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jeudi 2 novembre 2017

LES BAINS ROYAUX SUR RAILS À SAINT-SÉBASTIEN (DONOSTIA) EN GUIPUSCOA AU PAYS BASQUE AVANT


LES BAINS DE LA FAMILLE ROYALE À SAINT-SÉBASTIEN (DONOSTIA) AUTREFOIS.


La renommée touristique de Saint Sébastien remonte à la seconde moitié du XIXème siècle, lorsque la reine Isabelle II en fait son lieu de villégiature.


Les autres souverains de la dynastie perpétueront le lien entre la famille royale et la cité 

balnéaire. 


La reine Maria Cristina confia en 1888 à l'architecte anglais Selden Wornum la construction 

du Palais Miramar, une résidence au bord de la baie de la Concha, à Saint-Sébastien,  dans 

laquelle la famille royale séjournera à partir de 1893.



La famille royale ne pouvant se contenter d'une simple cabane de plage, l'architecte imagina 

alors un pavillon en bois qui offrait aux souverains deux avantages : d'une part, la taille du 

bâtiment permettait alors d'accueillir toute la famille, et d'autre part une structure mobile 

permettait de déplacer la Cabine Royale depuis le haut de la plage jusqu'au rivage : la 

structure en bois reposait en effet sur des chariots disposés sur deux paires de rails parallèles et 

légèrement inclinés en direction de l'océan. 

Une machine à vapeur mettait en mouvement à la demande un système de câbles assurant la 

montée et la descente de la structure. 

Ce funiculaire royal permettait à ses hôtes de gagner sans effort et en toute discrétion le bord 

de l'eau. 

Il fonctionnera de 1894 à 1911.

Les autres cabines étaient plus rudimentaires car elles reposaient sur des roues et étaient 

tirées par des boeufs.




En cette fin du XIXème siècle, les touristes de toutes origines sociales n'avaient pas pour 

habitude de s'exposer au soleil sur les plages comme aujourd'hui. 



Ils venaient sur le littoral avant tout pour prendre les bains. 


Se dévêtir était alors contraire aux règles d'hygiène et de bienséance : il convenait de protéger 

son corps des rayons du soleil comme des regards de ses contemporains. 


La plupart des touristes utilisaient alors des cabines de bain à l'extrémité de la plage, dans 

laquelle ils jouissaient d'un peu d'intimité.



pays basque autrefois roi reine guipuscoa
CABINES DE BAIN ST SEBASTIEN - DONOSTIA
PAYS BASQUE D'ANTAN



pais vasco antes rey reina guipuzcoa
CABINES DE BAIN ST SEBASTIEN - DONOSTIA
PAYS BASQUE D'ANTAN



euskal herria lehen rey reina guipuzcoa
CABINES DE BAIN ST SEBASTIEN - DONOSTIA
PAYS BASQUE D'ANTAN



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CABINE ROYALE  ST SEBASTIEN - DONOSTIA
PAYS BASQUE D'ANTAN



euskal herria lehen errege erregina banoak
CABINE ROYALE  ST SEBASTIEN - DONOSTIA
PAYS BASQUE D'ANTAN



pais vasco antes rey reina guipuzcoa
CABINE ROYALE  ST SEBASTIEN - DONOSTIA
PAYS BASQUE D'ANTAN



Pour les gens qui voulaient se baigner, il y avait des employés qui les emmenaient vers les bains 

de mer et qui les aidaient à descendre des cabines.

Une fois le bain de mer pris, le baigneur prenait dans la cabine un bain d'eau chaude et un 

bain d'eau tiède, puis s'habillait et sortait de la cabine.

A cette époque, pendant laquelle on utilisait ces cabines, un baigneur pouvait prendre au 

maximum 9 bains tout au long de l'été.

En effet, on considérait que malgré les vertus thérapeutiques de l'eau de mer, user des bains de 

mer pouvait être contre-productif, car les effets du soleil pouvaient être préjudiciables à la 

peau.



Les vêtements  de bain étaient en laine et de couleur noire composés de deux pièces : blouse et 

pantalon.

Puis, au fil du temps, avec le changements de mentalité, les vêtements de bain raccourcirent.



Pour se changer, on installa des cabines de bain en bois, qui étaient soit achetées soit louées par 

différentes familles. 

Une autre curiosité, aujourd'hui impensable, était qu'étaient réglementés : 

les costumes, les zones masculine et féminine, ainsi que les heures de plage.

Les classes sociales "supérieures" se baignaient le matin de bonne heure, entre 7 et 9 heures, 

signe d'élégance.



Des surveillants supervisaient le bain des gens qui, à cette époque, ne savaient pas nager.



Comme les jours de forte affluence la surveillance était difficile, on ajouta sur la plage des 

poteaux de bois avec des cordes auxquelles les baigneurs s'accrochaient.



Finalement, la cabine Royale laissa sa place, en 1911, à un bâtiment en pierre.








(Source : https://www.remontees-mecaniques.net/bdd/reportage-funi-50-du-mont-igueldo-von-roll-3973.html et https://cosasquepasanensansebastian.wordpress.com/2013/11/10/los-banos-reales-y-la-caseta-real/)



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