FAITS DIVERS À BAYONNE EN 1934.
Dans ma rubrique "faits divers à Bayonne", après les années 1900, 1901, 1902, 1903, 1904, 1905, 1906, 1907, 1908,
1909, 1910, 1911, 1912, 1913, 1914, 1915, 1916, 1917, 1918, 1919, 1920, 1921, 1922, 1923, 1924, 1925, 1926, 1927, 1928, 1929, 1930, 1931, 1932, et 1933, voici l'année 1934.
PLACE DE LA LIBERTE ET HÔTEL DE VILLE BAYONNE 1934 PAYS BASQUE D'ANTAN |
Que se passe-t-il en 1934 ?
Voici mois par mois ce que rapporte la presse locale :
- Janvier :
- "Installation à la cathédrale de l'archiprêtre Datiguelongue."
- Février :
- "Mme Daguerre, 62 ans, place des Victoires, est brûlée vive en allumant sa lampe à alcool."
- Mars :
- "A la foire aux jambons, hausse des apports et des prix : jambon 20 F le kg, ventrèche 12 F,
saucisson 32 F.
- Le doryphore infecte les champs de pommes de terre à St-Etienne."
- Avril :
- Le Dr Lafourcade est élu maire, MM. Pierre Labourdette, J. Seguin, B. Gomez, M.
Ribeton, adjoints."
- Mai :
- "Jean L., fils d'un conseiller municipal est condamné à 50 F d'amende avec sursis, pour
avoir giflé un ancien adjoint au maire.
- A la Citadelle, pendant que ses parents déménagent, le petit Jean Lacoste, 8 ans, trouve un
revolver dans un tiroir et se tue accidentellement."
- Juin :
- "Le conseil adopte : la rue Vainsot devient Albert 1er, le roi des belges venant de décéder.
La place des Basques sera la place Clémenceau, la promenade le long de l'Adour, l'avenue
Joffre."
- Juillet :
- "Les footballeurs du Real Madrid, en route vers Paris, font une halte à l'Hôtel Terminus,
gare du Midi."
EQUIPE FOOTBALL REAL MADRID 1934
- Août :
- "Décès de M. Félix Campan, fondateur de la Société des Arènes."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 20 août
1934 :
"Nécrologie.
Les Bayonnais ont appris avec peine le décès survenu à l'âge de soixante-douze ans du regretté Félix Campan après une longue et douloureuse maladie. Le défunt, souriante personnalité bayonnaise avait su, grâce à une haute valeur scientifique et à un amour passionné de la chimie, se créer une pharmacie de premier plan à Bayonne.
Né le 17 février 1862, diplômé pharmacien le 12 novembre 1885, il fut lauréat de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Bordeaux et obtint plusieurs médailles : médaille de Pharmacie 1882-1883 ; médaille de Chimie 1882-1883 ; médaille de Toxicologie 1883-1884. Il fut 1er du Prix Barbet 1883-1884. Aux Cinq-Cantons il était très estimé de sa nombreuse clientèle.
Il fut aussi expert-chimiste des tribunaux de la ville.
Félix Campan qui consacrait la plupart de ses revenus à d’innombrables œuvres charitables, fut aussi à l'origine de la constitution des arènes de Lachepaillet et on se souvient des succès qu’elles obtinrent grâce â lui.
Imprésario de nombreuses pièces de théâtre, il fut décoré des palmes académiques.
Nous prions Mme Félix Campan de trouver ici l’expression de nos sincères condoléances."
- Septembre :
- "Arrêté du maire interdisant tout bruit dans les rues et immeubles entre 22 heures et 7
heures.
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 4
septembre 1934 :
"Pour la tranquillité publique.
Le maire de la ville de Bayonne vient de prendre l'arrêté suivant :
"Considérant que dans l’intérêt de la tranquillité publique et du repos des habitants, il convient de prescrire certaines mesures réglementant les bruits et les interdisant pendant certaines heures ;
Vu la loi du 5 avril 1084,
Arrête :
Article Premier. — Sont interdits de 22 heures à 7 heures tous bruits causés sans nécessité ou dus à un défaut de précaution de nature à troubler le repos ou la tranquillité des habitants.
Art. 2. — Sont interdits, notamment, les bruits ayant une des causes suivantes :
1. — Travaux de toute nature exécutés sur la voie publique ;
2. — Circulation à une vitesse insuffisamment ralentie, des voitures à bandages rigides et des poids lourds ;
3. — Moteurs en marche rendant le stationnement ;
4. — Usage par les conducteurs de véhicules automobiles ou autres, d’appareils avertisseurs sonores, les appareils lumineux étant seuls autorisés ;
5. — Disposition ou arrimage défectueux du chargement des véhicules ;
6. — Manipulation, chargement ou déchargement sur la voie publique de matériaux, matériel ou objets sonores quelconques, tels que : plaques, feuilles et barres de métal, pots à lait, boîtes à ordures, ces objets devant être portés ou posés et non trainés ou jetés ;
Art. 3. — Sont également interdits dans les conditions prévues à l'article 1er les bruits faits à l'intérieur des propriétés des habitations ou de leurs dépendances, tels que ceux provenant de : phonographes, haut-parleurs, instruments de musique, tirs d’artifice, de pétards, d’armes à feu, travaux de construction, lorsque ces bruits, compte tenu de l’heure et du lieu, sont de nature à troubler le repos ou la tranquillité des habitants.
Art. 4. — Sont ou demeurent formellement interdits, même en dehors des heures déterminées à l’art. 1er :
1. — L’usage par les conducteurs de tous véhicules d’appareils avertisseurs autres que ceux de ville, et en particulier les sifflets entre Lachepaillet et la gare ;
2. — La circulation des automobiles, motocyclettes et autres véhicules dépourvus de silencieux efficaces ou laissant l’échappement libre ;
3. — Les tirs sur la voie publique d’armes à feu, de pétards ou d’artifices, sauf autorisations délivrées l’occasion de fêtes ou de réjouissances publiques.
Art. 5. — Tous entrepreneurs, artisans et ouvriers exerçant des professions qui exigent l’emploi de marteaux ou appareils susceptibles d’occasionner du bruit hors des ateliers et troubler ainsi le repos ou la tranquillité des habitants, doivent interrompre leurs travaux en toute saison de 22 heures à 7 heures.
Art. 6. — Les réceptions d’émissions radiophoniques ne doivent pas troubler la tranquillité des habitants par l’intensité ou la puissance excessive des appareils diffuseurs ou haut parleurs employés.
Les auditeurs de T.S.F. doivent restreindre à leur seul foyer l’écoute des auditions qu’ils captent.
Art. 7. — En aucun cas, les sonneries employées par les établissement cinématographiques ou autres pour annoncer le commencement ou la reprise du spectacle ne devront être entendues au delà d'un rayon de 20 mètres partant de l’entrée principale. Ces sonneries devront cesser à partir de 22 heures.
Art. 8. — M. le Secrétaire en Chef de la mairie, M. le Commissaire de police et les agents placés sous ses ordres, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté."
- La Société Nautique est championne de France de yole à quatre (Léon et Louis Elissalde,
H. Souharce, Georges Lavignasse, Ancizeau)."
- Octobre :
- "Le Dr Courrèges (républicain radical) est élu conseiller général avec 2 666 voix, devant E.
Cazauran (radical socialiste) 1 579, E. Landaboure (communiste) 572.
- Le pont St-Esprit est déclaré intact par le conseiller expert d'Etat, venu l'examiner après
des doutes émis par d'éminents Bayonnais."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 6
octobre 1934 :
"...Avec le sourire, on parlait encore du Pont Saint-Esprit qui, parait-il, a la tremblote.
Personne n’avait l’air de croire au danger imminent dont parle un de nos confrères, il est vrai qu’en France on rit de tout, on blague sur tout, quitte à se lamenter ensuite.
Nous avions, il y a quelques mois, enquête auprès des administrations compétentes, à la suite du premier article du Courrier jetant l'alarme et nous avions reçu des paroles rassurantes ; nous nous promettons de recommencer nos visites pour donner à nos lecteurs des précisions bien établies, sérieusement contrôlées."
REDUIT ET PONT ST-ESPRIT BAYONNE 1934
PAYS BASQUE D'ANTAN
- Novembre :
- "Filigrane, pièce du Bayonnais Bernard Hallet, est radiodiffusée."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 17
novembre 1934, sous la plume de R. Cazal :
"...Rappelons aussi que "Filigrane" la pièce de notre compatriote Bernard Hallet, récemment créée à Bayonne, sera diffusée le 21 novembre par le poste Alpes-Grenoble. "Filigrane" qui, grâce à l’heureuse initiative de son auteur, ouvrit à Bayonne le premier Salon des Ecrivains bayonnais, sera interprété cette fois par un groupe d’acteurs du Vieux-Colombier. Tous nos sans-filistes voudront l’entendre."
- Décembre :
- "Alex Lavigne, 41 ans, descend pont Mayou de l'auto de son patron Durroly. Il ne voit pas
le tram arrivant en face. Il meurt écrasé sous la motrice.
- Le Dr Lissar, député, est élu sénateur par 520 voix, devançant De Ribes, ancien ministre,
442 voix, M. Hirigoyen, maire de Biarritz, 334 voix.
JEAN LISSAR
SENATEUR DES BASSES-PYRENEES
- Mgr Houbaut, curé-doyen de Nancy, nommé évêque de Bayonne."
- "Installation à la cathédrale de l'archiprêtre Datiguelongue."
- Février :
- "Mme Daguerre, 62 ans, place des Victoires, est brûlée vive en allumant sa lampe à alcool."
- Mars :
- "A la foire aux jambons, hausse des apports et des prix : jambon 20 F le kg, ventrèche 12 F,
saucisson 32 F.
- Le doryphore infecte les champs de pommes de terre à St-Etienne."
- Avril :
- Le Dr Lafourcade est élu maire, MM. Pierre Labourdette, J. Seguin, B. Gomez, M.
Ribeton, adjoints."
- Mai :
- "Jean L., fils d'un conseiller municipal est condamné à 50 F d'amende avec sursis, pour
avoir giflé un ancien adjoint au maire.
- A la Citadelle, pendant que ses parents déménagent, le petit Jean Lacoste, 8 ans, trouve un
revolver dans un tiroir et se tue accidentellement."
- Juin :
- "Le conseil adopte : la rue Vainsot devient Albert 1er, le roi des belges venant de décéder.
La place des Basques sera la place Clémenceau, la promenade le long de l'Adour, l'avenue
Joffre."
- Juillet :
- "Les footballeurs du Real Madrid, en route vers Paris, font une halte à l'Hôtel Terminus,
gare du Midi."
EQUIPE FOOTBALL REAL MADRID 1934
- Août :
- "Décès de M. Félix Campan, fondateur de la Société des Arènes."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 20 août
1934 :
"Nécrologie.
Les Bayonnais ont appris avec peine le décès survenu à l'âge de soixante-douze ans du regretté Félix Campan après une longue et douloureuse maladie. Le défunt, souriante personnalité bayonnaise avait su, grâce à une haute valeur scientifique et à un amour passionné de la chimie, se créer une pharmacie de premier plan à Bayonne.
Né le 17 février 1862, diplômé pharmacien le 12 novembre 1885, il fut lauréat de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Bordeaux et obtint plusieurs médailles : médaille de Pharmacie 1882-1883 ; médaille de Chimie 1882-1883 ; médaille de Toxicologie 1883-1884. Il fut 1er du Prix Barbet 1883-1884. Aux Cinq-Cantons il était très estimé de sa nombreuse clientèle.
Il fut aussi expert-chimiste des tribunaux de la ville.
Félix Campan qui consacrait la plupart de ses revenus à d’innombrables œuvres charitables, fut aussi à l'origine de la constitution des arènes de Lachepaillet et on se souvient des succès qu’elles obtinrent grâce â lui.
Imprésario de nombreuses pièces de théâtre, il fut décoré des palmes académiques.
Nous prions Mme Félix Campan de trouver ici l’expression de nos sincères condoléances."
- Septembre :
- "Arrêté du maire interdisant tout bruit dans les rues et immeubles entre 22 heures et 7
heures.
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 4
septembre 1934 :
"Pour la tranquillité publique.
Le maire de la ville de Bayonne vient de prendre l'arrêté suivant :
"Considérant que dans l’intérêt de la tranquillité publique et du repos des habitants, il convient de prescrire certaines mesures réglementant les bruits et les interdisant pendant certaines heures ;
Vu la loi du 5 avril 1084,
Arrête :
Article Premier. — Sont interdits de 22 heures à 7 heures tous bruits causés sans nécessité ou dus à un défaut de précaution de nature à troubler le repos ou la tranquillité des habitants.
Art. 2. — Sont interdits, notamment, les bruits ayant une des causes suivantes :
1. — Travaux de toute nature exécutés sur la voie publique ;
2. — Circulation à une vitesse insuffisamment ralentie, des voitures à bandages rigides et des poids lourds ;
3. — Moteurs en marche rendant le stationnement ;
4. — Usage par les conducteurs de véhicules automobiles ou autres, d’appareils avertisseurs sonores, les appareils lumineux étant seuls autorisés ;
5. — Disposition ou arrimage défectueux du chargement des véhicules ;
6. — Manipulation, chargement ou déchargement sur la voie publique de matériaux, matériel ou objets sonores quelconques, tels que : plaques, feuilles et barres de métal, pots à lait, boîtes à ordures, ces objets devant être portés ou posés et non trainés ou jetés ;
Art. 3. — Sont également interdits dans les conditions prévues à l'article 1er les bruits faits à l'intérieur des propriétés des habitations ou de leurs dépendances, tels que ceux provenant de : phonographes, haut-parleurs, instruments de musique, tirs d’artifice, de pétards, d’armes à feu, travaux de construction, lorsque ces bruits, compte tenu de l’heure et du lieu, sont de nature à troubler le repos ou la tranquillité des habitants.
Art. 4. — Sont ou demeurent formellement interdits, même en dehors des heures déterminées à l’art. 1er :
1. — L’usage par les conducteurs de tous véhicules d’appareils avertisseurs autres que ceux de ville, et en particulier les sifflets entre Lachepaillet et la gare ;
2. — La circulation des automobiles, motocyclettes et autres véhicules dépourvus de silencieux efficaces ou laissant l’échappement libre ;
3. — Les tirs sur la voie publique d’armes à feu, de pétards ou d’artifices, sauf autorisations délivrées l’occasion de fêtes ou de réjouissances publiques.
Art. 5. — Tous entrepreneurs, artisans et ouvriers exerçant des professions qui exigent l’emploi de marteaux ou appareils susceptibles d’occasionner du bruit hors des ateliers et troubler ainsi le repos ou la tranquillité des habitants, doivent interrompre leurs travaux en toute saison de 22 heures à 7 heures.
Art. 6. — Les réceptions d’émissions radiophoniques ne doivent pas troubler la tranquillité des habitants par l’intensité ou la puissance excessive des appareils diffuseurs ou haut parleurs employés.
Les auditeurs de T.S.F. doivent restreindre à leur seul foyer l’écoute des auditions qu’ils captent.
Art. 7. — En aucun cas, les sonneries employées par les établissement cinématographiques ou autres pour annoncer le commencement ou la reprise du spectacle ne devront être entendues au delà d'un rayon de 20 mètres partant de l’entrée principale. Ces sonneries devront cesser à partir de 22 heures.
Art. 8. — M. le Secrétaire en Chef de la mairie, M. le Commissaire de police et les agents placés sous ses ordres, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté."
- La Société Nautique est championne de France de yole à quatre (Léon et Louis Elissalde,
H. Souharce, Georges Lavignasse, Ancizeau)."
- Octobre :
- "Le Dr Courrèges (républicain radical) est élu conseiller général avec 2 666 voix, devant E.
Cazauran (radical socialiste) 1 579, E. Landaboure (communiste) 572.
- Le pont St-Esprit est déclaré intact par le conseiller expert d'Etat, venu l'examiner après
des doutes émis par d'éminents Bayonnais."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 6
octobre 1934 :
"...Avec le sourire, on parlait encore du Pont Saint-Esprit qui, parait-il, a la tremblote.
Personne n’avait l’air de croire au danger imminent dont parle un de nos confrères, il est vrai qu’en France on rit de tout, on blague sur tout, quitte à se lamenter ensuite.
Nous avions, il y a quelques mois, enquête auprès des administrations compétentes, à la suite du premier article du Courrier jetant l'alarme et nous avions reçu des paroles rassurantes ; nous nous promettons de recommencer nos visites pour donner à nos lecteurs des précisions bien établies, sérieusement contrôlées."
REDUIT ET PONT ST-ESPRIT BAYONNE 1934
PAYS BASQUE D'ANTAN
- Novembre :
- "Filigrane, pièce du Bayonnais Bernard Hallet, est radiodiffusée."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 17
novembre 1934, sous la plume de R. Cazal :
"...Rappelons aussi que "Filigrane" la pièce de notre compatriote Bernard Hallet, récemment créée à Bayonne, sera diffusée le 21 novembre par le poste Alpes-Grenoble. "Filigrane" qui, grâce à l’heureuse initiative de son auteur, ouvrit à Bayonne le premier Salon des Ecrivains bayonnais, sera interprété cette fois par un groupe d’acteurs du Vieux-Colombier. Tous nos sans-filistes voudront l’entendre."
- Décembre :
- "Alex Lavigne, 41 ans, descend pont Mayou de l'auto de son patron Durroly. Il ne voit pas
le tram arrivant en face. Il meurt écrasé sous la motrice.
- Le Dr Lissar, député, est élu sénateur par 520 voix, devançant De Ribes, ancien ministre,
442 voix, M. Hirigoyen, maire de Biarritz, 334 voix.
JEAN LISSAR
SENATEUR DES BASSES-PYRENEES
- Mgr Houbaut, curé-doyen de Nancy, nommé évêque de Bayonne."
- Février :
- "Mme Daguerre, 62 ans, place des Victoires, est brûlée vive en allumant sa lampe à alcool."
- Mars :
- "A la foire aux jambons, hausse des apports et des prix : jambon 20 F le kg, ventrèche 12 F,
saucisson 32 F.
- Le doryphore infecte les champs de pommes de terre à St-Etienne."
- Avril :
- Le Dr Lafourcade est élu maire, MM. Pierre Labourdette, J. Seguin, B. Gomez, M.
Ribeton, adjoints."
- Mai :
- "Jean L., fils d'un conseiller municipal est condamné à 50 F d'amende avec sursis, pour
avoir giflé un ancien adjoint au maire.
- A la Citadelle, pendant que ses parents déménagent, le petit Jean Lacoste, 8 ans, trouve un
revolver dans un tiroir et se tue accidentellement."
- Juin :
- "Le conseil adopte : la rue Vainsot devient Albert 1er, le roi des belges venant de décéder.
La place des Basques sera la place Clémenceau, la promenade le long de l'Adour, l'avenue
Joffre."
- Juillet :
- "Les footballeurs du Real Madrid, en route vers Paris, font une halte à l'Hôtel Terminus,
gare du Midi."
EQUIPE FOOTBALL REAL MADRID 1934
- Août :
- "Décès de M. Félix Campan, fondateur de la Société des Arènes."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 20 août
1934 :
"Nécrologie.
Les Bayonnais ont appris avec peine le décès survenu à l'âge de soixante-douze ans du regretté Félix Campan après une longue et douloureuse maladie. Le défunt, souriante personnalité bayonnaise avait su, grâce à une haute valeur scientifique et à un amour passionné de la chimie, se créer une pharmacie de premier plan à Bayonne.
Né le 17 février 1862, diplômé pharmacien le 12 novembre 1885, il fut lauréat de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Bordeaux et obtint plusieurs médailles : médaille de Pharmacie 1882-1883 ; médaille de Chimie 1882-1883 ; médaille de Toxicologie 1883-1884. Il fut 1er du Prix Barbet 1883-1884. Aux Cinq-Cantons il était très estimé de sa nombreuse clientèle.
Il fut aussi expert-chimiste des tribunaux de la ville.
Félix Campan qui consacrait la plupart de ses revenus à d’innombrables œuvres charitables, fut aussi à l'origine de la constitution des arènes de Lachepaillet et on se souvient des succès qu’elles obtinrent grâce â lui.
Imprésario de nombreuses pièces de théâtre, il fut décoré des palmes académiques.
