UNE DEMANDE D'EXPLOITATION DE MINES EN LABOURD AU PAYS BASQUE EN 1938

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UNE DEMANDE D'EXPLOITATION DE MINES EN LABOURD EN 1938.

De nombreuses demandes d'exploitation de mines ont été faites en Labourd, au cours de l'Histoire.

ESPELETTE EN 1916
PAYS BASQUE D'ANTAN

Voici ce que rapporta à ce sujet le Journal Officiel de la République Française, le 13 mai 1938 :

"Concessions diverses. Préfecture des Basses-Pyrénées. Avis.

Demande de permis d'exploitation des mines.

Par une pétition en date du 5 avril 1938, régularisée le 23 avril 1938, M. de Taeye (Félix), gérant de la société à responsabilité limitée dénommée Terres et Pierres de Pouzac, dont le siège social est sis villa des Aouinettes, vallon du Salut, à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), agissant pour le compte de ladite société, sollicite un permis d'exploitation de mines de fer (hématites et sidérose) sur le territoire des communes d'Ainhoa, Espelette et Itxassou, arrondissement de Bayonne.

Ce permis d'exploitation serait valable dans un périmètre défini ainsi qu'il suit : 

Au Nord et à l'Ouest, par une ligne droite passant par l'angle du bâtiment de la gare d'Itxassou le plus au Nord et par le centre de la route d'Espelette en Espagne par Aïnhoa au droit de la traversée de cette route de la frontière franco-espagnole au quartier de Dancharinea (ou Dancharria), le prolongement de cette ligne droite vers le Nord-Est coupant la limite Est du domaine de la Compagnie du Midi en un point dénommé A sur le plan, le centre susdit de la route d'Espelette en Espagne par Aïnhoa au droit de la traversée de cette route de la frontière franco-espagnole étant dénommé B ; 

PONT INTERNATIONAL DE DANCHARIA
PAYS BASQUE D'ANTAN

A l'Ouest et au Sud, par la frontière franco-espagnole jusqu'au droit de la traversée de la vallée d'Harsuya et le milieu du torrent qui y coule, lequel milieu est dénommé C ; 

A l'Est, d'abord par le milieu du torrent qui coule au fond de la vallée d'Harsuya jusqu'au confluent de ce torrent, au moulin de Laxia, avec la Nive en prolongeant au delà la direction de ce torrent, formée par le point milieu de ce confluent et le point milieu dudit torrent cent mètres en amont, jusqu'à rencontrer l'assiette du chemin de fer de Bayonne à Saint-Jean-Pied-de-Port dans la vallée de la Nive, jusqu'à la limite Est de cette assiette et du domaine de la Compagnie du Midi, l'intersection de la direction finale susdéfinie du torrent et de cette limite Est, étant dénommé D ;

LA NIVE A ST JEAN PIED DE PORT
PAYS BASQUE D'ANTAN

Ensuite, par la limite Est de l'assiette dudit chemin de fer entre les points D et A ci-dessus définis.

Lesdites limites renfermant une étendue superficielle de 24 kilomètres carrés (2 400 hectares) environ.

La présente demande fait concurrence aux demandes de permis d'exploitation formulées respectivement le 10 octobre 1937, par M. Marié (Jules-Joseph), domicilié 11, avenue Roger, à Chatou (Seine-et-Oise) et les 28 juin-18 octobre 1937 par M. Larronde (Martin), domicilié à Sarre, lesdites demandes ayant fait l'objet d'une enquête publique du 24 février au 24 mars 1938.

A la demande est annexé un plan en triple expédition et à l'échelle de 10 millimètres pour 100 mètres du permis d'exploitation sollicité.

Une enquête sur cette demande sera ouverte du 17 juin au 17 juillet 1938.

Pendant sa durée, la pétition et ses annexes seront déposées à la préfecture des Basses-Pyrénées, où le public pourra en prendre connaissance en vue des observations et demandes en concurrence auxquelles la présente demande pourrait donner lieu.

Le préfet des Basses-Pyrénées, Vu la loi du 28 juin 1927 relative à l'institution des permis d'exploitation de mines ;

Vu le règlement d'administration publique du 29 avril 1928 pris par application de ladite loi,

Arrête : 

Le présent avis restera affiché pendant une durée de deux mois, du 16 mai au 16 juillet 1938, dans les communes d'Aïnhoa, Espelette, Itxassou, Bayonne et Pau.

Il sera, en outre, adressé au préfet du département des Hautes-Pyrénées, qui est prié de le faire afficher, pendant le même délai, à Bagnères-de-Bigorre, siège de la société pétitionnaire.

Il sera, un mois au moins avant l'ouverture de l'enquête, inséré dans un journal du département au Journal officiel de la République française.

A Pau, le 5 mai 1938.

Le préfet, Maurice Mathieu."

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