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mercredi 13 août 2025

PROVERBE BASQUE DU JOUR ET FÊTE DU 13 AOÛT 2025 SAINT HIPPOLYTE - EKAITZ

 


PROVERBE DU 13 AOÛT 2025 (SAINT HIPPOLYTE) (EKAITZ).


HIPPOLYTE : Hippolyte naît vers 170 à Rome.




religion catholique saint sainte hippolyte
13 AOÛT SAINT HIPPOLYTE DE ROME

Hippolyte signifie en grec : celui qui délie les chevaux

Hippolyte est un prêtre romain du 2ème et 3ème siècle au caractère trempé qui s'oppose à plusieurs papes sur des questions de doctrine.

Hippolye est condamné aux travaux forcés par l'empereur Maximin 1er Le Thrace avant de se réconcilier avec l'Eglise.

Hippolyte meurt vers 235 en Sardaigne.

On adresse des prières à saint Hippolyte pour le développement de la force physique.

Hippolyte est le saint patron des gardiens de prison.

Hippolyte est le seul antipape honoré par l'Eglise.




religion catholique saint sainte hippolyte
13 AOÛT SAINT HIPPOLYTE DE ROME


EKAITZ : Ekaitzpean gerta daitezke herri osoak. 1912an, itsas ekaitzaldi batek 143 euskaldun arrantzale ito zituen.

(...) ekaitz iz. Eguratsaren nahasmendu handia, haize gogorra eta, gehienetan, euria edo elurra eta trumoi-tximistak ekarri ohi dituena Ekaitzak (...)

(...) jotzen badu. Ekaitza altxatu. Bost egun, ekaitz gogorren artean itsasoz egin eta gero. Itsas ekaitz zakarra. Ekaitz-erauntsiak. Ekaitz haizea. Ekaitz eguna denborale ekaitz magnetiko (...)

Izen mitologikoa eta izen arrunta "erauntsia".



Une naissance du 13 août : Mariano Eusebio Gonzalez y Garcia, dit Luis Mariano.


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LUIS MARIANO



Né le 13 août 1914 à Irun (Gipuzkoa) - Mort le 14 juillet 1970 à Paris.

C'est un ténor et chanteur d'opérette Basque espagnol, qui a connu une très grande popularité en Amérique latine, en France, en Espagne et au Québec.

Après sa naissance à Irun, ses parents retournent à Bordeaux, où ils vivent depuis 1912 et Mariano est scolarisé dans une école maternelle catholique.

Parlant espagnol, il apprend le français auprès de religieuses, à partir de ses 4 ans, mais ne l'utilise que rarement.

La famille se réinstalle ensuite à Irun, où son père reprend un petit garage sous franchise Citroën.

Scolarisé à l'école des Pères français de Saint-Jean-Baptiste-de-La-Salle de Saint-Sébastien, il se révèle doué pour le dessin et le chant.

Ses parents le destinent à devenir garagiste, mais Mariano préfère prendre des cours de violon.

On le fait prendre ensuite des cours de dessin industriel, pour le pousser à devenir architecte.

Parallèlement à la scolarité, il est inscrit à 14 ans à la chorale Irun'go Atsegina et à 18 ans dans l'Orféon Donostiarra de Saint-Sébastien, où il est le ténor soliste.

Lors de la guerre civile espagnole, il s'installe à Hendaye, en Labourd, ville voisine d'Irun.

Sa mère falsifie ses papiers, changeant sa date de naissance, afin de lui permettre d'échapper à la conscription.

De 1937 à 1939, Mariano est deuxième ténor dans le groupe vocal Eresoinka, avec lequel il chante dans plusieurs capitales européennes, au profit des résistants Basques et espagnols.

Avec ce groupe, il enregistre pour la première fois sa voix, en 1937, en participant à l'édition d'un disque de chansons populaires.

Il change son nom d'artiste en "Mariano".

En 1938, il chante dans Ramuntcho, film adapté du roman de Pierre Loti, évoquant le Pays Basque.

A la fin de la guerre civile, Mariano loue une chambre chez un habitant de Sare et fréquente l'Ecole des beaux-arts de Bordeaux.

