre :
- "Un deuxième pont routier sur l'Adour est ouvert, jouxtant celui du chemin de fer à
Mousserolles."
- Décembre :
- "Peillic écrit dans La Gazette, qu'il a découvert dans un guide : 'L'hymne du Pays basque
est le Beth Ceü de Paü" !
- "Au passage à niveau Beigbeder, l'express de Bordeaux écrase Paul Dibarboure qui
travaillait sur les voies."
- Mai :
- "La municipalité crée quatre postes de gardes champêtres."
- Juin :
- "Albert Dolhats remporte le Grand Prix de Bourges devant De Muer."
ALBERT DOLHATS 1953
- Juillet :
- "Antoine Sallaberry a une permission pour sortir de la prison du Château-Neuf afin de
collaborer à la recherche de deux évadés. Ils sont retrouvés. Sallaberry s'échappe ! Il sera
rattrapé en octobre.
- Harambillet-Dongaitz et Laduche-Aguer à égalité à 42, demandent une prolongation en 55.
Ils s'arrêtent, épuisés, avec l'approbation des parieurs, à 50-50.
- Décès de Louis Lassus, président des horticulteurs. Il entretint, entre autres, les jardins
d'Arnaga à la demande d'Edmond Rostand."
- Août :
- "Albertine Dupont, 39 ans, du Pitarré, est tuée par le train à la barrière d'Amade, sa
bicyclette coincée entre les rails.
- Mme Célestin, lave son linge près du ruisseau du tunnel à la Citadelle. Victime d'un
malaise, elle tombe et se noie."
- Septembre :
- "Victime d'une congestion, un spectateur, Raoul Llamouzy, est foudroyé à l'arrivée du
challenge cycliste Guillaume à Anglet. Son fils Roland franchit la ligne d'arrivée peu après."
- Octobre :
- "Six magasins sont cambriolés rue des Tonneliers dans la nuit du 14 au 15. Un des
voleurs, Broquedis, est intercepté. On découvre le butin dans un chai de cette rue, dont une
barrique. Sa voiture n'ayant pas démarré, il a emporté un coffre-fort sur une charrette, l'a percé
et vidé, puis jeté dans la Nive !"
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 18
octobre 1943 :
"L’enquête sur le cambriolage de la rue des Tonneliers.
Une enquête se poursuit après les six cambriolages opérés en une nuit dans des magasins de la rue des Tonneliers.
Un individu fortement soupçonné d'avoir coopéré aux divers cambriolages dont plusieurs magasins de la rue des Tonneliers ont été le théâtre, a été arrêté par les services de la sûreté et conduit devant M. Larré, commissaire de police. L'habile interrogatoire auquel cet individu fut soumis a provoqué ses aveux.
Il s’agit d'un sieur Camille B..., 25 ans. demeurant rue Vieille-Boucherie et qui exerce la profession de marchand de bois dans le voisinage des magasins cambriolés.
Le nommé B.... activement interrogé, entra dans la voie des aveux. Il reconnut avoir participé aux cambriolages et indiqua l’endroit où avait été cachée une partie du butin. Les policiers conduisirent B... au lieu indiqué par lui, un chai de la rue des Tonneliers. On y trouva en effet, dissimulé dans le fond, la barrique de vin. des rouleaux de cuir, des courroies, des sandales, etc... Le coffre-fort n’y était point. B... a reconnu qu'après plusieurs tentatives, ils ne réussirent pas à mettre l’auto en marche. C’est pour quoi ils laissèrent le butin dans le chai."
- Novembre :
- "Un deuxième pont routier sur l'Adour est ouvert, jouxtant celui du chemin de fer à
Mousserolles."
- Décembre :
- "Peillic écrit dans La Gazette, qu'il a découvert dans un guide : 'L'hymne du Pays basque
est le Beth Ceü de Paü" !
- "La municipalité crée quatre postes de gardes champêtres."
- Juin :
- "Albert Dolhats remporte le Grand Prix de Bourges devant De Muer."
ALBERT DOLHATS 1953
- Juillet :
- "Antoine Sallaberry a une permission pour sortir de la prison du Château-Neuf afin de
collaborer à la recherche de deux évadés. Ils sont retrouvés. Sallaberry s'échappe ! Il sera
rattrapé en octobre.
- Harambillet-Dongaitz et Laduche-Aguer à égalité à 42, demandent une prolongation en 55.
Ils s'arrêtent, épuisés, avec l'approbation des parieurs, à 50-50.
- Décès de Louis Lassus, président des horticulteurs. Il entretint, entre autres, les jardins
d'Arnaga à la demande d'Edmond Rostand."
- Août :
- "Albertine Dupont, 39 ans, du Pitarré, est tuée par le train à la barrière d'Amade, sa
bicyclette coincée entre les rails.
- Mme Célestin, lave son linge près du ruisseau du tunnel à la Citadelle. Victime d'un
malaise, elle tombe et se noie."
- Septembre :
- "Victime d'une congestion, un spectateur, Raoul Llamouzy, est foudroyé à l'arrivée du
challenge cycliste Guillaume à Anglet. Son fils Roland franchit la ligne d'arrivée peu après."
