L'INVENTION DE LA BAÏONNETTE PAR LES BASQUES.
La question historique de l'origine de cet instrument de mort s'est posée à de multiples reprises.
1914 BATAILLE DE LA SOMME CARTE SATIRIQUE |
Voici ce que rapporta Le Petit Journal, dans son édition du 16 mai 1915, sous la plume d'Ernest
Laut :
"Rosalie".
C'est ainsi que nos poilus appellent la baïonnette. Le berceau de "Rosalie". Ses hauts faits. L'arme française par excellence.
Vous connaissez "Rosalie" ?
C'est une piquante personne que tous nos "poilus" tiennent pour leur meilleure et leur plus fidèle amie.
Ce sont eux, d'ailleurs, qui l'ont baptisée ainsi. Elle leur doit ce nom printanier sous lequel elle est connue dans toutes les tranchées, d'un bout du front à l'autre bout.
1914 UNE CHARGE A LA BAÏONNETTE |
Car "Rosalie" est une gaillarde que la guerre n'effraie pas. C'est, au contraire, son élément. Dans la paix, "Rosalie" se rouille : dans la guerre, elle est superbe, brillante, pleine d'entrain. Et quand nos troupiers courent à l'ennemi, c'est elle qui marche en avant et qui porte les premiers coups.
"Rosalie", pour tout dire, est l'arme française par excellence : c'est la baïonnette.
Les gens qui vaticinent sur les guerres de l'avenir, avaient répété à satiété, de puis quelques années déjà, que le règne de la baïonnette était fini. Désormais, on devait se battre sans se voir ; les corps à corps ne se produiraient plus jamais. De ce fait, les Français, dont toute la valeur militaire réside dans l'esprit d'offensive, dans l'entrain, dans la furia, devaient se trouver fatalement en état d'infériorité via à vis d'un adversaire plus calme, plus patient, moins enclin aux brusques attaques mais plus habile aux travaux de la guerre scientifique.
1914 ATTAQUE DES LONDON SCOTTISH A LA BAÏONNETTE |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire