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dimanche 31 août 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 31 AOÛT 2025 SAINT ARISTIDE ET SAINT RAYMOND - ETXAHUN

 

PROVERBE DU 31 AOÛT 2025 (SAINT ARISTIDE) (SAINT RAYMOND DE NONNAT) (ETXAUN).


ARISTIDE : Aristide d'Athènes ou Saint Aristide est un apologiste chrétien du 2ème siècle.



religion catholique saint sainte aristide
31 AOÛT SAINT ARISTIDE

Philosophe athénien s'étant converti au christianisme, Aristide profite du passage à Athènes de l'empereur romain Hadrien pour lui remettre une Apologie où il plaide la cause de ses coreligionnaires.

Mais Aristide n'a guère de succès malgré la qualité de son écrit et il est lui-même martyrisé sous le règne de l'empereur suivant, et Aristide meurt vers 134.

Aristide est fêté le 31 août.




RAYMOND : Raymond Nonnat, religieux de l'Ordre de la Merci, dit Ordre des Mercédaires, a été le deuxième maître de l'Ordre à la suite de saint Pierre Nolasque.




religion catholique saint sainte raymond
31 AOÛT SAINT RAYMOND NONNAT


Il naît en 1204 en Catalogne.

Raymond est ordonné prêtre en 1222, à l'âge de 18 ans.

Conformément à la règle de son Ordre, il se livre aux musulmans pour obtenir la libération de plusieurs esclaves chrétiens captifs.

Après sa libération, il rentre en Espagne et le pape Grégoire IX l'appelle pour encourager Saint Louis à partir en croisade. 

Epuisé, Raymond meurt en 1240, à 36 ans, près de Barcelone.

Il est canonisé en 1657 par le pape Alexandre VII.

Raymond est le saint patron des femmes enceintes et des sages-femmes.




ETXAHUN : Zuberoko koblakaria. (Hiruri).




pays basque autrefois bertsolari soule
ETXAHUN IRURI
PAYS BASQUE D'ANTAN


Un décès du 31 août : Louis Arthur Mortalembert Ducos du Hauron.



inventeur photographie gironde lot-et-garonne
PHOTOGRAPHIE DE LOUIS DUCOS DU HAURON
PAR NADAR VERS 1900



Né le 8 décembre 1837 à Langon (Gironde) - Mort le 31 août 1920 à Agen (Lot-et-Garonne).

Louis est l'un des inventeurs de la photographie en couleurs en 1868 avec Charles Cros.

Il ne fréquente pas l'école mais est instruit par des précepteurs.

Il s'intéresse aux arts, à la peinture et joue remarquablement du piano.

Mais il est surtout passionné par les sciences psychiques et notamment l'optique et les couleurs, en lien avec son goût pour la peinture.

Louis s'intéresse également à la photographie naissante et cherche à réaliser des photographies en couleurs, sur un plan plus théorique que pratique.

A 22 ans, il présente devant la Société des arts et sciences d'Agen un mémoire sur l'Etude des sensations lumineuses.

Entretenu par son père qui encourage ses recherches, puis à la mort de celui-ci, par son frère aîné Alcide, il n'a pas d'emploi salarié mais se consacre entièrement à ses découvertes sans en tirer de véritable profit financier.

Il adopte le principe énoncé par l'Anglais Maxwell sur la trichromie pour la reproduction des couleurs.

En 1868 à Lectoure (Gers), Louis travaille avec l'assistance d'un pharmacien local et dépose un brevet sur son invention.

En 1869, il présente son invention devant l'Académie des sciences, de même qu'un autre inventeur, Charles Cros.

Il dépose plusieurs brevets qui énoncent ce que sera le futur cinématographe des frères Lumière : succession d'images projetées devant des spectateurs, effets de ralenti, d'accéléré ou de marche arrière, etc...

Il envisage également le dessin animé mais ne peut le mettre en pratique, en raison de la technologie de l'époque.

En 1870, Louis est nommé juge à Agen.

Il réalise des vues en extérieur, paysages d'Agen et aussi des vues de Lourdes.

Il fabrique un appareil de prises de vues à triple objectif, chacun muni de son filtre couleur.

En 1874, il dépose le brevet du mélanochromoscope, appareil photographique à objectif unique.

En 1878, Louis présente à l'exposition universelle une collection importante de ses réalisations.

