FAITS DIVERS À BAYONNE EN 1925.
Dans ma rubrique "faits divers à Bayonne", après les années 1900, 1901, 1902, 1903, 1904, 1905, 1906, 1907, 1908,
1909, 1910, 1911, 1912, 1913, 1914, 1915, 1916, 1917, 1918, 1919, 1920, 1921, 1922, 1923, et 1924, voici l'année 1925.
RUE DU PORT-NEUF BAYONNE 1925 PAYS BASQUE D'ANTAN |
Que se passe-t-il en 1925 ?
Voici mois par mois ce que rapporte la presse locale :
- Janvier :
- "Triomphal succès de José Iturbi à la Feria dans des oeuvres de Beethoven à Albéniz.
JOSE ITURBI BAGUENA 1933
- On remet à niveau les pavés de la rue Ste-Catherine.
- Février :
- Le dépôt d'essence de la Coop de l'Adour, rue Bergeret, est déclaré dangereux.
- L'aviateur du Zoo Circus, le réputé Ronserail, distribuait des prospectus depuis son avion,
s'écrase au-dessus des Landes.
AVIATEUR ROGER RONSERAIL
- Mars :
- On déplore de trop nombreux accidents du travail. Record le vendredi 6 avec quatorze
accidents, allant de trois jours à trois mois d'interruption.
- Avril :
- Chassé de la place de la Liberté par le tram, la foire aux jambons s'installe pour la
première fois place du Réduit.
Voici ce que rapporta à ce sujet La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, le 14 mars
1925 :
"On dit que l’installation, cette année, de la traditionnelle Foire aux Jambons sur la place du Réduit, va donner, à ce quartier, un aspect très pittoresque, et une animation plus grande encore qu’à présent.
Et qui sait ?... si l'expérience réussit, comme tout le fait prévoir, il se peut que, par la suite, on continue chaque année de planter les tentes des marchands de précieux jambons et autre charcuterie, sur le même emplacement."
- Mai :
- Le S.I. du Pays basque édite un plan de Bayonne : 2,50 F.
SYNDICAT D'INITIATIVE DU PAYS BASQUE
- Drame passionnel. Dans une auto stationnée rue Maubec, on découvre deux cadavres. Mme
Vve S. a tué d'une balle dans la nuque son amant, M. L., assureur, avant de se suicider.
Voici ce que rapporta la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 29 mai 1925 :
"Un drame à Bayonne.
Un meurtre et un suicide;
Un drame affreux vient de mettre en deuil une des plus honorables familles de Bayonne.
M. Maurice Léon, l’agent d assurances bien connu, qui ne comptait en ville que des sympathies, a été assassiné par une femme qui s'est fait immédiatement justice.
C'est avec une stupeur attristée que la nouvelle a été connue en ville ce matin.
La nuit dernière, peu après minuit, M. Gibert, commissaire de police, était appelé rue Maubec. Des passants intrigués par le stationnement d'une automobile fermée, au bord du trottoir, à l'endroit même où il se produisit voici deux ans un terrible accident, s'étaient approchés ; ils aperçurent deux corps sans mouvement ; du sang coulait dans le ruisseau.
M. Gibert, aussitôt arrivé, constata que les corps étaient encore chauds ; il fit appeler le docteur Athané, qui habite tout auprès et qui ne put que constater le double décès.
M. Maurice Léon occupait le siège du conducteur et tenait encore le volant. Une balle de revolver lui avait été tirée à bout portant, à la base du crâne.
La meurtrière, qui était derrière lui, s’était ensuite logé deux balles dans la mâchoire.
Ce crime est celui d'une déséquilibrée. Mme veuve Simon avait déjà, un an auparavant, menacé M. Maurice Léon. Depuis, sa situation matérielle étant assurée, on la croyait calmée, et aucun lien ne semblait plus exister entre eux.
Que s'est-il exactement passé ? Nul ne pourra le savoir. La jeune femme, rentrée tout récemment d'Algérie, dont elle est originaire, semble bien avoir prémédité son crime. Elle a acheté un revolver hier après-midi ; elle a écrit une lettre ; et dans une valise qu'elle portait avec elle hier dans la soirée, ce qui laissait supposer un départ prochain, on a trouvé seulement une enveloppe fermée portant cette inscription : "Thérèse Simon, ma volonté (sic)."
Le corps du malheureux jeune homme a été transporté à son domicile.
Nous nous associons à la douleur d'une malheureuse mère et nous lui adressons nos con doléances les plus émues."
