FAITS DIVERS À BAYONNE EN 1933.
Dans ma rubrique "faits divers à Bayonne", après les années 1900, 1901, 1902, 1903, 1904, 1905, 1906, 1907, 1908,
1909, 1910, 1911, 1912, 1913, 1914, 1915, 1916, 1917, 1918, 1919, 1920, 1921, 1922, 1923, 1924, 1925, 1926, 1927, 1928, 1929, 1930, 1931, et 1932, voici l'année 1933.
BAYONNE 1933 PAYS BASQUE D'ANTAN |
Que se passe-t-il en 1933 ?
Voici mois par mois ce que rapporte la presse locale :
- Janvier :
- "Le père Jean Larrart est sacré évêque de Kivei-Yang (Chine).
- Décès de Félix Broca, fondateur de la Castagne."
Voici ce que rapporta à ce sujet La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, le 25
janvier 1933 :
"Convoi funèbre.
Monsieur et Madame Emmanuel Broca ; Les familles Biraben, Monhau, Debaigts, Milliès-Lacroix, Mortet, Espinasse, Cambette-Pene, Labadie, Hiribarrondo ;
Parents et alliés,
Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de Monsieur Félix Broca
Décédé dans sa 82ème année.
Et vous prient de bien vouloir assister à ses obsèques qui auront lieu, à Bayonne, le Samedi 28 Janvier, à 9 h. 45.
On se réunira à la maison mortuaire, 52, rue des Basques, à 9 heures 30.
Il ne sera pas fait d’autres invitations.
Aucun discours ne sera prononcé.
Les Membres de l'ancienne Société Orphéonique "La Castagne" sont priés de bien vouloir assister aux obsèques de Monsieur Félix Broca, Leur regretté chef.
"L’Academie Gasconne de Bayoune" prie ses membres de vouloir bien assister aux obsèques de son regretté confray Félix Broca.
Pompes Funèbres Générales 14, rue Port-Neuf, Bayonne. Tél. 2-78"
- "Le père Jean Larrart est sacré évêque de Kivei-Yang (Chine).
- Décès de Félix Broca, fondateur de la Castagne."
Voici ce que rapporta à ce sujet La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, le 25
janvier 1933 :
"Convoi funèbre.
Monsieur et Madame Emmanuel Broca ; Les familles Biraben, Monhau, Debaigts, Milliès-Lacroix, Mortet, Espinasse, Cambette-Pene, Labadie, Hiribarrondo ;
Parents et alliés,
Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de Monsieur Félix Broca
Décédé dans sa 82ème année.
Et vous prient de bien vouloir assister à ses obsèques qui auront lieu, à Bayonne, le Samedi 28 Janvier, à 9 h. 45.
On se réunira à la maison mortuaire, 52, rue des Basques, à 9 heures 30.
Il ne sera pas fait d’autres invitations.
Aucun discours ne sera prononcé.
Les Membres de l'ancienne Société Orphéonique "La Castagne" sont priés de bien vouloir assister aux obsèques de Monsieur Félix Broca, Leur regretté chef.
"L’Academie Gasconne de Bayoune" prie ses membres de vouloir bien assister aux obsèques de son regretté confray Félix Broca.
Pompes Funèbres Générales 14, rue Port-Neuf, Bayonne. Tél. 2-78"
- Février :
- Février :
- "Le maire J. Garat démissionne, désavoué par une partie du conseil municipal sur la
question de l'attribution d'eau. Bayonne s'agrandit, manque d'eau potable. Le maire penche
pour une concession à la Lyonnaise, d'autres pour le captage du Laxia. Garat revient sur
demande du préfet, et la décision est reportée."
Voici ce que rapporta à ce sujet La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, le 23
février 1933 :
"La démission du Maire de Bayonne.
M. Garat exprime ses regrets à M. le Préfet de ne pouvoir revenir sur sa décision.
Sa réponse à la lettre des Douze.
M. Garat, député des Basses-Pyrénées, nous adresse de Paris la communication suivante :
"M. le Préfet des Basses-Pyrénées a vivement insisté auprès de M. Garat pour lui demander de conserver les fonctions de Maire de Bayonne.
M. Garat a remercié M. le Préfet de sa démarche très flatteuse, en lui exprimant ses regrets de ne pouvoir répondre à son appel.
Suivant le désir exprimé par M. le Préfet des Basses-Pyrénées, M. Garat continuera à assurer le fonctionnement de l’administration municipale, jusqu’à ce que la situation actuelle soit réglée en conformité de la loi."