En 1879, il réalise une des premières épreuves en trichromie, intitulée "Vase au bégonia, verre de vin et tulipe".

En 1881, il suit son frère Alcide, nommé conseiller à la cour d'appel d'Alger.

En 1900, Alcide prend sa retraite et ils regagnent Paris.

Cette même année, Louis reçoit la médaille du progrès de la Royal Photographic Society.

Après la mort d'Alcide en 1909, il revient dans la région agenaise.

Il meurt le 31 août 1920, à 82 ans.


inventeur photographie gironde lot-et-garonne
PHOTOGRAPHIE DE LOUIS DUCOS DU HAURON 1910




Voici le proverbe du dimanche 31 août 2025 :


BATARI HARRIAZ, BERTZEARI OGIAZ.

A l'un la pierre, à l'autre le pain.



vie champs agriculture pain four
MISE DU PAIN AU FOUR


(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)


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LES BLASONS DES PROVINCES ET VILLES BASQUES EN 1931 (quatrième partie)

 

LES BLASONS DES PROVINCES ET VILLES BASQUES EN 1931.


Au Pays Basque, de nombreuses provinces, communes et familles possèdent leurs propres armoiries.




pays basque zazpiak bat blason armoirie province communes
BLASON DU PAYS BASQUE



Voici ce que rapporta à ce sujet Jacques Meurgey dans le Bulletin de la Société des sciences, arts & 

lettres de Bayonne, le 1er juillet 1931 :




pays basque zazpiak bat blason armoirie province communes
ARMOIRIES DU LABOURD



"... Labourd.

Capitale : Urrugne, puis Ustaritz.



Armes : D'or à un lion de gueules tenant de sa patte dextre un dard un peu péri en barre, la pointe en haut du même, parti d'azur à la fleur de lys d'or.



Ce pays n'a pas d'armoiries particulières. Pour établir le pennon des écus basques, on a attribué au Labourd les armes d'Urrugne.



Bien qu'aucuns document ou témoignage ne permettent de l'affirmer, il peut y avoir un rapport entre ce lion et l'emblème des anciens vicomtes du Labourd.



La plupart des familles, en effet, qui sont issues de Loup 1er, duc d'Aquitaine et roi des Vascons, ont un lion dans leurs armes : le lion, qui primitivement était léopardé, devint rampant vers le XVe siècle.



Les comtés et provinces de cette région de la France ont souvent un lion dans leurs armoiries. Je n'en donnerai pour exemples que la Guyenne, les comtés d'Armagnac, de Fezensac et de Bigorre ; mais surtout, la maison du Sault de Hasparren, issue des anciens vicomtes de Labourd, portait d'or au lion de gueules.



Quant à la fleur de lys, elle semble symboliser l'annexion du Pays de Labourd par Charles VII, roi de France en 1451, et peut avoir été une concession royale. C'est là une simple hypothèse, le blason d'Ustaritz n'ayant probablement pas une si grande ancienneté, il s'agirait plutôt d'un signe de fidélité au roi. Ainsi, l'écu du Labourd rappellerait d'une part la domination des vicomtes qui ont gouverné le pays, d'autre part celle des rois de France.



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ARMOIRIES SOULE



Soule.

Capitale : Mauléon.



Armes : De gueules au lion d'or.


Ni le pays de Soule, ni la ville de Mauléon ne paraissent avoir eu d'armoiries particulières, et on ne les trouve pas enregistrées dans d'Hozier.


Louvan Géliot, dans son Indice Armorial, dit que le seigneur de Mauléon porte de gueules au lion d'or.



Par extension, les armes de cette maison sont devenues celles de la vicomté de Soule, puis de la ville. Aujourd'hui la commune de Mauléon a adopté ces armes en souvenir de ses anciens seigneurs, et de même le lion de Mauléon a été choisi, à très juste titre, pour représenter l'ancienne vicomté de Soule dans le pennon basque.



Le sceau équestre d'Auger de Mauléon, vicomte de Soule, représente ce chevalier armé de toutes pièces. Son écu est chargé d'un lion. Le caparaçon du cheval porte également des lions.



Le Pays d'Arberoue.

Armes : de Navarre (Genestet de Chairac, op. cit.), voy. Ci-dessus p. 245.



Bayonne.