- Juin :
- La fontaine St-Léon est enfin déclarée monument historique.
FONTAINE ST-LEON BAYONNE
- Reprise de la restauration de la rose occidentale de la cathédrale, dont les ajours sont
fermés depuis 1886.
- Juillet :
- Les fêtes du cinquantenaire de la Nautique se terminent par un grand banquet à l'hôtel de
ville. Aux régates, organisées par la Nautique et l'Aviron, le huit de la sélection de Dordogne bat
celle de Mousserolles. La traversée de Bayonne à la nage est remportée par Eizaguirre, de
Donibandarrak.
UN JOUR DE REGATES BAYONNE MOUSSEROLLES
- Août :
- Le Club Bouliste Bayonnais organise un grand concours aux Allées Marines. La quadrette
Piaggo gagne devant celle de Gallet, Darracq, Faur, Lacazelle, Petit.
- Septembre :
- Le Pourquoi Pas ? du commandant Charcot fait une escale dans le port.
LE POURQUOI PAS ? EN 1908
- Octobre :
- La capture de la grive est autorisée à titre tout à fait exceptionnel , dans les vignobles à
l'aide de cédades jusqu'au 15 octobre.
- "Triomphal succès de José Iturbi à la Feria dans des oeuvres de Beethoven à Albéniz.
JOSE ITURBI BAGUENA 1933 |
- On remet à niveau les pavés de la rue Ste-Catherine.
- Février :
- Le dépôt d'essence de la Coop de l'Adour, rue Bergeret, est déclaré dangereux.
- L'aviateur du Zoo Circus, le réputé Ronserail, distribuait des prospectus depuis son avion,
s'écrase au-dessus des Landes.
AVIATEUR ROGER RONSERAIL
- Mars :
- On déplore de trop nombreux accidents du travail. Record le vendredi 6 avec quatorze
accidents, allant de trois jours à trois mois d'interruption.
- Avril :
- Chassé de la place de la Liberté par le tram, la foire aux jambons s'installe pour la
première fois place du Réduit.
Voici ce que rapporta à ce sujet La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, le 14 mars
1925 :
"On dit que l’installation, cette année, de la traditionnelle Foire aux Jambons sur la place du Réduit, va donner, à ce quartier, un aspect très pittoresque, et une animation plus grande encore qu’à présent.
Et qui sait ?... si l'expérience réussit, comme tout le fait prévoir, il se peut que, par la suite, on continue chaque année de planter les tentes des marchands de précieux jambons et autre charcuterie, sur le même emplacement."
- Mai :
- Le S.I. du Pays basque édite un plan de Bayonne : 2,50 F.
SYNDICAT D'INITIATIVE DU PAYS BASQUE
- Drame passionnel. Dans une auto stationnée rue Maubec, on découvre deux cadavres. Mme
Vve S. a tué d'une balle dans la nuque son amant, M. L., assureur, avant de se suicider.
Voici ce que rapporta la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 29 mai 1925 :
"Un drame à Bayonne.
Un meurtre et un suicide;
Un drame affreux vient de mettre en deuil une des plus honorables familles de Bayonne.
M. Maurice Léon, l’agent d assurances bien connu, qui ne comptait en ville que des sympathies, a été assassiné par une femme qui s'est fait immédiatement justice.
C'est avec une stupeur attristée que la nouvelle a été connue en ville ce matin.
La nuit dernière, peu après minuit, M. Gibert, commissaire de police, était appelé rue Maubec. Des passants intrigués par le stationnement d'une automobile fermée, au bord du trottoir, à l'endroit même où il se produisit voici deux ans un terrible accident, s'étaient approchés ; ils aperçurent deux corps sans mouvement ; du sang coulait dans le ruisseau.
M. Gibert, aussitôt arrivé, constata que les corps étaient encore chauds ; il fit appeler le docteur Athané, qui habite tout auprès et qui ne put que constater le double décès.
M. Maurice Léon occupait le siège du conducteur et tenait encore le volant. Une balle de revolver lui avait été tirée à bout portant, à la base du crâne.
La meurtrière, qui était derrière lui, s’était ensuite logé deux balles dans la mâchoire.
Ce crime est celui d'une déséquilibrée. Mme veuve Simon avait déjà, un an auparavant, menacé M. Maurice Léon. Depuis, sa situation matérielle étant assurée, on la croyait calmée, et aucun lien ne semblait plus exister entre eux.