D'autre part, M. Garat nous adresse ce second document :
Réponse de M. Garat à la lettre ouverte de douze Conseillers Municipaux.
"Le 22 février 1933.
Mon cher Collègue,
J'ai l’honneur de vous accuser réception de votre lettre du 20 février.
Je ne crois pas mériter le reproche de ne vous avoir point prévenu avant d’adresser ma lettre de démission à M. le Préfet des Basses-Pyrénées, et de la publier.
Par deux fois, vendredi 17 février, à la Commission Plénière du Conseil municipal, et samedi 18 février, en séance publique, je vous ai dit ma résolution de quitter la Mairie, plutôt que d'aggraver les charges déjà lourdes qui pèsent sur la population bayonnaise. Je croyais l’avoir fait en des termes qui ne pouvaient prêter à aucune ambiguïté.
J’ai voulu exprimer mon intention, sans effet théâtral, mais avec fermeté.
C’est à dessein que je n’ai mis dans mes paroles aucune condition ni aucune violence, afin d’éviter de paraître influencer vos votes.
Cependant, ma double déclaration fut assez nette pour ne point laisser place au moindre doute ; et la suite logique que j’y ai donnée n'a donc pas lieu de vous surprendre.
Je connaissais, depuis longtemps, vos sentiments sur la question des eaux. Je respecte l'opinion de chacun de vous, mais j’ai droit à la même liberté dans mes votes ou pour mes décisions.
J’estime que la question est complètement étudiée, qu’une prolongation des discussions n'apportera aucun élément nouveau et aura pour seul résultat de créer une agitation inutile et dangereuse dans notre ville, qui a surtout besoin de travailler paisiblement.
Avant vous, et aussi dans mon dernier rapport, j’ai proclamé que l’eau du Laxia est la plus pure ; mais elle est, à l’heure actuelle, trop coûteuse pour qu’il soit possible de l’amener à Bayonne. Mon opinion est définitive sur ce point ; toute étude me paraît superflue et devoir prolonger une situation pénible, qui a assez duré.
Vous invoquez l’opinion publique. Je crois la connaître assez pour vous dire qu’elle ne veut d’augmentation de charges, sous quelque forme que ce soit, et d’aucune façon. Je trouve qu’elle a raison.
Je sais bien que vous trouverez des avis différents ; vous rencontrerez même de la part de ceux qui vous demanderont en abondance de l’eau la plus pure, les protestations les plus véhémentes lorsqu’il s’agira de la payer. Je reste convaincu que la consommation d’eau payante persistera à diminuer en ville, comme elle le fait depuis quelque temps. Je crois aussi illusoire de compter sur une clientèle rémunératrice de la part des communes et des consommateurs situés aux environs ; attendez-vous à ce que tout le monde veuille de l’eau, et à ce que personne ne consente, et surtout ne puisse la payer à un prix forcément prohibitif,
Je ne me sens pas de taille (je n’ai cessé de le dire) à faire exécuter des travaux comportant des dépenses excessives pour l’heure actuelle. Il n’y a pas de combinaison financière, ou de système ingénieux qui me fera changer une opinion dictée par plus de vingt ans d'expérience administrative.
Le désaccord qui nous sépare ne provoque en moi aucune amertume et n’apportera aucune atteinte à mes sentiments affectueux à l’égard de chacun de vous.
Je crois ne pas être dépourvu de quelque courage ; cependant, je redoute une période de discussion dont la stérilité n’aura d’égale que la vivacité. C’est ce qui m’empêche de vous suivre dans cette voie, car la situation générale comme locale nous l’interdit, à un moment où nous avons mieux à faire que de perpétuer le spectacle de nos divisions qui, à mon avis, très vite, prendraient un caractère d’acuité fâcheuse et regrettable.
Je souhaiterais vous avoir persuadé que la position que je viens de prendre m’est inspirée par une profonde et sincère inquiétude que ma conscience et le sentiment de mes responsabilités m'ont imposé de faire connaître au public.
Je vous prie de croire à mon très cordial dévouement,
J. Garat."
- Mars :
- "Quatre jeunes Bayonnais partis en montagne, Dauga, Gayon, Lassalle, Acaréguy sont
portés disparus. Trois jours plus tard, ils reviennent sains et saufs, retardés par une avalanche."
- Avril :
- "Délibération présentée par M. Lacouture contre les manifestations allemandes
antisémites. Adoptée par le conseil.
Voici ce que rapporta à ce sujet La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, le 3 avril
1933 :
"...Contre l'antisémitisme en Allemagne.
M. Lacouture a donné ensuite lecture de l’adresse suivante :
"Le Conseil municipal, profondément ému par les persécutions antisémites tolérées et même provoquées par le gouvernement du Reich, joint sa protestation indignée à celles qui se sont élevées dans le monde civilisé, et, réprouvant toute atteinte à la liberté de conscience, il déclare approuver par avance, les mesures que les pouvoirs publics croiraient devoir prendre en vue de la protection des israélites dont le séjour en Allemagne deviendrait impossible."
L'assemblée municipale a adopté cette adresse."
- Démolition de l'ancienne mairie de St-Esprit (commune J.J. Rousseau sous la Révolution)
puis banque de France, palais de justice, poste de police, musée A.-Briand, enfin inscription
maritime."
- Mai :
- "Le foyer du jeune homme, 20 rue Gambetta (Orbe) est habilité à proposer des repas
également le soir à des prix modiques."
- "Le foyer du jeune homme, 20 rue Gambetta (Orbe) est habilité à proposer des repas
également le soir à des prix modiques."
Voici ce que rapporta à ce sujet La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, le 13 mai
1933 :
"Foyer du jeune homme.
— Un progrès depuis longtemps désiré par les clients du "Foyer du jeune homme" vient d'être réalisé. Désormais, on pourra prendre, au 20 rue Gambetta, non plus seulement le repas de midi, mais encore celui du soir. La nourriture restera substantielle et variée.
Le jeune travailleur, dont le salaire a été baissé pourra néanmoins espérer équilibrer son budget sans préjudice pour sa santé.
Autre progrès. Jusqu’ici le "Foyer" fermait le dimanche. Dorénavant, il sera ouvert tous les jours sans exception.
Parmi les œuvres sociales de Bayonne, celle-ci est une des plus utiles et des plus prospères à la fois.
Les demandes d'inscription sont reçues tous les jours de midi à 1 heure, 20 rue Gambetta, Bayonne, 1er étage."
- Juin :
- "Importantes inondations. A Bayonne, les habitants de vingt maisons du quartier Beyris
sont évacués. Un pêcheur imprudent, Bernard Nicol, 33 ans, de la rue de Luc, tombe à l'eau entre
le pont du Génie et le pont blanc. Malgré la mise à l'eau de couralins, il est noyé par la très forte
marée.
- Inaugurations du stade St-Vincent au pensionnat St-Bernard et du magasin Printafix à
l'ancien Printemps."
- Juillet :
- "L'agent Curutchet est cité par le commissariat et la mairie pour son acte de courage.
Alors qu'il réglait la circulation au pont Mayou il s'est jeté bravement sur une jument emballée
qui dévalait la rue de la Mairie, stoppant la charrette après avoir été traîné sur vingt mètres. La
maraîchère, Mme Marguerite Labadie, d'Ondres, est indemne."
- Août :
- "M. Bergès, propriétaire du Café des Glacis, gare du B.A.B., s'effondre, terrassé, alors
qu'il servait au comptoir.
- Allocations familiales : Prestations pour les familles avec un enfant à charge : 80 cts par
jour ; pour deux, 2 F. ; pour trois : 3,60 F. ; par enfant supplémentaire : 1,60 F."
- Septembre :
- "Ouragan sur Bayonne. Gros dégâts à la verrière de la gare, caves inondées, toits et
cheminées arrachés. L'atelier du photographe Ouvrard, rue Vainsot (Albert-1er), est dévasté,
une partie vitrée de six mètres est détruite.
- Accident d'auto mortel près de Cap-de-Pin. Le peintre Henri Zo et le chirurgien-dentiste
Emile Aubert succombent à leurs blessures.
- "Importantes inondations. A Bayonne, les habitants de vingt maisons du quartier Beyris
sont évacués. Un pêcheur imprudent, Bernard Nicol, 33 ans, de la rue de Luc, tombe à l'eau entre
le pont du Génie et le pont blanc. Malgré la mise à l'eau de couralins, il est noyé par la très forte
marée.
- Inaugurations du stade St-Vincent au pensionnat St-Bernard et du magasin Printafix à
l'ancien Printemps."
- Juillet :
- "L'agent Curutchet est cité par le commissariat et la mairie pour son acte de courage.
Alors qu'il réglait la circulation au pont Mayou il s'est jeté bravement sur une jument emballée
qui dévalait la rue de la Mairie, stoppant la charrette après avoir été traîné sur vingt mètres. La
maraîchère, Mme Marguerite Labadie, d'Ondres, est indemne."