On rencontre plusieurs variétés du blason bayonnais, qui peuvent cependant se ramener à deux types principaux :


1° la baïonnette

2° une tour posée au bord d'une rivière et accompagnée de deux lions, de deux arbres et d'une fleur de lys.


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BAÏONNETTE



I° La baïonnette (Fig.). Sous prétexte que la baïonnette fut, dit-on, inventée à Bayonne, et comme cette ville n'avait pas fait enregistrer ses armoiries, d'Hozier lui attribua d'office un écu de sable à une baïonnette d'argent mise en pal la poignée d'or, la point en bas (XIII, 961 ; Bibl. Nat., Estampes, P. C. 19, fol. 130)


Ces armes, non traditionnelles, ont été reproduites, par Lemau de la Jaisse (1736), l'abbé de la Porte (1765), Guilbert (1844), Borel d'Hauterive (1855), Guirault de St-Fargeau (1847), Van Driesten (1889), Traversier (1843), Dubarat-Daranatz (1910), etc.


Peu renseigné, Malte-Brun transforma la baïonnette en poignard.



II°. Dans les blasons du second type, attribués à Bayonne, on voit une tour accostée de deux lions brochant sur le fût de deux arbres, la tour soutenue d'une rivière et surmontée d'une fleur de lys.


L'origine de ces armes bayonnaises se trouve dans des documents du XIVe siècle :


1° — Un sceau de 1351, où l'on voit la cathédrale de Notre-Dame entourée d'une enceinte fortifiée (remparts de Bayonne). Au revers : un léopard (anglais) brochant sur trois chênes ;


2° — Une clef de voûte de la cathédrale, composée avec les meubles des deux faces du précédent sceau ; cette sculpture représente une construction (château ou cathédrale) accostée de deux arbres, et de deux léopards passant au pied des arbres soutenues d'ondes (l'Adour).


Lorsque Bayonne n'est plus sous la domination anglaise, les léopards deviennent d'abord des lions léopardés ; puis des lions rampants ; les constructions compliquées se réduisent à une tour, les ondes subsistent, une fleur de lys est ajoutée plus tard. On a dit que c'était une concession de Charles VII ou de Louis XI, mais aucun document ne le prouve.



pays basque zazpiak bat blason armoirie province communes
ARMOIRIE BAYONNE
PAYS BASQUE D'ANTAN



Ce blason a souvent varié.


1re Variante (1650).



On trouve au XVIIe siècle un document qui a été plusieurs fois reproduit ; il s'agit des armes qui illustrent une vie de saint Léon, premier évêque de Bayonne, conservée à la Bibliothèque de la ville (voy. p. suivante).


Sous le premier Empire, voici ce qu'il est devenu :

D'azur à la tour crénelée de quatre pièces d'argent ouverte, ajourée, maçonnée de sable, accompagnée de deux pins arrachés d'or à un dextre, l'autre à senestre et de deux lions contrerampants d'argent, brochant sur le fût des pins, franc quartier des villes de second ordre brochant au neuvième de l'écu, qui est à dextre d'azur chargé d'une N d'or, surmontée d'une étoile rayonnante du même. (H. Simon, Armorial de l'Empire.)


Ce blason donne lieu à trois critiques :


1° — L'émail du champ doit être certainement de gueules.

2° — Les arbres sont des chênes. La proximité des Landes a amené cette confusion. (Voir le sceau de 1351.)

3° — Il n'est pas question d'ondes.




pays basque zazpiak bat blason armoirie province communes
ARMOIRIE BAYONNE
PAYS BASQUE D'ANTAN



Le blason reproduit ci-dessus a eu des partisans, entre autres Genestet de Chairac qui le décrit ainsi :


De gueules à la tour d'or posée sur une mer d'argent accostée de deux lions d'or brochant sur le fût de deux pins de sinople, la tour sommée d'une fleur de lys d'or.


Ce sont, avec quelques détails sans importance (les arbres sont des chênes), les armes que la ville a reprises récemment. Nous arrivons ainsi au type des armoiries officielles actuelles qui ont été fixées par une délibération du Conseil Municipal, en date du 3 Août 1919.


De gueules à la tour crénelée et talutée d'or, ouverte ajourée et maçonnée de sable, posée sur une mer au naturel, ondée d'or et de sable ; accostée de deux lions d'or, rampants, affrontés, lampassés, brochant sur le fût de deux chênes au naturel, englantés d'or et surmontée d'une fleur de lys d'or.