Que s'est-il exactement passé ? Nul ne pourra le savoir. La jeune femme, rentrée tout récemment d'Algérie, dont elle est originaire, semble bien avoir prémédité son crime. Elle a acheté un revolver hier après-midi ; elle a écrit une lettre ; et dans une valise qu'elle portait avec elle hier dans la soirée, ce qui laissait supposer un départ prochain, on a trouvé seulement une enveloppe fermée portant cette inscription : "Thérèse Simon, ma volonté (sic)."
Le corps du malheureux jeune homme a été transporté à son domicile.
Nous nous associons à la douleur d'une malheureuse mère et nous lui adressons nos con doléances les plus émues."
- Juin :
- La fontaine St-Léon est enfin déclarée monument historique.
FONTAINE ST-LEON BAYONNE
- Reprise de la restauration de la rose occidentale de la cathédrale, dont les ajours sont
fermés depuis 1886.
- Juillet :
- Les fêtes du cinquantenaire de la Nautique se terminent par un grand banquet à l'hôtel de
ville. Aux régates, organisées par la Nautique et l'Aviron, le huit de la sélection de Dordogne bat
celle de Mousserolles. La traversée de Bayonne à la nage est remportée par Eizaguirre, de
Donibandarrak.
UN JOUR DE REGATES BAYONNE MOUSSEROLLES
- Août :
- Le Club Bouliste Bayonnais organise un grand concours aux Allées Marines. La quadrette
Piaggo gagne devant celle de Gallet, Darracq, Faur, Lacazelle, Petit.
- Septembre :
- Le Pourquoi Pas ? du commandant Charcot fait une escale dans le port.
LE POURQUOI PAS ? EN 1908
- Octobre :
- La capture de la grive est autorisée à titre tout à fait exceptionnel , dans les vignobles à
l'aide de cédades jusqu'au 15 octobre.
- Février :
- Le dépôt d'essence de la Coop de l'Adour, rue Bergeret, est déclaré dangereux.
- L'aviateur du Zoo Circus, le réputé Ronserail, distribuait des prospectus depuis son avion,
s'écrase au-dessus des Landes.
AVIATEUR ROGER RONSERAIL
- Mars :
- On déplore de trop nombreux accidents du travail. Record le vendredi 6 avec quatorze
accidents, allant de trois jours à trois mois d'interruption.
- Avril :
- Chassé de la place de la Liberté par le tram, la foire aux jambons s'installe pour la
première fois place du Réduit.
Voici ce que rapporta à ce sujet La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, le 14 mars
1925 :
"On dit que l’installation, cette année, de la traditionnelle Foire aux Jambons sur la place du Réduit, va donner, à ce quartier, un aspect très pittoresque, et une animation plus grande encore qu’à présent.
Et qui sait ?... si l'expérience réussit, comme tout le fait prévoir, il se peut que, par la suite, on continue chaque année de planter les tentes des marchands de précieux jambons et autre charcuterie, sur le même emplacement."
- Mai :
- Le S.I. du Pays basque édite un plan de Bayonne : 2,50 F.
SYNDICAT D'INITIATIVE DU PAYS BASQUE
- Drame passionnel. Dans une auto stationnée rue Maubec, on découvre deux cadavres. Mme
Vve S. a tué d'une balle dans la nuque son amant, M. L., assureur, avant de se suicider.
Voici ce que rapporta la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 29 mai 1925 :
"Un drame à Bayonne.
Un meurtre et un suicide;
Un drame affreux vient de mettre en deuil une des plus honorables familles de Bayonne.
M. Maurice Léon, l’agent d assurances bien connu, qui ne comptait en ville que des sympathies, a été assassiné par une femme qui s'est fait immédiatement justice.
C'est avec une stupeur attristée que la nouvelle a été connue en ville ce matin.
La nuit dernière, peu après minuit, M. Gibert, commissaire de police, était appelé rue Maubec. Des passants intrigués par le stationnement d'une automobile fermée, au bord du trottoir, à l'endroit même où il se produisit voici deux ans un terrible accident, s'étaient approchés ; ils aperçurent deux corps sans mouvement ; du sang coulait dans le ruisseau.
M. Gibert, aussitôt arrivé, constata que les corps étaient encore chauds ; il fit appeler le docteur Athané, qui habite tout auprès et qui ne put que constater le double décès.
M. Maurice Léon occupait le siège du conducteur et tenait encore le volant. Une balle de revolver lui avait été tirée à bout portant, à la base du crâne.
La meurtrière, qui était derrière lui, s’était ensuite logé deux balles dans la mâchoire.
