LE CONGRÈS DU PARTI RADICAL-SOCIALISTE À BIARRITZ EN 1936.
C'est officiellement, le 21 juin 1901, qu'est créé le Parti républicain, radical et radical-socialiste.
Voici ce que rapporta à ce sujet la Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, le 22 octobre
1936 :
"Le Congrès du Parti Radical-Socialiste s'est ouvert ce matin à Biarritz.
Les Séances d'aujourd'hui.
L’organisation des travaux.
Les Commissions.
Bien avant l’heure fixée pour l'ouverture du Congrès, de nombreux Congressistes sont venus sur les lieux ; on peut affirmer que l'impression a été bonne ; les proportions de la salle, les très heureux aménagements que des organisateurs dévoués y ont apporté depuis le début de la semaine, l'organisation elle-même, tout l'ensemble enfin de la présentation de ce grand Congrès a plu infiniment aux délégués.
Dès 9 heures, nombre d'entr'eux ont pris leur place ; comme toujours, en pareil cas, l'installation des journalistes ne se fait pas sans bruit, mais chacun parvient, néanmoins, à se caser sans difficultés ; c'est heureux ! Pensez donc : 180 journalistes.
Sur l'estrade, plusieurs membres des différents bureaux se sont déjà "casés".
M. Mazé, secrétaire général ; M. Plaa, président de la Fédération des Basses-Pyrénées, sont très entourés ; leur tâche n'est pas mince.
PIERRE MARIE MAZE DEPUTE FINISTERE DE 1932 A 1936 |
On annonce que plusieurs ministres sont arrivés ce matin ; on cite M. Yvon Delbos, M. Daladier ; ils sont descendus à l'Hôtel du Palais.
Bien entendu, la séance ne commencera pas à l'heure prescrite ; elle ne comporte évidemment que des questions préparatoires.
La plupart des congressistes le savent bien et le gros de la troupe n’arrive qu'assez tard.
A 9 h. 30, le Bureau entre et prend place sur l'estrade.
M. Lorgeré, vice-président sortant, préside entouré de MM. Mazé, secrétaire général ; Fabius de Champville, président de la Commission de vérification des pouvoirs ; Anxionas, secrétaire général adjoint, Jacques Kaiser, vice-président ; Dupuis, vice-président ; de Rosenthal, président de la Commission de politique sociale.
A 9 h. 50, M. Lorgeté déclare ouvert le 55e Congrès National radical et radical-socialiste.
ANDRE LORGERE DEPUTE CÔTES-DU-NORD DE 1928 A 1936 |
Avant de passer la parole au Secrétaire général, M. Lorgeré déclare, au nom des Congressistes, sa satisfaction pour l’organisation matérielle de ce Congrès ; il remercie MM. Plaa et Fortin qui ont dépensé beaucoup de temps et de peine pour avoir, très heureusement préparé cette immense assemblée.
Il salue Biarritz, station accueillante qui vient de faire de gros efforts pour recevoir le Congrès ; le soleil lui-même est de la fête, comme toujours, sans doute, dans cette admirable région, ajoute-t-il. Puis il poursuit :
"Le Congrès va avoir de grosses questions à discuter ; son programme est copieux ; la France aura, pendant quatre jours, les yeux sur Biarritz.
Les chefs sauront trouver les formules qui conviennent dans les heures graves que nous traversons.
J'espère que le Congrès déroulera ses assises dans l’ordre qui est plus que jamais nécessaire. Le radicalisme doit jouer un rôle important, primordial, dans les destinées de la France ; il devra assurer et il assurera l'ordre, le progrès et la sécurité pour tous".
M. Lorgeré est vivement applaudi.
Le Secrétaire général va procéder à la nomination de la commission de vérification des pouvoirs des délégués au Congrès et des différentes commissions du Congrès.
La séance est ensuite levée ; elle n'a pas duré 20 minutes.
Quatre cents délégués environ y ont assisté.
La Commission de vérification des pouvoirs va sc réunir immédiatement. Les autres Commissions se réuniront à 11 heures.
Parmi les délégués à la Commission de politique générale on a retenu les noms de MM. Caillaux, Gasnier-Duparc, Chautemps, A. Bayet, Emile Roche, A. Milhaud ; dans la Commission de politique extérieure figurent : MM. Herriot, Steeg, Guy La Chambre, Jacques Kaiser, Henri Guernut.
Séance de l’après-midi, à 14 heures, pour entendre tout d’abord le discours de M. Hirigoyen, puis ceux de MM. Plaa et Daladier.
Les deux premiers rapports ont été lus aujourd'hui sur l'Agriculture et l'Enseignement.
L'Agriculture.
Comment revaloriser les produits agricoles par Henri Léculier, ancien député du Jura.
HENRI LECULIER DEPUTE DU JURA DE 1932 A 1936 |
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