Devise : Nunquam polluta.



pays basque zazpiak bat blason armoirie province communes
ARMOIRIE BAYONNE
PAYS BASQUE D'ANTAN



2e Variante.


Au XVIIIe siècle les armes sont les suivantes :


Un écu de gueules à la tour crénelée soutenue d'ondes au naturel, au chef d'azur chargé d'une fleur de lys d'or.


Comme supports et non plus dans l'écu : deux lions brochant sur le fût de deux arbres posés en pal derrière les lions.


Devise : Nunquam polluta.


Les documents sur lesquels se rencontrent ces armes sont un jeton d'argent de 1738 et un sceau-cachet apposé sur un brevet de sergent de quartier daté de Bayonne le 24 juillet 1747 (collection de l'auteur).


Ce même sceau a été décrit par Paul Raymond (op. cit. n° 781, H 51), sceau ovale 25 millim. sur 23, cire rouge, plaqué sur un certificat en faveur des Carmes, daté de Bayonne, le 5 mai 1752. Sur une terrasse : écu ovale, de gueules au donjon crénelé, sus un chef d'azur chargé d'une fleur de lys ; supporté de deux lions sommés d'un pin. Devise : Nunquam polluta.



Au XIXe siècle les armes de Bayonne étaient donc :


De gueules à la tour crénelée d'or ouverte, ajourée et maçonnée de sable, posée sur une mer d'argent, accostée de deux chênes de sinople et de deux lions d'or affrontés, brochant sur le fût des arbres, au chef d'azur, chargé d'une fleur de lys d'or (H. Tausin. Devises des villes de France).


Ce sont les armes que voulaient conserver M. Yturbide et M. le chanoine Daranatz."



A suivre...








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samedi 30 août 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 30 AOÛT 2025 SAINT FIACRE ET SAINT FANTIN ET SAINTE JEANNE JUGAN - ARROSA

 

PROVERBE DU 30 AOÛT 2025 (SAINT FIACRE) (SAINT FANTIN LE JEUNE) (SAINTE JEANNE JUGAN) (ARROSA).


FIACRE : Fiacre est un moine irlandais de l'époque mérovingienne qui a évangélisé la Brie, autour de Meaux.



religion catholique saint sainte fiacre
30 AOÛT SAINT FIACRE

Fiacre fonde, au 7ème siècle, un monastère proche de Meaux (Seine-et-Marne) qui plus tard a pris son nom et est devenu le centre d'un pèlerinage réputé.

Fiacre a acquis un regain de notoriété vers 1650, lorsqu'à Paris, un certain Nicolas Sauvage a imaginé de remplacer les chaises à porteurs par des voitures attelées avec cocher.

Fiacre a installé sa remise de voitures près d'un hôtel particulier orné de l'effigie de Saint Fiacre. D'où le nom de... fiacre qu'ont donné les Parisiens à ces voitures, les ancêtres des taxis.

Fiacre est le saint patron des jardiniers.

Fiacre est fêté le 30 août.



FANTIN : Fantin (le jeune) est un moine basilien, thaumaturge et abbé du monastère grec de Saint-Mercure dont le rayonnement était si grand qu'il ne put jamais vivre la solitude dont il rêvait pour prier Dieu.

Fantin était l'ami de saint Nil de Rossano.

Il meurt vers 1000 à Thessalonique.



JEANNE JUGAN : Sainte Jeanne Jugan, en religion soeur Marie de la Croix, naît le 25 octobre 1792 à Cancale (Ille-et-Vilaine) et meurt le 29 août 1879 à Saint-Pern (Ille-et-Vilaine).



religion catholique saint sainte jeanne jugan
30 AOÛT SAINTE JEANNE JUGAN


C'est une religieuse française, fondatrice de la congrégation des Petites Soeurs des pauvres.

Humble fille du peuple, simple servante, émue de pitié à la vue des vieillards qui mouraient dans l'abandon, elle fonde à Saint-Servan (Ille-et-Vilaine) un institut qui, depuis, n'a cessé de prospérer.

Elle est béatifiée en octobre 1982 par le pape Jean-Paul II, et canonisée en octobre 2009 par le pape Benoît XVI, avec 4 autres bienheureux.

Sa fête est le 29 ou le 30 août (informations différentes suivant les sources).