Ce crime est celui d'une déséquilibrée. Mme veuve Simon avait déjà, un an auparavant, menacé M. Maurice Léon. Depuis, sa situation matérielle étant assurée, on la croyait calmée, et aucun lien ne semblait plus exister entre eux.
Que s'est-il exactement passé ? Nul ne pourra le savoir. La jeune femme, rentrée tout récemment d'Algérie, dont elle est originaire, semble bien avoir prémédité son crime. Elle a acheté un revolver hier après-midi ; elle a écrit une lettre ; et dans une valise qu'elle portait avec elle hier dans la soirée, ce qui laissait supposer un départ prochain, on a trouvé seulement une enveloppe fermée portant cette inscription : "Thérèse Simon, ma volonté (sic)."
Le corps du malheureux jeune homme a été transporté à son domicile.
Nous nous associons à la douleur d'une malheureuse mère et nous lui adressons nos con doléances les plus émues."
- Juin :
- La fontaine St-Léon est enfin déclarée monument historique.
FONTAINE ST-LEON BAYONNE
- Reprise de la restauration de la rose occidentale de la cathédrale, dont les ajours sont
fermés depuis 1886.
- Juillet :
- Les fêtes du cinquantenaire de la Nautique se terminent par un grand banquet à l'hôtel de
ville. Aux régates, organisées par la Nautique et l'Aviron, le huit de la sélection de Dordogne bat
celle de Mousserolles. La traversée de Bayonne à la nage est remportée par Eizaguirre, de
Donibandarrak.
UN JOUR DE REGATES BAYONNE MOUSSEROLLES
- Août :
- Le Club Bouliste Bayonnais organise un grand concours aux Allées Marines. La quadrette
Piaggo gagne devant celle de Gallet, Darracq, Faur, Lacazelle, Petit.
- Septembre :
- Le Pourquoi Pas ? du commandant Charcot fait une escale dans le port.
LE POURQUOI PAS ? EN 1908
- Octobre :
- La capture de la grive est autorisée à titre tout à fait exceptionnel , dans les vignobles à
l'aide de cédades jusqu'au 15 octobre.
- Le dépôt d'essence de la Coop de l'Adour, rue Bergeret, est déclaré dangereux.
- L'aviateur du Zoo Circus, le réputé Ronserail, distribuait des prospectus depuis son avion,
s'écrase au-dessus des Landes.
- L'aviateur du Zoo Circus, le réputé Ronserail, distribuait des prospectus depuis son avion,
s'écrase au-dessus des Landes.
AVIATEUR ROGER RONSERAIL |
- Mars :
- On déplore de trop nombreux accidents du travail. Record le vendredi 6 avec quatorze
accidents, allant de trois jours à trois mois d'interruption.
- Avril :
- Chassé de la place de la Liberté par le tram, la foire aux jambons s'installe pour la
première fois place du Réduit.
Voici ce que rapporta à ce sujet La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, le 14 mars
1925 :
"On dit que l’installation, cette année, de la traditionnelle Foire aux Jambons sur la place du Réduit, va donner, à ce quartier, un aspect très pittoresque, et une animation plus grande encore qu’à présent.
Et qui sait ?... si l'expérience réussit, comme tout le fait prévoir, il se peut que, par la suite, on continue chaque année de planter les tentes des marchands de précieux jambons et autre charcuterie, sur le même emplacement."
- On déplore de trop nombreux accidents du travail. Record le vendredi 6 avec quatorze
accidents, allant de trois jours à trois mois d'interruption.
- Avril :
- Chassé de la place de la Liberté par le tram, la foire aux jambons s'installe pour la
première fois place du Réduit.
- Chassé de la place de la Liberté par le tram, la foire aux jambons s'installe pour la
première fois place du Réduit.
Voici ce que rapporta à ce sujet La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, le 14 mars
1925 :
"On dit que l’installation, cette année, de la traditionnelle Foire aux Jambons sur la place du Réduit, va donner, à ce quartier, un aspect très pittoresque, et une animation plus grande encore qu’à présent.
Et qui sait ?... si l'expérience réussit, comme tout le fait prévoir, il se peut que, par la suite, on continue chaque année de planter les tentes des marchands de précieux jambons et autre charcuterie, sur le même emplacement."
- Mai :
- Le S.I. du Pays basque édite un plan de Bayonne : 2,50 F.
SYNDICAT D'INITIATIVE DU PAYS BASQUE
- Drame passionnel. Dans une auto stationnée rue Maubec, on découvre deux cadavres. Mme
Vve S. a tué d'une balle dans la nuque son amant, M. L., assureur, avant de se suicider.
