PROVERBE DU 17 MARS 2025 (SAINTE GERTRUDE) (SAINT PATRICK) (GAXUXA).
GERTRUDE : Gertrude de Nivelles naît à Landen (Flandres, Belgique), vers 626.
Gertrude est une moniale et sainte franque.
Première abbesse de l'Abbaye de Nivelles (Wallonie, Belgique), elle est la fondatrice et la sainte patronne de la ville de Nivelles.
Gertrude décède à Nivelles le 17 mars 659.
Sa fête liturgique est le 17 mars : ce jour-là sa statue est portée en procession dans les rues de Nivelles.
Voici ce que rapporta à son propos La Gazette de France, le 15 mars 1897 :
"17 Mars. Sainte Gertrude (VIIe siècle).
Fille de Pépin de Landen et placée au plus haut rang, Sainte Gertrude renonça aux honneurs et à la puissance, refusa l’époux que Dagobert, roi des Francs lui offrait et se livra exclusivement à la prière et aux bonnes œuvres. Après la mort de son père, elle se retira avec sa mère Ydeberge dans le monastère de Nivelles, qu'avaient fondé ces deux pieuses princesses. Gertrude donna à ses compagnes des institutions qui rendirent ce couvent célèbre. Elle fut l’objet de faveurs extraordinaires : notamment, un jour, pendant qu’elle priait devant l’autel de Saint Sixte un globe de feu apparut sur sa tête."
PATRICK : Patrick est le patron de tous les Irlandais.
17 MARS SAINT PATRICK |
Patrick est né au Pays de Galles, dans les années 380, à la fin de l'époque romaine.
Enlevé par des pirates Scots, Patrick est emmené en esclavage en Irlande où il devient gardien de cochons sur les pentes du mont Slemish, dans le comté d'Antrim.
Patrick réussit à s'évader, retrouve ses parents, puis va en Gaule.
A Auxerre, auprès de l'évêque Germain, Patrick reçoit la prêtrise et retourne en Irlande pour convertir les païens.
Le trèfle à trois feuilles, qui deviendra le symbole de l'Irlande, lui permet d'expliquer le mystère de la Trinité (Le Père, le Fils et l'Esprit-Saint, en un seul Dieu).
Patrick meurt vers 461, à plus de 80 ans.
GAXUXA : "Gracieuse" edo "Graciosa"-ren pareko Lapurdi aldean.
(...) Graziosa - Latineko gratiosa "eragin handikoa, amoltsua, adeitsua"adjektibotik. Aldaera hipokoristikoak : Gaxux, Gaxuxa eta Gaxi.
Baliokideak : Graciosa (gaz.) eta Gracieuse (fr.). - - / Grace Graciosa / (...)
Un décès du 17 mars : François VI, deuxième duc de La Rochefoucauld, prince de Marcillac et pair de France.
Né le 15 septembre 1613 à Paris - Mort le 17 mars 1680 à Paris.
C'est un écrivain, moraliste, mémorialiste et militaire français du XVIIe siècle.
Il fait partie du mouvement littéraire du classicisme et est surtout connu pour ses Maximes.
François appartient à l'une des plus illustres familles de la noblesse française, avec un père gouverneur du Poitou.
En 1628, il épouse sa cousine Andrée de Vivonne, riche héritière de la baronnie de la Châtaignerie et reçoit la baronnie d'Ardelay en dot.
A 16 ans, il succède à son oncle Benjamin de La Rochefoucauld, comte d'Estissac, en tant que mestre de camp du régiment d'Estissac.
Très jeune, François, prince de Marcillac, se mêle activement à toutes les intrigues de l'époque et prend part aux complots de Gaston de France et de la duchesse de Chevreuse contre le cardinal de Richelieu.
Sa vie se voit dès lors ponctuée de disgrâces ; arrêté puis emprisonné à La Bastille pendant 8 jours, il opte pour l'exil et se retire sur ses terres.
A la mort de Richelieu, en décembre 1642, il revient à la cour.
Le cardinal Mazarin succède à Richelieu, mais l'animosité ne s'étiole pas.
Nonobstant ses bravades, François est fait maréchal de camp en mai 1646.
Pendant la Fronde, il prend le parti de la révolte nobiliaire encouragé par sa maîtresse la duchesse de Longueville, princesse du sang, la propre sieur du Grand Condé.
Leur fils né pendant le siège de la capitale sera nommé Charles-Paris, la capitale française étant sa marraine.
A la mort de son père en 1650, il prend le titre de duc de La Rochefoucauld, qu'il est le deuxième à porter.
Blessé à plusieurs reprises au combat, il évitera de peu la cécité.
Assagi, c'est alors que, dans son château de Verteuil en Angoumois, François rédige ses "Mémoires" qu'il consacre à la régence d'Anne d'Autriche et qui sont publiés sans son autorisation à Cologne en 1662.
Le scandale le pousse à désavouer son oeuvre.
Il publie lui-même sa propre édition en 1665.
Jouissant de la faveur de Louis XIV, il se consacre à la réflexion.
En 1661, François est fait chevalier des ordres du Roi.
Il fréquente dès lors les salons des "honnêtes gens" et se lie d'amitié avec la marquise de Sévigné, la marquise de Sablé et plus particulièrement avec la comtesse de La Fayette.
Cette dernière et lui se côtoient tous les jours, et la comtesse comprend alors les états d'âme du duc, aussi bien d'amant trompé que du fait des intrigants de La Fronde.
Tout le porte au mépris de l'humanité et à la misanthropie.
Ses réflexions successives l'amèneront à publier un ouvrage inédit en 1665 : les Réflexions ou sentences et maximes morales (communément nommé "Maximes"), ponctué d'aphorismes philosophiques.
François meurt le 17 mars 1680, à 66 ans, après avoir reçu l'extrême-onction des mains même de Bossuet.
Voici le proverbe du lundi 17 mars 2025 :
OLIO TA EGIA GAÑA DADUKATE.
Huile et vérité sont au-dessus.
![]() |
PUBLICITE POUR HUILE STERNOLINE |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire