LA RÉGIE DU GAZ À BAYONNE ET À BIARRITZ EN 1918.
C'est à partir de 1844 que la société du gaz, avec des actionnaires lyonnais, fournit l'éclairage public de la ville de Bayonne.
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ATTENTION AU BEC DE GAZ BAYONNE PAYS BASQUE D'ANTAN |
Voici ce que rapporta à ce sujet La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, dans
plusieurs éditions :
- le 16 mai 1918, sous la plume d'E. Seitz :
"Visite de l'usine à gaz (suite).
... M. Faure nous a montré les fours en activité, en nous faisant voir les six qui ont été réparés depuis moins d'un an pour améliorer leur fonctionnement ; — les cloches d'épuration, dont les terres filtrantes après avoir servi sont ventilées, utilisées de nouveau et enfin livrées à l'industrie des matières colorantes, lorsqu'elles sont saturées ; — les services photométriques de la qualité et de la pureté du gaz ; les appareils enregistreurs, appareils servant à régulariser la pression, les fosses qui servent à obtenir les sulfates d'ammoniaque destinés à l'agriculture, les réserves de coke, etc...
Au sujet du coke, si nécessaire pour certaines petites industries, M. Garat fait connaître que sur les 170 à 200 tonnes produites par mois et réquisitionnées par le ministère de l'armement, il a pu obtenir de réserver 30 tonnes par mois pour les besoins de la population. Il ajoute que, d'une façon générale, les relations entre l'Armement et la Régie Municipale du Gaz comportent des échanges de fournitures avantageux des deux parts ; l'armement utilise l'usine notamment en acide sulfurique ; l'usine livre un grand nombre de sous-produits.
De plus en plus d'ailleurs, le rendement des sous-produits de l'usine est devenu très rémunérateur et contribue à augmenter les bénéfices de l'exploitation des usines à gaz.
Le directeur et le contremaître de l'usine ont confirmé que la pression et la qualité du gaz fourni ont constamment, jour et nuit, maintenues à un degré de force calorique et éclairante et à une pression telle que jamais, même dans les bas quartiers, personne n'a eu à se plaindre. Cela n'empêche de diminuer la pression ou de l'augmenter à certaines heures, suivant l'importance de la consommation ; on réalise ainsi une économie sur les pertes inévitables, déperditions et fuites qui représentent de 10 à 13 p. 100 de la dépense totale du gaz ; mais la pressions est néanmoins toujours et partout suffisante pour que ni l'industrie ni les ménages n'aient à en souffrir. L'usine à gaz alimente d'ailleurs pour la force motrice, diverses usines de guerre où il est nécessaire que cette pression soir régulière et constante.
Pour finir, M. Faure met sous les yeux du Maire et des visiteurs que cela intéresserait, une comptabilité dont la clarté... et l'éloquence méritent tous les éloges ; nous y avons vu entre autres que les salaires ont été augmentés en moyenne de 50 pour 100.
Avant de quitter l'usine à gaz, M. Garat a vivement félicité M. Faure et tout le personnel si dévoué qui a su assurer la prospérité de cette régie municipale."
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JETON COMPAGNIE DU GAZ BAYONNE 1849 |
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