En décembre 1939, il réussit le concours d'entrée du conservatoire de Bordeaux en classe de chant.

Il chante dans un cabaret, Le Caveau des Chartrons, accompagné du chef d'orchestre Fred Adison, et il rencontre du succès.

En 1942, il tourne dans Le Chant de l'exilé aux côtés de Tino Rossi et Ginette Leclerc, où il joue le rôle d'un jeune Basque chanteur.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Mariano chante dans des films et dans des opéras.

Fin 1944, il hésite entre continuer l'opéra et faire de la chanson populaire.

En 1945, il chante dans des émissions de variété radiophoniques de Saint-Granier.

Fin 1945, il accède à la célébrité grâce à La Belle de Cadix, opérette de Francis Lopez, qui va tenir l'affiche pendant plus de 5 ans. Le disque tiré de l'opérette sera vendu à 1 250 000 exemplaires.

La popularité de Mariano grandit rapidement et pendant une dizaine d'années, il domine le monde de la chanson et de l'opérette. Il devient le "prince de l'opérette".

De 1945 à 1958, il joue dans une vingtaine de films qui sont traduits dans de nombreuses langues.

Parallèlement, il donne des récitals dans le monde entier : Etats-Unis, Canada et Amérique du Sud, devant des foules immenses.

En 1957 et 1959, il accompagne la caravane du cirque Pinder sur les routes de France, puis il se produit à l'Olympia.

Dans les années 1958-1960, les jeunes yéyés envahissent les ondes et les écrans de télévision, mais Mariano a toujours autant de succès sur les théâtres d'opérettes.

Le Secret de Marco Polo (1959), Visa pour l'amour, le Prince de Madrid (1967), sont de véritables succès.

En 1966, il se signale dans une tournée triomphale en Roumanie, et il enregistre plusieurs disques.

En décembre 1969, il assure la création  de La Caravelle d'or au théâtre du Châtelet mais, ayant contracté une maladie, il abandonne son rôle au bout de quelques mois après un malaise sur scène.

Luis Mariano meurt le 14 juillet 1970, à 55 ans, à la suite d'une hémorragie cérébrale.




homme irun ténor opérette francis lopez chanteur mexico arcangues
LUIS MARIANO A ARCANGUES



Voici le proverbe du mercredi 13 août 2025 :


"AGO, BEGO, GERO" ANAIAK DIRE.

"Attends, laisse, après" sont frères.




humour attendre laisser venir
HUMOUR : ATTENDS ! JE VIENS
ILLUST O'REUR


(Source : https://www.herodote.net/ et WIKIPEDIA et https://www.euskaltzaindia.eus/)



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lundi 19 février 2024

LES DÉBUTS AU CINÉMA DE LUIS MARIANO CHANTEUR D'IRUN EN GUIPUSCOA AU PAYS BASQUE EN 1946

LES DÉBUTS AU CINÉMA DE LUIS MARIANO EN 1946.


En 1946, Luis Mariano est acteur dans le film "Histoire de chanter" réalisé par Gilles Grangier.




pays basque mariano irun film
HEBDOMADAIRE CINEVIE 15 FEVRIER 1947
AVEC LUIS MARIANO EN COUVERTURE



Voici ce que rapporta à ce sujet l'hebdomadaire illustré du cinéma Cinévie, dans plusieurs éditions :


  • le 11 février 1947 :

"... Autre chanteur de charme ! 


Luis Mariano, dont vous allez voir incessamment son "Histoire de chanter". Les Américains l’ont vue avant vous et ils ont eu le coup de foudre. Ils l’ont immédiatement engagé. Mariano a l'habitude des succès éclairs."




pays basque mariano irun film
AFFICHE FILM HISTOIRE DE CHANTER 1946
DE GILLES GRANGIER



  • le 25 février 1947, sous la plume de France Roche :


"Vous avez envie d'aller voir "Histoire de Chanter" parce que Luis Mariano y a fait ses débuts à l'écran.



Le contre-ut est d'or.