- Octobre :
- "Six magasins sont cambriolés rue des Tonneliers dans la nuit du 14 au 15. Un des
voleurs, Broquedis, est intercepté. On découvre le butin dans un chai de cette rue, dont une
barrique. Sa voiture n'ayant pas démarré, il a emporté un coffre-fort sur une charrette, l'a percé
et vidé, puis jeté dans la Nive !"
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 18
octobre 1943 :
"L’enquête sur le cambriolage de la rue des Tonneliers.
Une enquête se poursuit après les six cambriolages opérés en une nuit dans des magasins de la rue des Tonneliers.
Un individu fortement soupçonné d'avoir coopéré aux divers cambriolages dont plusieurs magasins de la rue des Tonneliers ont été le théâtre, a été arrêté par les services de la sûreté et conduit devant M. Larré, commissaire de police. L'habile interrogatoire auquel cet individu fut soumis a provoqué ses aveux.
Il s’agit d'un sieur Camille B..., 25 ans. demeurant rue Vieille-Boucherie et qui exerce la profession de marchand de bois dans le voisinage des magasins cambriolés.
Le nommé B.... activement interrogé, entra dans la voie des aveux. Il reconnut avoir participé aux cambriolages et indiqua l’endroit où avait été cachée une partie du butin. Les policiers conduisirent B... au lieu indiqué par lui, un chai de la rue des Tonneliers. On y trouva en effet, dissimulé dans le fond, la barrique de vin. des rouleaux de cuir, des courroies, des sandales, etc... Le coffre-fort n’y était point. B... a reconnu qu'après plusieurs tentatives, ils ne réussirent pas à mettre l’auto en marche. C’est pour quoi ils laissèrent le butin dans le chai."
- Novembre :
- "Un deuxième pont routier sur l'Adour est ouvert, jouxtant celui du chemin de fer à
Mousserolles."
- Décembre :
- "Peillic écrit dans La Gazette, qu'il a découvert dans un guide : 'L'hymne du Pays basque
est le Beth Ceü de Paü" !
- Juin :
- "Albert Dolhats remporte le Grand Prix de Bourges devant De Muer."
ALBERT DOLHATS 1953
- Juillet :
- "Antoine Sallaberry a une permission pour sortir de la prison du Château-Neuf afin de
collaborer à la recherche de deux évadés. Ils sont retrouvés. Sallaberry s'échappe ! Il sera
rattrapé en octobre.
- Harambillet-Dongaitz et Laduche-Aguer à égalité à 42, demandent une prolongation en 55.
Ils s'arrêtent, épuisés, avec l'approbation des parieurs, à 50-50.
- Décès de Louis Lassus, président des horticulteurs. Il entretint, entre autres, les jardins
d'Arnaga à la demande d'Edmond Rostand."
- Août :
- "Albertine Dupont, 39 ans, du Pitarré, est tuée par le train à la barrière d'Amade, sa
bicyclette coincée entre les rails.
- Mme Célestin, lave son linge près du ruisseau du tunnel à la Citadelle. Victime d'un
malaise, elle tombe et se noie."
- Septembre :
- "Victime d'une congestion, un spectateur, Raoul Llamouzy, est foudroyé à l'arrivée du
challenge cycliste Guillaume à Anglet. Son fils Roland franchit la ligne d'arrivée peu après."
- Octobre :
- "Six magasins sont cambriolés rue des Tonneliers dans la nuit du 14 au 15. Un des
voleurs, Broquedis, est intercepté. On découvre le butin dans un chai de cette rue, dont une
barrique. Sa voiture n'ayant pas démarré, il a emporté un coffre-fort sur une charrette, l'a percé
et vidé, puis jeté dans la Nive !"
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 18
octobre 1943 :
"L’enquête sur le cambriolage de la rue des Tonneliers.
Une enquête se poursuit après les six cambriolages opérés en une nuit dans des magasins de la rue des Tonneliers.
Un individu fortement soupçonné d'avoir coopéré aux divers cambriolages dont plusieurs magasins de la rue des Tonneliers ont été le théâtre, a été arrêté par les services de la sûreté et conduit devant M. Larré, commissaire de police. L'habile interrogatoire auquel cet individu fut soumis a provoqué ses aveux.
Il s’agit d'un sieur Camille B..., 25 ans. demeurant rue Vieille-Boucherie et qui exerce la profession de marchand de bois dans le voisinage des magasins cambriolés.
Le nommé B.... activement interrogé, entra dans la voie des aveux. Il reconnut avoir participé aux cambriolages et indiqua l’endroit où avait été cachée une partie du butin. Les policiers conduisirent B... au lieu indiqué par lui, un chai de la rue des Tonneliers. On y trouva en effet, dissimulé dans le fond, la barrique de vin. des rouleaux de cuir, des courroies, des sandales, etc... Le coffre-fort n’y était point. B... a reconnu qu'après plusieurs tentatives, ils ne réussirent pas à mettre l’auto en marche. C’est pour quoi ils laissèrent le butin dans le chai."
- Novembre :
- "Un deuxième pont routier sur l'Adour est ouvert, jouxtant celui du chemin de fer à
Mousserolles."
- Décembre :
- "Peillic écrit dans La Gazette, qu'il a découvert dans un guide : 'L'hymne du Pays basque
est le Beth Ceü de Paü" !
- "Albert Dolhats remporte le Grand Prix de Bourges devant De Muer."
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