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samedi 30 octobre 2021

UN ORAGE TERRIBLE À ESQUIULE COMMUNE BASQUE EN BÉARN EN JUIN 1852

UN ORAGE TERRIBLE À ESQUIULE EN 1852.


La commune d'Esquiule est géographiquement située en Béarn, malgré son attachement à la Soule tant au niveau historique, culturel que linguistique.

En juin 1852, des phénomènes climatiques frappent cette commune.




CHÂTEAU DE LAGARDE ESQUIULE
PAYS BASQUE D'ANTAN



Voici ce que rapporta à ce sujet le journal Le Mémorial Bordelais, dans son édition du 18 juin 

1852 :




"La série d’orages et de mauvais jours qui depuis plus d’un mois remplace une saison ordinairement si belle dans nos contrées, a été funeste en particulier à plusieurs communes de notre département.



Ainsi, depuis le 28 mai jusqu'au 3 juin, six communes ont été ravagées par la grêle, à tel point que plusieurs d’entre elles réclament des secours.


CHÂTEAU DE LAGARDE ESQUIULE
PAYS BASQUE D'ANTAN


Nous recevons de nouveaux détails plus circonstanciés sur le désastre survenu, dimanche 6 juin, dans le village d’Esquiule. On nous écrit : 


"Un grand nombre de filles se trouvaient réunis dans l’église pour assister à vêpres, lorsqu’un violent orage a éclaté dans la localité. La foudre est tombée sur une longue tige de fer placée sur la croix du clocher, et à laquelle on avait attaché un drapeau. De là elle s’est dirigée vers l’horloge, dont le marteau, destiné à sonner les heures, se trouve assez rapproché de la tige métallique.



Des effets destructeurs ont malheureusement signalé le passage du fluide électrique. Deux hommes ont été tués du même coup. Le premier, qui était assis dans la tribune, à côté de l'horloge, a été foudroyé sur place. Une partie de sa chemise à été brûlée. Un léger sillon était tracé sur la peau, à partir de l’estomac jusqu’à l’extrémité du pied ; un des souliers a été déchiré, les autres vêtements sont restés intacts. Le second a reçu une commotion plus forte : il a été violemment lancé du haut de l’escalier qui conduit à la tribune ; on a relevé son cadavre meurtri par cette terrible chute. Un moment on a cru qu’un troisième avait été asphyxié. Le malheureux n’a pourtant pas tardé à donner des signes de vie, et on espère aujourd’hui conserver ses jours.



Plusieurs autres assistants ont éprouvé une violente secousse accompagnée de douleurs aiguës semblables à celles que produit l'amputation d’un membre. La foudre a frappé ensuite le mur où elle a laissé des traces de son passage ; puis, par une de ces bizarreries qu'il n'est pas toujours facile à la science d'expliquer, elle est revenue sur elle-même, a effleuré la tête des femmes qui priaient dans la nef et qui, par un bonheur inespéré, n'ont eu d’autre mal que la peur. Le mur opposé a été percé, les vitres d’une croisée ont volé en éclats ; enfin, au sortir de l’église, le fluide destructeur s’est enfoncé dans le sol.



Il serait impossible de dépeindre l’effroi des pauvres habitants à la vue d’un si affreux accident. La première victime était un honorable paysan, venu le matin même d’un village voisin pour voir son frère qui est le desservant de l’endroit. Aussi la journée du 6 juin a-t-elle été, à double titre, un sujet de deuil déchirait pour la paroisse d'Esquiule ; car l’affection unanime des habitants était acquise à leur pasteur, dont le zèle, le dévouement et les solides vertus étaient depuis longtemps connues et appréciées." (Mémorial des Pyrénées.)"



(Source : Wikipédia)



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