- Août :
- "M. Bergès, propriétaire du Café des Glacis, gare du B.A.B., s'effondre, terrassé, alors
qu'il servait au comptoir.
- Allocations familiales : Prestations pour les familles avec un enfant à charge : 80 cts par
jour ; pour deux, 2 F. ; pour trois : 3,60 F. ; par enfant supplémentaire : 1,60 F."
- Septembre :
- "Ouragan sur Bayonne. Gros dégâts à la verrière de la gare, caves inondées, toits et
cheminées arrachés. L'atelier du photographe Ouvrard, rue Vainsot (Albert-1er), est dévasté,
une partie vitrée de six mètres est détruite.
- Accident d'auto mortel près de Cap-de-Pin. Le peintre Henri Zo et le chirurgien-dentiste
Emile Aubert succombent à leurs blessures.
- "L'agent Curutchet est cité par le commissariat et la mairie pour son acte de courage.
Alors qu'il réglait la circulation au pont Mayou il s'est jeté bravement sur une jument emballée
qui dévalait la rue de la Mairie, stoppant la charrette après avoir été traîné sur vingt mètres. La
maraîchère, Mme Marguerite Labadie, d'Ondres, est indemne."
- Août :
- "M. Bergès, propriétaire du Café des Glacis, gare du B.A.B., s'effondre, terrassé, alors
qu'il servait au comptoir.
- Allocations familiales : Prestations pour les familles avec un enfant à charge : 80 cts par
jour ; pour deux, 2 F. ; pour trois : 3,60 F. ; par enfant supplémentaire : 1,60 F."
- Septembre :
- "Ouragan sur Bayonne. Gros dégâts à la verrière de la gare, caves inondées, toits et
cheminées arrachés. L'atelier du photographe Ouvrard, rue Vainsot (Albert-1er), est dévasté,
une partie vitrée de six mètres est détruite.
- Accident d'auto mortel près de Cap-de-Pin. Le peintre Henri Zo et le chirurgien-dentiste
Emile Aubert succombent à leurs blessures.
- "M. Bergès, propriétaire du Café des Glacis, gare du B.A.B., s'effondre, terrassé, alors
qu'il servait au comptoir.
- Allocations familiales : Prestations pour les familles avec un enfant à charge : 80 cts par
jour ; pour deux, 2 F. ; pour trois : 3,60 F. ; par enfant supplémentaire : 1,60 F."
- Septembre :
- "Ouragan sur Bayonne. Gros dégâts à la verrière de la gare, caves inondées, toits et
cheminées arrachés. L'atelier du photographe Ouvrard, rue Vainsot (Albert-1er), est dévasté,
une partie vitrée de six mètres est détruite.
- Accident d'auto mortel près de Cap-de-Pin. Le peintre Henri Zo et le chirurgien-dentiste
Emile Aubert succombent à leurs blessures.
- "Ouragan sur Bayonne. Gros dégâts à la verrière de la gare, caves inondées, toits et
cheminées arrachés. L'atelier du photographe Ouvrard, rue Vainsot (Albert-1er), est dévasté,
une partie vitrée de six mètres est détruite.
- Accident d'auto mortel près de Cap-de-Pin. Le peintre Henri Zo et le chirurgien-dentiste
Emile Aubert succombent à leurs blessures.
- A la Feria, magistrale conférence de Léon Daudet, de l'Académie Goncourt, dénonçant la
toxicomanie."
- Octobre :
- "Les rues de Bayonne ne sont pas sûres. Rue Bourgneuf, vers 23 heures, Gratien J., rentier,
est roué de coups. Rue Port-Neuf, vers minuit, J.-B. C., employé, est dépouillé de
son portefeuille."
- Novembre :
- "Tirage de la première Loterie nationale. Trois gagnants à Bayonne : Un million, 500 000 F.
et 100 000 F. Le gros lot de cinq millions est gagné par un coiffeur de Tarascon.
- Un couralin chavire à La Barre : A. Duprat, 38 ans, Mercadieu, 34 ans, sont noyés. Dupuy
est rejeté vivant, deux heures après."
- Décembre :
- "On recense 5 373 postes de T.S.F. dans les Basses-Pyrénées.
- Mgr Gieure démissionne de sa charge d'évêque pour raison de santé."
- "Tirage de la première Loterie nationale. Trois gagnants à Bayonne : Un million, 500 000 F.
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