Nous prions Mme Félix Campan de trouver ici l’expression de nos sincères condoléances."
- Septembre :
- "Arrêté du maire interdisant tout bruit dans les rues et immeubles entre 22 heures et 7
heures.
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 4
septembre 1934 :
"Pour la tranquillité publique.
Le maire de la ville de Bayonne vient de prendre l'arrêté suivant :
"Considérant que dans l’intérêt de la tranquillité publique et du repos des habitants, il convient de prescrire certaines mesures réglementant les bruits et les interdisant pendant certaines heures ;
Vu la loi du 5 avril 1084,
Arrête :
Article Premier. — Sont interdits de 22 heures à 7 heures tous bruits causés sans nécessité ou dus à un défaut de précaution de nature à troubler le repos ou la tranquillité des habitants.
Art. 2. — Sont interdits, notamment, les bruits ayant une des causes suivantes :
1. — Travaux de toute nature exécutés sur la voie publique ;
2. — Circulation à une vitesse insuffisamment ralentie, des voitures à bandages rigides et des poids lourds ;
3. — Moteurs en marche rendant le stationnement ;
4. — Usage par les conducteurs de véhicules automobiles ou autres, d’appareils avertisseurs sonores, les appareils lumineux étant seuls autorisés ;
5. — Disposition ou arrimage défectueux du chargement des véhicules ;
6. — Manipulation, chargement ou déchargement sur la voie publique de matériaux, matériel ou objets sonores quelconques, tels que : plaques, feuilles et barres de métal, pots à lait, boîtes à ordures, ces objets devant être portés ou posés et non trainés ou jetés ;
Art. 3. — Sont également interdits dans les conditions prévues à l'article 1er les bruits faits à l'intérieur des propriétés des habitations ou de leurs dépendances, tels que ceux provenant de : phonographes, haut-parleurs, instruments de musique, tirs d’artifice, de pétards, d’armes à feu, travaux de construction, lorsque ces bruits, compte tenu de l’heure et du lieu, sont de nature à troubler le repos ou la tranquillité des habitants.
Art. 4. — Sont ou demeurent formellement interdits, même en dehors des heures déterminées à l’art. 1er :
1. — L’usage par les conducteurs de tous véhicules d’appareils avertisseurs autres que ceux de ville, et en particulier les sifflets entre Lachepaillet et la gare ;
2. — La circulation des automobiles, motocyclettes et autres véhicules dépourvus de silencieux efficaces ou laissant l’échappement libre ;
3. — Les tirs sur la voie publique d’armes à feu, de pétards ou d’artifices, sauf autorisations délivrées l’occasion de fêtes ou de réjouissances publiques.
Art. 5. — Tous entrepreneurs, artisans et ouvriers exerçant des professions qui exigent l’emploi de marteaux ou appareils susceptibles d’occasionner du bruit hors des ateliers et troubler ainsi le repos ou la tranquillité des habitants, doivent interrompre leurs travaux en toute saison de 22 heures à 7 heures.
Art. 6. — Les réceptions d’émissions radiophoniques ne doivent pas troubler la tranquillité des habitants par l’intensité ou la puissance excessive des appareils diffuseurs ou haut parleurs employés.
Les auditeurs de T.S.F. doivent restreindre à leur seul foyer l’écoute des auditions qu’ils captent.
Art. 7. — En aucun cas, les sonneries employées par les établissement cinématographiques ou autres pour annoncer le commencement ou la reprise du spectacle ne devront être entendues au delà d'un rayon de 20 mètres partant de l’entrée principale. Ces sonneries devront cesser à partir de 22 heures.
Art. 8. — M. le Secrétaire en Chef de la mairie, M. le Commissaire de police et les agents placés sous ses ordres, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté."
- La Société Nautique est championne de France de yole à quatre (Léon et Louis Elissalde,
H. Souharce, Georges Lavignasse, Ancizeau)."
- Octobre :
- "Le Dr Courrèges (républicain radical) est élu conseiller général avec 2 666 voix, devant E.
Cazauran (radical socialiste) 1 579, E. Landaboure (communiste) 572.
- Le pont St-Esprit est déclaré intact par le conseiller expert d'Etat, venu l'examiner après
des doutes émis par d'éminents Bayonnais."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 6
octobre 1934 :
"...Avec le sourire, on parlait encore du Pont Saint-Esprit qui, parait-il, a la tremblote.
Personne n’avait l’air de croire au danger imminent dont parle un de nos confrères, il est vrai qu’en France on rit de tout, on blague sur tout, quitte à se lamenter ensuite.
Nous avions, il y a quelques mois, enquête auprès des administrations compétentes, à la suite du premier article du Courrier jetant l'alarme et nous avions reçu des paroles rassurantes ; nous nous promettons de recommencer nos visites pour donner à nos lecteurs des précisions bien établies, sérieusement contrôlées."
REDUIT ET PONT ST-ESPRIT BAYONNE 1934
PAYS BASQUE D'ANTAN
- Novembre :
- "Filigrane, pièce du Bayonnais Bernard Hallet, est radiodiffusée."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 17
novembre 1934, sous la plume de R. Cazal :
"...Rappelons aussi que "Filigrane" la pièce de notre compatriote Bernard Hallet, récemment créée à Bayonne, sera diffusée le 21 novembre par le poste Alpes-Grenoble. "Filigrane" qui, grâce à l’heureuse initiative de son auteur, ouvrit à Bayonne le premier Salon des Ecrivains bayonnais, sera interprété cette fois par un groupe d’acteurs du Vieux-Colombier. Tous nos sans-filistes voudront l’entendre."
- Décembre :
- "Alex Lavigne, 41 ans, descend pont Mayou de l'auto de son patron Durroly. Il ne voit pas
le tram arrivant en face. Il meurt écrasé sous la motrice.
- Le Dr Lissar, député, est élu sénateur par 520 voix, devançant De Ribes, ancien ministre,
442 voix, M. Hirigoyen, maire de Biarritz, 334 voix.
JEAN LISSAR
SENATEUR DES BASSES-PYRENEES
- Mgr Houbaut, curé-doyen de Nancy, nommé évêque de Bayonne."
- "A la foire aux jambons, hausse des apports et des prix : jambon 20 F le kg, ventrèche 12 F,
- Le doryphore infecte les champs de pommes de terre à St-Etienne."
- Avril :
- Le Dr Lafourcade est élu maire, MM. Pierre Labourdette, J. Seguin, B. Gomez, M.
Ribeton, adjoints."
- Mai :
- "Jean L., fils d'un conseiller municipal est condamné à 50 F d'amende avec sursis, pour
avoir giflé un ancien adjoint au maire.
- A la Citadelle, pendant que ses parents déménagent, le petit Jean Lacoste, 8 ans, trouve un
revolver dans un tiroir et se tue accidentellement."
- Juin :
- "Le conseil adopte : la rue Vainsot devient Albert 1er, le roi des belges venant de décéder.
La place des Basques sera la place Clémenceau, la promenade le long de l'Adour, l'avenue
Joffre."
- Juillet :
- "Les footballeurs du Real Madrid, en route vers Paris, font une halte à l'Hôtel Terminus,
gare du Midi."
EQUIPE FOOTBALL REAL MADRID 1934
- Août :
- "Décès de M. Félix Campan, fondateur de la Société des Arènes."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 20 août
1934 :
"Nécrologie.
Les Bayonnais ont appris avec peine le décès survenu à l'âge de soixante-douze ans du regretté Félix Campan après une longue et douloureuse maladie. Le défunt, souriante personnalité bayonnaise avait su, grâce à une haute valeur scientifique et à un amour passionné de la chimie, se créer une pharmacie de premier plan à Bayonne.
Né le 17 février 1862, diplômé pharmacien le 12 novembre 1885, il fut lauréat de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Bordeaux et obtint plusieurs médailles : médaille de Pharmacie 1882-1883 ; médaille de Chimie 1882-1883 ; médaille de Toxicologie 1883-1884. Il fut 1er du Prix Barbet 1883-1884. Aux Cinq-Cantons il était très estimé de sa nombreuse clientèle.
Il fut aussi expert-chimiste des tribunaux de la ville.
Félix Campan qui consacrait la plupart de ses revenus à d’innombrables œuvres charitables, fut aussi à l'origine de la constitution des arènes de Lachepaillet et on se souvient des succès qu’elles obtinrent grâce â lui.
Imprésario de nombreuses pièces de théâtre, il fut décoré des palmes académiques.
Nous prions Mme Félix Campan de trouver ici l’expression de nos sincères condoléances."
- Septembre :
- "Arrêté du maire interdisant tout bruit dans les rues et immeubles entre 22 heures et 7
heures.
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 4
septembre 1934 :
"Pour la tranquillité publique.
Le maire de la ville de Bayonne vient de prendre l'arrêté suivant :
"Considérant que dans l’intérêt de la tranquillité publique et du repos des habitants, il convient de prescrire certaines mesures réglementant les bruits et les interdisant pendant certaines heures ;
Vu la loi du 5 avril 1084,
Arrête :
Article Premier. — Sont interdits de 22 heures à 7 heures tous bruits causés sans nécessité ou dus à un défaut de précaution de nature à troubler le repos ou la tranquillité des habitants.
Art. 2. — Sont interdits, notamment, les bruits ayant une des causes suivantes :
1. — Travaux de toute nature exécutés sur la voie publique ;
2. — Circulation à une vitesse insuffisamment ralentie, des voitures à bandages rigides et des poids lourds ;
3. — Moteurs en marche rendant le stationnement ;
4. — Usage par les conducteurs de véhicules automobiles ou autres, d’appareils avertisseurs sonores, les appareils lumineux étant seuls autorisés ;
5. — Disposition ou arrimage défectueux du chargement des véhicules ;
6. — Manipulation, chargement ou déchargement sur la voie publique de matériaux, matériel ou objets sonores quelconques, tels que : plaques, feuilles et barres de métal, pots à lait, boîtes à ordures, ces objets devant être portés ou posés et non trainés ou jetés ;
Art. 3. — Sont également interdits dans les conditions prévues à l'article 1er les bruits faits à l'intérieur des propriétés des habitations ou de leurs dépendances, tels que ceux provenant de : phonographes, haut-parleurs, instruments de musique, tirs d’artifice, de pétards, d’armes à feu, travaux de construction, lorsque ces bruits, compte tenu de l’heure et du lieu, sont de nature à troubler le repos ou la tranquillité des habitants.
