Après sa naissance, en Argentine, où son père, médecin juif, a obtenu un poste, sa famille revient en Europe, en Russie, de 1905 à 1908, puis en France, d'abord à Nice, et enfin en région parisienne.
Joseph fait ses études secondaires, à Nice, puis au lycée Louis-le-Grand, à Paris.
Infirmier brancardier durant quelques mois en 1914, à 16 ans, il obtient, en 1917, sa licence de lettres et se trouve engagé au Journal des débats, dans le service de politique étrangère.
Il est tenté un temps par le théâtre et reçu, en 1916, au Conservatoire.
Fin 1916, Joseph s'engage d'abord dans l'artillerie, puis dans l'aviation.
Dès 1920, il est envoyé à Londres par le Journal des débats pour son premier grand reportage.
Il épouse, en 1921, Nadia-Alexandra Polizu-Michsunesti, qui décèdera, en 1928, de tuberculose.
Joseph obtient, en mars 1922, la nationalité française.
En 1922, il publie son premier roman La Steppe rouge.
Dès 1923, il obtient son premier succès littéraire avec L'Equipage.
Avec Georges Suarez et Horace de Carbuccia, il fonde, en 1928, Gringoire, un hebdomadaire politique et littéraire de droite.
Joseph signe également des grands reportages à succès pour Paris-Soir que dirige alors Pierre Lazareff.
Il publie notamment, en 1928, Belle de jour, qui fait scandale et reste entouré d'une réputation sulfureuse jusqu'à son adaptation cinématographique en 1967 par Luis Bunuel, et Fortune carrée, roman publié en 1932 et inspiré d'un périple en Mer Rouge lors duquel il fait la rencontre d'Henry de Monfreid.
En 1939, il épouse Catherine Gangardt dont il divorcera ensuite.
Quand éclate la Seconde Guerre mondiale, il est correspondant de presse, puis rejoint la Résistance et rallie le général de Gaulle à Londres.
Joseph y compose et co-écrit avec son neveu Maurice Druon les paroles du Chant des partisans (1943), qui devient l'hymne de la Résistance, et écrit L'Armée des ombres (1943) en hommage à ces combattants, puis finit la guerre comme capitaine dans l'aviation.
Après la Libération, il retourne aux voyages - dont il tire de grands reportages et la matière de romans, dont celui qui est considéré comme son chef d'oeuvre romanesque, Les Cavaliers (1967), ou encore Le Lion (1958), qui rencontre un immense succès.
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LIVRE LE LION DE JOSEPH KESSEL |
En 1962, il est élu à l'Académie française.
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