Les tenants de l’art "muet", ont négligé, je crois, cet argument pas si futile qu’on le puisse penser : le "muet" n’avait pas, et pour cause, de stars-chanteurs de charme. Les tenants du "parlant" n’osent pas se vanter de cette conquête sonore — il est vrai qu’ils n’écrivent pas de "lyrics". Quelle fortune pourtant peut égaler celle des chanteurs de charme au cinéma ? Et quel succès dépasse celui de leurs films dans les salles ?



On choisit d’ordinaire — prenons prudemment pour exemple M. Frank Sinatra, pas encore adoré en France — un petit homme de visage et de stature médiocre que le dentiste parvient à meubler, le chemisier à étoffer et le coiffeur à flatter, un petit homme qui ne sait pas bien jouer la comédie, pas bien danser, pas bien embrasser sa partenaire, mais qui charme les micros, comme le charmeur le serpent, par un regard glauque et un ut de poitrine. On lui fait jouer n’importe usagée. Son bel canto suffit. 




pays basque mariano irun film
AFFICHE FILM HISTOIRE DE CHANTER 1946
DE GILLES GRANGIER



Le moindre jeune premier parvenu aux rôles de séducteur non musical est un travailleur de force comparé à l’homme aux amygdales enchantées, de qui on n’exige ni photogénie, ni désinvolture. Pourtant, c’est le second qui succombe sous la marée des demandes de photos dédicacées. 



Voilà qui offre le sujet pour tout un chapitre de cette "filmologie" si à la mode, traitant des influences radioactives de la vocalise mâle sur les hormones féminines. 



Ainsi, la queue de femelles attendries, sur quoi s’ouvre le premier film de M. Luis Mariano, Histoire de chanter, ne surprend-elle point. On accuserait pour un peu Gilles Grangier, le metteur en scène, récidiviste du film harmonieux, de timidité. La queue, qui s’allongera à la porte du cinéma où passe Histoire de chanter sera plus longue et plus tumultueuse. 



Cela ne veut pas dire qu'Histoire de chanter réponde absolument aux définitions précédemment hasardées. Ce film, au contraire, s’est heureusement proposé l’ambitieux dessein de garnir les bémols charmants de M. Mariano avec un peu de matière grise. 



Il y a trois ou quatre "airs" dans Histoire de chanter, et aussi une idée. Fait extraordinaire et qui mérite dans les annales du film "de charme" qu’on le signale. Cami (le Cami des dessins et des histoires au flegme délirant), a imaginé, on le sait depuis longtemps par les soins d’une publicité diligente, de faire parler à Luis Mariano le "parisien" de Carette et à Carette "l’espagnol" de Luis Mariano. C’est simple, mais fort drôle. Cela suffit à amener quelques péripéties vaudevillesques — un peu nonchalantes — et deux ou trois excellents gags. 



Cela suffit surtout à faire sortir le film des marais sentimentaux où s’enlise tel roucouleur estimé... Je veux dire, par exemple, Frank Sinatra. Histoire de chanter est un film de chanteur de charme qui se moque des chanteurs de charme. La photo dédicacée, les erreurs de prénom du bellâtre comblé qui confond Lili avec Jeannette, l’interview mouvementée, l’infidélité de l’admiratrice, qui, attirée comme par un hameçon vocal, s’éprend de Carette dès qu’il grimpe au contre-fa, rien n’épargne la race bénie des tenorino.



Plus, Luis Mariano, pas encore exigeant, a accepté de se faire siffler - dans le scénario — et de chanter une chanson burlesque pour noces et banquets. Il n’y a rien perdu. Son visage où l’on voit plus les dents que les traits effacés sous un brou de noix photogénique, sa belle stature et une voix aux vertigineuses montagnes russes lui promettent une belle carrière. 



pays basque mariano irun film
AFFICHE FILM HISTOIRE DE CHANTER 1946
DE GILLES GRANGIER



Si le chirurgien qui lui greffe la voix de Carette avait pu lui enlever son accent rocailleux d’outre-Pyrénées, il sera même tout à fait parfait, dans son genre."









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