Viennent ensuite : Le Barillier 393 voix, Garat 329 voix, Servat 137 voix, Privat 42 voix, etc...
MM. Barthou et Catalogne, sénateurs sortants, ainsi que M. Léon Bérard, député, ont été élus sénateurs, hier, au premier tour de scrutin, alors qu'on pensait généralement que trois tours seraient nécessaires pour désigner la nouvelle représentation sénatoriale des basses-Pyrénées, tant la situation apparaissait comme compliquée.
La Gazette a annoncé hier après-midi ce résultat dans une édition spéciale qui s'est rapidement enlevée. Ainsi Bayonne, Biarritz et la Côte Basque ont-ils connu, dans les délais les plus rapides, les résultats complets de la consultation qui avait lieu à Pau.
Journal avant tout impartial et heureusement détaché des préoccupations et des combinaisons de la politique pure, mais journal en même temps empressé à rendre hommage aux services rendus à la grande cause touristique, commerciale et maritime de notre région, nous tenons à féliciter les trois nouveaux élus.
Sans doute, M. Barthou est-il Béarnais avant tout. Il nous est arrivé comme il nous arrivera encore de faire appel à sa juste équité mise au service de l'influence considérable qu'il possède, pour que les intérêts de Bayonne et du Pays Basque ne soient pas sacrifiés à ceux du Béarn. Nous comptons qu'à l'avenir, et malgré ses hautes charges et préoccupations, il ne l'oubliera pas.
Nous savons aussi pouvoir faire fonds sur l'affection et sur les services de MM. L. Bérard et Catalogne qui nous ont déjà témoigné l'une et rendu les autres en maintes occasions.
Pourtant, qu'il nous soit permis d'exprimer le regret de n'avoir pas vu élire un sénateur au Pays Basque. La Haute Assemblée ne comptera pas de représentant de cette région, qui a un caractère si particulier et des intérêts si considérables à défendre.
Dès le début de la période électorale, M. Le Barillier fut injustement traité, lui qui, selon le mot d'un de ses adversaires même : "n'avait pas démérité."
Nous regrettons son échec, qui apparaissait difficilement évitable, dans les conditions où ce candidat se trouvait placé.
Et nous espérons que l'avenir réservera au Pays Basque lui-même un sort plus conforme à ses destinées.
En attendant, nous comptons sur M. Catalogne, sur M. Léon Bérard et aussi sur M. Louis Barthou pour que ses intérêts ne soient pas négligés."
Février :
"Femmes au volant : l'Automobile-Club du S.-O. dénombre 11 318 permis délivrés, dont
1 043 dames (8 motocyclistes)."
ANNUAIRE 1926 1927 AUTOMOBILE CLUB SUD OUEST
Mars :
"A la bijouterie Fabre, rue de Belfort, dispute entre deux employés : Charles Lassalle
poignarde Lucien Humbert, et le blesse mortellement."
Voici ce que rapporta à ce sujet La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, le 7 mars
1927 :
"Un homme assassiné dans la nuit rue Pontrique, à Bayonne.
Coup de couteau ou de stylet ? discussion fortuite, jalousie ou vengeance ? c'est ce que l’enquête veut établir. L’assassin a été arrêté avec sa maîtresse.
Vers une heure 20, ce matin, le sous-brigadier Lissarrague et l'agent de police Beyrie ayant été prévenus par M. André Fabre, négociant en bijouterie, rue de Belfort, que son beau-frère, Lucien Humbert, âgé ce 28 ans, qui se trouvait avec lui, venait d’être assassiné à coups de couteau dans la rue Pontrique, près de la buvette Marty. Ils se sont rendus immédiatement sur les lieux où ils ont été rejoints peu après par M. Gibert, commissaire de police et M. le Dr Henri Corrèges requis en hâte.
Le Dr Corrèges n’a pu que constater le décès. Après les constatations le corps a été transporté à la morgue du cimetière Saint-Léon.