Voici ce que rapporta la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 29 mai 1925 :
"Un drame à Bayonne.
Un meurtre et un suicide;
Un drame affreux vient de mettre en deuil une des plus honorables familles de Bayonne.
M. Maurice Léon, l’agent d assurances bien connu, qui ne comptait en ville que des sympathies, a été assassiné par une femme qui s'est fait immédiatement justice.
C'est avec une stupeur attristée que la nouvelle a été connue en ville ce matin.
La nuit dernière, peu après minuit, M. Gibert, commissaire de police, était appelé rue Maubec. Des passants intrigués par le stationnement d'une automobile fermée, au bord du trottoir, à l'endroit même où il se produisit voici deux ans un terrible accident, s'étaient approchés ; ils aperçurent deux corps sans mouvement ; du sang coulait dans le ruisseau.
M. Gibert, aussitôt arrivé, constata que les corps étaient encore chauds ; il fit appeler le docteur Athané, qui habite tout auprès et qui ne put que constater le double décès.
M. Maurice Léon occupait le siège du conducteur et tenait encore le volant. Une balle de revolver lui avait été tirée à bout portant, à la base du crâne.
La meurtrière, qui était derrière lui, s’était ensuite logé deux balles dans la mâchoire.
Ce crime est celui d'une déséquilibrée. Mme veuve Simon avait déjà, un an auparavant, menacé M. Maurice Léon. Depuis, sa situation matérielle étant assurée, on la croyait calmée, et aucun lien ne semblait plus exister entre eux.
Que s'est-il exactement passé ? Nul ne pourra le savoir. La jeune femme, rentrée tout récemment d'Algérie, dont elle est originaire, semble bien avoir prémédité son crime. Elle a acheté un revolver hier après-midi ; elle a écrit une lettre ; et dans une valise qu'elle portait avec elle hier dans la soirée, ce qui laissait supposer un départ prochain, on a trouvé seulement une enveloppe fermée portant cette inscription : "Thérèse Simon, ma volonté (sic)."
Le corps du malheureux jeune homme a été transporté à son domicile.
Nous nous associons à la douleur d'une malheureuse mère et nous lui adressons nos con doléances les plus émues."
- Juin :
- La fontaine St-Léon est enfin déclarée monument historique.
FONTAINE ST-LEON BAYONNE
- Reprise de la restauration de la rose occidentale de la cathédrale, dont les ajours sont
fermés depuis 1886.
- Juillet :
- Les fêtes du cinquantenaire de la Nautique se terminent par un grand banquet à l'hôtel de
ville. Aux régates, organisées par la Nautique et l'Aviron, le huit de la sélection de Dordogne bat
celle de Mousserolles. La traversée de Bayonne à la nage est remportée par Eizaguirre, de
Donibandarrak.
UN JOUR DE REGATES BAYONNE MOUSSEROLLES
- Août :
- Le Club Bouliste Bayonnais organise un grand concours aux Allées Marines. La quadrette
Piaggo gagne devant celle de Gallet, Darracq, Faur, Lacazelle, Petit.
- Septembre :
- Le Pourquoi Pas ? du commandant Charcot fait une escale dans le port.
LE POURQUOI PAS ? EN 1908
- Octobre :
- La capture de la grive est autorisée à titre tout à fait exceptionnel , dans les vignobles à
l'aide de cédades jusqu'au 15 octobre.
- Le S.I. du Pays basque édite un plan de Bayonne : 2,50 F.
SYNDICAT D'INITIATIVE DU PAYS BASQUE |
- Drame passionnel. Dans une auto stationnée rue Maubec, on découvre deux cadavres. Mme
Vve S. a tué d'une balle dans la nuque son amant, M. L., assureur, avant de se suicider.
Voici ce que rapporta la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 29 mai 1925 :
"Un drame à Bayonne.
Un meurtre et un suicide;
Un drame affreux vient de mettre en deuil une des plus honorables familles de Bayonne.
M. Maurice Léon, l’agent d assurances bien connu, qui ne comptait en ville que des sympathies, a été assassiné par une femme qui s'est fait immédiatement justice.
C'est avec une stupeur attristée que la nouvelle a été connue en ville ce matin.
La nuit dernière, peu après minuit, M. Gibert, commissaire de police, était appelé rue Maubec. Des passants intrigués par le stationnement d'une automobile fermée, au bord du trottoir, à l'endroit même où il se produisit voici deux ans un terrible accident, s'étaient approchés ; ils aperçurent deux corps sans mouvement ; du sang coulait dans le ruisseau.