ARROSA : Rosa (es), Rose (fr), Rose (en)

Ameriketako Lima hirian loratu lore berria (1617) Andre Maria Bermeon.

Bermeoko (Bizkaia) ermita. Andre Mariarena, eta lore izena. XVI. mendean Larrosa deitzen zuten ermita Mundakako bidean zegoen, baina gau egun Arrosatxu izena baino ez da gzeratzen ; irudia santa Eufemiako ermitan dago. Andre Mariaren adbokazioa eta santa baten izena ere bada. Limako santa Arrosa, jaiotzez Isabel. Ameriketako patrioa da. Santuaren egunak urtarrilaren 30ean eta abuztuaren 23an (Limakoa) dira. Euskal kantuetan ohikoa da arrosa erabiltzea, maite den andrea irudikatzeko. Aldaera : Errose (Deun-ixendegi euzkotarra).

ERROSE : Rosa (es).

Deun-ixendegi euzkotarra lanean gaztelaniazko Rosaren baliokidetzat ematen den arrakasta handiko izena. Ikus : Arrosa eta Larrosa.




Une naissance du 30 août : Théo van Doesburg, pseudonyme de Christian Emil Marie Küpper.




néerlandais peintre architecte de stijl
THEO VAN DOESBURG



Né le 30 août 1883 à Utrecht (Pays-Bas) - Mort le 7 mars 1931 à Davos (Suisse).

Théo est un peintre, architecte et théoricien de l'art néerlandais, connu principalement pour être le fondateur et principal animateur du mouvement De Stijl.

En 1902, après des cours d'art dramatique, il décide de se consacrer à l'écriture, puis à la peinture en tant qu'autodidacte.

Il choisit le nom de son beau-père Theodorus Doesburg pour signature : Theo Doesburg puis Theo van Doesburg.

En 1908, il présente sa première exposition de peinture à La Haye dans un style naturaliste qu'il conserve jusqu'en 1915.

En mai 1910, Théo épouse la poétesse Agnita Feis.

Au sortir de son service militaire, en 1915, certainement très impressionné par la démarche purement abstraite de Mondrian, Théo décide de suivre ses pas en reproduisant l'esthétique de son ami.

En janvier 1916, il rend visite à Mondrian qui lui présente le théosophe allemand MHJ Schoenmaekers.

En mars 1916, il fonde avec Erich Wichmann et Louis Saalborn l'association artistique De Anderen.

En mai 1917, Théo épouse, en secondes noces, Lena Milius.

En octobre 1917, il fonde la revue De Stilj et le courant artistique portant le même nom avec Mondrian et l'architecte Jacobus Johannes Pieter Oud. Il en sera le principal animateur durant toute sa vie.

En février 1920, Théo rencontre, à Paris, Paul Rosenberg, directeur de la Galerie de L'Effort moderne.

En juillet 1920, il rencontre la pianiste Nelly van Moorsel, qu'il épousera en novembre 1928.

En avril 1921, il s'installe, avec Nelly à Weimar (Thuringe, Allemagne).

De 1921 à 1923, il se lie d'amitié avec les constructivistes Laszlo Moholy-Nagy et El Lissitzky, ainsi qu'avec Hans Richter et Mies van der Rohe, et ils forment ensemble le Groupe G.

Avec les constructivistes russes, Théo joue un rôle décisif dans l'inflexion de l'enseignement de Weimar vers une esthétique alliant l'artisanat, le machinisme et la production de masse.

En 1921, il rejoint aussi le mouvement Dada et il rédige des poèmes Dada souvent sous le pseudonyme I.K. Bonset  (anagramme de "je suis fou" en néerlandais).

Il donne une grande série aux conférences entre autres au Bauhaus.

En 1922, il fonde la revue Mecano à Leyde.

En mai 1922, à l'initiative de Théo, le Congrès international des artistes progressistes ouvre à Düsseldorf.

En mai 1923, il s'installe avec Nelly à Paris et en octobre, se déroule l'Exposition Les Architectes du groupe De Stilj.

Avec Cornelis van Eesteren, il propose 3 projets de maisons "contre-constructions".

En septembre 1926, il dirige la rénovation du café de l'Aubette, à Strasbourg, avec Hans Arp et Sophie Taeuber-Arp

En 1926, Théo publie avec le Manifeste élémentariste et rompt définitivement avec les principes premiers du Néoplasticisme et de ce fait avec Mondrian.

