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lundi 22 juin 2020

FAITS DIVERS À BAYONNE EN LABOURD AU PAYS BASQUE EN 1923


FAITS DIVERS À BAYONNE EN 1923.


Dans ma rubrique "faits divers à Bayonne", après les années 190019011902190319041905190619071908,  

19091910191119121913191419151916191719181919, 19201921, et 1922, voici l'année 1923.


pays basque autrefois café
CAFE FARNIE BAYONNE 1923
PAYS BASQUE D'ANTAN


Que se passe-t-il en 1923 ?




Voici mois par mois ce que rapporte la presse locale :


  • Janvier :


  • "La municipalité de Boucau s'oppose au tracé du tramway Bayonne-Boucau par St-
Etienne.


  • Mlle Maria Lacroix, 58 ans, villa Manuel à St-Léon est écrasée par le B. L. B. à 
l'intersection des allées Paulmy et de l'avenue Foch. Atteinte de surdité, elle n'a pas entendu les 

avertissements du wattman."



Voici ce que rapporta à ce sujet, La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, le 24 

janvier 1923 :


"Une femme écrasée par le tramway.

Nous avons dit hier, en dernière heure — le fait s'était produit à quatre heures et quart de l'après-midi — qu'une femme avait été victime d’un accident mortel. Elle fut écrasée par le tramway, aux Allées Paulmy — et non aux Allées-Marines, comme il avait été dit tout d’abord — par un tramway, comme si elle avait été se jeter sous le convoi. 



L’accident



C'est au croisement de l'avenue Foch, que l'accident s'est produit. 

Mlle Maria Lacroix, âgée de 58 ans, demeurant villa "Manuel", à Saint-Léon, sortant de l’Institution Sévigné, pour se rendre aux Halles Centrales, prit le trottoir de l’avenue Foch. A ce moment arrivait le tramway. 

Le wattman, à côté de qui se trouvait un contrôleur, en voyant arriver Mlle Lacroix, fit retentir le timbre avec insistance, en même temps qu'il ralentissait l'allure du convoi. Mlle Lacroix, à ce moment précis, tourna à gauche pour s’engager dans le sentier qui longe la voie du B.-L.-B. Le wattman, persuadé qu’elle avait entendu ses avertissements, continua sa route. Mais Mlle Lacroix ne fit que trois pas dans le sentier, puis, brusquement, et au moment où la motrice arrivait à sa hauteur, fit un pas à droite sur la voie du tramway. Elle fut renversée par l’avant de la voiture et couchée sur la voie. Le chasse-corps la traîna entre les rails, sur une distance de sept mètres. — ce qui d’ailleurs indique que le wattman avait immédiatement fait fonctionner ses freins et que le train n'allait pas à une vitesse exagérée. 

La malheureuse femme eut le haut du corps broyé et le crâne broyé. La mort fut immédiate.

 

Constatations.



M. le Président du Tribunal de Bayonne arriva sur les lieux, où les constations furent faites par M. Cochet, commissaire central, et son secrétaire principal, M. Noël. 

Le cadavre a été transporté à la Morgue, où M. le docteur de Luzarey, médecin-légiste, a procédé à l'autopsie. 

L'accident semble devoir être attribué à l’état de santé de Mlle Lacroix, très fatiguée et qui, de plus, nous dit-on, était atteinte de surdité accentuée. 

L’enquête a établi que la faute de l’accident ne peut être imputée au wattman, qui avait fait tout ce qu'il était humainement possible de faire pour l’éviter."



  • Février :

  • "Plantation d'ormeaux et de tilleuls en bordure des allées Paulmy.

  • Soir de tempête, un jeune Angloy, Denis Larrenduche, sortant avec deux amis du bar 
Larre vers 10h 30 du soir, est électrocuté par la chute d'un poteau électrique."



  • Mars :



  • Début des travaux de la construction du monument aux morts. Arrivée du corps de 

Pierre Laborde, du 67e colonial."





pays basque autrefois monument morts
CROQUIS DU MONUMENT AUX MORTS BAYONNE 1923
PAYS BASQUE D'ANTAN


  • Avril :

  • "Visite inopinée au musée Bonnat, de M. Bérard, ministre des Beaux-Arts."



  • Mai :


caserne de Pau.



Voici ce que rapporta, dès le mois de janvier 1923, La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-

Jean-de-Luz, le 12 janvier 1923 :



"Biarritz et Bayonne seront-elles privées de la musique militaire. 

Le départ du 49e.

Il n’y a rien de changé pour l’instant. 

Le Courrier de Bayonne a publié, hier soir, une information plutôt pessimiste, laissant entendre que le 49e d'infanterie pourrait bien être très prochainement dissous. Le bruit, dit-il, en courrait avec insistance depuis plusieurs jours et la situation serait à ce point alarmante que M. Le Barillier, sénateur, aurait écrit à M. Barthou pour lui faire part de l’émotion causée à Bayonne par cette nouvelle. 

