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vendredi 11 septembre 2020

VIEUX SOUVENIRS ET DOCUMENTS DE BIARRITZ EN LABOURD AU PAYS BASQUE EN 1910 (troisième et dernière partie)


VIEUX SOUVENIRS À BIARRITZ EN 1910.


En 1910, paraissent dans la presse locale des documents anciens sur Biarritz.



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MARINS BIARRITZ
PAYS BASQUE D'ANTAN


Voici ce que rapporta à ce sujet La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, le 24 


juillet 1910 :




"Feuilles et Parchemins Biarrots. Par B. Victor M.




Vieux Souvenirs et Documents de Biarritz (Suite.)



La famille Biarrotte.




Primitivement, le Biarrot vivait en famille, laquelle était basée sur la nature même du mariage. Par son émancipation, il devenait le chef d’une génération, à la tête de laquelle il exerçait son autorité maritale comme son autorité paternelle. Cette puissance lui donnait le droit de vie et de mort sur ses enfants et sur sa femme. 




La Biarrotte, dépendant de son mari, jouis sait d’une certaine considération : c’était elle qui soignait les enfants, qui les gardait sous sa tutelle jusqu’à leur majorité, reconnue à 20 ans.




Dès lors, la puissance paternelle n’avait d’effet que pour la défense et la protection des faibles. 




La femme biarrotte était la compagne dévouée de son époux, défendant ses enfants jusqu’à l’âge viril, constamment associée à ses travaux ou à ses dangers. Elle était capable de tous les actes de la vie civile.



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FEMMES PÊCHEURS BIARRITZ
PAYS BASQUE D'ANTAN

Au point de vue de la constitution dotale, la femme apportait ordinairement à son mari une dot mobilière ou immobilière ; le bien du mari était estimé, sa valeur équivalait à la dot reçue, Ces valeurs étaient réunies en une seule et formaient ainsi le capital de la famille qui se créait. A la mort de l’un des époux, le tout, revenus compris, appartenait au dernier survivant. 




Le patrimoine, c’est-à-dire le bien, dotal, était affecté à la famille et devait y être conservé. 




Au treizième siècle, les familles biarrottes avaient conservé les mêmes bases du mariage, d'où émanaient la puissance paternelle et la puissance maternelle. I.e mariage était considéré comme un sacrement et subordonné aux rites canoniques. 




Le Biarrot n’avait pas le caractère despotique de ses prédécesseurs, grâce à l'influence de la conquête germanique, et sa femme n'avait pas à redouter la puissance maritale. 




Il importait qu’il en fut ainsi à Biarritz, où il y avait tout intérêt d'assurer les transactions de pêcheries et des produits agricoles ; car la Biarrotte — connue de nos jours encore — y prenait une part très active. 


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RACCOMODAGE DE FILET BIARRITZ
PAYS BASQUE D'ANTAN

Si, par suite de certaine irritation ou de conduite légère, la femme venait à quitter le domicile conjugal, le mari n'avait comme arme maritale que le retrait de ses revenus et le refus du paiement des dettes qu'elle pouvait contracter. 




Puissance bien faible en comparaison des temps primitifs, et faisant de la Biarrotte non une esclave, mais une digne compagne de celui qui partageait son existence. 

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MARCHANDES DE SARDINES BIARRITZ
PAYS BASQUE D'ANTAN

Si le mari venait à mourir, l’aîné des enfants prenait la garde des frères et des sœurs puînés ; s’il était mineur, cette garde retombait au plus proche parent du côté paternel, à moins d'autres dispositions provoquées par un testament. 




Le mariage biarrot, en produisant l’autorité protectrice, grâce à sa puissance maritale et paternelle, prouve abondamment l'étroite union de parenté qui existait et qui existe entre le biarrot, le basque et le gascon."







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