Art. 4. — Sont ou demeurent formellement interdits, même en dehors des heures déterminées à l’art. 1er :
1. — L’usage par les conducteurs de tous véhicules d’appareils avertisseurs autres que ceux de ville, et en particulier les sifflets entre Lachepaillet et la gare ;
2. — La circulation des automobiles, motocyclettes et autres véhicules dépourvus de silencieux efficaces ou laissant l’échappement libre ;
3. — Les tirs sur la voie publique d’armes à feu, de pétards ou d’artifices, sauf autorisations délivrées l’occasion de fêtes ou de réjouissances publiques.
Art. 5. — Tous entrepreneurs, artisans et ouvriers exerçant des professions qui exigent l’emploi de marteaux ou appareils susceptibles d’occasionner du bruit hors des ateliers et troubler ainsi le repos ou la tranquillité des habitants, doivent interrompre leurs travaux en toute saison de 22 heures à 7 heures.
Art. 6. — Les réceptions d’émissions radiophoniques ne doivent pas troubler la tranquillité des habitants par l’intensité ou la puissance excessive des appareils diffuseurs ou haut parleurs employés.
Les auditeurs de T.S.F. doivent restreindre à leur seul foyer l’écoute des auditions qu’ils captent.
Art. 7. — En aucun cas, les sonneries employées par les établissement cinématographiques ou autres pour annoncer le commencement ou la reprise du spectacle ne devront être entendues au delà d'un rayon de 20 mètres partant de l’entrée principale. Ces sonneries devront cesser à partir de 22 heures.
Art. 8. — M. le Secrétaire en Chef de la mairie, M. le Commissaire de police et les agents placés sous ses ordres, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté."
- La Société Nautique est championne de France de yole à quatre (Léon et Louis Elissalde,
H. Souharce, Georges Lavignasse, Ancizeau)."
- Octobre :
- "Le Dr Courrèges (républicain radical) est élu conseiller général avec 2 666 voix, devant E.
Cazauran (radical socialiste) 1 579, E. Landaboure (communiste) 572.
- Le pont St-Esprit est déclaré intact par le conseiller expert d'Etat, venu l'examiner après
des doutes émis par d'éminents Bayonnais."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 6
octobre 1934 :
"...Avec le sourire, on parlait encore du Pont Saint-Esprit qui, parait-il, a la tremblote.
Personne n’avait l’air de croire au danger imminent dont parle un de nos confrères, il est vrai qu’en France on rit de tout, on blague sur tout, quitte à se lamenter ensuite.
Nous avions, il y a quelques mois, enquête auprès des administrations compétentes, à la suite du premier article du Courrier jetant l'alarme et nous avions reçu des paroles rassurantes ; nous nous promettons de recommencer nos visites pour donner à nos lecteurs des précisions bien établies, sérieusement contrôlées."
REDUIT ET PONT ST-ESPRIT BAYONNE 1934
PAYS BASQUE D'ANTAN
- Novembre :
- "Filigrane, pièce du Bayonnais Bernard Hallet, est radiodiffusée."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 17
novembre 1934, sous la plume de R. Cazal :
"...Rappelons aussi que "Filigrane" la pièce de notre compatriote Bernard Hallet, récemment créée à Bayonne, sera diffusée le 21 novembre par le poste Alpes-Grenoble. "Filigrane" qui, grâce à l’heureuse initiative de son auteur, ouvrit à Bayonne le premier Salon des Ecrivains bayonnais, sera interprété cette fois par un groupe d’acteurs du Vieux-Colombier. Tous nos sans-filistes voudront l’entendre."
- Décembre :
- "Alex Lavigne, 41 ans, descend pont Mayou de l'auto de son patron Durroly. Il ne voit pas
le tram arrivant en face. Il meurt écrasé sous la motrice.
- Le Dr Lissar, député, est élu sénateur par 520 voix, devançant De Ribes, ancien ministre,
442 voix, M. Hirigoyen, maire de Biarritz, 334 voix.
JEAN LISSAR
SENATEUR DES BASSES-PYRENEES
- Mgr Houbaut, curé-doyen de Nancy, nommé évêque de Bayonne."
- Avril :
- Le Dr Lafourcade est élu maire, MM. Pierre Labourdette, J. Seguin, B. Gomez, M.
Ribeton, adjoints."
- Mai :
- "Jean L., fils d'un conseiller municipal est condamné à 50 F d'amende avec sursis, pour
avoir giflé un ancien adjoint au maire.
- A la Citadelle, pendant que ses parents déménagent, le petit Jean Lacoste, 8 ans, trouve un
revolver dans un tiroir et se tue accidentellement."
- Juin :
- "Le conseil adopte : la rue Vainsot devient Albert 1er, le roi des belges venant de décéder.
La place des Basques sera la place Clémenceau, la promenade le long de l'Adour, l'avenue
Joffre."
- Juillet :
- "Les footballeurs du Real Madrid, en route vers Paris, font une halte à l'Hôtel Terminus,
gare du Midi."
EQUIPE FOOTBALL REAL MADRID 1934
- Août :
- "Décès de M. Félix Campan, fondateur de la Société des Arènes."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 20 août
1934 :
"Nécrologie.
Les Bayonnais ont appris avec peine le décès survenu à l'âge de soixante-douze ans du regretté Félix Campan après une longue et douloureuse maladie. Le défunt, souriante personnalité bayonnaise avait su, grâce à une haute valeur scientifique et à un amour passionné de la chimie, se créer une pharmacie de premier plan à Bayonne.
Né le 17 février 1862, diplômé pharmacien le 12 novembre 1885, il fut lauréat de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Bordeaux et obtint plusieurs médailles : médaille de Pharmacie 1882-1883 ; médaille de Chimie 1882-1883 ; médaille de Toxicologie 1883-1884. Il fut 1er du Prix Barbet 1883-1884. Aux Cinq-Cantons il était très estimé de sa nombreuse clientèle.
Il fut aussi expert-chimiste des tribunaux de la ville.
Félix Campan qui consacrait la plupart de ses revenus à d’innombrables œuvres charitables, fut aussi à l'origine de la constitution des arènes de Lachepaillet et on se souvient des succès qu’elles obtinrent grâce â lui.
Imprésario de nombreuses pièces de théâtre, il fut décoré des palmes académiques.
Nous prions Mme Félix Campan de trouver ici l’expression de nos sincères condoléances."
- Septembre :
- "Arrêté du maire interdisant tout bruit dans les rues et immeubles entre 22 heures et 7
heures.
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 4
septembre 1934 :
"Pour la tranquillité publique.
Le maire de la ville de Bayonne vient de prendre l'arrêté suivant :
"Considérant que dans l’intérêt de la tranquillité publique et du repos des habitants, il convient de prescrire certaines mesures réglementant les bruits et les interdisant pendant certaines heures ;
Vu la loi du 5 avril 1084,
Arrête :
Article Premier. — Sont interdits de 22 heures à 7 heures tous bruits causés sans nécessité ou dus à un défaut de précaution de nature à troubler le repos ou la tranquillité des habitants.
Art. 2. — Sont interdits, notamment, les bruits ayant une des causes suivantes :
1. — Travaux de toute nature exécutés sur la voie publique ;
2. — Circulation à une vitesse insuffisamment ralentie, des voitures à bandages rigides et des poids lourds ;
3. — Moteurs en marche rendant le stationnement ;
4. — Usage par les conducteurs de véhicules automobiles ou autres, d’appareils avertisseurs sonores, les appareils lumineux étant seuls autorisés ;
5. — Disposition ou arrimage défectueux du chargement des véhicules ;
6. — Manipulation, chargement ou déchargement sur la voie publique de matériaux, matériel ou objets sonores quelconques, tels que : plaques, feuilles et barres de métal, pots à lait, boîtes à ordures, ces objets devant être portés ou posés et non trainés ou jetés ;
Art. 3. — Sont également interdits dans les conditions prévues à l'article 1er les bruits faits à l'intérieur des propriétés des habitations ou de leurs dépendances, tels que ceux provenant de : phonographes, haut-parleurs, instruments de musique, tirs d’artifice, de pétards, d’armes à feu, travaux de construction, lorsque ces bruits, compte tenu de l’heure et du lieu, sont de nature à troubler le repos ou la tranquillité des habitants.
Art. 4. — Sont ou demeurent formellement interdits, même en dehors des heures déterminées à l’art. 1er :
1. — L’usage par les conducteurs de tous véhicules d’appareils avertisseurs autres que ceux de ville, et en particulier les sifflets entre Lachepaillet et la gare ;
2. — La circulation des automobiles, motocyclettes et autres véhicules dépourvus de silencieux efficaces ou laissant l’échappement libre ;
3. — Les tirs sur la voie publique d’armes à feu, de pétards ou d’artifices, sauf autorisations délivrées l’occasion de fêtes ou de réjouissances publiques.
Art. 5. — Tous entrepreneurs, artisans et ouvriers exerçant des professions qui exigent l’emploi de marteaux ou appareils susceptibles d’occasionner du bruit hors des ateliers et troubler ainsi le repos ou la tranquillité des habitants, doivent interrompre leurs travaux en toute saison de 22 heures à 7 heures.
Art. 6. — Les réceptions d’émissions radiophoniques ne doivent pas troubler la tranquillité des habitants par l’intensité ou la puissance excessive des appareils diffuseurs ou haut parleurs employés.
Les auditeurs de T.S.F. doivent restreindre à leur seul foyer l’écoute des auditions qu’ils captent.
Art. 7. — En aucun cas, les sonneries employées par les établissement cinématographiques ou autres pour annoncer le commencement ou la reprise du spectacle ne devront être entendues au delà d'un rayon de 20 mètres partant de l’entrée principale. Ces sonneries devront cesser à partir de 22 heures.
Art. 8. — M. le Secrétaire en Chef de la mairie, M. le Commissaire de police et les agents placés sous ses ordres, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté."
- La Société Nautique est championne de France de yole à quatre (Léon et Louis Elissalde,
H. Souharce, Georges Lavignasse, Ancizeau)."
- Octobre :
- "Le Dr Courrèges (républicain radical) est élu conseiller général avec 2 666 voix, devant E.