En novembre 1928, il épouse, en troisième noce, la pianiste Nelly van Moorsel.

De 1929 à 1931, il construit sa maison-atelier à Meudon, où il opère le grand renversement moderniste.

Il meurt le 7 mars 1931, à 47 ans, d'une attaque cardiaque à Davos où il s'est rendu pour raison de santé.



néerlandais peintre architecte de stijl
THEO VAN DOESBURG



Voici le proverbe du samedi 30 août 2025 :


ARI ORAPILLATUA EZTA SEKULA OSO.

Le fil cassé n'est jamais plus entier.



chanson bretagne fil cassé
BRETAGNE : CHANSON DE BOTREL
LE FIL CASSE



(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)


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LA SALMONICULTURE DANS LES BASSES-PYRÉNÉES EN 1934 (première partie)

LA SALMONICULTURE DANS LES BASSES-PYRÉNÉES EN 1934.


La salmoniculture (l'élevage de la truite notamment) prend son essor à la fin du 19ème siècle grâce à deux pêcheurs, Rémy et Géhin, qui ont mis au point la reproduction artificielle des truites dans les Vosges.




pays basque pisciculture saumon nive économie agriculture basse-navarre
PISCICULTURE UREPEL
BASSE-NAVARRE D'ANTAN



Voici ce que rapporta à ce sujet M. Rocq, Président de la Fédération Basco-Béarnaise des Sociétés 

de Pêche dans le Bulletin de la Société des Sciences, Lettres & Arts de Bayonneen juillet 1934 :



"La salmoniculture dans les Basses-Pyrénées.



Un postulat doit tout d'abord être énoncé : La Pisciculture, cypriniculture ou salmoniculture, est une des branches de l'Agriculture.



La méconnaissance de ce principe a eu de graves conséquences pour notre économie rurale, en particulier pour toute l'économie montagnarde où la pisciculture, sous toutes ses formes, peut avoir un rendement élevé.



Comme nous ne cessons de le répéter depuis dix ans, il faut éviter, à tout prix, la rupture de l'équilibre entre l'agriculture et l'industrie, équilibre qui est l'essence de la prospérité française et de la stabilité nationale.



Sous la griserie des fallacieuses théories américaines prétendant, sur l'ignorance du passé, édifier un monde nouveau, on a compromis la prospérité française : son redressement doit s'appuyer sur  un essor rural.



La salmoniculture peut y aider.



Les Basses-Pyrénées, comme tant d'autres départements pyrénéens, sont caractérisées au point de vue économique par une diminution constante des domaines ruraux.



La campagne a cependant toujours son même rôle à l'égard des villes : elle les nourrit, mais elle assure par surcroît la santé de tous ceux qui peuvent se déplacer pour venir trop brièvement hélas, s'y vivifier l'organisme. Tous les problèmes ruraux ont donc leurs deux aspects nécessaires : production agricole et tourisme.



C'est la généralisation de ces deux aspects et leur amélioration qui doit être le but de nos efforts.



La richesse des rivières.



Les rivières représentent un élément de richesse trop sous-estimé.



On n'a voulu y voir, par une véritable aberration, que potentiel mécanique ou égout commode. L'abus du premier facteur a créé une profonde perturbation dans l'économie des domaines riverains, tant particuliers que collectifs ; la généralisation du second crée une monstrueuse atteinte à l'hygiène publique.



Nos rivières pyrénéennes se sont distinguées pendant longtemps par leur régularité, leur fraîcheur, leur pureté. Dans les Basses-Pyrénées, il y a deux types de rivières : les Gaves et les Nives. Ces dernières, semblables aux rivières du Pays Basque espagnol, constituaient la rivière idéale comme capacité biogénique ; elles furent à coup sûr l'un des facteurs décisifs qui, à travers les millénaires, retinrent sur leurs rives, sous un climat favorisé par les brises maritimes, une population jalouse de ses privilèges naturels.



A la condition de conserver intactes nos rivières et nos ruisseaux, l'économie rurale doit en tirer, comme de ses autres branches, un revenu direct qui est le poisson — truite et saumon — un revenu indirect qui est le tourisme. Par surcroît, tous les domaines ruraux disposant d'un ruisseau doivent ajouter l'élevage de la truite arc-en-ciel à leurs petits élevages familiaux.



