PROVERBE DU 8 MARS 2025 (SAINT JEAN DE DIEU) (ANDREA).
JEAN DE DIEU : Né le 8 mars 1495 à Montemor-o-Novo, au Portugal, le petit Cidade est un enfant enlevé à ses parents et abandonné en Espagne où il est élevé par un berger.
8 MARS SAINT JEAN DE DIEU |
Cidade devient lui-même berger puis soldat en 1523, à l'âge de 28 ans.
A 40 ans, en 1535, Cidade devient tailleur de pierre pour la fortification de Ceuta, au Maroc Espagnol.
Cidade déménage ensuite à Grenade, où le 20 janvier 1537, il se rend à un sermon de Jean d'Avila au cours duquel il a une conversion spectaculaire.
Il a un accès de folie, détruisant les livres qu'il vend et se promenant nu dans la ville.
Cela lui vaut d'être interné dans un hôpital psychiatrique.
A sa sortie, sous le nom de Jean de Dieu, il se dévoue aux malades avec une immense compassion et fonde à Grenade l'Ordre des Frères hospitaliers, ou Ordre hospitalier de saint Jean de Dieu.
L'Ordre des Frères hospitaliers a été reconnu comme congrégation religieuse par le pape saint Pie V en 1572.
Jean de Dieu est béatifié le 1/09/1630 par le pape Urbain VIII et canonisé le 16 octobre 1690 par le pape Alexandre VIII.
Le Pape Léon XIII a déclaré en 1886 saint Jean de Dieu patron des malades, des hôpitaux et des ordres hospitaliers et le Pape Pie XI l'a proclamé patron des infirmiers, infirmières ainsi que des imprimeurs, relieurs et libraires en 1930.
ANDREA : Akitaniako harri zaharretan aurkitzen den izena, gaur ospatzen den nazioarteko "emaztearen eguna"-rentzat egokia. 1857eko egun honetan, Estatu Batuetako lantegi batean emazteak jazarri zirela oroitzeareakin gogoratzen zaigu ere Hasparnen 1784ean, zenbait mila emazte bildu zirela zerga lege berri baten aurka beren kexua adierazteko.
(...) Andrea - Andere(a)-ren aldaera da. Erdi Aroan izen bergaina ez ezik emakume izenak sortzeko erabiltzen zen aurrizki edo aposizio modukoa ere bazen. 1085. urtean Taxoaren (N) ageri da (Andere Dirida) ; Codex Calixtinus (...)
(...) liburuan ere azaltzen da. XII. mendean (Andre Maria), "Ama Birjina" adieraz (ikus Andere). Inoiz, Andreo-ren femeninoa datekeela irudi du - - (...)
Un décès du 8 mars : Jean-Jacques-Régis de Cambacérès.
Né le 18 octobre 1753 à Montpellier (Hérault) - Mort le 8 mars 1824 à Paris.
C'est un jurisconsulte et homme d'Etat français.
Cambacérès est issu d'une famille de magistrats appartenant à la vieille noblesse de robe de Montpellier.
Il connaît une enfance relativement pauvre.
Diplômé en droit, il commence une carrière d'avocat et de conseiller à la chambre des comptes de Languedoc et fait son entrée en politique dès les premiers jours de la révolution française.
Président du tribunal criminel de l'Hérault en 1791, il est élu député à la Convention nationale l'année suivante.
Dès lors, Cambacérès occupe des postes de pouvoir pendant la majeure partie de sa vie.
Membre du Comité de salut public entre 1794 et 1795, président du Conseil des Cinq-Cents en 1796, puis ministre de la Justice en 1799, il est Deuxième consul après le coup d'Etat du 18 Brumaire de Napoléon Bonaparte et assiste au sacre de celui-ci en 1804.
Nommé archichancelier de l'Empire, il est pendant près de 10 ans le deuxième personnage de l'Etat : l'Empereur lui délègue la présidence des conseils et des séances du Sénat pendant son absence.
Spécialiste des questions juridiques, il participe activement à la nouvelle organisation judiciaire du pays.
Promoteur du tribunal révolutionnaire, Cambacérès rédige, entre 1793 et 1796, 3 projets qui aboutissent à la création du Code civil en 1804.
Elu à l'Académie française et membre de l'Institut, il est également un personnage éminent de la franc-maçonnerie française et participe à son renouveau après la proclamation de l'Empire.
Chef suprême du rite français, il est grand maître adjoint du Grand Orient de France après le retrait du prince Louis Bonaparte en 1805 et il le reste jusqu'à la fin de l'Empire.
Il est aussi grand commandeur du Suprême Conseil du rite écossais et cumule plusieurs autres fonctions maçonniques.
Avide d'argent et de pouvoir, Cambacérès se constitue une immense fortune grâce à son esprit d'entreprise et aux faveurs de l'Empereur.
L'hôtel Molé, qu'il acquiert en 1808, devient l'un des plus beaux palais de Paris et les réceptions qu'il organise sont reconnues pour leur faste et la qualité des mets qui y sont servis.
Gastronome averti, amoureux du luxe et de la décoration, il se voit confier un rôle de représentation de la part de Napoléon 1er dans le but d'affirmer la puissance de l'Empire et de l'ancrer dans les traditions séculaires de la France.
Il quitte le pouvoir en juin 1815, après la chute de l'Empereur et s'exile un temps à Bruxelles.
De retour à Paris à la fin de l'année 1818, Cambacérès y passe les dernières années de sa vie, à l'écart du pouvoir.
Son homosexualité supposée lui vaut de subir une campagne de caricatures calomnieuses à la Restauration tandis qu'il est souvent qualifié de "girouette" pour son extrême prudence pendant la Révolution française et sa capacité à se maintenir au pouvoir à travers les régimes.
Le 1er mars 1824, il est atteint d'une crise d'apoplexie après déjeuner.
Pris en charge par plusieurs chirurgiens, son état s'aggrave et il meurt le 8 mars 1824, à 70 ans.
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PORTRAIT DE CAMBACERES PAR HENRI-FREDERIC SCHOPIN |
Voici le proverbe du samedi 8 mars 2025 :
BAZKO GOIZ BALITZ, MARTXOZ EZBALITZ.
Si Pâques pouvait être prématuré, mais pas en mars.
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JOYEUSES PÂQUES |
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