Cazauran (radical socialiste) 1 579, E. Landaboure (communiste) 572.
- Le pont St-Esprit est déclaré intact par le conseiller expert d'Etat, venu l'examiner après
des doutes émis par d'éminents Bayonnais."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 6
octobre 1934 :
"...Avec le sourire, on parlait encore du Pont Saint-Esprit qui, parait-il, a la tremblote.
Personne n’avait l’air de croire au danger imminent dont parle un de nos confrères, il est vrai qu’en France on rit de tout, on blague sur tout, quitte à se lamenter ensuite.
Nous avions, il y a quelques mois, enquête auprès des administrations compétentes, à la suite du premier article du Courrier jetant l'alarme et nous avions reçu des paroles rassurantes ; nous nous promettons de recommencer nos visites pour donner à nos lecteurs des précisions bien établies, sérieusement contrôlées."
REDUIT ET PONT ST-ESPRIT BAYONNE 1934
PAYS BASQUE D'ANTAN
- Novembre :
- "Filigrane, pièce du Bayonnais Bernard Hallet, est radiodiffusée."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 17
novembre 1934, sous la plume de R. Cazal :
"...Rappelons aussi que "Filigrane" la pièce de notre compatriote Bernard Hallet, récemment créée à Bayonne, sera diffusée le 21 novembre par le poste Alpes-Grenoble. "Filigrane" qui, grâce à l’heureuse initiative de son auteur, ouvrit à Bayonne le premier Salon des Ecrivains bayonnais, sera interprété cette fois par un groupe d’acteurs du Vieux-Colombier. Tous nos sans-filistes voudront l’entendre."
- Décembre :
- "Alex Lavigne, 41 ans, descend pont Mayou de l'auto de son patron Durroly. Il ne voit pas
le tram arrivant en face. Il meurt écrasé sous la motrice.
- Le Dr Lissar, député, est élu sénateur par 520 voix, devançant De Ribes, ancien ministre,
442 voix, M. Hirigoyen, maire de Biarritz, 334 voix.
JEAN LISSAR
SENATEUR DES BASSES-PYRENEES
- Mgr Houbaut, curé-doyen de Nancy, nommé évêque de Bayonne."
- Le Dr Lafourcade est élu maire, MM. Pierre Labourdette, J. Seguin, B. Gomez, M.
Ribeton, adjoints."
- Mai :
- "Jean L., fils d'un conseiller municipal est condamné à 50 F d'amende avec sursis, pour
avoir giflé un ancien adjoint au maire.
- A la Citadelle, pendant que ses parents déménagent, le petit Jean Lacoste, 8 ans, trouve un
revolver dans un tiroir et se tue accidentellement."
- Juin :
- "Le conseil adopte : la rue Vainsot devient Albert 1er, le roi des belges venant de décéder.
La place des Basques sera la place Clémenceau, la promenade le long de l'Adour, l'avenue
Joffre."
- Juillet :
- "Les footballeurs du Real Madrid, en route vers Paris, font une halte à l'Hôtel Terminus,
gare du Midi."
EQUIPE FOOTBALL REAL MADRID 1934
- Août :
- "Décès de M. Félix Campan, fondateur de la Société des Arènes."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 20 août
1934 :
"Nécrologie.
Les Bayonnais ont appris avec peine le décès survenu à l'âge de soixante-douze ans du regretté Félix Campan après une longue et douloureuse maladie. Le défunt, souriante personnalité bayonnaise avait su, grâce à une haute valeur scientifique et à un amour passionné de la chimie, se créer une pharmacie de premier plan à Bayonne.
Né le 17 février 1862, diplômé pharmacien le 12 novembre 1885, il fut lauréat de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Bordeaux et obtint plusieurs médailles : médaille de Pharmacie 1882-1883 ; médaille de Chimie 1882-1883 ; médaille de Toxicologie 1883-1884. Il fut 1er du Prix Barbet 1883-1884. Aux Cinq-Cantons il était très estimé de sa nombreuse clientèle.
Il fut aussi expert-chimiste des tribunaux de la ville.
Félix Campan qui consacrait la plupart de ses revenus à d’innombrables œuvres charitables, fut aussi à l'origine de la constitution des arènes de Lachepaillet et on se souvient des succès qu’elles obtinrent grâce â lui.
Imprésario de nombreuses pièces de théâtre, il fut décoré des palmes académiques.
Nous prions Mme Félix Campan de trouver ici l’expression de nos sincères condoléances."
- Septembre :
- "Arrêté du maire interdisant tout bruit dans les rues et immeubles entre 22 heures et 7
heures.
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 4
septembre 1934 :
"Pour la tranquillité publique.
Le maire de la ville de Bayonne vient de prendre l'arrêté suivant :
"Considérant que dans l’intérêt de la tranquillité publique et du repos des habitants, il convient de prescrire certaines mesures réglementant les bruits et les interdisant pendant certaines heures ;
Vu la loi du 5 avril 1084,
Arrête :
Article Premier. — Sont interdits de 22 heures à 7 heures tous bruits causés sans nécessité ou dus à un défaut de précaution de nature à troubler le repos ou la tranquillité des habitants.
Art. 2. — Sont interdits, notamment, les bruits ayant une des causes suivantes :
1. — Travaux de toute nature exécutés sur la voie publique ;
2. — Circulation à une vitesse insuffisamment ralentie, des voitures à bandages rigides et des poids lourds ;
3. — Moteurs en marche rendant le stationnement ;
4. — Usage par les conducteurs de véhicules automobiles ou autres, d’appareils avertisseurs sonores, les appareils lumineux étant seuls autorisés ;
5. — Disposition ou arrimage défectueux du chargement des véhicules ;
6. — Manipulation, chargement ou déchargement sur la voie publique de matériaux, matériel ou objets sonores quelconques, tels que : plaques, feuilles et barres de métal, pots à lait, boîtes à ordures, ces objets devant être portés ou posés et non trainés ou jetés ;
Art. 3. — Sont également interdits dans les conditions prévues à l'article 1er les bruits faits à l'intérieur des propriétés des habitations ou de leurs dépendances, tels que ceux provenant de : phonographes, haut-parleurs, instruments de musique, tirs d’artifice, de pétards, d’armes à feu, travaux de construction, lorsque ces bruits, compte tenu de l’heure et du lieu, sont de nature à troubler le repos ou la tranquillité des habitants.
Art. 4. — Sont ou demeurent formellement interdits, même en dehors des heures déterminées à l’art. 1er :
1. — L’usage par les conducteurs de tous véhicules d’appareils avertisseurs autres que ceux de ville, et en particulier les sifflets entre Lachepaillet et la gare ;
2. — La circulation des automobiles, motocyclettes et autres véhicules dépourvus de silencieux efficaces ou laissant l’échappement libre ;
3. — Les tirs sur la voie publique d’armes à feu, de pétards ou d’artifices, sauf autorisations délivrées l’occasion de fêtes ou de réjouissances publiques.
Art. 5. — Tous entrepreneurs, artisans et ouvriers exerçant des professions qui exigent l’emploi de marteaux ou appareils susceptibles d’occasionner du bruit hors des ateliers et troubler ainsi le repos ou la tranquillité des habitants, doivent interrompre leurs travaux en toute saison de 22 heures à 7 heures.
Art. 6. — Les réceptions d’émissions radiophoniques ne doivent pas troubler la tranquillité des habitants par l’intensité ou la puissance excessive des appareils diffuseurs ou haut parleurs employés.
Les auditeurs de T.S.F. doivent restreindre à leur seul foyer l’écoute des auditions qu’ils captent.
Art. 7. — En aucun cas, les sonneries employées par les établissement cinématographiques ou autres pour annoncer le commencement ou la reprise du spectacle ne devront être entendues au delà d'un rayon de 20 mètres partant de l’entrée principale. Ces sonneries devront cesser à partir de 22 heures.
Art. 8. — M. le Secrétaire en Chef de la mairie, M. le Commissaire de police et les agents placés sous ses ordres, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté."
- La Société Nautique est championne de France de yole à quatre (Léon et Louis Elissalde,
H. Souharce, Georges Lavignasse, Ancizeau)."
- Octobre :
- "Le Dr Courrèges (républicain radical) est élu conseiller général avec 2 666 voix, devant E.
Cazauran (radical socialiste) 1 579, E. Landaboure (communiste) 572.
- Le pont St-Esprit est déclaré intact par le conseiller expert d'Etat, venu l'examiner après
des doutes émis par d'éminents Bayonnais."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 6
octobre 1934 :
"...Avec le sourire, on parlait encore du Pont Saint-Esprit qui, parait-il, a la tremblote.
Personne n’avait l’air de croire au danger imminent dont parle un de nos confrères, il est vrai qu’en France on rit de tout, on blague sur tout, quitte à se lamenter ensuite.
Nous avions, il y a quelques mois, enquête auprès des administrations compétentes, à la suite du premier article du Courrier jetant l'alarme et nous avions reçu des paroles rassurantes ; nous nous promettons de recommencer nos visites pour donner à nos lecteurs des précisions bien établies, sérieusement contrôlées."
REDUIT ET PONT ST-ESPRIT BAYONNE 1934
PAYS BASQUE D'ANTAN
- Novembre :
- "Filigrane, pièce du Bayonnais Bernard Hallet, est radiodiffusée."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 17
novembre 1934, sous la plume de R. Cazal :
"...Rappelons aussi que "Filigrane" la pièce de notre compatriote Bernard Hallet, récemment créée à Bayonne, sera diffusée le 21 novembre par le poste Alpes-Grenoble. "Filigrane" qui, grâce à l’heureuse initiative de son auteur, ouvrit à Bayonne le premier Salon des Ecrivains bayonnais, sera interprété cette fois par un groupe d’acteurs du Vieux-Colombier. Tous nos sans-filistes voudront l’entendre."
- Décembre :
- "Alex Lavigne, 41 ans, descend pont Mayou de l'auto de son patron Durroly. Il ne voit pas
le tram arrivant en face. Il meurt écrasé sous la motrice.
- Le Dr Lissar, député, est élu sénateur par 520 voix, devançant De Ribes, ancien ministre,
442 voix, M. Hirigoyen, maire de Biarritz, 334 voix.