A dire vrai, ce n'est pas d’hier qu’on annonce la dissolution à plus ou moins brève échéance du 49e régiment d’infanterie. S’est-il donc produit, depuis quelques jours, comme on le prétend, quelque événement qui ait modifié la situation ou qui ait donné lieu de craindre à un danger immédiat — nous disons danger, car il existe bien, en l'affaire — de suppression du 49e ? Rien ne l’indique. Aucun événement nouveau ne s'est produit. On est au même point qu’il y a quelques mois, du moins officiellement. Il s’agit de conversations, de bruits peut être importés de Paris, ou de déductions d’après tel ou tri document, par exemple, une dépêche particulière — nous verrons cela tout à l’heure — dont on aurait pu faire état. 

Bien des officiers supérieurs circulent entre Paris et Bayonne. Il se peut que l’un d'eux se soit fait l’écho d’un son de cloche pessimiste ; il se peut qu’il soit lui-même en possession d’informations qui n'ont pas franchi encore les murs du ministère de la rue Saint-Dominique, mais nous le répétons, rien d’officiel n’est venu jusqu’ici modifier la situation telle qu'elle se présentait depuis plusieurs mois. 

Il n’est ignoré de personne que les régiments doivent subir prochainement un remaniement d’effectifs et, qu’en même temps, certains d'entre eux sont appelés à disparaître. Le 49e sera t-il de ceux-là ? Le 18e subsistera-t-il au contraire, réparti entre les garnisons de Tarbes, Pau et Bayonne ? On ne sait encore. 

Le seul document qu’on possède - ou plutôt que possède quelqu’un qui fait partie de la garnison  de Bayonne - c'est un télégramme récemment adressé de Paris à un sous-officier spécialisé du 49e, dans lequel on lui recommandait de demander son changement pour Pau. De là à déduire que son régiment était immédiatement menacé... 

Bavonne, pour bien des raisons que nous examinerons demain, ne mérite pas d’être dépossédé de son régiment. Des raisons d'ordre militaire, des raisons économiques et même des raisons de sentiment veulent qu’on lui conserve une garnison, son état-major et sa musique, dont on voudrait peut être la priver en même temps que Biarritz — intéressée aussi à la question — au profit de Pau. 

Pour masquer le préjudice qu'on causerait à ces deux villes, il ne suffit pas d'envoyer à Bayonne, dans les conditions dont nous avons déjà parlé récemment, en annonçant l'arrivée des canons, de quelques batteries d’artillerie lourdes, qui feront d’ailleurs leurs tirs effectifs au camp de Mailly, si leurs exercices préparatoires doivent se faire à Bayonne. 

Bavonne, patriotiquement, s’inclinera évidemment devant les mesures de nécessités nationales, mais elle a le droit d’espérer compter que ses intérêts ne seront pas autrement sacrifiés."





  • M Lucien Bilange est nommé sous-préfet à Bayonne. Il vient de Toul."


  • Juin :

  • "Emile Toulet, du Rail Bayonnais, remporte trois titres régionaux au camp Ste-Croix : 
100 m, sauts en hauteur et longueur.


  • La ville loue à l'Etat des pièces du grand séminaire pour y loger des familles nombreuses.

  • Création d'une Caisse patronale bayonnaise pour allouer des allocations familiales. 
Jusqu'ici, seules quelques grandes maisons accordaient des pensions aux familles nombreuses."



  • Juillet :

  • "Mort du bâtonnier Etienne Ritou, élu maire en 1921, qui refusa le poste.

  • Le 29, M. Bérard inaugure la statue de Léon Bonnat, place de la Liberté."

pays basque autrefois ministre
INAUGURATION STATUE BONNAT 1923
PHOTO ILLUSTRATION

  • Août :

  • "Cyprien Clemente, primeurs, porte plainte pour vol de 3 000 pesetas, 6 000 F dans son 
tiroir-caisse. Une jeune cliente landaise est arrêtée."



  • Septembre :

par M. Etienne Balzan, comte de Jaucourt."

pays basque autrefois roi
ROI ALPHONSE XIII POLO 1923


  • Octobre :

  • "Le mois basque : début le 6, à la Feria, par une conférence du Padre Donostia sur la 
chanson basque, avec la Schola Cantorum de St-Jean-de-Luz et le maître au piano."



  • Novembre :

  • "Dans la nuit du 18, violent tremblement de terre dans le secteur du B. A. B.

  • M. Canton rouvre le Guignol dans un "coquet édifice" au jardin public."


  • Décembre :

  • "Côte du Baltet, Raoul Moline, 20 ans, chiffonnier, conduit une charrette chargée d'un 
lot de bouteilles. Un camion le heurte et le propulse contre le B. L. B. . Le jeune Moline est 

grièvement blessé, la jument abattue. Le chauffard s'enfuit. Il est repris le lendemain et 

écroué."







(Source : Un siècle à Bayonne de Manuel Castiella aux éditions Atlantica et https://webmuseo.com/ws/musee-bonnat-helleu/app/collection/record/351?expo=16&index=2)



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