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SAUMON



Il faut rappeler que le revenu du sol mouillé par nos cours d'eau est aussi rémunérateur que celui d'une terre à blé ; il le dépasse si on y ajoute le revenu général touristique.



Une rivière comme la Nive, de 30 à 40 mètres de largeur moyenne, présente actuellement un rendement annuel de 300 kilos de truites au kilomètre auquel s'ajoute le rendement en saumons qui peut se chiffrer à environ 20 tonnes par an (2 500 saumons, chiffre minimum). La presque totalité des saumons sont bien pris au filet dans la partie maritime, mais ils n'en sont pas moins le produit des frayères de la Nive et de ses bancs de tocans. Ces tocans (jeunes saumons), avant de descendre à la mer, séjournent en majorité deux ans dans nos rivières parmi les truites. Comme le saumon remonte toujours dans la rivière où il est né, la montée des saumons adultes est bien un produit de la partie de la rivière apte à nourrir les tocans.



Aussi peut-on dire que dans le bassin de la Nive, les trente kilomètres où croissent les jeunes tocans produisent non seulement le rendement moyen normal en truite, mais 660 kilos de saumon au kilomètre.



Avec ces chiffres, on conçoit mieux que, selon la formule d'un expert anglais, une rivière à saumons est une mine d'or. Si l'on ajoute à cette production alimentaire le revenu touristique de la rivière, on juge mieux l'effarante erreur de certains experts en travaux hydrauliques déclarant sommairement que la suppression des poissons était sans conséquence appréciable.



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"VOICI LE SAUMON PROMIS"



Les Basses-Pyrénées ont été le Département où une enquête approfondie a pu, en 1927, grâce à l'action des Sociétés de pisciculture, apporter la preuve de la valeur de certaines rivières, et en conséquence obtenir du Conseil Supérieur des Forces Hydrauliques l'interdiction de tout nouveau barrage hydroélectrique.



Cette décision étouffait les projets de six grands barrages sur le Gave d'Oloron et de quatre sur la Nive.



L'avenir a top vite donné raison aux Sociétés de pisciculture puisque, depuis deux ans, il y a une surabondance de K. W. équipés, et la construction des barrages envisagés eût réjoui temporairement quelques puissants constructeurs mais eût ruiné une importante production alimentaire, anéanti une attraction touristique considérable pour doter la région d'usines ne vendant pas le 1/10 de la force captée.



La situation piscicole.



Résumons maintenant la situation piscicole :


Les rivières des Basses-Pyrénées, sur la majeure partie de leurs cours, sont des rivières à salmonidés qui, si on leur évite la pollution industrielle et urbaine, jouissent d'une capacité nutritive considérable. Cette capacité nutritive est maxima pour toutes les rivières ou ruisseaux ne recevant point l'apport des eaux de fonte des neiges et des glaciers au début de l'été.



La tiédeur relative de l'eau, hors cette fonte, favorise le développement du plancton. Les eaux très froides des glaciers et neiges de haute altitude retardent jusqu'en fin juillet le développement de ce plancton. C'est ce qui constitue la différence essentielle des Gaves béarnais et des Nives basques.



Le saumon qui fut, comme sur tout le littoral du "Ponant", un des éléments de base de l'alimentation locale jusqu'au début du XIVe siècle, est encore abondant dans le Gave d'Oloron, le Saison et la Nive.



Il a disparu du Gave de Pau depuis une trentaine d'années par suite des barrages d'Orthez, de la Nivelle par suite du braconnage.



Le saumon est exploité normalement au filet dans la partie dite maritime des rivières, soit de Bayonne à Peyrehorade pour l'Adour et les Gaves, de Bayonne à Villefranque pour la Nive, en tout 45 kilomètres environ.



Ces pêcheries, dans les très bonnes années comme 1929, ont produit 18 000 saumons d'un poids moyen de 9 kilos ; les prises de 20 à 50 saumons d'un coup de senne ne sont point rares. Cette pêche pourrait être considérablement développée si nos rivières recevaient enfin l'organisation qu'elles méritent.



La pêcherie de l'Adour, liée au rendement des frayères des Gaves et des Nives, a donc une importance indéniable.



Voyons la situation passée, la situation présente et l'avenir de la richesse piscicole dans notre région, et pour terminer, l'élevage piscicole.