JEAN LISSAR
SENATEUR DES BASSES-PYRENEES
- Mgr Houbaut, curé-doyen de Nancy, nommé évêque de Bayonne."
- "Jean L., fils d'un conseiller municipal est condamné à 50 F d'amende avec sursis, pour
avoir giflé un ancien adjoint au maire.
- A la Citadelle, pendant que ses parents déménagent, le petit Jean Lacoste, 8 ans, trouve un
revolver dans un tiroir et se tue accidentellement."
- Juin :
- "Le conseil adopte : la rue Vainsot devient Albert 1er, le roi des belges venant de décéder.
La place des Basques sera la place Clémenceau, la promenade le long de l'Adour, l'avenue
Joffre."
- Juillet :
- "Les footballeurs du Real Madrid, en route vers Paris, font une halte à l'Hôtel Terminus,
gare du Midi."
EQUIPE FOOTBALL REAL MADRID 1934
- Août :
- "Décès de M. Félix Campan, fondateur de la Société des Arènes."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 20 août
1934 :
"Nécrologie.
Les Bayonnais ont appris avec peine le décès survenu à l'âge de soixante-douze ans du regretté Félix Campan après une longue et douloureuse maladie. Le défunt, souriante personnalité bayonnaise avait su, grâce à une haute valeur scientifique et à un amour passionné de la chimie, se créer une pharmacie de premier plan à Bayonne.
Né le 17 février 1862, diplômé pharmacien le 12 novembre 1885, il fut lauréat de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Bordeaux et obtint plusieurs médailles : médaille de Pharmacie 1882-1883 ; médaille de Chimie 1882-1883 ; médaille de Toxicologie 1883-1884. Il fut 1er du Prix Barbet 1883-1884. Aux Cinq-Cantons il était très estimé de sa nombreuse clientèle.
Il fut aussi expert-chimiste des tribunaux de la ville.
Félix Campan qui consacrait la plupart de ses revenus à d’innombrables œuvres charitables, fut aussi à l'origine de la constitution des arènes de Lachepaillet et on se souvient des succès qu’elles obtinrent grâce â lui.
Imprésario de nombreuses pièces de théâtre, il fut décoré des palmes académiques.
Nous prions Mme Félix Campan de trouver ici l’expression de nos sincères condoléances."
- Septembre :
- "Arrêté du maire interdisant tout bruit dans les rues et immeubles entre 22 heures et 7
heures.
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 4
septembre 1934 :
"Pour la tranquillité publique.
Le maire de la ville de Bayonne vient de prendre l'arrêté suivant :
"Considérant que dans l’intérêt de la tranquillité publique et du repos des habitants, il convient de prescrire certaines mesures réglementant les bruits et les interdisant pendant certaines heures ;
Vu la loi du 5 avril 1084,
Arrête :
Article Premier. — Sont interdits de 22 heures à 7 heures tous bruits causés sans nécessité ou dus à un défaut de précaution de nature à troubler le repos ou la tranquillité des habitants.
Art. 2. — Sont interdits, notamment, les bruits ayant une des causes suivantes :
1. — Travaux de toute nature exécutés sur la voie publique ;
2. — Circulation à une vitesse insuffisamment ralentie, des voitures à bandages rigides et des poids lourds ;
3. — Moteurs en marche rendant le stationnement ;
4. — Usage par les conducteurs de véhicules automobiles ou autres, d’appareils avertisseurs sonores, les appareils lumineux étant seuls autorisés ;
5. — Disposition ou arrimage défectueux du chargement des véhicules ;
6. — Manipulation, chargement ou déchargement sur la voie publique de matériaux, matériel ou objets sonores quelconques, tels que : plaques, feuilles et barres de métal, pots à lait, boîtes à ordures, ces objets devant être portés ou posés et non trainés ou jetés ;
Art. 3. — Sont également interdits dans les conditions prévues à l'article 1er les bruits faits à l'intérieur des propriétés des habitations ou de leurs dépendances, tels que ceux provenant de : phonographes, haut-parleurs, instruments de musique, tirs d’artifice, de pétards, d’armes à feu, travaux de construction, lorsque ces bruits, compte tenu de l’heure et du lieu, sont de nature à troubler le repos ou la tranquillité des habitants.
Art. 4. — Sont ou demeurent formellement interdits, même en dehors des heures déterminées à l’art. 1er :
1. — L’usage par les conducteurs de tous véhicules d’appareils avertisseurs autres que ceux de ville, et en particulier les sifflets entre Lachepaillet et la gare ;
2. — La circulation des automobiles, motocyclettes et autres véhicules dépourvus de silencieux efficaces ou laissant l’échappement libre ;
3. — Les tirs sur la voie publique d’armes à feu, de pétards ou d’artifices, sauf autorisations délivrées l’occasion de fêtes ou de réjouissances publiques.
Art. 5. — Tous entrepreneurs, artisans et ouvriers exerçant des professions qui exigent l’emploi de marteaux ou appareils susceptibles d’occasionner du bruit hors des ateliers et troubler ainsi le repos ou la tranquillité des habitants, doivent interrompre leurs travaux en toute saison de 22 heures à 7 heures.
Art. 6. — Les réceptions d’émissions radiophoniques ne doivent pas troubler la tranquillité des habitants par l’intensité ou la puissance excessive des appareils diffuseurs ou haut parleurs employés.
Les auditeurs de T.S.F. doivent restreindre à leur seul foyer l’écoute des auditions qu’ils captent.
Art. 7. — En aucun cas, les sonneries employées par les établissement cinématographiques ou autres pour annoncer le commencement ou la reprise du spectacle ne devront être entendues au delà d'un rayon de 20 mètres partant de l’entrée principale. Ces sonneries devront cesser à partir de 22 heures.
Art. 8. — M. le Secrétaire en Chef de la mairie, M. le Commissaire de police et les agents placés sous ses ordres, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté."
- La Société Nautique est championne de France de yole à quatre (Léon et Louis Elissalde,
H. Souharce, Georges Lavignasse, Ancizeau)."
- Octobre :
- "Le Dr Courrèges (républicain radical) est élu conseiller général avec 2 666 voix, devant E.
Cazauran (radical socialiste) 1 579, E. Landaboure (communiste) 572.
- Le pont St-Esprit est déclaré intact par le conseiller expert d'Etat, venu l'examiner après
des doutes émis par d'éminents Bayonnais."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 6
octobre 1934 :
"...Avec le sourire, on parlait encore du Pont Saint-Esprit qui, parait-il, a la tremblote.
Personne n’avait l’air de croire au danger imminent dont parle un de nos confrères, il est vrai qu’en France on rit de tout, on blague sur tout, quitte à se lamenter ensuite.
Nous avions, il y a quelques mois, enquête auprès des administrations compétentes, à la suite du premier article du Courrier jetant l'alarme et nous avions reçu des paroles rassurantes ; nous nous promettons de recommencer nos visites pour donner à nos lecteurs des précisions bien établies, sérieusement contrôlées."
REDUIT ET PONT ST-ESPRIT BAYONNE 1934
PAYS BASQUE D'ANTAN
- Novembre :
- "Filigrane, pièce du Bayonnais Bernard Hallet, est radiodiffusée."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 17
novembre 1934, sous la plume de R. Cazal :
"...Rappelons aussi que "Filigrane" la pièce de notre compatriote Bernard Hallet, récemment créée à Bayonne, sera diffusée le 21 novembre par le poste Alpes-Grenoble. "Filigrane" qui, grâce à l’heureuse initiative de son auteur, ouvrit à Bayonne le premier Salon des Ecrivains bayonnais, sera interprété cette fois par un groupe d’acteurs du Vieux-Colombier. Tous nos sans-filistes voudront l’entendre."
- Décembre :
- "Alex Lavigne, 41 ans, descend pont Mayou de l'auto de son patron Durroly. Il ne voit pas
le tram arrivant en face. Il meurt écrasé sous la motrice.
- Le Dr Lissar, député, est élu sénateur par 520 voix, devançant De Ribes, ancien ministre,
442 voix, M. Hirigoyen, maire de Biarritz, 334 voix.
JEAN LISSAR
SENATEUR DES BASSES-PYRENEES
- Mgr Houbaut, curé-doyen de Nancy, nommé évêque de Bayonne."
- "Le conseil adopte : la rue Vainsot devient Albert 1er, le roi des belges venant de décéder.
- Juillet :
- "Les footballeurs du Real Madrid, en route vers Paris, font une halte à l'Hôtel Terminus,
gare du Midi."
- "Les footballeurs du Real Madrid, en route vers Paris, font une halte à l'Hôtel Terminus,
gare du Midi."
EQUIPE FOOTBALL REAL MADRID 1934 |
- Août :
- "Décès de M. Félix Campan, fondateur de la Société des Arènes."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 20 août
1934 :
"Nécrologie.
Les Bayonnais ont appris avec peine le décès survenu à l'âge de soixante-douze ans du regretté Félix Campan après une longue et douloureuse maladie. Le défunt, souriante personnalité bayonnaise avait su, grâce à une haute valeur scientifique et à un amour passionné de la chimie, se créer une pharmacie de premier plan à Bayonne.
Né le 17 février 1862, diplômé pharmacien le 12 novembre 1885, il fut lauréat de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Bordeaux et obtint plusieurs médailles : médaille de Pharmacie 1882-1883 ; médaille de Chimie 1882-1883 ; médaille de Toxicologie 1883-1884. Il fut 1er du Prix Barbet 1883-1884. Aux Cinq-Cantons il était très estimé de sa nombreuse clientèle.
Il fut aussi expert-chimiste des tribunaux de la ville.
Félix Campan qui consacrait la plupart de ses revenus à d’innombrables œuvres charitables, fut aussi à l'origine de la constitution des arènes de Lachepaillet et on se souvient des succès qu’elles obtinrent grâce â lui.
Imprésario de nombreuses pièces de théâtre, il fut décoré des palmes académiques.
Nous prions Mme Félix Campan de trouver ici l’expression de nos sincères condoléances."
- Septembre :
- "Arrêté du maire interdisant tout bruit dans les rues et immeubles entre 22 heures et 7
heures.
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 4
septembre 1934 :
"Pour la tranquillité publique.