Les agents, après une enquête rapide, ayant appris que l'assassin s’était réfugié dans la buvette Marty, M. Gibert a fait les sommations légales et dès que la porte a été ouverte, il a pénétré dans l'immeuble accompagné des agents.
C’est ainsi que le meurtrier, Charles Lassalle, âgé de 24 ans, demeurant à Bayonne, rue de l’Abattoir, a été découvert, couché dans une chambre au deuxième étage avec sa maîtresse, Marguerite Nécol, fille soumise.
Lassalle a nié tout d'abord et feint la surprise ; puis, conduit au Poste de police et mis en présence de M Fabre, beau-frère de la victime, il a reconnu les faits.
Un couteau de poche tout neuf a été trouvé dans sa poche ; il prétend avoir frappé Humbert avec ce couteau, mais il est plus probable que l'arme du crime est un stylet dont il a dû se débarrasser.
Pourquoi Lassalle a-t-il tué ? Est-ce à la suite d’une discussion fortuite, est-ce par jalousie, est-ce à la suite de différends antérieurs, les deux jeunes gens travaillant en ce moment en Espagne. C’est ce que nous saurons plus tard, c’est ce que révélera l'enquête.
Nous devons féliciter la promptitude mise à cette arrestation. Lassalle travaillant en Espagne était muni d’un passeport et si la police avait été moins expéditive il eut pu gagner la frontière.
Nous avons aperçu, ce matin, en allant aux renseignements, trois femmes que ce drame touche de près. La fille Nécol, insignifiante, chétive et pâle, l’air impassible et peu après les soeurs de la victime, infiniment pitoyables en leur désespoir et devant qui nous avons été profondément ému."
Avril :
"L'hôpital militaire est désaffecté. Il accueillera le collège de jeunes filles.
Inauguration de la ligne d'autocars Bayonne-Capbreton."
Mai :
"Première fête des mères française le 29 mai.
A la barrière Jean-d'Amou, une laitière landaise engage sa charrette sur la voie. La garde-
barrière intérimaire, Mme Testemale, 66 ans, veut l'aider à se garer. Elle est écrasée par le train
Voici ce que rapporta à ce sujet La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, le 18
septembre 1927 :
"Le Classement des Remparts.
M. le Préfet des Basses-Pyrénées a adressé à M. Garat, député-maire de Bayonne, la lettre suivante :
Pau, le 13 septembre 1927.
Monsieur le Député,
J'ai l'honneur de vous transmettre, ci-jointe, la copie de la dépêche que m'a adressée M. le Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux Arts, à la suite de la délibération par laquelle le Conseil Municipal de Bayonne a donné, en principe, son adhésion au classement de l'ensemble des fortifications et de la zone de perspective qui les entoure.
Je me fais, en outre, le plaisir de vous transmettre les remerciements que M. le Ministre des Beaux Arts et la Commission des Monuments historiques adressent en cette circonstance au Conseil municipal de Bayonne.
Veuillez agréer, Monsieur le Député, l’assurance de ma liante considération et de mes sentiments les meilleurs.
Le Préfet, signé : Mireur.
Texte du télégramme ministériel. Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux Arts — Monuments Historiques.
Palais Royal.
Le Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux Arts à Monsieur le Préfet des Basses-Pyrénées.
Le 29 juin vous avez bien voulu me transmettre copie de la délibération par laquelle le Conseil Municipal de Bayonne donne en principe son adhésion au classement de l’ensemble des fortifications et de la zone de perspective qui les entoure.
Je n’ai pas manqué de communiquer cette délibération à la Commission des Monuments Historiques qui s’est vivement félicitée de l'accord intervenu et je vous prie de remercier en son nom et en mon nom le Conseil municipal de Bayonne de la décision qu'il a prise.
Le Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux Arts,
Edouard Herriot."
JONCTION NIVE ET ADOUR BAYONNE 1927 PAYS BASQUE D'ANTAN
Les destroyers américains Barker et Whippie (230 marins) font escale au port avec le sous-
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