Un des grands principes de l'agriculture, c'est qu'il faut semer pour récolter.



Cette vérité qui paraît aveuglante, a été longtemps méconnue pour nos rivières, bien qu'elles fissent partie intégrante du domaine agricole.



Certes, pendant des siècles, la capacité nutritive naturelle des rivières, l'abondance des forêts, la faible valeur du poisson, le peu d'exigence des besoins locaux, la rigueur des Tribunaux pour tous braconniers, permirent à la nature de maintenir à elle seule un juste équilibre entre la production et la destruction. Le saumon n'était sans doute plus aussi abondant que dans les temps préhistoriques où nos rivières devaient ressemble aux rivières canadiennes, mais néanmoins il était la base de l'alimentation du peuple, les domestiques se préservant même par contrat contre un régime allant jusqu'à la satiété complète.



Tout le progrès industriel, les facilités de transport, le déboisement, ont concouru à appauvrir les rivières à salmonidés, atteintes sous toutes les façons possibles : pollution et réchauffement des eaux.



Après la guerre, avec la hausse de tous les prix, on put croire que le pillage effréné de nos rivières aboutirait à l'anéantissement de leur richesse. Dans la région de la Nive, une étude méthodique fut effectuée pour reconnaître la capacité biologique des rivières ; elle fut très satisfaisante.



Les premiers déversements d'alevins de truite commune furent faits par la Société des Pêcheurs de la Nive en 1923 et 1924. 30 000 alevins furent ainsi immergés.



En juillet 1924, le regretté M. Séverac, Inspecteur principal de la Compagnie des Chemins de fer du Midi, organisa un premier Congrès de pisciculture à Toulouse. Je m'y rendis avec un ami, et après les premières données fournies par M. le Professeur Jammes à l'Institut de Pisciculture de Toulouse, nous pûmes visiter la pisciculture de Vernet d'Ariège et les très intéressantes petites stations créées en Ariège par M. Sauret, Président de la Fédération des Sociétés de pêche Ariégeoises.



Durant l'hiver 1924, quatre petites piscicultures furent créées par la Société des pêcheurs de la Nive dans le bassin de cette rivière, en profitant des expériences antérieures.



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BULLETIN DE LA SOCIETE DES PÊCHEURS DE LA NIVE 1926
PAYS BASQUE D'ANTAN


Elles furent établies : à la Madeleine (Saint-Jean-le-Vieux) sur le Laurhibar, à Saint-Jean-Pied-de-Port sur la Nive principale, à Ossès sur un ruisseau, à Eyhéralde sur la Nive de Baïgorry.



Des études très suivies, des mises au point aboutirent à l'agrandissement, en 1925, des stations de la Madeleine et d'Ossès, au transfert de la station d'Eyhéralde à Cambo-les-Thermes sur un ruisseau descendu de l'Ursuya, à la création d'une cinquième station à Urepel vers les sources de la Nive de Baïgorry.



Après des visites à de nombreuses piscicultures, principalement à la Pisciculture de Normandie à Bernay (Eure), une station centrale fut construite en 1927 sur un ruisseau de la Nive de Baïgorry : la station Chambeau, d'une capacité de 400 000 oeufs. Elle sert en même temps de station de capture de reproducteurs, ce que l'expérience me révéla nécessaire.



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PISCICULTURE
27 BERNAY



Cette station emploie des incubateurs danois fort pratiques, dont le modèle me fut indiqué à la Pisciculture de Normandie.



Sur mes conseils et mes plans, une pisciculture pour 200 000 oeufs fut construite à Oloron par la Société de pêche du Gave d'Oloron, suivie d'une petite station à Salies-de-Béarn pour la même Société.



A Licq-Athérey, la Société de pêche de Tardets créa une station pour 40 000 oeufs.



L'Orthézienne utilisa en 1930 la vieille Tour du Pont pour une station très originale.



Enfi, pour terminer, la Gaule Paloise vient de construire un magnifique Etablissement à Gan, sur le Néez.



Toutes ces Sociétés possèdent en outre un total de 70 appareils Mitchell, incubateurs volants très pratiques, contenant chacun 5 à 6 000 oeufs. Ils me furent indiqués par un éminent expert anglais.



Pour le saumon, l'Administration des Eaux et Forêts a construit à Oloron un important établissement avec un bief de stabulation à Monein."



A suivre...




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