Le maire de la ville de Bayonne vient de prendre l'arrêté suivant :
"Considérant que dans l’intérêt de la tranquillité publique et du repos des habitants, il convient de prescrire certaines mesures réglementant les bruits et les interdisant pendant certaines heures ;
Vu la loi du 5 avril 1084,
Arrête :
Article Premier. — Sont interdits de 22 heures à 7 heures tous bruits causés sans nécessité ou dus à un défaut de précaution de nature à troubler le repos ou la tranquillité des habitants.
Art. 2. — Sont interdits, notamment, les bruits ayant une des causes suivantes :
1. — Travaux de toute nature exécutés sur la voie publique ;
2. — Circulation à une vitesse insuffisamment ralentie, des voitures à bandages rigides et des poids lourds ;
3. — Moteurs en marche rendant le stationnement ;
4. — Usage par les conducteurs de véhicules automobiles ou autres, d’appareils avertisseurs sonores, les appareils lumineux étant seuls autorisés ;
5. — Disposition ou arrimage défectueux du chargement des véhicules ;
6. — Manipulation, chargement ou déchargement sur la voie publique de matériaux, matériel ou objets sonores quelconques, tels que : plaques, feuilles et barres de métal, pots à lait, boîtes à ordures, ces objets devant être portés ou posés et non trainés ou jetés ;
Art. 3. — Sont également interdits dans les conditions prévues à l'article 1er les bruits faits à l'intérieur des propriétés des habitations ou de leurs dépendances, tels que ceux provenant de : phonographes, haut-parleurs, instruments de musique, tirs d’artifice, de pétards, d’armes à feu, travaux de construction, lorsque ces bruits, compte tenu de l’heure et du lieu, sont de nature à troubler le repos ou la tranquillité des habitants.
Art. 4. — Sont ou demeurent formellement interdits, même en dehors des heures déterminées à l’art. 1er :
1. — L’usage par les conducteurs de tous véhicules d’appareils avertisseurs autres que ceux de ville, et en particulier les sifflets entre Lachepaillet et la gare ;
2. — La circulation des automobiles, motocyclettes et autres véhicules dépourvus de silencieux efficaces ou laissant l’échappement libre ;
3. — Les tirs sur la voie publique d’armes à feu, de pétards ou d’artifices, sauf autorisations délivrées l’occasion de fêtes ou de réjouissances publiques.
Art. 5. — Tous entrepreneurs, artisans et ouvriers exerçant des professions qui exigent l’emploi de marteaux ou appareils susceptibles d’occasionner du bruit hors des ateliers et troubler ainsi le repos ou la tranquillité des habitants, doivent interrompre leurs travaux en toute saison de 22 heures à 7 heures.
Art. 6. — Les réceptions d’émissions radiophoniques ne doivent pas troubler la tranquillité des habitants par l’intensité ou la puissance excessive des appareils diffuseurs ou haut parleurs employés.
Les auditeurs de T.S.F. doivent restreindre à leur seul foyer l’écoute des auditions qu’ils captent.
Art. 7. — En aucun cas, les sonneries employées par les établissement cinématographiques ou autres pour annoncer le commencement ou la reprise du spectacle ne devront être entendues au delà d'un rayon de 20 mètres partant de l’entrée principale. Ces sonneries devront cesser à partir de 22 heures.
Art. 8. — M. le Secrétaire en Chef de la mairie, M. le Commissaire de police et les agents placés sous ses ordres, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté."
- La Société Nautique est championne de France de yole à quatre (Léon et Louis Elissalde,
H. Souharce, Georges Lavignasse, Ancizeau)."
- Octobre :
- "Le Dr Courrèges (républicain radical) est élu conseiller général avec 2 666 voix, devant E.
Cazauran (radical socialiste) 1 579, E. Landaboure (communiste) 572.
- Le pont St-Esprit est déclaré intact par le conseiller expert d'Etat, venu l'examiner après
des doutes émis par d'éminents Bayonnais."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 6
octobre 1934 :
"...Avec le sourire, on parlait encore du Pont Saint-Esprit qui, parait-il, a la tremblote.
Personne n’avait l’air de croire au danger imminent dont parle un de nos confrères, il est vrai qu’en France on rit de tout, on blague sur tout, quitte à se lamenter ensuite.
Nous avions, il y a quelques mois, enquête auprès des administrations compétentes, à la suite du premier article du Courrier jetant l'alarme et nous avions reçu des paroles rassurantes ; nous nous promettons de recommencer nos visites pour donner à nos lecteurs des précisions bien établies, sérieusement contrôlées."
REDUIT ET PONT ST-ESPRIT BAYONNE 1934
PAYS BASQUE D'ANTAN
- Novembre :
- "Filigrane, pièce du Bayonnais Bernard Hallet, est radiodiffusée."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 17
novembre 1934, sous la plume de R. Cazal :
"...Rappelons aussi que "Filigrane" la pièce de notre compatriote Bernard Hallet, récemment créée à Bayonne, sera diffusée le 21 novembre par le poste Alpes-Grenoble. "Filigrane" qui, grâce à l’heureuse initiative de son auteur, ouvrit à Bayonne le premier Salon des Ecrivains bayonnais, sera interprété cette fois par un groupe d’acteurs du Vieux-Colombier. Tous nos sans-filistes voudront l’entendre."
- Décembre :
- "Alex Lavigne, 41 ans, descend pont Mayou de l'auto de son patron Durroly. Il ne voit pas
le tram arrivant en face. Il meurt écrasé sous la motrice.
- Le Dr Lissar, député, est élu sénateur par 520 voix, devançant De Ribes, ancien ministre,
442 voix, M. Hirigoyen, maire de Biarritz, 334 voix.
JEAN LISSAR
SENATEUR DES BASSES-PYRENEES
- Mgr Houbaut, curé-doyen de Nancy, nommé évêque de Bayonne."
- "Décès de M. Félix Campan, fondateur de la Société des Arènes."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 20 août
1934 :
"Nécrologie.
Les Bayonnais ont appris avec peine le décès survenu à l'âge de soixante-douze ans du regretté Félix Campan après une longue et douloureuse maladie. Le défunt, souriante personnalité bayonnaise avait su, grâce à une haute valeur scientifique et à un amour passionné de la chimie, se créer une pharmacie de premier plan à Bayonne.
Né le 17 février 1862, diplômé pharmacien le 12 novembre 1885, il fut lauréat de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Bordeaux et obtint plusieurs médailles : médaille de Pharmacie 1882-1883 ; médaille de Chimie 1882-1883 ; médaille de Toxicologie 1883-1884. Il fut 1er du Prix Barbet 1883-1884. Aux Cinq-Cantons il était très estimé de sa nombreuse clientèle.
Il fut aussi expert-chimiste des tribunaux de la ville.
Félix Campan qui consacrait la plupart de ses revenus à d’innombrables œuvres charitables, fut aussi à l'origine de la constitution des arènes de Lachepaillet et on se souvient des succès qu’elles obtinrent grâce â lui.
Imprésario de nombreuses pièces de théâtre, il fut décoré des palmes académiques.
Nous prions Mme Félix Campan de trouver ici l’expression de nos sincères condoléances."
- Septembre :
- "Arrêté du maire interdisant tout bruit dans les rues et immeubles entre 22 heures et 7
heures.
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 4
septembre 1934 :
"Pour la tranquillité publique.
Le maire de la ville de Bayonne vient de prendre l'arrêté suivant :
"Considérant que dans l’intérêt de la tranquillité publique et du repos des habitants, il convient de prescrire certaines mesures réglementant les bruits et les interdisant pendant certaines heures ;
Vu la loi du 5 avril 1084,
Arrête :
Article Premier. — Sont interdits de 22 heures à 7 heures tous bruits causés sans nécessité ou dus à un défaut de précaution de nature à troubler le repos ou la tranquillité des habitants.
Art. 2. — Sont interdits, notamment, les bruits ayant une des causes suivantes :
1. — Travaux de toute nature exécutés sur la voie publique ;
2. — Circulation à une vitesse insuffisamment ralentie, des voitures à bandages rigides et des poids lourds ;
3. — Moteurs en marche rendant le stationnement ;
4. — Usage par les conducteurs de véhicules automobiles ou autres, d’appareils avertisseurs sonores, les appareils lumineux étant seuls autorisés ;
5. — Disposition ou arrimage défectueux du chargement des véhicules ;
6. — Manipulation, chargement ou déchargement sur la voie publique de matériaux, matériel ou objets sonores quelconques, tels que : plaques, feuilles et barres de métal, pots à lait, boîtes à ordures, ces objets devant être portés ou posés et non trainés ou jetés ;
Art. 3. — Sont également interdits dans les conditions prévues à l'article 1er les bruits faits à l'intérieur des propriétés des habitations ou de leurs dépendances, tels que ceux provenant de : phonographes, haut-parleurs, instruments de musique, tirs d’artifice, de pétards, d’armes à feu, travaux de construction, lorsque ces bruits, compte tenu de l’heure et du lieu, sont de nature à troubler le repos ou la tranquillité des habitants.
Art. 4. — Sont ou demeurent formellement interdits, même en dehors des heures déterminées à l’art. 1er :
1. — L’usage par les conducteurs de tous véhicules d’appareils avertisseurs autres que ceux de ville, et en particulier les sifflets entre Lachepaillet et la gare ;
2. — La circulation des automobiles, motocyclettes et autres véhicules dépourvus de silencieux efficaces ou laissant l’échappement libre ;
3. — Les tirs sur la voie publique d’armes à feu, de pétards ou d’artifices, sauf autorisations délivrées l’occasion de fêtes ou de réjouissances publiques.
Art. 5. — Tous entrepreneurs, artisans et ouvriers exerçant des professions qui exigent l’emploi de marteaux ou appareils susceptibles d’occasionner du bruit hors des ateliers et troubler ainsi le repos ou la tranquillité des habitants, doivent interrompre leurs travaux en toute saison de 22 heures à 7 heures.
Art. 6. — Les réceptions d’émissions radiophoniques ne doivent pas troubler la tranquillité des habitants par l’intensité ou la puissance excessive des appareils diffuseurs ou haut parleurs employés.
Les auditeurs de T.S.F. doivent restreindre à leur seul foyer l’écoute des auditions qu’ils captent.
Art. 7. — En aucun cas, les sonneries employées par les établissement cinématographiques ou autres pour annoncer le commencement ou la reprise du spectacle ne devront être entendues au delà d'un rayon de 20 mètres partant de l’entrée principale. Ces sonneries devront cesser à partir de 22 heures.