M. Gibert, aussitôt arrivé, constata que les corps étaient encore chauds ; il fit appeler le docteur Athané, qui habite tout auprès et qui ne put que constater le double décès.
M. Maurice Léon occupait le siège du conducteur et tenait encore le volant. Une balle de revolver lui avait été tirée à bout portant, à la base du crâne.
La meurtrière, qui était derrière lui, s’était ensuite logé deux balles dans la mâchoire.
Ce crime est celui d'une déséquilibrée. Mme veuve Simon avait déjà, un an auparavant, menacé M. Maurice Léon. Depuis, sa situation matérielle étant assurée, on la croyait calmée, et aucun lien ne semblait plus exister entre eux.
Que s'est-il exactement passé ? Nul ne pourra le savoir. La jeune femme, rentrée tout récemment d'Algérie, dont elle est originaire, semble bien avoir prémédité son crime. Elle a acheté un revolver hier après-midi ; elle a écrit une lettre ; et dans une valise qu'elle portait avec elle hier dans la soirée, ce qui laissait supposer un départ prochain, on a trouvé seulement une enveloppe fermée portant cette inscription : "Thérèse Simon, ma volonté (sic)."
Le corps du malheureux jeune homme a été transporté à son domicile.
Nous nous associons à la douleur d'une malheureuse mère et nous lui adressons nos con doléances les plus émues."
- Juin :
- La fontaine St-Léon est enfin déclarée monument historique.
FONTAINE ST-LEON BAYONNE
- Reprise de la restauration de la rose occidentale de la cathédrale, dont les ajours sont
fermés depuis 1886.
- Juillet :
- Les fêtes du cinquantenaire de la Nautique se terminent par un grand banquet à l'hôtel de
ville. Aux régates, organisées par la Nautique et l'Aviron, le huit de la sélection de Dordogne bat
celle de Mousserolles. La traversée de Bayonne à la nage est remportée par Eizaguirre, de
Donibandarrak.
UN JOUR DE REGATES BAYONNE MOUSSEROLLES
- Août :
- Le Club Bouliste Bayonnais organise un grand concours aux Allées Marines. La quadrette
Piaggo gagne devant celle de Gallet, Darracq, Faur, Lacazelle, Petit.
- Septembre :
- Le Pourquoi Pas ? du commandant Charcot fait une escale dans le port.
LE POURQUOI PAS ? EN 1908
- Octobre :
- La capture de la grive est autorisée à titre tout à fait exceptionnel , dans les vignobles à
l'aide de cédades jusqu'au 15 octobre.
- La fontaine St-Léon est enfin déclarée monument historique.
FONTAINE ST-LEON BAYONNE |
- Reprise de la restauration de la rose occidentale de la cathédrale, dont les ajours sont
fermés depuis 1886.
- Juillet :
- Les fêtes du cinquantenaire de la Nautique se terminent par un grand banquet à l'hôtel de
ville. Aux régates, organisées par la Nautique et l'Aviron, le huit de la sélection de Dordogne bat
celle de Mousserolles. La traversée de Bayonne à la nage est remportée par Eizaguirre, de
Donibandarrak.
- Les fêtes du cinquantenaire de la Nautique se terminent par un grand banquet à l'hôtel de
ville. Aux régates, organisées par la Nautique et l'Aviron, le huit de la sélection de Dordogne bat
celle de Mousserolles. La traversée de Bayonne à la nage est remportée par Eizaguirre, de
Donibandarrak.
UN JOUR DE REGATES BAYONNE MOUSSEROLLES |
- Août :
- Le Club Bouliste Bayonnais organise un grand concours aux Allées Marines. La quadrette
Piaggo gagne devant celle de Gallet, Darracq, Faur, Lacazelle, Petit.
- Septembre :
- Le Pourquoi Pas ? du commandant Charcot fait une escale dans le port.
LE POURQUOI PAS ? EN 1908
- Octobre :
- La capture de la grive est autorisée à titre tout à fait exceptionnel , dans les vignobles à
l'aide de cédades jusqu'au 15 octobre.
- Le Club Bouliste Bayonnais organise un grand concours aux Allées Marines. La quadrette
Piaggo gagne devant celle de Gallet, Darracq, Faur, Lacazelle, Petit.
- Septembre :
- Le Pourquoi Pas ? du commandant Charcot fait une escale dans le port.
LE POURQUOI PAS ? EN 1908 |
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