Art. 8. — M. le Secrétaire en Chef de la mairie, M. le Commissaire de police et les agents placés sous ses ordres, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté."
- La Société Nautique est championne de France de yole à quatre (Léon et Louis Elissalde,
H. Souharce, Georges Lavignasse, Ancizeau)."
- Octobre :
- "Le Dr Courrèges (républicain radical) est élu conseiller général avec 2 666 voix, devant E.
Cazauran (radical socialiste) 1 579, E. Landaboure (communiste) 572.
- Le pont St-Esprit est déclaré intact par le conseiller expert d'Etat, venu l'examiner après
des doutes émis par d'éminents Bayonnais."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 6
octobre 1934 :
"...Avec le sourire, on parlait encore du Pont Saint-Esprit qui, parait-il, a la tremblote.
Personne n’avait l’air de croire au danger imminent dont parle un de nos confrères, il est vrai qu’en France on rit de tout, on blague sur tout, quitte à se lamenter ensuite.
Nous avions, il y a quelques mois, enquête auprès des administrations compétentes, à la suite du premier article du Courrier jetant l'alarme et nous avions reçu des paroles rassurantes ; nous nous promettons de recommencer nos visites pour donner à nos lecteurs des précisions bien établies, sérieusement contrôlées."
REDUIT ET PONT ST-ESPRIT BAYONNE 1934
PAYS BASQUE D'ANTAN
- Novembre :
- "Filigrane, pièce du Bayonnais Bernard Hallet, est radiodiffusée."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 17
novembre 1934, sous la plume de R. Cazal :
"...Rappelons aussi que "Filigrane" la pièce de notre compatriote Bernard Hallet, récemment créée à Bayonne, sera diffusée le 21 novembre par le poste Alpes-Grenoble. "Filigrane" qui, grâce à l’heureuse initiative de son auteur, ouvrit à Bayonne le premier Salon des Ecrivains bayonnais, sera interprété cette fois par un groupe d’acteurs du Vieux-Colombier. Tous nos sans-filistes voudront l’entendre."
- Décembre :
- "Alex Lavigne, 41 ans, descend pont Mayou de l'auto de son patron Durroly. Il ne voit pas
le tram arrivant en face. Il meurt écrasé sous la motrice.
- Le Dr Lissar, député, est élu sénateur par 520 voix, devançant De Ribes, ancien ministre,
442 voix, M. Hirigoyen, maire de Biarritz, 334 voix.
JEAN LISSAR
SENATEUR DES BASSES-PYRENEES
- Mgr Houbaut, curé-doyen de Nancy, nommé évêque de Bayonne."
- "Arrêté du maire interdisant tout bruit dans les rues et immeubles entre 22 heures et 7
heures.
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 4
septembre 1934 :
"Pour la tranquillité publique.
Le maire de la ville de Bayonne vient de prendre l'arrêté suivant :
"Considérant que dans l’intérêt de la tranquillité publique et du repos des habitants, il convient de prescrire certaines mesures réglementant les bruits et les interdisant pendant certaines heures ;
Vu la loi du 5 avril 1084,
Arrête :
Article Premier. — Sont interdits de 22 heures à 7 heures tous bruits causés sans nécessité ou dus à un défaut de précaution de nature à troubler le repos ou la tranquillité des habitants.
Art. 2. — Sont interdits, notamment, les bruits ayant une des causes suivantes :
1. — Travaux de toute nature exécutés sur la voie publique ;
2. — Circulation à une vitesse insuffisamment ralentie, des voitures à bandages rigides et des poids lourds ;
3. — Moteurs en marche rendant le stationnement ;
4. — Usage par les conducteurs de véhicules automobiles ou autres, d’appareils avertisseurs sonores, les appareils lumineux étant seuls autorisés ;
5. — Disposition ou arrimage défectueux du chargement des véhicules ;
6. — Manipulation, chargement ou déchargement sur la voie publique de matériaux, matériel ou objets sonores quelconques, tels que : plaques, feuilles et barres de métal, pots à lait, boîtes à ordures, ces objets devant être portés ou posés et non trainés ou jetés ;
Art. 3. — Sont également interdits dans les conditions prévues à l'article 1er les bruits faits à l'intérieur des propriétés des habitations ou de leurs dépendances, tels que ceux provenant de : phonographes, haut-parleurs, instruments de musique, tirs d’artifice, de pétards, d’armes à feu, travaux de construction, lorsque ces bruits, compte tenu de l’heure et du lieu, sont de nature à troubler le repos ou la tranquillité des habitants.
Art. 4. — Sont ou demeurent formellement interdits, même en dehors des heures déterminées à l’art. 1er :
1. — L’usage par les conducteurs de tous véhicules d’appareils avertisseurs autres que ceux de ville, et en particulier les sifflets entre Lachepaillet et la gare ;
2. — La circulation des automobiles, motocyclettes et autres véhicules dépourvus de silencieux efficaces ou laissant l’échappement libre ;
3. — Les tirs sur la voie publique d’armes à feu, de pétards ou d’artifices, sauf autorisations délivrées l’occasion de fêtes ou de réjouissances publiques.
Art. 5. — Tous entrepreneurs, artisans et ouvriers exerçant des professions qui exigent l’emploi de marteaux ou appareils susceptibles d’occasionner du bruit hors des ateliers et troubler ainsi le repos ou la tranquillité des habitants, doivent interrompre leurs travaux en toute saison de 22 heures à 7 heures.
Art. 6. — Les réceptions d’émissions radiophoniques ne doivent pas troubler la tranquillité des habitants par l’intensité ou la puissance excessive des appareils diffuseurs ou haut parleurs employés.
Les auditeurs de T.S.F. doivent restreindre à leur seul foyer l’écoute des auditions qu’ils captent.
Art. 7. — En aucun cas, les sonneries employées par les établissement cinématographiques ou autres pour annoncer le commencement ou la reprise du spectacle ne devront être entendues au delà d'un rayon de 20 mètres partant de l’entrée principale. Ces sonneries devront cesser à partir de 22 heures.
Art. 8. — M. le Secrétaire en Chef de la mairie, M. le Commissaire de police et les agents placés sous ses ordres, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté."
- La Société Nautique est championne de France de yole à quatre (Léon et Louis Elissalde,
H. Souharce, Georges Lavignasse, Ancizeau)."
- Octobre :
- "Le Dr Courrèges (républicain radical) est élu conseiller général avec 2 666 voix, devant E.
Cazauran (radical socialiste) 1 579, E. Landaboure (communiste) 572.
- Le pont St-Esprit est déclaré intact par le conseiller expert d'Etat, venu l'examiner après
des doutes émis par d'éminents Bayonnais."
- "Le Dr Courrèges (républicain radical) est élu conseiller général avec 2 666 voix, devant E.
- Le pont St-Esprit est déclaré intact par le conseiller expert d'Etat, venu l'examiner après
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 6
octobre 1934 :
"...Avec le sourire, on parlait encore du Pont Saint-Esprit qui, parait-il, a la tremblote.
Personne n’avait l’air de croire au danger imminent dont parle un de nos confrères, il est vrai qu’en France on rit de tout, on blague sur tout, quitte à se lamenter ensuite.
Nous avions, il y a quelques mois, enquête auprès des administrations compétentes, à la suite du premier article du Courrier jetant l'alarme et nous avions reçu des paroles rassurantes ; nous nous promettons de recommencer nos visites pour donner à nos lecteurs des précisions bien établies, sérieusement contrôlées."
REDUIT ET PONT ST-ESPRIT BAYONNE 1934 PAYS BASQUE D'ANTAN |
- Novembre :
- "Filigrane, pièce du Bayonnais Bernard Hallet, est radiodiffusée."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 17
novembre 1934, sous la plume de R. Cazal :
"...Rappelons aussi que "Filigrane" la pièce de notre compatriote Bernard Hallet, récemment créée à Bayonne, sera diffusée le 21 novembre par le poste Alpes-Grenoble. "Filigrane" qui, grâce à l’heureuse initiative de son auteur, ouvrit à Bayonne le premier Salon des Ecrivains bayonnais, sera interprété cette fois par un groupe d’acteurs du Vieux-Colombier. Tous nos sans-filistes voudront l’entendre."
- Décembre :
- "Alex Lavigne, 41 ans, descend pont Mayou de l'auto de son patron Durroly. Il ne voit pas
le tram arrivant en face. Il meurt écrasé sous la motrice.
- Le Dr Lissar, député, est élu sénateur par 520 voix, devançant De Ribes, ancien ministre,
442 voix, M. Hirigoyen, maire de Biarritz, 334 voix.
JEAN LISSAR
SENATEUR DES BASSES-PYRENEES
- Mgr Houbaut, curé-doyen de Nancy, nommé évêque de Bayonne."
- "Filigrane, pièce du Bayonnais Bernard Hallet, est radiodiffusée."
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 17
novembre 1934, sous la plume de R. Cazal :
"...Rappelons aussi que "Filigrane" la pièce de notre compatriote Bernard Hallet, récemment créée à Bayonne, sera diffusée le 21 novembre par le poste Alpes-Grenoble. "Filigrane" qui, grâce à l’heureuse initiative de son auteur, ouvrit à Bayonne le premier Salon des Ecrivains bayonnais, sera interprété cette fois par un groupe d’acteurs du Vieux-Colombier. Tous nos sans-filistes voudront l’entendre."
- Décembre :
- "Alex Lavigne, 41 ans, descend pont Mayou de l'auto de son patron Durroly. Il ne voit pas
le tram arrivant en face. Il meurt écrasé sous la motrice.
- Le Dr Lissar, député, est élu sénateur par 520 voix, devançant De Ribes, ancien ministre,
442 voix, M. Hirigoyen, maire de Biarritz, 334 voix.
- "Alex Lavigne, 41 ans, descend pont Mayou de l'auto de son patron Durroly. Il ne voit pas
le tram arrivant en face. Il meurt écrasé sous la motrice.
- Le Dr Lissar, député, est élu sénateur par 520 voix, devançant De Ribes, ancien ministre,
442 voix, M. Hirigoyen, maire de Biarritz, 334 voix.
JEAN LISSAR SENATEUR DES BASSES-PYRENEES |
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